Plusieurs mois d’un travail minutieux, millimétré au cordeau, auront été nécessaires aux préparatifs du grand banquet de la Saint-Vincent tournante régionale qui se déroule ce week-end à Vézelay. L’ambitieux pari des organisateurs de pouvoir réunir sous la même bannière les fines fleurs de la gastronomie de l’Yonne est déjà en soi une réussite. Avant même que ne soit donné le moindre coût de fourchette dans ces assiettes royales qui recevront les recettes sublimées par autant de talents. Parmi ces quatre « mousquetaires » de l’ordre d’Escoffier et des arts culinaires à y prendre part, citons la fameuse toque de La Côte Saint-Jacques, l’étoilé Jean-Michel LORAIN et l’incontournable référence de la cuisine française, Marc MENEAU.
VEZELAY : La promesse était de taille pour les organisateurs de l’évènement. In fine, le défi est tenu ! Quatre signatures exceptionnelles des arts de la table et de la gastronomie nationale exerceront de concert leur savoir-faire afin de sublimer les papilles des 700 convives, ayant choisi de participer au banquet de la Saint-Vincent tournante de Bourgogne. Ce rendez-vous est décliné durant ce week-end spécial vécu sur la Colline éternelle, ce samedi 26 janvier.
L’inoubliable chef de L’Espérance, Marc MENEAU, ouvrira le bal de ce copieux programme pour gourmets et épicuriens. Associé à son fils, Pierre, il signera une divine entrée, servie après diverses mises en bouche gustatives.
La figure emblématique de Vézelay concoctera sa célèbre « huître en gelée d’eau de mer », agrémentée de la truite de Crisenon, accompagnée de perles de manioc et de son caviar de truite, sur une gelée de pomme.
Il reviendra au prometteur mais déjà excellent Ryo NAGAHAMA, qui officie au « Fil du Zinc » à Chablis de se livrer à un exercice toute en finesse et en subtilité : la seconde entrée.
Les férus de bonne chair se sustenteront d’une mousseline de brochet et sa crème d’écrevisses. Recette qui sera accompagnée d’un bourgogne Vézelay 2016, de la cuvée spéciale de la Saint-Vincent.
Chef doublement étoilé de la Côte Saint-Jacques, établissement que l’on ne présente plus dans le paysage de la haute gastronomie française, Jean-Michel LORAIN abordera le plat principal. L’une de ses spécialités où le maître excelle : la volaille fermière à la vapeur de crémant de Bourgogne. Le plat principal se mariera à un gevrey-chambertin millésime 2014, de la cuvée des vignerons.
Quant aux aficionados du chocolatier-confiseur Olivier VIDAL, meilleur ouvrier de France de la spécialité en 2007, ils se régaleront avec un « amour de cerise », un dessert au nom très évocateur qui augure de succulentes subtilités dont l’artisan a le secret.
Les quatre chefs bénéficieront de l’expertise aiguisée, en matière d’harmonie et de coordination dans le déroulé de ce banquet, du sémillant Daniel AUBLANC, président de l’Amicale des cuisiniers de l’Yonne et du très professionnel Didier CHAPUIS, des FESTINS de Bourgogne, qui confèrera le savoir-faire attendu à ce repas festif peu ordinaire.
L’opportunité de partager les valeurs de la profession ensemble…
Interrogé sur sa contribution gastronomique à cet évènement qu’il qualifie de « cérémonie exceptionnelle et de retrouvailles inoubliables entre les chefs et les vignerons », Jean-Michel LORAIN est satisfait de cette présence aux côtés de ses pairs.
« Les préparatifs ont nécessité plusieurs mois de travail et de réflexion, concède-t-il, chacun de nous apportant une recette qui soit un reflet de son authenticité professionnelle. Le banquet de la Saint-Vincent demeure, en cela, un rendez-vous extraordinaire… ».
Le chef de la Côte Saint-Jacques devait expliquer ensuite la portée internationale de cet évènement. La meilleure manière de le traduire fut simple : une quarantaine de ressortissants américains, accueillis dans l’établissement hôtelier de Joigny, et amoureux des vins français n’ont pas hésité à traverser l’Atlantique pour ne rien manquer de l’évènement bourguignon.
Vécue pour la première fois à Vézelay, la Saint-Vincent tournante de Bourgogne aura bien des airs de rendez-vous mondial…
Le président de la chambre consulaire agricole ne se présentera pas à sa propre succession. Mettant un terme définitif aux quelques rares supputations qui pouvaient encore circuler dans le landerneau ces dernières semaines. Alors que la campagne officielle est lancée, Etienne HENRIOT a confirmé face à la presse son intention, toutefois, de demeurer très actif pour la cause agricole qu’il défend, puisque son patronyme figure sur l’une des trois listes en présence. Le 09 février, jour de la proclamation des résultats, une chose est d’ores et déjà certaine : c’est le nom d’un nouveau responsable qui sortira des urnes pour assurer la gouvernance de l’organisme départemental.
AUXERRE : Présentant ses vœux à la presse, exercice qu’il affectionne tout particulièrement, Etienne HENRIOT a confirmé qu’il ne reprendrait pas les rênes de la Chambre départementale agricole en février prochain.
Commentant le bilan de cette fin de mandat (voir article correspondant), il s’est dit très satisfait du travail effectué depuis son élection il y a six ans à la tête de l’organe consulaire.
Bien entouré, exerçant son mandat en présence de personnes compétentes et motivées, Etienne HENRIOT a souligné que « cette mandature s’est articulée du mieux possible, en bonne intelligence et dans un bon état d’esprit constructif ».
Il en tire, avant de quitter sa fonction, un bilan positif. Même si quelques projets n’ont pu aboutir. Notamment celui du développement et de l’essor des circuits courts, un dossier qui lui tient particulièrement à cœur.
« Je souhaite l’installation d’un nouvel exécutif »…
Pour autant, le président délégué de la coopérative YNOVAE ne manquera pas d’activités en 2019. Même si les droits à une retraite, amplement méritée, se profilent à l’horizon. Etienne HENRIOT exerce différents mandats à haute responsabilité parmi les instances agricoles départementales et régionales.
Sa décision de ne pas tenter la passe de deux se résume in fine en une seule phrase : « Je considère qu’un président de chambre consulaire doit être en activité professionnelle et non à la retraite… ».
Présent, néanmoins sur la liste coopérative, il rejette même la simple idée de siéger parmi le futur bureau consulaire. Appelant de tous ses vœux à l’installation d’une nouvelle équipe. « Place aux jeunes !, lâchera-t-il avec un zeste d’humour en guise de conclusion.
Président du GIE CRC (Culture Raisonnée Contrôlée), Etienne HENRIOT continuera à prodiguer ses expertises dans le domaine environnemental auprès de la nouvelle équipe dirigeante. Il participera aussi, à ce titre, au futur Salon international de l’Agriculture de Paris où sa présence est déjà confirmée le 27 mars sur le stand officiel du groupement.
Trois listes (FDSEA/JA-Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles et Jeunes Agriculteurs, Confédération Paysanne et Coordination Rurale) tenteront de glaner un maximum de sièges lors de ce scrutin important. La clôture des votes, par correspondance ou via Internet, est prévue au 31 janvier. Le verdict sera rendu le 09 février. Quelques semaines avant la session d’installation qui a été arrêtée en date du 04 mars.
La nouvelle assemblée consulaire agricole présentera un tout autre visage que la précédente puisqu’il n’y aura plus que 36 postes pourvus au lieu des 46 à occuper dans l’ancienne mandature.
Conscients que l’équilibre demeure fragile, les responsables de l’établissement pédagogique souhaitent renforcer la valorisation de leur communication, accroître leur positionnement auprès de leurs partenaires et développer en substance la plus-value que peut conférer la MFR dans son environnement. Cette stratégie offensive aux multiples entrées constitue l’une des pistes de réflexion vers laquelle la gouvernance de la structure s’engage en 2019…
VILLEVALLIER : Vaste chantier que celui qui se présente en ce début d’année à la direction de la Maison familiale et rurale du JOVINIEN. Un travail de constante occupation de terrain qui nécessite une intense mobilisation de la part de l’ensemble des acteurs de l’établissement figure parmi les grandes résolutions à tenir. Persuadée que l’organisme doit jouer un rôle incontournable au sein du service public de l’éducation, du fait de ses spécificités originales, la gouvernance du site poursuivra ces prochains mois la réflexion en cours, préalablement engagée depuis douze mois, dans le cadre d’un dispositif local d’accompagnement (DLA).
Structure pédagogique portée sur les fonts baptismaux depuis fort longtemps, la Maison familiale et rurale du JOVINIEN accueille plus d’une centaine d’élèves attirés par les métiers de la filière agricole et les métiers de la restauration collective sur la base de principes fondamentaux.
Ceux-ci se rapportent à la synergie inexpugnable devant exister entre un quatuor de composantes qui est articulé de manière fonctionnelle autour des élèves, des parents, des formateurs et des maîtres de stage. Or, préserver cette synergie s’inscrit parmi les priorités.
Dans sa projection vers l’avenir, la MFR capitalise sur une autre revendication. Celle d’être une structure qui propose des cycles de formation adaptés aux besoins des partenaires économiques avec lesquels elle collabore mais aussi d’être un lieu d’apprentissage au parcours de vie.
L’intervention d’un cabinet d’audit extérieur…
Sollicitant le concours du Chantier MOBEELE, une SARL experte dans l’accompagnement de projets associatifs qui est basée à Vienne-le-Val (Loiret), la MFR du JOVINIEN a ainsi identifié différents enjeux pour lesquels des orientations de développement devront apporter une réponse.
Si la stabilité du modèle économique de la structure demeure la priorité essentielle, la gouvernance désire formaliser la synergie de fonctionnement qui a fait ses preuves depuis les origines de l’établissement.
Concrètement, et comme devait l’exposer la présidente Sylvie LOGETTE, lors de l’assemblée générale en décembre, « désormais, il est important de définir quelles places et quels rôles peuvent tenir chaque élément du fameux quatuor (élèves, parents, formateurs, maîtres de stage) au sein de la gouvernance… ».
Offrant à tort une image « d’école de la deuxième chance de choix par défaut » vers l’opinion publique, la MFR doit prendre à bras le corps la refonte de sa stratégie de communication.
En réaffirmant son ancrage et son réel positionnement. « Nous ne devons plus être en réaction, confirme Sylvie LOGETTE, mais bel et bien en action pour ne plus nous contenter de la place qu’on nous laisse. Il est impératif de se créer la nôtre… ».
Les atouts : cinq axes majeurs à décliner…
Rendre plus lisible les particularismes de l’offre de la Maison familiale et rurale : c’est l’une des déclinaisons envisageables par la gouvernance afin d’atteindre ses objectifs. Elle n’est pas la seule. Quatre autres préconisations ont été dévoilées à l’issue de l’audit réalisé avec le concours du cabinet de consultants.
La MFR se doit de consolider sa gouvernance. Pour y parvenir, la présidente Sylvie LOGETTE et le directeur de l’établissement, Yannick VILLAIN, souhaitent créer et animer une communauté de maîtres de stage. Sans que ne soit occulté la place indiscutable qui est dévolue à la famille au sein du conseil d’administration. Les parents doivent s’accaparer le rôle d’ambassadeur du centre qu’ils auraient à assurer à l’extérieur. Le positionnement des salariés demeurant, quant à lui, l’une des clés de voûte de la réussite du projet.
La MFR doit aussi mettre en avant ses appétences à proposer une spécialisation pédagogique de niche. Afin de convaincre élèves et parents de la pertinence des cursus qu’elle assure dans ses bâtiments de Villevallier.
Reste enfin le saint des saints de cette anticipation stratégique : la communication.
« Nous devons nous organiser désormais pour rappeler, en permanence à l’ensemble des acteurs du territoire, que nous sommes un partenaire indissociable de la formation et de l’orientation. Proposons une action de lobbying constante pour imposer définitivement la MFR ! ».
Chronophage en temps et gourmande en moyens techniques, la communication pourrait être animée par une communauté d’anciens élèves. Avec l’optique de mutualiser les besoins entre établissements MFR de la région. Une idée qui a fait son chemin…
Spécialiste de l’emballage alimentaire, la structure entrepreneuriale du Haut-Jura, opérationnelle depuis 1946, débute la nouvelle année en confirmant l’installation d’une nouvelle unité de production en Bourgogne Franche-Comté. C’est dans la continuité de son site de Cousance (Jura) que ce projet de nouvelle usine verra le jour pour le printemps 2020. Implantée à Branges (Saône-et-Loire), elle créera à terme une centaine de postes et se positionnera principalement sur la fabrication d’emballages alimentaires en bois.
BOIS d’AMONT (Jura) : Respectueux de l’environnement et conforme aux valeurs véhiculées par cette entité à l’ossature familiale, le projet d’implantation de la nouvelle usine du groupe LACROIX privilégiera la performance, l’innovation et la pérennité d’une entreprise qui a fait florès tant au niveau international que national.
Présente dans une dizaine de pays, où elle s’appuie sur près d’une trentaine de sites (28), la société réalise chaque année pour trois milliards d’emballages (carton, bois ou plastique). Elle accueille en son sein plus de 500 collaborateurs.
Avec ce nouveau projet, fonctionnel au printemps 2020, le groupe jurassien récompense ainsi la dynamique d’accueil de la Bresse louhannaise. Et l’investissement des élus et institutionnels de ce territoire qui auront montré une réelle empathie à ce dossier, créateur d’emplois (une centaine de postes à terme).
Un groupe attaché au développement économique de son territoire…
Nécessitant une enveloppe budgétaire de près de vingt millions d’euros, la nouvelle usine marque l’ancrage local de la société qui offre ainsi à sa région originelle un dispositif de valeur ajoutée optimal en faveur de l’emploi.
Le complexe d’une dizaine d’hectares sera érigé dans la zone industrielle intercommunale, dite « Les à Marosses », sur la commune de Branges.
Selon le service de communication du groupe, la construction de ce projet se déroulera en faisant intervenir les entreprises du cru. Ce sera un effet ricochet intéressant pour celles qui y exercent des activités dans le bâtiment et l’artisanat. Les dirigeants de LACROIX ont opté pour l’application de leur philosophie. Celle-ci consiste à participer pleinement au développement économique du territoire.
Précisons, pour être tout à fait complet, que le groupe LACROIX a engendré un chiffre d’affaires de 184 millions d’euros en 2017 dont 45 % ont été réalisés à l’international (Europe, Canada, Etats-Unis).
Favorable au développement de la recherche, dans le but d’élaborer un fromage de chèvre bien ancré dans le territoire, le premier prix du concours « Initiative au Féminin » réagit après l’obtention de cette récompense régionale. L’agricultrice de Saint-Bris-le-Vineux a su convaincre le jury de cette treizième édition, de la pertinence de son concept, porteur de belles espérances pour la jeune femme. Il ne reste plus que quelques jours aux internautes soutiens de l’initiative pour parrainer et tester les produits de la ferme d’Ultéria…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Quelles sont vos premières impressions après avoir été nommée lauréate au concours Initiative au féminin ?
C’est une immense surprise. C’est une très belle reconnaissance et un encouragement dans la mise en place de ce projet. La raison d’être de la ferme d’ULTERIA est de proposer une alimentation bio, saine et pleine de goût grâce à une ferme moderne, technique et respectueuse de l’environnement au sein de l’écosystème en permaculture Ulteria (école Montessori, Mobil Wood, centre de formation, maison citoyenne…).
Quelles sont les perspectives évolutives au plan professionnel avec ce prix empoché et cette notoriété nouvellement acquise ?
Cela consolide le projet et renforce sa vision. Ce prix va permettre de faire de la recherche. Par exemple, il y aura la mise au point d’un formage totalement innovant et ancré dans son territoire
Pourquoi avoir choisi de développer une contribution participative via une plateforme de crowdfunding ?
Via la plateforme « Miimosa », je propose de soutenir et suivre la création et le développement de la ferme d’Ulteria. Ainsi, nous proposons aux internautes de parrainer une chèvre, une poule, des préventes de fromages, des savons… et surtout de tester en priorité nos fromages et spécialités ! Il suffit d’aller sur ce lien : https://www.miimosa.com/fr/projets/la-ferme-d-ulteria-des-chevres-au-coeur-de-notre-ecosysteme. Mais, attention, il ne reste plus que quelques jours pour pouvoir le faire…L’objectif est de pouvoir partager avec des personnes passionnées et d’avoir leurs avis. Il est important pour moi que ce lieu soit vivant et ouvert sur son territoire. Il nous faut pour cela organiser régulièrement des événements. Par exemple, créer un réseau pour animer la ferme et organiser un événement dès que le bâtiment sera terminé…
Quelles sont vos attentes par rapport à ce dossier de financement ?
La collecte via la plateforme Miimosa va permettre de financer l’achat des chevrettes pour démarrer la ferme d’Ulteria. Nous avons choisis la race Alpine pour la qualité de son lait. Le public pourra les voir dès que la ferme sera ouverte.
Comment envisagez-vous les perspectives de votre société à cinq ans et les profils des futurs emplois ?
L’idée est de créer des emplois en local, polyvalents (chèvrerie et fromagerie) pour des collaborateurs qui souhaitent s’impliquer dans la réussite de la ferme d’Ulteria. C’est-à-dire avoir les pieds dans la terre de Saint-Bris le Vineux et la tête dans les étoiles !