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Réunie lors d’un nouveau point d’étape hebdomadaire, la cellule de coordination économique prouve son bien-fondé. Et son efficience. Sous l’égide de la préfecture, l’entité n’a de cesse de prendre le pouls du terrain avec un seul mot d’ordre : mettre tout en œuvre pour accompagner les entreprises et les aider à rebondir après trois mois de crise…

AUXERRE : Depuis peu, les indicateurs sanitaires reviennent au vert. Une nouvelle encourageante alors que s’ouvre la seconde étape de l’après-confinement. C’est un moment crucial pour les acteurs de l’économie qui doivent repartir de l’avant et remettre le pied à l’étrier.

Il y a quelques jours, les membres de la cellule de coordination économique ont procédé à leur séance de travail hebdomadaire sous la houlette du préfet de l’Yonne, Henri PREVOST.

La réunion qui regroupait une quinzaine de personnes (tous des acteurs clés des domaines publics et privés de la sphère économique) se voulait pragmatique. Il est nécessaire d’identifier au plus vite celles des entreprises qui éprouvent le plus de difficultés à reprendre leur activité compte tenu de ce contexte si particulier. Le dispositif d’accompagnement des entrepreneurs se veut très fonctionnel. 

Les chiffres divulgués lors de cette séance l’attestent. Dans l’Yonne, 9 652 aides ont été versées au titre du Fonds de solidarité financé par l’Etat et les régions. Cette aide, rappelons-le, peut aller jusqu'à 1 500 euros pour les très petites entreprises (TPE). Mais aussi, les indépendants, les professions libérales et les micro-entrepreneurs. Pour l’Yonne, elle s’élève à 12,9 millions d’euros à ce jour.

Quant aux prêts garantis par l’Etat, soit la mobilisation à hauteur de 315 milliards d’euros au plan national pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie, ils représentent un montant de 246 millions d’euros de prêts accordés par les établissements bancaires. Plus de deux mille entreprises (2 107 précisément) en ont été les bénéficiaires au niveau de notre territoire.

Du côté du chômage partiel, la cellule en a donné une dernière évaluation : 5 495 demandes déposées pour 5 064 établissements concernés. 45 843 salariés en ont bénéficié dont 26 % dans l’industrie et 43 % dans les services. Cela représente in fine 20 708 905 heures autorisées.

 

 

De multiples actions en faveur des entrepreneurs depuis le début de la crise…

 

Le report des échéances fiscales, c’est-à-dire des délais de paiement pour les impôts sur les sociétés et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), a concerné 630 entreprises pour les impôts sur les sociétés dans l’Yonne et 175 structures pour la CVAE. Précisons que d’autres échéances sur des acomptes ont été également reportées au bénéfice de trois cents entreprises.

A ce panorama chiffré, il est bon de compléter en précisant que d’autres actions ont été menées en faveur des entrepreneurs dans notre département. Il s’agit notamment des délais de paiement d’échéances sociales (URSSAF), de la médiation du crédit pour le rééchelonnement des crédits bancaires (une action menée en osmose avec la Banque de France), des remises d’impôts directs décidés dans le cadre d’un examen individualisé des demandes, le report de paiement des loyers et des factures d’eau, de gaz et d’électricité, l’appui du médiateur d’entreprises en cas de conflit avec des clients ou fournisseurs, voire le plan de soutien profitable aux entreprises exportatrices.

 

En savoir plus :

 

Participent à cette cellule de coordination économique les structures suivantes :

Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, en lien avec le Département,

La Banque de France,

La Direction départementale des Finances Publiques (DDFIP),

La Direction départementale des Territoires (FFT),

L’Unité départementale de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRRECTE),

Pôle Emploi,

L’URSSAF,

La Chambre de Commerce et d’Industrie,

La Chambre des Métiers et de l’Artisanat,

La Chambre d’Agriculture,

Le MEDEF,

L’Ordre des Experts-Comptables.




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C’est dans un contexte tout aussi particulier que le confinement que l’enseigne a pu accueillir ses premiers clients ce mercredi 03 juin. Installé dans la zone commerciale au sud de la ville, le commerce de restauration rapide a pu enfin ouvrir ses portes au lieu de la date fatidique du 17 mars qui marquait le début du confinement en France.

SENS : C’est une nouvelle ville à conquérir, choisie pour son attractivité, mais dans un contexte difficile. L’implantation de ce fast-food constitue un véritable challenge pour le franchisé Gian-Marco AMENDOLA. Celui-ci possède déjà un restaurant de la même enseigne à Bourges depuis 2016.

L’enseigne KFC tente sa chance, et bientôt Burger King à Saint-Denis-lès-Sens, là où régnaient autrefois les trois McDonald’s de Lilian MICHEL.

Gian-Marco AMENDOLA se montre plutôt confiant pour ce qui est d’obtenir sa part de marché. Pour lui, la spécialité de l’enseigne, unique sur le territoire, ne peut être qu’un atout majeur.

« Il n’y a que KFC qui propose du poulet fait sur place, du poulet non reconstitué… ».

Cette vitrine vient donc étoffer l’univers de la restauration sénonaise, présente à hauteur de 3,5 % parmi les autres secteurs d’activité. Même si ce domaine est loin d’égaler le secteur immobilier (24 % des entreprises sénonaises), la restauration rapide semble rester une valeur sûre.

En tout cas, les Sénonais étaient au rendez-vous. Beaucoup plus que ne l’avait prévu le patron d’ailleurs.

 

 

Privilégier l’évolution interne des salariés côté promotion…

 

Cette période de déconfinement où logent encore quelques mesures restrictives n’a pas freiné la population, bien décidée à faire honneur au roi du poulet frit, notamment avec le drive qui a connu un franc succès.

Certains de ces consommateurs avaient déjà fait l’expérience de l’enseigne dans d’autres villes. Ils se disent ravis de la retrouver à Sens, surtout les mécontents de son concurrent direct, le McDonald’s dont la prestation laisserait, selon eux, à désirer.

La quarantaine d’employés a reçu de nombreuses consignes avant l’arrivée des premiers clients, notamment sanitaires. C’est, semble-t-il, le début d’une aventure plutôt conviviale, avec la possibilité de monter en grade pour les salariés.

« Ma politique est de privilégier une évolution interne » précise Gian-Marco AMENDOLA. Mais une épine, autre que le report de l’ouverture, est venue se loger dans son pied. Le chef d’entreprise n’a pas pu embaucher la cinquantaine de personnes prévue au départ. En cause : la fébrilité des candidats.

Le patron du fast-food pense que beaucoup d’entre eux s’étaient désistés en raison de l’épidémie de SRAS CoV-2. Une situation qui devrait bientôt évoluer.

Floriane BOIVIN

 


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Plutôt studieuse que farniente la future période estivale des enfants et adolescents cette année ! Ainsi en a décidé le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse Jean-Michel BLANQUER qui dévoilait ce samedi matin à Paris aux côtés de Julien DENORMANDIE et de Gabriel ATTAL les diverses facettes du programme « Vacances apprenantes » dont les quartiers sensibles seront prioritaires…

PARIS : C’est dans les salons du ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse, rue de Grenelle, qu’a eu lieu ce samedi matin la présentation du copieux programme dont sera bénéficiaire un million d’enfants et d’adolescents cet été. Un processus validé par le gouvernement pour lutter avec efficience contre le décrochage scolaire qui est lié à la longue période de confinement.  

Le concept baptisé « Vacances apprenantes », de quoi réjouir les frimousses joyeuses des têtes blondes qui n’en demandaient pas tant depuis leur retour en classe (!), bénéficiera d’une enveloppe budgétaire de deux cents millions d’euros.

Le dispositif, gratuit, sera toutefois réservé aux plus modestes des familles. Et en particulier, à celles et ceux de ces enfants qui vivent dans les quartiers dits « sensibles ». Bon nombre de ces gosses n’ont pas emprunté le chemin de l’école depuis le 15 mars dernier, date du début du confinement.

Le ministre de l’Education nationale a ensuite détaillé son plan lors d’une conférence de presse, autour d’une stratégie qui s’articule selon les principes vertueux de vacances épanouissantes et éducatives.

En terme clair, il s’agira pour les participants à ce dispositif de joindre l’utile à l’agréable, c’est-à-dire s’amuser et profiter des joies inhérentes aux congés d’été sans omettre de remettre la blouse le temps d’une séance pédagogique instruit de manière officielle.

Le gouvernement table sur la pratique des colonies de vacances, des écoles ouvertes et autres centres aérés pour que la jeunesse rattrape les manques intellectuels perdus durant près d’un trimestre. 250 000 départs en colonies seront ainsi financés par l’Etat dont deux cents mille seront réservés aux enfants des familles les plus modestes.

Toutefois, il a été précisé que les « enfants ayant décroché de l’enseignement à distance faute d’équipement numérique » seraient également prioritaires pour suivre ces camps de vacances éducatifs.

Les centres aérés à vocation pédagogique devraient accueillir 300 000 enfants. Le développement de jeux à orientation éducative y serait favorisé dans le cadre de la remobilisation scolaire.

 

 

2 500 écoles, collèges et lycées pourraient ouvrir cet été…

 

Quant à l’ouverture des établissements scolaires cet été, elle n’est pas exclue. Jean-Michel BLANQUER souhaite mobiliser près de 2 500 écoles, collèges et lycées dans les villes et les territoires ruraux.

On sait également que des activités de soutien scolaire, des cours d’éducation physique et des actions culturelles compléteront le dispositif pour 400 000 élèves.

Enfin, pour être tout à fait complet sur ce dossier, il faut savoir que 50 000 jeunes âgés de moins de 17 ans pratiqueront l’école ouverte buissonnière cet été. Soit à la campagne, soit sur le littoral. Histoire de se familiariser avec la nature et la découverte du patrimoine local.

Une aide ponctuelle exceptionnelle de trente millions d’euros sera attribuée par l’Etat aux collectivités territoriales qui désirent financer ce dispositif. Sachant que douze millions d’élèves sont scolarisés en France.

Reste le principal levier à ce plan pour qu’il fonctionne correctement : le nombre suffisant d’enseignants mobilisés sur la base du volontariat.

Idéalement, le gouvernement aimerait s’appuyer sur la présence physique de 25 000 professionnels pour que les 400 000 scolaires qui suivront le programme en école ouverte le fassent dans de bonnes conditions. Soit cinq fois plus qu’actuellement en période scolaire.

Mais, le SNES-FSU, syndicat  national des enseignants du second degré, a déjà fait savoir qu’il n’était pas du tout convaincu par la pertinence de ce programme « vacances apprenantes ». Logique, il a le malheur de tomber en pleine période estivale !

 


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Astucieux prétexte que celui du calendrier julien qui place la fête des mères et celle des pères en cette période printanière de la saison. C’est en ces instants de félicité familiale qu’a choisi le Meilleur ouvrier de France (MOF) des charcutiers-traiteurs 2011 pour se rappeler à notre bon souvenir. Et à celui, surtout, des épicuriens et autres gourmets qui empruntent son sillage depuis ses débuts. Un come-back culinaire plein de succulence et de savoir-faire…

CHEMILLY-SUR-YONNE : Le concept s’apparente presque à un nouveau défi gourmand. Tant le garçon possède l’audace nécessaire pour y parvenir et sait se subjuguer pour donner le meilleur de lui-même jusqu’au fond de l’assiette.

Concevoir une nouvelle ligne de produits autour de spécialités gastronomiques conditionnées en gamme de bocaux stérilisés requiert de l’appétence dans la maîtrise du moindre geste technique effectué.

Un tour de main que possède le coordonnateur et enseignant de la célèbre Ecole hôtelière de Lausanne (Suisse) qui n’en a pas oublié pour autant les préceptes d’Escoffier.   

Il suffira pour s’en convaincre de déguster quelques-unes de ces recettes intégrant sa nouvelle ligne de produits baptisée « Charcuterie Fine ».

Des saveurs délicates dont on peut se sustenter dès l’entrée, sous la forme de terrines, mousses et autres recettes à tartiner. Mais aussi, de plats cuisinés devant faire le bonheur des férus de bonne chère.

 

 

L’eau vient à la bouche à la simple lecture de la carte qui dévoile les atouts de cette collection savoureuse : blanquette de veau aux graines de moutarde, cuisses de canard confites à la sarriette, confit de joue de bœuf à la bourguignonne ou encore le poulet de la maison MIERAL à la chablisienne. Pour cette dernière recette, Fabien PAIRON s’est rapproché du fameux producteur de volailles de Bresse pour en garantir toute la qualité.

D’ailleurs, l’artisan le précise : « Toutes ces créations ont été réalisées sans additifs, ni conservateurs et autres colorants ajoutés. Elles ont été stérilisées donc elles sont à conserver à température ambiante… ».

Pour l’anecdote, cette gamme de recettes en bocaux est en cours de certification auprès des services du Collège Culinaire de France. Mais, les récents évènements liés à la présence sur notre territoire du coronavirus ont quelque peu retardé les démarches.

 

 

Des produits élaborés et distribués par Le BORVO…

 

Le projet a été élaboré avec l’étroite complicité de Daniel RAYMOND et de son fils, Benjamin. Une figure emblématique de l’artisanat et des arts de vivre à la sauce de l’Yonne que l’on ne présente plus. Ensemble, ils ont développé cette gamme de recettes en bocaux qui sont distribués par la société de CHEMILLY.

« En fait pour la petite histoire, précise Fabien, j’aime bien cette maison icaunaise « Le BORVO », avec qui je partage mes racines. Aussi, je souhaitai apporter mon soutien à cette structure via cette action pour lui donner aussi un joli coup de projecteur en cette période complexe pour les artisans, les restaurateurs, les hôteliers… ».

 

 

 

On l’aura compris : il y aussi derrière ce geste beaucoup d’altruisme et de générosité de la part du Meilleur ouvrier de France originaire de Villeneuve-sur-Yonne qui aura conçu ce projet dans le pur jus du bénévolat !

« Vous savez, ajoute-t-il en souriant, je me fie le plus possible à une maxime quand je réalise de nouveaux projets : « On peut sortir un bourguignon hors de la Bourgogne mais on ne peut pas sortir la Bourgogne d’un bourguignon ! ».

Une formule joliment dite qui démontre l’autre facette intime de ce personnage au cœur gros comme ça !

En savoir plus :

Commandes possibles de cette gamme de produits sur la boutique en ligne : www.boutique.leborvo.fr

 

 


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Initialement prévu le jeudi 04 juin, le conseil municipal d’Auxerre n’a pas eu lieu. Un message à la formulation lapidaire, adressé par e-mail à l’ensemble des élus quarante-huit heures auparavant, en annonça l’annulation sans autre proposition de dates. Sauf que son report s’envisageait après le second tour des élections municipales. La goutte d’eau débordant du vase qui provoque depuis l’ire des élus de l’opposition. Mais, aussi de certains de leurs collègues d’autres obédiences politiques…

AUXERRE : Dissocier la prise de parole du jour du contexte électoraliste inhérent aux échéances  municipales. Tel un leitmotiv reproduit en boucle, l’explication de texte fournie par les quatre interlocuteurs prenant part à la conférence de presse de ce vendredi après-midi aura été martelée sans relâche afin d’imprégner l’auditoire (les journalistes) sur les réelles intentions de leurs auteurs.

Faisant valoir leurs droits et devoirs d’élus, devant rendre des comptes auprès de leur électorat, Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, Michèle BOURHIS, Sébastien DOLOZILEK et Pascal HENRIAT, en l’absence d’Isabelle JOAQUINA excusée, ont tenu une conférence de presse pour exiger des explications à l’actuel maire d’Auxerre.

Notamment sur la manière dont a été gérée la crise sanitaire durant ce laps de temps où « l’équipe en place a joué les prolongations » et ses incidences financières sur le budget.

Première motivation de leur courroux : la suppression de cet « énigmatique » conseil municipal du 04 juin, disparu du calendrier sans autre justificatif selon eux.

Hormis, un mail comportant deux courtes phrases explicatives faisant mention de cette annulation il n’y aura pas d’autre alternative de report avec une date précise à l’issue. Les élus n’en sauront pas davantage sur les raisons exactes de ce retrait.  

De quoi faire sortir de ses gonds Pascal HENRIAT qui voit rouge et s’insurge contre l’absence de pratique démocratique dans sa ville : « la Région a organisé des visioconférences et a pu voter son budget ; il en a été de même avec le Conseil départemental où cinq réunions furent organisées avec les moyens technologiques que nous connaissons alors que la Ville d’Auxerre n’a pas organisé de conseil municipal depuis…le 04 décembre ».

Rappelant qu’ils étaient détenteurs de leurs mandats jusqu’au 28 juin, les quatre élus contestataires mais « d’autres », d’après Pascal HENRIAT, pourraient aussi tenir des propos similaires », souhaitent une clarification sur les actions réelles qui ont été mises en place durant la période de l’épidémie du COVID-19 et leurs coûts.

« Nous voulons connaître la réelle portée des engagements financiers pris par le maire d’Auxerre envers les milieux associatifs qu’ils soient culturels, sportifs, sociaux, explique Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, que l’on nous explique enfin la méthode, le fonds et la notion du combien cela va-t-il coûter dans les démarches budgétaires… ».

Reprochant à l’édile de ne pas les avoir sollicités pour prendre leurs avis, les quatre bretteurs y vont de leurs coups d’épée à force d’exemples concrets pour démontrer qu’un organe institutionnel à l’instar du conseil municipal est avant tout une structure de concertation et d’échange qui décide après en avoir débattu avec son collège.

 

La gratuité du stationnement, autre point d’achoppement…

 

Parmi les autres exemples à retenir dans la catégorie des choses qui ne vont pas : le stationnement. Et le choix inexplicable du maire d’Auxerre de le rendre gratuit et accessible à tous jusqu’en septembre.

« C’est un manque à gagner en matière de recettes d’environ 250 000 euros sur une période de cinq mois, détaille l’ancien adjoint en charge des finances, Pascal HENRIAT, je crains qu’Auxerre ne bascule inéluctablement dans le rouge et qu’il y ait un effet de ciseau très important entre la baisse des recettes, évidente, et l’augmentation des dépenses à brève échéance… ».

Une incidence budgétaire qui impactera par effet ricochet l’Agglomération. Quant au mode opératoire des déchetteries ou la gestion de l’état civil, ils figurent également en bonne position de cet inventaire discutable pour les interviewés.

Autre interrogation qui sera jetée en pâture : la réouverture tardive des marchés auxerrois alors que la plupart des villes de l’Yonne voyaient les leurs fonctionner avec les précautions d’usage depuis longtemps. 

« Nous ne comprenons que des dépenses annoncées par le maire d’Auxerre (cf : celles inhérentes au développement de la plateforme numérique destinée à accompagner le commerce) le soient aujourd’hui alors qu’elles ne seront engagées qu’à partir de septembre… ».

En filigrane, il faut lire entre les lignes : Guy FEREZ sera-t-il encore dans le fauteuil de maire à cette époque ?

Perplexes sur l’attitude anti-démocratique de celles et de ceux qui gèrent la ville, les quatre pourfendeurs de l’équipe en place réclament de la transparence afin de conserver la cohésion sociale dans l’intérêt de tous.

« Est-ce que l’on nous cache des choses sous le tapis, s’interroge Pascal HENRIAT, on aurait aimé débattre de toutes ces prises de décision au nom de la démocratie. Un maire doit-on le rappeler n’est pas désigné par le préfet et ne possède pas le droit divin… ».

Des avis partagés par deux autres élus qui ont tenu à confirmer ces propos par voie téléphonique : Nadine DROEGHMANS qui ne s’est pas représentée à une nouvelle mandature électorale et l’ancien adjoint en charge de l’environnement, Denis ROYCOURT, qui préfère faire cavalier seul pour conquérir le poste d’édile le 28 juin…   

 


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