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Il en parle toujours de manière très volubile. Responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, le docteur Saïd BROUCHE évoque avec fierté le bilan médico-social qui est proposé, presque au quotidien, pour les assurés sociaux de notre territoire qui sont reçus dans cet antre de la prévention et du dépistage. Bien qu’il soit âgé de plus de cinquante ans, le CES fait figure de « jeune » et dynamique réalisation à connaître tant les acteurs qui l’animent y assurent leur savoir-faire professionnel avec sérieux et compétences. Rassurant, non ?

 

AUXERRE : Ne soyons pas systématiquement négatif lorsque l’on évoque le domaine de la santé sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne ! Certes, la désertification médicale y a pris ses fâcheuses habitudes depuis des lustres au grand dam des patients qui doivent parfois s’éloigner de leur domicile pour se faire ausculter ou opérer lors de pathologies bien particulières. Mais, il existe néanmoins une belle pépite de la prévention à découvrir coûte que coûte à Auxerre. Mais, aussi par le jeu de l’itinérance des services, dans d’autres villes qui se nomment Avallon, Sens, Tonnerre et même…Nevers !

 

Un joyau qui brille depuis plus de cinquante ans

 

Un véritable écrin où un joyau brille de manière inaltérable depuis maintenant plus de cinquante ans que bon nombre de citoyens méconnaissent, n’y ayant jamais mis une fois les pieds. Dommage ! Car, le Centre d’Examens de Santé de l’Yonne et ses ramifications territoriales sont ouverts à tous !

De manière gracieuse, car le service est pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Figure de proue de ce vaisseau amiral qui avance devant lui en prodiguant ses conseils et en assurant ses dépistages très utiles à la santé des patients, le docteur Saïd BROUCHE. Un homme affable, sans langue de bois et apprécié de tous. Un praticien issu de la médecine généraliste qui gère comme un capitaine de corvette ce bateau et son équipage. Il se compose de six médecins cliniciens, de neuf infirmières et infirmiers, de quatre techniciens de laboratoire, de deux dentistes et leur assistante dentaire, d’un aide-soignant, d’une équipe administrative et logistique…Une structure à laquelle il est nécessaire d’y ajouter une psychologue, appréciable par les temps qui courent fait de tensions et d’anxiété poussée à l’extrême.

Le Centre d’Examens de Santé ? S’il n’existait pas, il aurait fallu l’inventer ! Ce qui fut fait en tout cas à Auxerre en 1969, alors que l’Humanité dans sa grande mansuétude réalisait des prouesses sur l’astre lunaire ; ici-bas, dans l’Yonne, on se projetait déjà vers l’amélioration de la santé en la rendant plus accessible encore à la population. Surtout celle la plus défavorisée…Soit 58 % de la population précaire de l’Yonne.

 

 

Inculquer les valeurs de l’éducation thérapeutique

 

Amener les plus vulnérables à la consultation répond à une urgence. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas, il existe de sacrées surprises lorsque l’on évoque le sujet avec les responsables de cette noble maison, Gilles BROSSARD, directeur de la CPAM et Christèle ROUTIER, l’une de ses adjointes, en tête. Il n’y a pas que les populations précaires qui soient en carences médicales. Cela arrive aussi aux indépendants, aux patrons, aux cadres parce que faute de temps pour se faire soigner !

Pousser la porte de l’établissement – une envolée de marches qui mène à un bâtiment des plus ordinaires extérieurement – permet cependant d’en apprendre davantage sur son état de santé à un instant « t ».

Ouvert à tous les assurés du régime général indistinctement, le bilan médico-social comme aime le nommer le docteur Saïd BROUCHE, offre l’opportunité de « subir » une prise de sang – rien de dramatique si l’on ne craint pas les piqûres ! -, un électrocardiogramme, une exploration fonctionnelle respiratoire pour les personnes qui fument, la prise des mesures adéquates (poids, taille…), avant de vivre un examen avec un médecin clinicien. L’ouïe, la vue, la dentition ne sont pas oubliés de ce tour d’horizon ! Même l’aspect psychologique y est abordé !

L’outil est très précieux pour les généralistes qui ne voient pas ce centre d’examens comme un concurrent et dont les agendas regorgent de rendez-vous. Ici, on dépiste, on observe, on indique…mais, on ne soigne pas !

 

Du dépistage mais aussi des études statistiques et épidémiologiques

 

La prévention des comportements à risques, des maladies chroniques à l’instar du diabète ou des pathologies cardio-vasculaires est une réponse appropriée, justifiant l’usage de ce CES dont le modèle initial vit le jour à Paris en 1947. Sachant que 60 % des dépenses de la CPAM sont en rapport avec ces maladies…

Dans les faits, si la gratuité est évidente – un terme que n’aime guère employer le docteur BROUCHE -, la définition qu’il en donne sur le principe sociétal est nettement plus subtil que cela. « L’assuré ne paie rien du tout, c’est un fait, mais tout le monde participe à sa manière à ce bilan médico-social. C’est la collectivité qui paie… ».

En moyenne, 8 500 bilans sont assurés par les services du centre d’examens de manière annuelle. Outre les opérations de dépistage et de prévention, la structure participe également à des études statistiques et épidémiologiques au plan national (notamment celle baptisée « Constance », l’une des meilleures études de France qui puise ses ressources informatives auprès d’un panel de 226 000 personnes). Celle-ci observe l’apparition des maladies inhérentes à la vieillesse ou aux maladies chroniques.

Bref, une visite dans ce lieu s’impose pour mieux en appréhender l’importante utilité. En trois heures de temps, le check-up se vit au rythme impulsé par une aide-soignante qui vous accompagne dans la démarche. Au terme de cette pérégrination dans le saint des saints du dépistage et de la prévention, on repart avec son bilan complet. Il contient suffisamment d’éléments pour ensuite aller vous faire soigner auprès de votre médecin traitant ou un spécialiste si besoin. C’est là tout l’intérêt de ce parcours de soin judicieux que chacun de nous devrait emprunter de temps à autre dans sa vie…

 

 

En savoir plus :

Les chiffres marquants de 2022 :

6 492 examens préventifs de santé,

431 rattrapages de vaccins (rougeole, tétanos, oreillons, rubéole, hépatite C, DTCP),

54 % de la population reçue est en situation de vulnérabilité,

391 assurés ont été orientés vers les services administratifs de la CPAM pour les aider dans l’accès aux droits et aux soins,

707 suivis et orientations d’assurés pour les encourager dans la prise en charge de leur pathologie,

682 personnes ont bénéficié d’une consultation avec un psychologue,

250 frottis ont été réalisés dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus,

454 tests immunologiques ont été distribués dans le cadre du dépistage du cancer colorectal,

71 assurés ont suivi le programme « Ici commencez à arrêter » dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

9 996 vaccinations ont été réalisées entre mars 2021 et février 2022 contre la COVID-19,

91 personnes ont bénéficié de deux programmes « mon cœur c’est pour longtemps » pour les patients à risque de maladies cardio-vasculaires, et pour le programme « Bien vivre avec mon diabète ».

 

Thierry BRET

 

 


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Le temps d’un week-end, Auxerre s’est parée d’atours moyenâgeux et a arrêté l’horloge du temps au XIIIè siècle. Comme un air de Puy-du-Fou mais sans la polémique, en hommage à la comtesse Mathilde de Courtenay qui, il y a huit siècles, signait une charte accordant libertés et franchises aux habitants de la ville. Initiant par son geste les prémices pour Auxerre, de son statut communal…

 

AUXERRE : « Que l’on festoie et que l’on ripaille, Auxerre est libérée ! ». Un cri venu de la nuit des temps, que les quelques 400 participants au banquet médiéval des « Libertés », réunis sous l’Horloge, ont eu tout loisir de reprendre à leur compte, ce samedi soir, à l’issue d’une journée à l’empreinte moyenâgeuse, marquée par un flot d’animations et spectacles plébiscités par le public venu en nombre participer à la fête.

Pour l’occasion, certains artisans de Guédelon avaient même quitté leur château poyaudin, à l’image de Sébastien, tailleur de pierre de profession, venu expliquer à grands coups de massette son métier et sa passion : « c’est un travail comme un autre, il faut juste de la patience, cela peut prendre jusqu’à cinq jours pour une seule pierre, mais quand on sait qu’elle est là pour durer des centaines d’années, ce n’est rien… ».

 

Le MMA médiéval à l’honneur : le behourd !

 

Toute autre ambiance place de l’Hôtel-de-ville où Florent et ses comparses, croisaient le fer pour présenter en armure les techniques du « behourd », un sport de combat en duel ou en équipe, où tout est permis ou presque ! « Tous les coups sont appuyés et frappés. On dit du « behourd », que c’est un peu le MMA médiéval, on a le droit de mettre des coups de tête, de genoux, de pied… ».

Et quand on sait qu’entre l’armure et les protections matelassées, les combattants peuvent avoir jusqu’à 35 kg de charge sur le dos, pas toujours facile de se relever habillés ainsi, en boîte de conserve ! Mais là encore, le public est sous le charme et en redemande, prochain tournoi dans une heure.

 

 

 

 

Un destrier blanc et des chevaliers accompagnent la comtesse

 

« Holà maraud ! Que sont ces notes échappées de flageolets et autres cornemuses… ? ». Ce n’est rien, Messire, juste la compagnie Ambra Luna qui défile rue du Temple. « La mailloche », « la luciole », « Robin des bois » et « Maître Gourmand » sont à la manœuvre et savent débaucher le passant : « vous avez le droit de danser, de jongler, d’envoyer mémé en l’air, c’est jour de fête ! ». Le tambour rythme la danse et on se laisse porter…

Oyez gentes Dames et nobles Damoiseaux, accueillez comme il se doit notre comtesse, Mathilde de Courtenay, venue nous affranchir et nous libérer ! De blanc et parme vêtue, la noble Dame a fière allure sur son destrier blanc, entourée de ses chevaliers, sous le regard protecteur de Messire DOUMEYROU, premier palefrenier du roi, alias président du Syndicat des éleveurs de chevaux de l’Yonne !

Le cortège est arrivé à l’hôtel de ville où l’attendent Messire JOUVET, au titre nobiliaire de « conseiller municipal et communautaire », entouré de ses pages, élus au « Conseil municipal des enfants du royaume ».

 

 

Rendez-vous dans deux cents ans pour le millénaire !

 

L’heure solennelle est venue, celle de l’affranchissement de toute une ville : « moi Mathilde, comtesse d’Auxerre, de Nevers et de Tonnerre, je renonce entièrement et pour toujours, en faveur de mes sujets, etc., etc… ».

Le reste appartient à l’Histoire, mais aussi un peu au présent, quand on sait que cette charte d’affranchissement, peu courante à l’époque et qui confirmait celle octroyée par son père, le comte Pierre de Courtenay en 1188, marqua la naissance de la commune d’Auxerre. Et pour les plus optimistes, rendez-vous dans 200 ans pour fêter le millénaire de l’évènement !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le gouvernement détricoterait-il le travail extraordinaire qui a été fait en faveur de l’apprentissage depuis des mois et initié par ses soins ? L’interrogation méritait d’être posée : elle émane donc de Christophe DORE, président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC), de passage à Auxerre pour y inaugurer le nouveau centre de formation de la Maison de la Coiffure. Malgré les 800 000 apprentis en France, dont 20 000 pour le secteur de la coiffure, des questions demeurent en suspens quant à l’avenir de l’apprentissage...  

 

 

AUXERRE: Profitant de la tribune qui lui était offerte lors de l’inauguration des nouveaux locaux du CFA de la Coiffure, le président national de l’UNEC Christophe DORE a mis en garde le gouvernement. « Il faut qu’il fasse très attention ! ». Car, en matière d’apprentissage, les chiffres actuels traduisent une dégringolade dans les effectifs.

« On n’a pas su stabiliser l’aide aux entreprises, on n’a pas su stabiliser les fonds de la formation. Ni les aides aux cours contrats ! Et là, d’un seul coup, pourquoi vient-on détricoter un système qui se met à fonctionner ? ».

Les causes à tout cela ? L’orateur, un brin désabusé, en apporte lui-même la réponse. « Pourquoi ? Parce que le gouvernement doit faire des économies… ».

Amer et déçu, le président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure poursuit sur sa lancée son intervention qui l’éloigne de la simple cérémonie inaugurale, devant un parterre de choix, composé d’élus locaux dont l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, d’institutionnels et de représentants de la corporation.

Pourtant, observe-t-il, le bilan du gouvernement au sujet de l’apprentissage est loin d’être négatif : « jamais la France n’a mis en lumière l’apprentissage comme maintenant… ».

 

L’autoentrepreneur, le véritable sujet d’inquiétude…

 

Mais, à ses yeux, la situation lui semble incompréhensible à bien des égards. D’autant, que le secteur de la coiffure, soit 102 000 établissements en France, manque cruellement de collaborateurs. Il faut le savoir mais 60 % des propriétaires de salon exercent d’ailleurs leur métier en solo dans l’Hexagone. Si la COVID-19 a profondément chamboulé le paysage de la filière en l’espace de deux années, l’explosion de l’autoentreprise en aura aussi perturbé totalement l’éthique.

« On est juste en train de précariser une future génération d’artisans, ajoute sans fioritures Christophe DORE, qui dans quelques années sera dans l’obligation d’aller au-delà de ses 67 ans afin de percevoir sa retraite, ça c’est une évidence ; et puis surtout, on est en train de fragiliser tout un système économique avec ces autoentrepreneurs qui se pérennisent dans le temps alors que nous sommes tous attachés à notre système social… ».

Des interrogations et des doutes, parfaitement légitimés de l’aveu du président de l’UNEC, face à ces autoentrepreneurs qui ne seront pas formés dans les centres de formation tel que ce nouveau CFA Coiffure, accueilli désormais rue de Jemmapes à Auxerre.

 

 

 

Une filière de la coiffure en difficulté mais pas en crise…

 

Conséquence, en encourageant cette « dérive » du tremplin professionnel qui ne se transforme pas en bout de course, tous les métiers de l’artisanat – ils sont plus de 260 à être reconnus pour tel ! – vont être ainsi fragilisés.

Nonobstant, tel le roseau qui plie mais ne casse pas, la coiffure doit faire à ces nouvelles mutations.

« Notre filière est en difficulté mais elle n’est pas en crise, insiste Christophe DORE à la tribune, nous ne sommes pas en crise parce que nous avons encore des jeunes qui viennent vers nos métiers… ».

Reste la méconnaissance de la jeunesse, autour de la filière.

« On est en train d’y travailler avec les services de l’Etat, ajoute Christophe DORE, dois-je vous rappeler que nous avons été la première des professions à avoir publié le guide de la transition écologique, un élément porteur auprès des nouvelles recrues. Grand visionnaire déjà à son époque, Pierre MARTIN – il a été le président national de la Coiffure et président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – avait sorti, « Mon coiffeur s’engage », un label sur le développement durable… ».

Un clin d’œil malicieux à ce professionnel de la coiffure qui lui donna en son temps ses heures de gloire et de noblesse bien au-delà de la France !

 

Thierry BRET

 

 


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Hasard de l’actualité avec la saison olympique qui s’amorce à l’horizon 2024 en France ? Ou nécessaire besoin de revendiquer haut et fort que les valeurs du sport peuvent s’adapter aux besoins des personnes malades ainsi qu’aux aidants, concernés par des pathologies complexes ? Sans doute un peu des deux ! La Journée internationale Alzheimer, ce samedi 23 septembre, permettra à de nombreuses associations départementales de présenter des activités physiques facilitant cet indispensable rapprochement. Dans l’Yonne, France Alzheimer 89 accueillera le public à Monéteau.

 

AUXERRE : C’est une date à biffer sur l’agenda. Le 23 septembre, jour de l’automne, cette année. Un rendez-vous qui est proposé par l’association France Alzheimer 89, dans le cadre de la traditionnelle journée mondiale consacrée à la pathologie.

Les objectifs de cette manifestation, concoctée annuellement, sont multiples. Présenter les actions qui sont développées sur chaque territoire en faveur des malades et de leurs corollaires, les aidants, en informant et sensibilisant le grand public. Mais pas que ! Les pouvoirs publics, le milieu associatif, les collectivités, voire les entreprises sont aussi des cibles potentielles, aptes à accueillir ces informations sur l’une des maladies qui bouleverse des milliers d’existence et leurs familles.

Briser les tabous qui entourent ce fléau imputable, entre autres, au vieillissement est devenu une obligation.

Cette année, la thématique choisie par les instances internationales – elle est déclinable sur la terre de l’Yonne – n’est autre que le sport. Et, par ricochet, la pratique des sports adaptés à cette typologie de la population.

Ce samedi tantôt, de 14h30 à 17 heures, dans la grande salle à Monéteau, seront accueillies des démonstrations sportives destinées tant aux personnes malades qu’aux aidants. On sait par expérience puisque cela est déjà pratiqué par les nombreuses structures associatives qui sont à l’origine en France de ce rendez-vous que le tennis de table, la danse, la randonnée pédestre, la gymnastique douce, le tennis, les jeux de ballon voire la pratique de l’équitation procurent un bien fou aux personnes atteintes de la pathologie.

Dans le cas présent, parmi les subtilités, sera justement assurée une découverte du golf. Une animation qui précèdera un goûter musical.  

On le sait, l’activité physique adaptée permet aux personnes atteintes de la maladie de conserver le plus longtemps possible des capacités motrices et d’orientation. De prolonger des liens sociaux avec l’autre…

Du côté des aidants, ces exercices sont importants. Cela leur offre l’opportunité de pouvoir disposer d’un moment de répit tout en se défoulant. Bref, un bonheur qui ne vient jamais seul…

 

 

En savoir plus :

Journée mondiale Alzheimer

Organisée dans l’Yonne par l’association France Alzheimer 89

Samedi 23 septembre 2023

Grande salle 7 route d’Auxerre à Monéteau

De 14h30 à 17 heures.

Ouvert à tous autour d’un programme d’activités physiques adaptées.

 

Thierry BRET

 


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Questionnant tour à tour ses interlocuteurs, observant le moindre mouvement technique sur l’espace de la pesée avant les pressoirs  – notamment le ballet des tracteurs transportant des palettes garnies de raisins -, la représentante de la préfecture de l’Yonne n’a donc pas manqué sa rentrée viticole en s’immergeant au cœur des vendanges organisées aux Caves de Bailly Lapierre. Curieuse et attentive, la sous-préfète d’Auxerre s’est montrée ravie d’une telle opportunité au contact des viticulteurs…

 

BAILLY: Elle ne perd pas une miette des explications fournies par Jean-Baptiste THIBAUT, l’un des représentants de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, présent à ses côtés. Avide de la moindre information sur l’établissement qu’elle visite en cette très chaude journée ensoleillée, Madame la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne plonge avec délectation au cœur de ces vendanges 2023, déjà qualifiées de bonne tenue par les esthètes en la matière.

Réflexion de Jean-Baptiste THIBAUT : « Tous les voyants sont au vert, il y a du raisin en pagaille cette année ! ». Ce qui change de quelques années antérieures il est vrai.

Il suffisait d’observer l’incessant ballet chorégraphique mené par les tracteurs qui transportaient avec soin des caisses ajourées garnies abondamment de raisins où apparaissaient les noms des vignerons pour se forger une première opinion. Récoltés manuellement  dans les vignes, les raisins sont en grande quantité et de belle facture si l’on en croit les commentaires distillés par le maître des lieux, Sylvain MARTINAND, nouveau directeur du site, de ces fameuses Caves de Bailly Lapierre qui élaborent, entre autres, depuis 1972 un crémant de Bourgogne de belle réputation bénéficiant d’une AOC.

 

 

Tout connaître ou presque des enjeux de la filière

 

Focalisant mentalement chacune des opérations qui lui sont présentées, Pauline GIRARDOT a pu donc assister à la pesée de ces caisses sur le centre de pressage crée en 2007, avant qu’elles ne soient vidées dans les trémies qui acheminaient les raisins entiers jusqu’au pressoir sélectionné (ils sont au nombre de quatre sous le grand hangar qui les reçoit). Tout ceci avec les explications de texte des professionnels qui ne se privèrent pas de lui en donner !

Historique du site, organisation de la coopérative, processus de vinification depuis la collecte dans les coteaux avoisinants jusqu’à la fabrication du fameux crémant, maladies de la vigne, rendement et volumes à produire, export et débouché vers de nouveaux pays consommateurs… : Pauline GIRARDOT devait en apprendre suffisamment en l’espace d’une heure de visite pour mieux s’imprégner de la culture viticole de ce terroir dont elle apprécie tant les spécificités à chaque visite sur le terrain.

Ces échanges lui auront aussi permis de mieux appréhender la vie de la filière et de ses difficultés au contact des exploitants qui adhèrent à la coopérative (à date, cela représente plus de 430 vignerons apporteurs de raisins destinés à la production de crémant de Bourgogne mais pas que puisque le site produit 25 % de saint-bris, du chitry, du bourgogne…) et de disserter ouvertement avec les représentants de la FDSEA de l’Yonne.

 

 

Des Caves de Bailly Lapierre en progression constante…

 

La représentante de l’Etat a pu s’entretenir longuement avec le quatrième directeur de la coopérative depuis la création du site, Sylvain MARTINAND qui vient de prendre ses fonctions il y a quelques jours.

Dommage que le timing de la haute fonctionnaire était trop serré, car la sous-préfète n’aura pas eu l’opportunité de visiter la carrière de pierre souterraine faisant office de lieu de stockage à peine croyable pour les millions de bouteilles de vins (6,5) effervescents entreposées là depuis des mois.

Précisons, pour être complet, que les Caves de Bailly Lapierre produisent annuellement plus de 3 millions de bouteilles de crémant, ce qui représente 25 000 hectolitres. Le marché bourguignon pèse tout de même 22 millions de bouteilles contre 100 millions au rival d’Alsace !

Au niveau de l’exportation, les Caves de Bailly Lapierre distribuent leurs produits aux quatre coins de la planète (1,4 million de bouteilles) vers l’Allemagne, la Scandinavie – la Norvège et le Danemark sont très friands de ce breuvage si agréable de fraîcheur au palais !) – mais aussi outre-Atlantique vers les Etats-Unis et le Canada, sans omettre l’Asie avec la conquête de nouvelles parts de marché du côté de Bangkok en Thaïlande. Le chiffre d’affaires, en constante progression on l’imagine, dépasse désormais les 18 millions d’euros.

Une passionnante leçon de viticulture prodiguée à la sous-préfète d’Auxerre qui pourra désormais savourer une coupe de crémant de Bourgogne avec un regard différent. En connaisseuse, donc !

 

Thierry BRET

 

 


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