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Le contexte sanitaire actuel a beau rendre le parc des expositions auxerrois inaccessible à l’accueil du moindre évènementiel, il n’empêche que ses dirigeants élaborent un projet d’aménagement devant favoriser la réception de congrès nationaux dès 2021. Une enveloppe budgétaire de 700 000 euros sera injectée pour la transformation de l’un des espaces de l’édifice…

AUXERRE : Fâcheuse posture que celle-ci ! Se voir refuser un important marché par un donneur d’ordre d’envergure national sous prétexte que l’infrastructure ne possédait pas suffisamment d’espaces pour y accueillir des ateliers et des sous-commissions. C’est plutôt rageant, convenez-en !

C’est ce qui est pourtant arrivé à la filiale du groupe de presse Centre France, positionnée dans l’accueil et la gestion de l’évènementiel, cette saison. Son responsable dans l’Yonne qui dirige le parc des expositions AUXERREXPO Sébastien FUENTES s’est vu refuser la réception d’un congrès hexagonal qui aurait dû indubitablement marqué les esprits dans le landerneau. Et bien au-delà, par ailleurs ! Logique, il s’agissait du rendez-vous annuel concocté par les offices de tourisme de France (sic) !

Alors que les demandes sont exponentielles de la part des organisateurs de délocaliser le plus possible en province ces manifestations du fait de leurs coûts prohibitifs appliqués en Ile-de-France, Centre France Evènement se dit prêt à recevoir lesdites animations en 2021.

Pour cela, la filiale du groupe de presse projette d’agencer l’un de ses espaces polyvalents pour y créer une infrastructure susceptible, moyennant l’usage de systèmes modulaires adéquats, d’accueillir sept salles de réunion.

Un engagement qui a été contractualisé lors du renouvellement de la délégation de service public (DSP) reconduite pour six ans avec la Ville d’Auxerre, propriétaire du site.

 

Un budget de l’ordre de 700 000 euros pour aménager cet espace spécial…

 

Concrètement, cet espace de 960 mètres carrés bénéficiera d’un aménagement spécifique en termes de cloisonnements modulables lui permettant d’adopter cette configuration d’accueil indispensable à la venue de grands colloques et séminaires nationaux.

Sachant que dans une large majorité des cas, les donneurs d’ordre requièrent la présence d’une salle plénière, d’une salle de restauration, et de salles réservées à des sous-commissions et ateliers selon leur cahier des charges.

Côté finances, ce projet de l’ordre de 700 000 euros sera soutenu à hauteur de 50 % par la Ville (notamment pour la partie aménagement du bâti) ; charge à Centre France Evènements de financer les équipements nécessaires à la bonne fonctionnalité de ces salles au niveau de la numérisation.

Selon les chiffres fournis par Sébastien FUENTES, les congrès nationaux concernent en règle générale une jauge de présence avoisinant les mille personnes. Des congressistes qui n’hésitent pas à dépenser une moyenne de cent euros pour leur faux frais hors restauration et logement durant leur présence.

Des retombées économiques indiscutables par effet de boule de neige pour les artisans et commerçants de la ville que nul ne pourra ignorer au sortir de la crise sanitaire !

Idéalement, et selon les projections actuelles, ce nouvel espace devrait être livré courant 2021. Un précieux auxiliaire pour le gestionnaire d’accueil évènementiel qui veut faire de ce segment du « tourisme d’affaires » et des congrès nationaux l’une de ses grandes priorités…

 

 

 


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Les conditions sanitaires ne permettaient pas de se retrouver en présentiel. C’est inévitablement par le biais d’une visioconférence que les membres de la Commission départementale de la Présence Postale Territoriale (CDPPT) de l’Yonne ont pu se réunir début novembre. Avec un objectif en tête : élire la nouvelle gouvernance après le long feuilleton des échéances municipales…

AUXERRE : Instance de concertation et d’information entre La Poste et les élus, la CDPPT (Commission départementale de la Présence Postale Territoriale) de l’Yonne a procédé à un scrutin très important en ce début de mois pour garantir sa pleine fonctionnalité. Un vote qui est intervenu dans la logique des choses après les dernières élections municipales.

Apparue il y a vingt-et-un ans dans le paysage hexagonal, l’organe privilégie le dialogue et les échanges constructifs entre ses diverses composantes issues de la sphère institutionnelle symbolisée par la Région, le Département et les municipalités. Et naturellement, les représentants de l’Etat et du groupe La Poste.

Avec en toile de fond, la défense et la préservation des missions inhérentes au service public, incarné par l’établissement postal, qui demeure le leitmotiv prioritaire de cette structure se réunissant avec constante régularité.

La CDPPT est née d’un partenariat étroit entre les élus, l’Etat et le groupe La Poste. Ce dernier apporte des solutions concrètes aux grands enjeux d’aujourd’hui et de demain (numériques, territoriaux notamment dans les zones rurales, environnementaux, concurrentiels...). Des réponses qui ne peuvent être contraires à l’esprit du service public et qui doivent être conformes au contrat de présence postale validé par toutes les parties prenantes.

 

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Les sortants reconduits aux deux postes clés de la gouvernance…

 

C’est en phase directe avec ces objectifs que l’actuel président de la commission icaunaise s’est vu renouveler son mandat pour une période de trois ans. Edile de Massangis et président de la Communauté de communes du Serein, Xavier COURTOIS briguait une nouvelle mandature : il n’a rencontré aucune opposition pour hériter de la fonction.

Il est vrai que l’élu départemental connaît bien tous les rouages du groupe postal au terme de ce premier mandat, lui qui sillonne l’Yonne afin de promouvoir les différentes actions déclinées au nom du service public. Parmi lesquelles, l’aménagement du territoire, l’accompagnement de la clientèle, le développement de la numérisation, la création de services supplémentaires, l’innovation, etc.

La seconde élection du jour fut celle se rapportant à la fonction de vice-président. Candidate à sa succession, la conseillère régionale Marie-Thérèse REY-GAUCHER rempile à l’approbation générale.

Lors des remerciements aux votants, elle a réaffirmé l’engagement de la Région Bourgogne Franche-Comté aux côtés de La Poste pour servir du mieux possible les intérêts des petites communes.

 

Une équipe opérationnelle pour une période de trois ans

 

En charge du réseau postal sur les départements de Côte d’Or et de l’Yonne, Jean-François COTE représentait le directeur régional du réseau Jean-François QUILLET lors de ces travaux.

Travaux qui furent également suivis par la nouvelle secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’Auxerre Dominique YANI.

Il incombait à la secrétaire générale de la CDPPT Marielle SOMMET d’animer cette séance de travail numérisée. Séance qui vit aussi la participation de plusieurs nouveaux membres dont Elodie MENARD, édile de Charny-Orée-de-Puisaye et élue de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Marcel CHEVILLON, maire de Coulanges-sur-Yonne, Vincent VALLE, adjoint au logement et à l’habitat à la ville d’Auxerre et membre de l’Agglo de l’Auxerrois ou encore Abdelkarim HANDICHY, du conseil municipal de Joigny en charge de la circulation, de l’accessibilité et des transports.

Paré de ses nouveaux visages, l’exécutif de la CDPPT peut appliquer sa feuille de route qui court sur trois ans…

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 


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Il s’agit d’un nouveau dispositif. Il se traduit dans les faits par la prise d’un engagement. Celui qui a été paraphé lundi soir par une communauté de communes, en l’occurrence celle de Puisaye-Forterre, et huit localités de ce secteur. Toutes possèdent la même convergence d’intérêt : le devenir du territoire via sa revitalisation…  

BLENEAU : L’instant est solennel. Figé pour l’éternité via l’ouverture de la focale d’un appareil photographique. On ne les distingue pas vraiment, faute d’une nette visibilité. Mais, sous les masques des différents signataires, s’esquissent de larges sourires. Ceux qui permettent d’entretenir l’espérance. Au service d’une zone géographique qui le vaut bien et qui possède réellement du potentiel !

Quelles soient ciblées en direction de l’espace public, de la sphère économique, au travers de l’activité commerciale, sur le développement de la vie culturelle et touristique, sur la mobilité ou encore l’accès au numérique, les différentes actions proposées à l’avenir sur ce territoire le seront sous l’estampille de ce nouveau dispositif, annoncé par le Premier ministre Jean CASTEX le 19 septembre : « Petites villes de demain » !

Une terminologie aux consonances sympathiques, mêlant la vision partagée de la revitalisation des cœurs de villes et cette nécessaire dimension de l’urbanité à taille humaine qui se doit d’être préservé.

Porté par l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), ce programme s’adresse plus spécifiquement aux communes comprenant moins de vingt mille habitants qui exercent des fonctions de centralité. Des chefs-lieux de canton qui rayonnent sur des zones rurales environnantes en faisant jouer la cohésion territoriale. Avec ce petit détail qui revêt de la plus haute importance pour bien en saisir toute la subtilité fonctionnelle : ces villes si bien ciblées présentent toutefois des signes de vulnérabilité au plan de la socio-démographie.

 

Préserver les particularismes locaux et la valorisation du devenir territorial

 

On l’aura compris : « Petites Villes de demain » n’est autre qu’une alternative instituée par l’appareil étatique pour venir en appui de ces localités qui doivent faire face à des difficultés patentes pouvant aller jusqu’à menacer leur rôle initial.

Bref : c’est un astucieux coup de pouce se présentant sous la forme d’un partenariat qui requiert un engagement conjoint de la communauté de communes ainsi que de chacune des agglomérations bénéficiaires. Un partenariat où se greffent des acteurs institutionnels ayant toute légitimité pour agir : la Direction départementale des Territoires et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires. En résumé, les services de l’Etat !

 

 

Grâce à cette osmose intercommunale déclinable au niveau de la coopération, la Puisaye-Forterre va pouvoir très vite identifier des entités d’équilibre qui vont consolider l’armature de ce futur projet territorial. Un projet qui possède un double objectif : celui de travailler sur la préservation des particularismes locaux et celui de valoriser cette vision commune quant au devenir du territoire.

Une fois la convention d’adhésion signée par toutes les parties, ce qui a été fait ce lundi 09 novembre, se déclenchera ensuite la deuxième étape de ce processus d’adoption. Il sera symbolisé par les premiers co-financements. Notamment ceux qui seront relatifs à la chefferie de projet.

Dans les dix-huit mois qui suivent la signature (c’est-à-dire jusqu’en mai 2022), une convention cadre pluriannuelle devra être validée à la lumière d’un diagnostic, d’une stratégie et d’un plan d’actions. Celui-ci devant englober l’ensemble des thématiques qui visent à conforter les centralités dans leur rôle de territoire d’équilibre. Sachant que l’une de ces actions devra obligatoirement être destinée à l’amélioration et à la rénovation de l’habitat.

 

 

En savoir plus :

Les signataires de cette convention « Petites villes de demain » sont :

Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre,

Elodie MENARD, maire de Charny-Orée-de-Puisaye,

Alain DROUHIN, maire de Bléneau,

Dominique CHARPENTIER, maire de Saint-Fargeau,

Gilles REVERDY, maire de Saint-Amand-en-Puisaye,

Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye,

Michel KOTOVCHIKHINE, maire de Toucy,

Jean-Claude DENOS, maire de Courson-les-Carrières,

Eric PAURON, maire de Champignelles.

Thierry BRET

 


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Malgré le contexte sanitaire mais en respectant les gestes barrières qui s’imposent, Henri PREVOST s’immergera le temps d’une découverte passionnante ce mardi 10 novembre dans l’antre d’une des industries de la sous-traitance automobile les plus attractives de notre territoire. La société BOUDIN SAS encore toute auréolée de l’enveloppe budgétaire qu’elle a obtenu de l’Etat dans le cadre du programme France Relance initié avec BPI France…

MAILLOT : C’est une visite officielle à intégrer dans un emploi du temps déjà bien chargé pour le PDG de la société industrielle BOUDIN SAS Dominique VIE ce mardi 10 novembre en fin de matinée !

Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST plongera aux alentours de onze heures dans l’univers de la sous-traitance automobile en honorant de sa présence le site industriel de la périphérie de Sens.

Un univers corporatiste qui vient de bénéficier d’un fonds de soutien aux investissements de modernisation dans le cadre du programme de relance économique national, France Relance.

Doté de deux cents millions d’euros en 2020, et de 600 millions d’euros sur une période de trois ans, ce fonds a pour objectif de soutenir les entreprises pour qu’elles puissent gagner en compétitivité via une accélération des investissements d’automatisation et de numérisation de leurs procédés industriels.

Précisément, BOUDIN SAS a été l’une de ses entreprises bénéficiaires parmi les 55 projets qui ont été retenus suite à l’appel à projet lancé par BPI France, soit un montant total d’aides évalué à plus de 45 millions d’euros. La PME de Dominique VIE, opérationnelle depuis 1947, figure aujourd’hui parmi les références dans la mise au point, la réparation et la maintenance de moules d’injection plastique et de moules de thermoformage. Elle est l’une des spécialistes de la conception des feux arrière des automobiles.

 

 

 

Profitant de cette manne presque providentielle d’1,23 million d’euros, l’entité pourra mener à bien son projet de modernisation. Celui-ci se décline par la création d’un nouveau bâtiment avec la mise en place de moyens de manutention pouvant porter jusqu’à 25 tonnes.

En parallèle, l’acquisition de machines et matériels pour la prise en charge des outillages jusqu’à 50 tonnes s’inscrit parmi les objectifs prioritaires.

Ce mardi, soucieux de constater sur le terrain la transition de l’économie icaunaise vers davantage d’innovation et de compétitivité, le représentant de l’Etat ne manquera pas de solliciter Dominique VIE afin que celui-ci l’éclaire de toutes ses lumières sur les subtilités technologiques de l’industrie 4.0…

 

 

 

 

 

 

 


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Entachées par des sautes d’humeur et quelques invectives à la limite de la politesse et du civisme entre leurs deux dirigeants, les relations politiques entre la Turquie et la France se sont refroidies depuis plusieurs mois. Pour autant, les deux pays sont unis par l’alliance de l’OTAN. Ils doivent faire front commun face aux tentations hégémoniques qui pourraient déstabiliser le bassin de la Méditerranée…

TRIBUNE: Retour vers le passé sur le fameux empire Ottoman pour mieux comprendre l’agressivité actuelle du président Recep ERDOGAN. Cet empire débute son histoire dès le XIIIème siècle. Constantinople (Istanbul) en devient sa capitale deux siècles plus tard. Ces nouveaux conquérants s’emparent de la Syrie, de l’Egypte puis sous le règne de Soliman le Magnifique, les côtes d’Arabie, l’Irak et le Maghreb.

En Europe, Belgrade, l’île de Rhodes, Malte et la Hongrie tombent sous le joug Ottoman ! La ville de Vienne, en Autriche, résistera victorieusement à l’invasion. Le XVIIème siècle est marqué par le déclin de cet empire qui perd dans la foulée les possessions des Balkans, du Moyen-Orient et d’Afrique.

En 1821, une série de crises diplomatiques et militaires accélèrent le processus de démantèlement de l’Empire. Une révolte, soutenue par les Russes, éclate en Grèce en faveur de l’indépendance des Hellènes. La même année, la Moldavie, la Serbie et la Valachie (future Roumanie) deviennent autonomes tandis que les Français débarquent en Algérie.

Durant la guerre de 14-18, les Alliés occupent Istanbul et se partagent l’Anatolie. Les Grecs s’emparent alors de Smyrne (Izmir). C’est à partir du XVIème siècle que l’Arménie passe sous contrôle des Ottomans. Serait-ce déjà une guerre de religion ?

N’oublions pas que l’Arménie constitue le berceau du christianisme dès l’an 300 après J.C., son territoire historique s’étend jusqu’aux frontières de l’Europe.

Le 24 avril 1815, la Turquie décide d’en finir avec les Arméniens. On estime le génocide à près de 1,5 million de morts ! Aucun pays d’Europe n’interviendra. Seule l’Allemagne dépêchera des observateurs afin d’étudier la façon dont on organise un génocide ! On connaît hélas la suite…

Stratégiquement, les Turcs vont inclure dans leur conquête le symbole de l’Arménie : le Mont Ararat. Lieu mythique à plus d’un titre pour les Juifs et les Chrétiens : c’est le lieu présumé de l’Arche de Noé. Aujourd’hui, les bergers ont laissé la place aux trafiquants de drogue.

 

Mais qui sont finalement nos alliés naturels ?

 

Cette immersion dans l’histoire est nécessaire. Elle permet de mieux appréhender le sens historique des conflits d’hier, de ceux d’aujourd’hui et peut-être de ceux de demain. Les problèmes syriens, kurdes, en Grèce, en Azerbaïdjan, en Egypte… montrent l’implication passée et actuelle de la Turquie.

On le voit bien, la Russie est un allié historique de l’Arménie et l’Allemagne est plus proche d’une collaboration effective avec les Turcs qu’avec d’autres pays d’Europe, notamment la France. La communauté turque est dominante en Allemagne alors qu’Angela MERKEL inflige en permanence des camouflets au locataire de l’Elysée !

 

 

 

 

Notre Président demande une indépendance militaire européenne : aussitôt c’est le véto systématique de la  part des Allemands. L’Allemagne impose l’OTAN et la collaboration avec les Etats-Unis. Ridicule : à plus ou moins court terme, les USA quitteront l’OTAN. L’Allemagne veut nous imposer les avions militaires américains et écartent les Rafales ! Où sont réellement nos alliés ? Les Américains ? Les Allemands ? Je ne le crois pas !

L’histoire ancienne et présente le démontre ! Au risque de choquer, la Russie semble plus proche de nous et devient un allié efficace, voire incontournable, dans la résolution des conflits au Moyen-Orient.

Une question nous interpelle alors : Recep ERDOGAN est-il devenu nostalgique de la domination ottomane ? Sa stratégie d’agressions permanentes constitue-t-elle un choc de civilisations et au pire, les prémices d’une « guerre de civilisations » ? La civilisation musulmane face à la civilisation « judéo-chrétienne ». Mais, le « Grand Vizir » turc semble avoir oublié qu’il a face à lui une culture « gréco-latino-judéo-chrétienne » ! Dans la foulée, nos dirigeants ont, quant à eux, oublié l’histoire de l’origine des guerres et les fondations de nos alliés naturels !

 

Promouvoir un dialogue apaisé mais pas à n’importe quel prix !

 

Si la joute acrimonieuse entre Paris et Ankara va crescendo, la Turquie constitue une source importante de déstabilisation de la paix dans le monde. L’intervention en Syrie, les forages en Méditerranée, le soutien inconditionnel à la Lybie et au « pays frère » qu’est l’Azerbaïdjan, par tous les moyens dans le conflit avec l’Arménie dans le Haut-Karabakh le prouvent…

Tandis qu’Emmanuel MACRON évoque la responsabilité criminelle du président turc, ce dernier met en doute la santé mentale de notre dirigeant ! Du spectaculaire, certes, dans les mots mais un état de fait triste pour le dirigeant politique.

Le harponnage au laser d’un bâtiment de guerre français en Méditerranée en septembre a même failli entraîner une riposte militaire française…

Dans la foulée, le président turc n’hésite pas à se mêler de la politique intérieure française en matière d’immigration, de gestion du conflit terroriste, voire de notre capacité à vivre libre. Il est vrai que les manipulations du pouvoir montrent son totalitarisme et sa volonté d’afficher la religion musulmane comme la « contrainte » nécessaire à toute législation. Si le père fondateur de la Turquie moderne Atatürk avait fait de l’église-mosquée Sainte-Sophie un musée, ERDOGAN l’a de nouveau consacrée au culte musulman.

Toute cette poudre aux yeux n’est que le non-dit de la place de l’islam en Europe. Cependant, question religieuse mise à part, l’attitude du président turc en Méditerranée pose problème au sein de l’OTAN dont la Turquie constitue l’une des pièces maîtresses avec la deuxième armée en nombre d’hommes.

Peut-on encore rester confiant devant un partenaire qui s’en prend aux alliés d’hier (les Kurdes face à Daech), instrumentalise les menaces d’aujourd’hui et intimide ses propres alliés au sein de l’Alliance ?   

Les marges de manœuvres pour restaurer un dialogue méditerranéen sont faibles face à ces attitudes belliqueuses.

Dans les années 50, on s’écriait : « Who lost China ? ». Aujourd’hui, on peut dire « Who lost Turkey ? » (Qui a perdu la Turquie ?). Depuis quelques années, on réclame des sanctions contre la Turquie mais l’Allemagne les refuse.

Toutefois, les présidents français rejettent l’adhésion de la Turquie dans l’espace européen : trouver des coupables est moins efficace que de trouver les marques d’une diplomatie apaisée !

Promouvoir un dialogue apaisé avec nos voisins turcs, oui, mais pas à n’importe quel prix ! Fort heureusement, il faut noter quelques signes d’espoirs : la grande majorité des  expatriés turcs vivant sur notre sol respectent la République et refusent d’être amalgamés aux intégristes politiques. Et surtout, il existe en Turquie une opposition à la politique jusqu’au-boutiste de Recep ERDOGAN !  Même si ces derniers sont pourchassés et jugés, il s’agit d’un courant de pensée plus proche « des droits de l’homme » que du « guide du dictateur »…

Face à la volonté de boycotter les produits français, est-il nécessaire de bouder les « kébabs » ? Certes, non !

Jean-Paul ALLOU            

 

 

 


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