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La gastronomie française est en deuil. Après le décès du chef icaunais Marc MENEAU. Né en 1943 à Avallon, Marc demeura éternellement un enfant de son pays de Saint-Père-sous-Vézelay. De même que Paul BOCUSE demeurera l'emblème vivant de Collonges-au-Mont d'Or pour l'éternité. Il en sera de même pour Marc MENEAU à Saint-Père.

 

SAINT-PERE-SOUS-VEZELAY : Dans ce village, son père exerçait le noble métier de bourrelier  tandis que Marguerite sa maman faisait tourner le café-épicerie villageois « La Renommée ». Heureuse prémonition que pareille dénomination ? Elle qui avait coutume de dire : « j'essuie mes mille verres par jour ! ». Marc, l'enfant unique, a été forgé comme ça. Trop tôt orphelin de père, sa maman compta énormément dans sa vie.

Il fut plutôt bon  élève à l'école hôtelière de Strasbourg, avant de retrouver sa terre natale pour le service militaire. Puis, vint le temps de la reprise du café maternel. Entre-temps, il s'est marié avec Françoise PARADIS - encore une heureuse prémonition - fille des restaurateurs de « L'Auberge du Cheval blanc » de Leugny, désormais fermée hélas. Son beau-père l'initiera à la dégustation du vin, et ainsi Marc délaissera « l'Orangina » ! Nous sommes en 1966, et lors de leurs débuts, les jeunes MENEAU vendent crêpes et gaufres aux touristes de passage. Leurs débuts ne sont pas forcément un long fleuve tranquille...

 

L’ambition d’un érudit passionné…

 

Cet homme aime lire. Il possède une belle bibliothèque culinaire. Parmi ses ouvrages de référence figure « La Grande cuisine bourgeoise et la vraie cuisine légère » du chef André GUILLOT, de l'auberge du Vieux Marly à Marly-le-Roi. Marc se reconnaît dans ses préceptes : respect des produits, importance des cuissons, rôle des parfums et aussi bon usage de l'assaisonnement.

Autre de ses mentors, le cuisinier Alexis HUMBERT, ancien chef du célébrissime « Maxim's » parisien. Il est en retraite, non loin de Saint-Père,  en Saône-et-Loire. Il jauge que le « p'tiot » en a sous le pied. Pour Marc.....ce ne sera pas toujours facile, mais il apprendra beaucoup de ce chef novateur à son époque. L'iconoclaste cuisinier BENARD, chef de maison bourgeoise vient ici compléter le trio de l'âme inspiratrice.

Le jeune chef comprend vite que la cuisine, c'est donner du plaisir aux autres. Le guide Michelin ne demeure pas insensible aux efforts accomplis, et en 1972, attribue la première étoile à l'Espérance -
dont le téléphone via opératrice est alors le 1.00. Il est plébiscité pour son turbot au vinaigre, le cul de veau clamecyçoise et le Praticien ( ?!) en guise de pâtisserie ! Les vins mentionnés sont Irancy et le Melon de Fontette, petit coteau local. Preuve du soutien indéfectible du chef à la viticulture vézelienne, et à sa renaissance...


Dix pour cent des tables triplement étoilées sont dans l’Yonne !

 

Trois ans plus tard, en 1975, le Michelin double la mise, pour la terrine de perche aux ciboulettes, la cassolette d'écrevisse à la nage, et la selle d'agneau. Les MENEAU viennent alors de quitter le café maternel, pour des locaux plus spacieux ! Quelle surprise ! Commence alors la plus belle des décennies MENEAU, car ils veulent plus, beaucoup plus, et vont s'en donner les moyens.
En 1984, le Michelin dirigé alors par André TRICHOT (rien à voir avec l’ancien accordéoniste icaunais renommé !) attribue trois étoiles à l'Espérance - dont le téléphone à six chiffres est désormais automatique !

Ces accessits honorent l'ambroisie de volaille au foie gras et truffe  le salmigondis de pigeon au cresson, sans oublier de terminer par la feuillantine aux fruits rouges. L'Espérance vaut désormais le voyage selon la célèbre terminologie du guide pneumatique. Dans l'Yonne, deux ans plus tard, en 1986, la « Côte Saint-Jacques » du chef Michel LORAIN de Joigny atteindra aussi ce prestigieux niveau, tant et si bien qu'à l'époque.....10 % des tables triplement étoilées en France sont icaunaises ! Une autre époque assurément !

 

 

« L'Espérance » reçoit alors des huiles du monde entier : des présidents, des musiciens.... Serge GAINSBOURG y séjourna longuement avant son décès.
En 1999, un jour de mars, le journal « L'Yonne républicaine » titra : « GAUTHIER qui rit, MENEAU qui pleure ». Le jeune chef sénonais Patrick GAUTHIER décrochait alors sa première étoile tandis que chef MENEAU perdait sa troisième étoile. Il ne s'en remit jamais vraiment.

 

Un grand professionnel mais un sacré caractère aussi !

 

Le nouveau siècle ne fut pas des plus faciles pour « L'Espérance », problèmes  récurrents de trésorerie et son corollaire de fournisseurs impayés. Le Conseil général présidé  alors par Henri de RAINCOURT apporta aussi une aide financière. Car comme le disait  son président : « nous ne laisserons pas tomber le soldat MENEAU ! ». Mais en 2015,  retentit sèchement  le clap de fin définitif pour « L’Espérance ». Assez tristement, la façade défraîchie indique toujours ce nom ainsi que celui de Marc MENEAU comme une ode aux jours heureux, révolus à tout jamais.

Unanimement, le chef MENEAU est décrit par ses pairs comme un très grand cuisinier, précurseur dans nombre de domaines, avec certaines recettes demeurées dans les annales : le cromesquis de foie gras, les huîtres en gelée d'eau de mer....Un grand professionnel aussi. Un mec doué. Un foutu caractère aussi ! Limite pédant parfois...

Nombre d'habitants du village voisin d'Asquins se souviennent de ses passages  à toute vitesse au volant de sa Mercedes un barreau de chaise aux lèvres ! Un homme charismatique avec une certaine aura, c'est indéniable.  On pouvait le détester, mais ne pas ignorer son génie culinaire d'où une certaine ambiguïté. Des clients se souviennent avec émotion d'une table raffinée et  opulente  à la générosité affirmée. Le noble aubergiste avec un grand A.
Le mot de la « faim/fin », laissons-le à Dominique BRUILLOT, fondateur de la revue « Bourgogne Magazine » qui le connut bien : « Marc pouvait préparer la cuisine gastronomique des seigneurs et consorts, mais aussi une tête de veau en neuf déclinaisons en commençant par un bouillon de veau dans lequel surnageait un œil dudit veau ! ''. Tout un symbole qui résume cet homme complexe et fragile.

Gauthier PAJONA

 


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Réunis en présentiel ce vendredi 11 décembre en matinée à la salle des fêtes des Joinchères, les élus départementaux de l’Yonne se donneront un ultime rendez-vous avant de clore cette « drôle » d’année 2020. Il y sera question, entre autres, des décisions budgétaires modificatives à mettre en œuvre pour s’assurer du fonctionnement normal en 2021.

VENOY : Ce sera la dernière séance de travail pour les élus de l’assemblée départementale. Une session où seront abordés les niveaux de dépenses et de recettes à la réalité de l’exécution 2020. Afin d’assurer ainsi le fonctionnement normal de la collectivité jusqu’au vote du budget 2021. Compte tenu du contexte si particulier dans lequel l’Yonne et l’ensemble de l’Hexagone se trouvent depuis plusieurs mois. Une situation induite par la présence du coronavirus.

Vendredi, les débats porteront sur les décisions budgétaires modificatives à mettre en œuvre afin de s’adapter au plus près de cette réalité. Les élus auront aussi à se prononcer sur d’autres rapports importants dont le Schéma départemental pour la culture et sur un avenant à la convention de délégation de service public entre le Conseil départemental et le spécialiste de l’installation de la fibre optique, le groupe ALTITUDE Infrastructures.

 

 

L’idée serait de différer d’une année supplémentaire les modalités de réalisation des prises de fibre à l’abonné sur trois secteurs du territoire, appelées à être traitées en 2021.

Si la séance a bien lieu en présence physique, en revanche, le public ne sera pas admis à suivre ces travaux. La session sera retransmise à partir de 9 heures sous la forme d’une audioconférence dont le contenu sera capté et diffusé en direct sur la page Facebook de l’institution : https://www.facebook.com/FildelYonne/live/

 


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Un simple contact téléphonique et hop, l’affaire était entendue ! Sans bourse délier ni volumineux dossier administratif à remplir de manière rébarbative au préalable ! Les quatre artisans de l’Auxerrois (une des conditions sine qua non qui justifie leur présence) ont été choisis par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Un vrai cadeau de Noël pour profiter de l’extrême visibilité qui est offerte en plein cœur de ville grâce à cette boutique éphémère…

AUXERRE : S’ils ne croyaient plus à la magie du Père Noël depuis fort longtemps, les quatre entrepreneurs auxerrois qui exposent leur savoir-faire jusqu’au 31 décembre en centre-ville pourraient bien revoir leur copie à ce sujet ! C’est un simple contact téléphonique et leur assentiment qui les auront propulsés sur le devant de la scène commerciale au cours de ces trois semaines de la période de l’Avent.

Invités par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté à présenter le fruit de leur travail au public, ces artisans bénéficient d’une exceptionnelle visibilité en l’absence des marchés de Noël, purement et simplement supprimés du calendrier hivernal.

Ouverte depuis aujourd’hui, au 29 place de l’Hôtel de Ville, cette boutique accueille de petits stands qui permettent de faire toute la lumière sur les passions professionnelles et la technicité de ces entrepreneurs.

 Ainsi, ce qui autrefois servait encore de lieu de vente à l’enseigne KOOKAI s’est donc mué en un lieu d’exposition plutôt hétéroclite où le dénominateur commun demeure l’artisanat d’art.

 

 

 

 

 

Une palette représentative du savoir-faire à la sauce locale…

 

Concevant des objets de loisirs créatifs, à partir des techniques du scrapbooking, Valérie BELLOT (SCRAP VINTAGE) propose une kyrielle de petites réalisations originales et attrayantes qui trouveraient leur bonheur au pied du sapin en guise d’étrennes !

Géraldine CARRE (G CREE) n’importe pas de bijoux en provenance de l’Asie du Sud-Est ! Mieux : elle les conçoit avec une facilité déconcertante en puisant leurs formes et structures parmi ses sources d’inspirations personnelles. Le résultat est proprement bluffant !

 

 

 

 

Quant à Manon JARRY-SARFATI, elle prête à sa société, l’atelier MJS Déco, l’opportunité de faire parler d’elle via le relooking de meubles et d’objets façon vintage. Bougies végétales et mobilier peuvent s’apprécier in situ.

Reste le seul homme de ce quatuor (pour une fois, faisant fi de la parité, c’est la gent féminine qui domine les débats !), Cédric LEFEVRE. Coutelier de son état, le garçon use des bonnes pratiques de la forge pour fabriquer de splendides couteaux aux lignes insolites à l’estampille de sa griffe, « TK BLACKSMITH ».

Ces quatre as de la créativité méritent toute votre attention. Non seulement, ils proposent des pièces conçues dans l’esprit de Noël mais en outre ils sont de vrais représentants de cet artisanat que l’on aime, celui 100 % made in Auxerre !

 

 

En savoir plus :

Boutique artisanale éphémère du centre-ville d’Auxerre

29 Place de l’Hôtel de Ville

Ouverture tous les jours du lundi au dimanche (sauf le vendredi 25 décembre)

De 09 h à 19 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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L’interprète de « La Montagne » aurait soufflé ses quatre-vingt-dix bougies le 26 décembre prochain. Dix ans après son départ, le poète à la plume tantôt sentimentale tantôt engagée manque cruellement à la chanson française en ces périodes si troublées. Gérard-André, l’un de ses dignes émules, ne pouvait ignorer cet anniversaire. Un double concert sera organisé à La Closerie les 26 et 27 décembre…sous l’égide de la poésie et de l’engagement !

ETAIS-LA-SAUVIN : « Que serais-je sans toi ? » chantait cet humaniste à la voix si fleurie et reconnaissable parmi toutes à l’adresse de sa belle. Que sommes-nous devenus sans lui ?

Une décennie après sa disparition survenue le 13 mars 2010 à Aubenas, dans sa chère Ardèche dont il affectionnait le moindre des paysages, que reste-t-il de l’œuvre intemporelle de Jean FERRAT, l’un des grands noms de la chanson française ?

Beaucoup de souvenirs et des œuvres éternelles à jamais gravées dans la mémoire collective de nos concitoyens : « Potemkine », « Nuit et brouillard », « Ma France », « Ma môme », « Une femme honnête »…

Des titres inoubliables et immortels qui revivront sur la scène du théâtre champêtre de La Closerie le temps d’un double rendez-vous. Un concert de Noël, régi sous le sceau de la poésie, de la tendresse mais aussi de l’engagement.

Une opportunité subtile de s’immerger dans l’univers de Louis ARAGON dont Jean FERRAT adaptera sur des créations musicales de toute beauté les écrits en les magnifiant de sa griffe de compositeur surdoué. Pour apprécier la ciselure toute en finesse de ces lignes mélodiques, il suffit de se remémorer l’air envoûtant de la chanson « Aimer à perdre la raison ».

Lors de ce double rendez-vous accueilli dans le petit théâtre de Puisaye, Gérard-André intégrera d’autres chansons dont celle de Pierre LOUKI, originaire de Brienon-sur-Armançon, « Y aurait-il ».

La Closerie réfléchit également à l’organisation d’une soirée hommage honorant la mémoire de la regrettée Anne SYLVESTRE disparue la semaine dernière. Prévu en 2021, ce rendez-vous pourrait se décliner sous le principe d’un « Grand Echiquier » avec la participation d’artistes de la chanson et de la musique, de personnalités du spectacle, des amis de la chanteuse et…du public.

 

En savoir plus :

Concert de Noël à La Closerie autour de l’œuvre de Jean FERRAT

Les 26 et 27 décembre à 17 heures.

Réservation indispensable

Tel : 03.86.47.28.16.

Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 


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Free-lance évoluant dans l’univers de l’automobile, Anne-Charlotte LAUGIER, observatrice de la société, aime avant toute chose son indépendance. Ce petit côté « sauvageon » qui lui garantit une vraie liberté d’expression lorsqu’elle évoque avec sa plume très en verve l’univers de la culture et des voyages. Sa passion de l’automobile l’a conduite à éditer son premier ouvrage, publié en juin : le « Journal d’une pétasse au volant ». Transposer sa prose livresque en images intègre désormais ses priorités en 2021…

AUXERRE : « J’ai toujours un bagage dans mon véhicule, prête à partir à l’aventure. Déjà que je me perds tout le temps, malgré le GPS ! Derrière le volant, on se sent vivante ! Il se passe toujours plein de choses. De plus, quand on est une femme, on est souvent montré un peu du doigt. Il y a encore quelques années, les insultes fusaient au volant. Et je me suis dit que les seules personnes qui ont le droit de s’insulter ainsi, c’est nous les femmes !
On prend peut-être tout ça trop frontalement. On ferait mieux d’en rire, ainsi on prendrait notre revanche de cette façon-là ! ».

Auteure d’un premier roman qui s’est déjà écoulé à plus de 5 000 exemplaires, Anne-Charlotte LAUGIER ne pratique pas la langue de bois. Ni son héroïne à qui il arrive des péripéties rocambolesques des plus désopilantes. Avec en filigrane, le fil d’Ariane qui reste cette automobile fruit de tous nos désirs, de nos passions et de nos plaisirs. Un rêve d’homme, en principe !

Osé, le titre de l’opus ! « Le Journal d’une pétasse au volant » pourrait faire hurler de colère toutes les féministes de bon aloi qui se respectent ! Mais, là où l’écrivaine de l’Yonne joue avec subtilité sur l’usage de la sémantique, c’est sur la définition propre qu’elle confère à ce mot « pétasse ».

A la question posée, « C’est quoi pour vous une pétasse telle que vous la décrivez dans cet ouvrage ? », la réponse ne se fait pas attendre. Directe, sans ambages et très surprenante : c’est quelqu’un qui se la pète avec classe !

Alors lorsque cette adepte de belles cylindrées et de circonvolutions grammaticales évoque le caractère de son personnage central, voilà ce que cela donne…

« Elle est indépendante, mais là, c’est une force de caractère avec toutes les embrouilles qui lui arrivent. Elle va être dynamique, prendre sa vie en main, ne pas se laisser faire avec parfois un côté inhumain, méchante, moqueuse…Elle casse pour casser, mais je ne suis pas sûr qu’elle le pense vraiment… 

Mais, d’un autre côté, elle prend sur elle-même. Son attitude « je me la joue, je me la pète » est aussi une parade pour cacher autre chose (de la fragilité ?). Elle me ressemble, mais en mieux ! ».

 

Apprendre aux hommes la façon de conduire : un comble !

 

A la lecture de ses pages, l’automobile sert d’exutoire dans ce livre. Une revanche envers la gent masculine, de toute évidence. Comme le témoigne l’extrait suivant :

« Descends, je vais te le faire ton créneau ! Il ouvre tellement grand la bouche qu’un essaim entier d’abeilles pourrait y trouver refuge et pondre un nid entre ses dents. Il sort sa carcasse encore pleine d’acné de son engin rouillé et me cède sa place. Une marche arrière, un coup de volant à droite, puis à gauche. Le jeune homme en est bluffé quand je lui lance ses clés… ».

D’ordinaire, ne dit-on pas que les dangers sur la route sont imputables aux femmes au volant ?!

 

 

 

Manifestement, non ! L’héroïne imaginée par l’esprit fertile d’Anne-Charlotte LAUGIER se joue des codes et clichés habituels, les renvoyant par-dessus bord, avec force et énergie.

« Si tout ce qui est relaté dans ce livre peut donner des envies et suggestions à mes lectrices, cela serait génial !, affirme-t-elle, mais je n’en oublie pas pour autant les hommes qui lisent ce roman : beaucoup nous soutiennent et ont envie d’être libre parce que je pense qu’il y a aujourd’hui plein de mecs qui sont timorés, voire complexés. Il ne faut pas croire que cela est uniquement réservé aux seules femmes… ».

 

 

 

 

La voiture, fil rouge inéluctable de l’ouvrage…

 

Les aventures de ce personnage déluré auraient pu faire abstraction de l’univers automobile. Oui mais voilà, l’auteure voue une telle passion à ce mode de transport des temps modernes qui lui apparaissait indispensable de le mettre en scène au fil des chapitres.

« La voiture, j’y tiens ! Parce que c’est quand même un bastion très masculin et à la base, ce n’est vraiment pas un truc de fille. D’ailleurs, la plupart des magazines spécialisés ne mettent en lumière que des mecs au volant ! Il est grand temps d’arrêter avec cela. Il n’y pas que des hommes qui achètent leur bagnole ! Nous aussi, on est capable de le faire. Et de sortir du schéma habituel où les femmes n’ont pas le droit de toucher à la voiture de leur mari, et circulent toujours à bord de la petite citadine tandis que monsieur s’autorise d’agréables sensations en pilotant une sportive ! ».

Net et sans bavure à l’adresse des machos qui se reconnaîtront !

Quant aux projets de la journaliste, ils empruntent toujours la voie de l’écriture. Plusieurs romans sont en phase de réalisation dont un qui est destiné aux enfants en abordant une thématique douloureuse, celle du divorce.

Il y est aussi question des avantages substantiels que les gosses peuvent tirer de ces séparations qui mettent un terme définitif à une histoire d’amour.

Au détour de plusieurs textes mis en musique (envisage-t-elle un enregistrement faisant écho à son timbre de voix ?), Anne-Charlotte LAUGIER s’attèle à la rédaction du second épisode faisant vivre son héroïne préférée.

Le retour espéré de cette « Pétasse 2 » se résume déjà à six chapitres qui sont bouclés. Il faudra donc s’armer encore un peu de patience avant de découvrir la suite, même si la romancière écrit tous les jours.  

« J’ai toujours un carnet avec moi depuis que j’ai appris à lire et écrire. Mais, je n’ai pas d’horaire pour travailler. Je ne veux pas de contrainte. J’ai seulement envie de décomplexer l’écriture qui ne doit pas être une prise de tête pour moi. Il faut que ça soit limpide et facile à lire… ».
Transposer le personnage et ses folles pérégrinations en un concept visuel s’inscrit dorénavant parmi  ses priorités. La mise en valeur de la « Pétasse » dans le cadre d’une série diffusée sur la toile qui aborderait des items inspirés du quotidien des femmes figure parmi les éventualités.

2021 ne devrait pas être stérile à l’épanouissement intellectuel de cette « sauvageonne » qui manie la plume et le verbe avec humour et ce sens sarcastique qui a séduit bon nombre de ses lecteurs.

 

Thierry BRET et Maryline GANDON

 


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