Le distributeur français de fruits secs à coque répond à la tendance actuelle en matière de conditionnement. Dirigée par Benoît CHAIX, la PME vient de consacrer une enveloppe budgétaire de 70 000 euros à l’achat d’une ensacheuse, fabriquée en Italie. Grâce à ce nouvel appareillage, l’entreprise de Saint-Julien du Sault peut désormais proposer ses produits traditionnels (amandes, noisettes, noix, pistaches…) aux professionnels de l’agro-alimentaire dans des emballages beaucoup plus ergonomiques et usuels qu’auparavant.
SAINT-JULIEN-DU-SAULT : Alors qu’elle propose plus de 500 références de produits alimentaires issus de la famille des fruits secs à coque, SILVAREM améliore la qualité de ses emballages.
La PME, filiale du groupe transalpin STELLIFERI, apporte de la valeur ajoutée supplémentaire à son packaging. En accueillant ses ingrédients dans des sachets à fond plat, une variante d’emballage nettement plus valorisante quant au futur usage des paquets.
L’abandon du sachet coussin est entériné…
Pour atteindre cet objectif, SILVAREM a déboursé une enveloppe financière de 70 000 euros, une somme servant à acquérir la machine nécessaire, produite en Italie.
La nouvelle ensacheuse est en phase d’installation. Elle sera opérationnelle d’ici quelques jours après la période de formation de l’opérateur. SILVAREM emploie huit collaborateurs.
Progressivement, sauf spécificités particulières, l’abandon du sachet coussin, utilisé jusqu’à présent par la PME icaunaise, sera acté. Dorénavant, le distributeur de fruits secs optimisera les envois de ses produits à l’aide de ces sachets ergonomiques (ils offrent une meilleure mise en carton lors du transport), nettement plus présentables.
Diplômée des sciences humaines, du management et de la communication/marketing, cette « tête bien remplie » occupe depuis quelques semaines un poste stratégique essentiel au rayonnement de la coopérative agricole régionale. Appréhendant cette nouvelle mission avec beaucoup de maîtrise et de dextérité professionnelles, Sarah ROULLAND s’est vue confier le challenge de devenir le nouveau visage de la communication et du marketing d’une structure qui a pour ambitions d’accroître sa visibilité. Un défi que la jeune femme, du haut de ses 29 ans, entend bien relever avec enthousiasme et passion…
VERON : Des expériences insolites mais très formatrices tant au plan intellectuel qu’émotionnel, cette jeune femme en possède déjà pas mal à son actif. En Haïti, par exemple. Où la titulaire d’un double master 2, brillamment obtenu à l’université de Poitiers (sciences humaines et sociales) et à l’Institut d’administration des entreprises de Bordeaux, s’est illustrée en qualité de conseillère pédagogique et coordinatrice de projets extra-scolaires pour le compte d’une structure associative, France Volontaires.
Là-bas, dans l’état le plus précaire de la planète, Sarah ROULLAND apportera sa bienveillance et sa contribution au développement de projets pédagogiques auprès d’enfants démunis.
Succédant, poste pour poste, à Emmanuelle PERRIN (cette dernière officie désormais au sein du groupe Dijon Céréales en gérant la communication et le marketing), Sarah ROULLAND n’a pas eu le temps de flâner durant ces premières semaines de travail.
De multiples expériences sur la voie de la communication…
L’organisation de l’assemblée générale de la coopérative se profilait à brève échéance. Cheville ouvrière dans le cheminement logistique et pratico-pratique de cette manifestation, la jeune femme répondait présente sur le pont pour toutes les tâches relationnelles qui lui étaient confiées.
Après un bref séjour comme chargée de communication en alternance au sein du groupe La Poste à Rochefort (Charente-Maritime) en 2014, la nouvelle encadrante d’YNOVAE se construit son parcours professionnel en intégrant la Société coopérative agricole de Mansle-Aunac. Un site implanté au nord d’Angoulême.
Aujourd’hui, incorporée à l’organigramme de la coopérative bourguignonne, elle se plaît dans ses nouvelles attributions fonctionnelles.
Des échanges particulièrement vifs et virulents ont ponctué les débats de la dernière séance de l’Assemblée départementale ce vendredi 23 novembre à Auxerre dès que fut évoquée la fermeture définitive de l’antenne icaunaise de l’Ecole nationale vétérinaire à Champignelles. L’hémicycle a retenu son souffle lorsque le député de l’Yonne André VILLIERS a pointé du doigt l’inertie, selon lui inexplicable, du secrétaire d’Etat en charge des relations européennes et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, sur la défense de ce dossier qui met à mal l’enseignement supérieur dans le territoire. Pris à parti par l’ancien président du Conseil, le représentant du gouvernement a balayé d’un revers de la main ces considérations verbales en optimisant sur les réelles potentialités offertes par le site. Invitant les élus à regarder l’avenir avec confiance et courage…
AUXERRE : Etrange passe d’armes que celle dont ont été témoins les élus de l’Assemblée départementale vendredi dernier. Alors que l’ordre du jour abordait le revirement inattendu de la contribution de l’Etat dans le cadre du développement du plan numérique scolaire (voir notre prochain article), un autre sujet, beaucoup plus brûlant, devait faire une entrée fracassante dans l’hémicycle. Engendrant de sérieux remous entre deux ténors politiques de l’assistance : le député André VILLIERS et le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE.
Qualifiant « d’insulte faite à l’encontre du territoire de l’Yonne la décision de fermer l’antenne icaunaise de l’Ecole vétérinaire de Champignelles », le député UDI de la seconde circonscription a fustigé l’immobilisme incompréhensible et latent du représentant gouvernemental à propos de ce dossier.
« Une nouvelle fois, ce sont les filières d’enseignement supérieur de nos territoires ruraux qui pâtissent des décisions arbitraires prises par les ministères, s’insurgea André VILLIERS, les conséquences économiques à l’issue de cette fermeture seront très importantes pour l’Yonne. Mais qui s’en soucie réellement ? C’est un enterrement de première classe dont nous sommes tous les victimes… ».
Un dossier suffisamment défendu par les élus de la majorité présidentielle ?
Attristé par l’irrévocable décision, le député de l’Yonne rappela en aparté que les précédents gouvernements avaient toujours apporté leur soutien au maintien de l’ENVA à Champignelles. Et de renchérir de par sa qualité de tribun, sur une interrogation que beaucoup se posaient intérieurement : « est-ce que ce dossier a été suffisamment défendu par celles et ceux des élus de la majorité présidentielle qui nous représentent ? ».
Rejetant l’inutilité de la câlinothérapie faite par le Président de la République lors de sa visite au Congrès des maires, André VILLIERS fustigea l’absence de concertation du pouvoir étatique auprès des élus de proximité.
Profitant de la colère profonde du parlementaire du sud de l’Yonne, Nicolas SORET (Parti socialiste) proposa qu’un vœu officiel soit prononcé de manière officielle afin de clarifier la position de l’hémicycle.
« C’est bien qu’il y ait des déclarations de principe, devait-il marteler, mais il est temps de concrétiser ces paroles par des actes ».
Autre élue à s’être exprimée en faisant montre de son inquiétude, Isabelle FROMENT-MEURICE. Cette dernière expliqua que le centre de formation pour l’apprentissage de Champignelles (CFA) était lui aussi menacé de fermeture. La Région ayant perdu toute compétence en matière de gestion de ces établissements. Sept cents d’entre eux pourraient être concernés à l’avenir au plan national.
Présent dans l’hémicycle, Jean-Baptiste LEMOYNE ne tardait pas à réagir aux banderilles cinglantes que lui adressa le député VILLIERS.
« Ce site de Champignelles a pour vocation de poursuivre des activités pédagogiques, expliqua-t-il, le comité de pilotage qui réunit élus et parlementaires a déjà travaillé sur différentes pistes permettant la préservation de ce lieu. Grâce à ces activités complémentaires, le site pourrait être utilisé entre 40 et 50 semaines par an au lieu des 28 semaines actuelles pour la seule occupation vétérinaire… ».
Le combat des chefs entre deux ténors de la politique
En guise de conclusion, le secrétaire d’Etat décocha une flèche implicitement envoyée vers André VILLIERS. Caractérisant la tournure hypocrite de ce débat.
Il fit un clin d’œil appuyé à l’ancien dossier de fermeture du laboratoire vétérinaire départemental IDEA à Auxerre. Une fermeture assurée par l’ancien président du Département (« celui qui est en face de moi »). Le secrétaire d’Etat conclut sur une note plus positive en précisant que différentes pistes dont certaines émanant de structures départementales se présentaient dans le dossier de Champignelles.
Mais, ce combat des chefs entre les deux orateurs devait se poursuivre dans le même état d’esprit. Survolté, et souhaitant répondre à « celui qui était en face de lui ! », le député André VILLIERS rappela qu’il avait pleinement assumé la fermeture de l’IDEA à l’époque.
« Je n’accorde pas de crédits à ces arguments de bas étage, affirma-t-il, le travail exercé dans ce laboratoire vétérinaire avait fondu progressivement comme neige au soleil. Son activité coûtait un point de fiscalité au budget du Département. En outre, nous avons assuré le reclassement des quarante personnes qui y étaient employées. Enfin, dois-je rappeler à « celui qui est face à moi » qu’il avait lui aussi voté cette décision… ».
Et André VILLIERS de continuer avec la même véhémence orale, « je ne voudrais pas qu’il y ait un nouvel avenir à cette formation vétérinaire sur le dos des seules collectivités ! N’oublions pas que l’on ferme l’antenne à cause d’un déficit comptable… ».
Et de conclure, « je vous rappelle que cette décision illogique est une injure faite à notre département ! ». Une manière catégorique de clouer aux piloris toute velléité de réponse…
La douzième filiale internationale du groupe agro-alimentaire est désormais opérationnelle dans le pays des cèdres depuis le mois d’octobre. Elle fait office d’accélérateur de croissance vers l’ensemble de cette partie du monde aux fortes potentialités économiques. Dirigée par Ramy KFOURY, l’entité basée à KFARHBAB a pour objectif de favoriser le développement relationnel avec des partenaires locaux, tout en améliorant les services déjà apportés sur place depuis plusieurs années…
DIJON (Côte d’Or) : La structure se nomme « EUROGERM Middle-East ». Elle bénéficie de l’expertise de l’ancien responsable commercial du groupe au Moyen-Orient : Ramy KFOURY. Maîtrisant à la perfection cette zone géographique depuis plus de trois ans, le cadre se voit propulser à la tête de cette nouvelle filiale qui étoffe l’attractivité du leader de la filière blé-farine-pain au Liban.
Spécialiste dans la conception d’ingrédients et auxiliaires technologiques de ce segment d’activité, EUROGERM est devenu en l’espace d’une trentaine d’années le référent français dans son secteur. Aujourd’hui, le groupe dont le siège social est basé à Saint-Apollinaire, en Côte d’Or, ne cesse de se déployer aux quatre coins de la planète.
Se rapprocher des partenaires locaux…
Cette douzième filiale constitue un nouveau cap, allègrement franchi par les dirigeants du groupe. Benoît HUVET, directeur général délégué et Jean-Philippe GIRARD, président directeur général, misent sur ce modèle de développement à l’export, en réalisant des associations pertinentes avec des partenaires locaux. Comme cela fut le cas, dans un passé récent, en Italie, en Allemagne ou en Colombie.
Présent depuis plusieurs années au Moyen-Orient, le groupe EUROGERM devrait créer un baking center (pôle d’expertise en panification) au Liban. Une manière d’accroître sa visibilité dans ce pays et de se positionner sur des marchés à fort potentiel.
7 500 salariés saisonniers bénéficiaient chaque année d’allègements de charges sociales dans l’Yonne. Ce qui leur permettait d’optimiser les petits boulots, exercés pour arrondir les fins de mois. Or, les députés de la majorité présidentielle viennent de statuer en faveur de la suppression de ce dispositif lors de la seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Un retour en arrière qui est jugé inacceptable par les syndicats agricoles, FDSEA et JA. Ces derniers ont décidé de manifester leur mécontentement ce vendredi soir en bloquant de manière symbolique les accès aux réseaux autoroutiers de la région…
AUXERRE : Ce sont près de 7 500 emplois de salariés saisonniers qui sont ainsi menacés après le rejet par les députés de la majorité présidentielle du dispositif de lutte contre la distorsion de concurrence. Un procédé très utile, jusque-là, pour les salariés du monde rural qui avaient la possibilité de trouver des solutions financières par le truchement d’emplois saisonniers.
Or, cet abandon du soutien aux emplois ruraux s’exerce au plus mauvais moment, au vu de la conjoncture sociale actuelle. Alors que les gilets jaunes occupent déjà la rue et promettent encore une kyrielle d’actions ces prochains jours, alors que les infirmières ont entamé une démarche revendicative autour de l’exercice de leur métier, c’est au tour des représentants des milieux agricoles de s’insurger contre les décisions des parlementaires à l’estampille de la majorité présidentielle.
Les accès aux autoroutes A6 et A5 seront perturbés…
Les instances décisionnelles de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et de JA (Jeunes agriculteurs) de l’Yonne ne lésinent pas sur les moyens. Ils ont décidé de faire part de leur mauvaise humeur en ralentissant les accès aux autoroutes A6 et A5 ce vendredi soir.
« Puisque la politique parisienne du gouvernement condamne les territoires ruraux, nous ne laisserons donc pas les Parisiens profiter de nos campagnes ce week-end », clament en chœur les responsables de ces organismes, Maxime BOUCHER, président des Jeunes agriculteurs de l’Yonne et Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89.
Pour les présidents de ces deux organismes syndicaux, « l’abandon du soutien aux emplois ruraux représente une nouvelle balle tirée dans le pied des producteurs ».
Sont concernées en priorité par cette prise de décision incompréhensible pour les professionnels les filières arboricoles, celles du maraîchage bio et conventionnel, l’élevage et surtout la viticulture.
« Ces filières emploient beaucoup de salariés saisonniers. Elles sont directement impactées par cette mesure. Et elles ne pourront faire face contre la concurrence des pays européens ne pratiquant pas la même politique sociale que la France… ».
Conséquence : les fruits et légumes de l’Europe vont à nouveau se déverser en grande quantité à travers l’Hexagone à des prix bien plus bas que le simple coût de revient possible.