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Fléau à l’origine de la destruction massive des récoltes – des centaines d’hectares sont retournés chaque année sur le territoire hexagonal -, le sanglier s’est donc invité au cours de la session de rentrée de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, jeudi matin. Malgré les prélèvements assurés par les chasseurs, les professionnels du monde agricole veulent davantage de moyens pour protéger leurs champs des ravages commis par ces prolifiques mammifères…

 

AUXERRE : Haro sur les sangliers dans les campagnes icaunaises ! Le phénomène ne date pas d’hier mais il semblerait que les prélèvements assurés par les sociétés de chasse ne soient pas suffisants pour en réduire le nombre, la bestiole prolifère à la vitesse du son dans les bois et sous-bois de nos forêts. Et mieux se nourrir au beau milieu des champs de tournesol, de blé ou de maïs des agriculteurs qui déconfits n’ont plus que leurs yeux pour pleurer !

Selon une estimation fournie par la Fédération nationale des Chasseurs, les dégâts occasionnés par ces puissants mammifères aux cultures et aux terres agricoles représentent entre 30 et 50 millions d’euros par an dans l’Hexagone. Par chez nous, les destructions des récoltes sont légion. Les céréaliers ne cessent de signaler les méfaits de ces animaux à leur instance officielle, la Chambre départementale d’Agriculture.

Profitant de la présence du préfet de l’Yonne, Pascal JAN, lors de la séance automnale de l’organisme consulaire réuni en plénière, plusieurs agriculteurs ont exprimé le souhait d’obtenir le droit de protéger leurs cultures. Comble du comble : certains propriétaires ne peuvent pas entrer dans leurs champs en période de chasse !

 

Les loups et les sangliers : même prédation !

 

Un sujet qui est devenu récurrent à chaque session de la chambre agricole et que le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, connaît sur le bout des doigts ! Les témoignages de quelques-uns des adhérents de la Chambre d’Agriculture sont accablants : « Après le passage des sangliers dans nos récoltes, c’est catastrophique, confie Walter HURE, président de la coopérative 110 Bourgogne, on ne peut plus pénétrer dans les champs car il faut attendre le passage des experts. Des délais qui sont parfois longs où l’on ne peut pas récolter… ».

L’une des solutions pour endiguer ces dégâts repose sur l’accès facilité au permis de chasse pour les agriculteurs. Tous, c’est le cas de Walter HURE, n’y accèdent pas, d’ailleurs. Bref, après la prédation occasionnée par le loup et les grands canidés – le sujet fera l’objet d’une réunion organisée par la Chambre d’Agriculture et les services de l’Etat le jeudi 05 octobre à Avallon -, ce sont les sangliers qui posent de sérieux problèmes à l’existence quotidienne des professionnels. Pas facile d’être agriculteur, aujourd’hui !

 

Thierry BRET

 


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Il est copieux, le menu pédagogique proposé par le CNFPT, le Centre de gestion de la Fonction publique territoriale de l’Yonne ! Se déclinant dans ses versions théorique et pratique, il se compose de 400 heures de formation à assurer auprès des collectivités locales. Celles et ceux des demandeurs d’emploi qui souhaitaient embrasser un jour le métier de secrétaire de mairie en commune rurale sont donc servis. Royalement, au vu des seize modules du cursus ! Gare à l’indigestion !

 

AUXERRE : Elles et ils écoutent en silence les propos liminaires tenus par le président de la vénérable institution, Jean-Pierre GERARDIN, lors de la phase de présentation. La nouvelle promotion des quinze demandeurs d’emploi, débutant ce cycle de formation au métier de secrétaire de mairie en commune rurale, assise autour de tables placées en U, est donc dans les starting-blocks, prête à en découdre avec le volumineux programme didactique qui l’attend.

Au bas mot, ce sont seize modules de formation qui permettent de préparer les stagiaires aux arcanes du poste de secrétaire de mairie, une fonction essentielle par excellence, dans les rouages d’une collectivité rurale.

Pêle-mêle, on y trouve dans le contenu (très bien ordonné, quant à lui !), la connaissance du milieu territorial, celle de la fonction publique qui s’y rapporte, la gestion des rémunérations, la comptabilité et les budgets – le nerf de la guerre de toute collectivité qui se respecte ! -, la rédaction administrative, l’état civil, les élections, l’urbanisme, les marchés publics ou encore la gestion des archives. Il y a même un chapitre pédagogique concernant la gestion du stress en situation d’accueil. A croire que les secrétaires de mairie sont exposées à la vindicte populaire ! Plus sérieusement, ce métier aux multiples tâches n’est pas si facile à exercer car en première ligne face aux revendications parfois agressives de quelques citoyens réfractaires au respect du droit et de la loi !

 

 

Répondre aux besoins des localités rurales

 

Souvent, le secrétaire de mairie – seul collaborateur de l’élu parfois dans certaines communes – est un précieux auxiliaire qui ne ménage pas sa peine. Son absence, même temporaire, peut engendrer des dysfonctionnements importants en raison de la diversité et multiplicité des tâches. Quant à la réglementation, sa complexité aurait pu en rebuter plus d’un : ce qui ne fut pas le cas, lundi matin, dans l’une des salles municipales auxerroises où le Centre de gestion de la Fonction publique territoriale (CNFPT) a pris habitude de recevoir lors de ses sessions de recrutement régulières.

Pour ces demandeurs d’emploi, c’est donc une excellente opportunité de pouvoir transformer l’essai – ils seront des agents de remplacement dans un premier temps – mais ils peuvent avoir l’opportunité de pérenniser leur poste par voie de concours ou par recrutement direct. D’autre part, l’initiative, judicieuse, du CNFPT est aussi de répondre aux besoins des territoires, plus particulièrement ceux des zones rurales.  

Lors de cette prise de contact, ce fut le temps des explications dans le détail avec la présentation du cursus aux stagiaires et du métier de secrétaire de mairie. Etaient présents les tuteurs qui ont évoqué leur métier avec moult témoignages, les élus et les candidats. Un échange nourri et constructif pour faire toute la lumière sur ce métier indispensable où les pré-acquis sont la loyauté, la discrétion, la disponibilité et…les compétences pour tenir le poste, tout de même !

 

Thierry BRET

 


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Comme un trait d’union entre le séjour du roi Charles III en France et la venue du pape François à Marseille, la cérémonie de remise des diplômes « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle avait cette année valeur de symbole, ponctuant une semaine riche en émotions et une année de travail ardu pour les récipiendaires. Un évènement à la fois festif et solennel, en phase avec le nom de la prestigieuse université à laquelle il est rattaché.

 

AUXERRE: Ce n’est pas tous les jours que l’Union Jack orne les murs de la cathédrale Saint-Etienne et que sous ses voûtes s’envolent les notes sonores et acidulées d’une cornemuse ! Comme il est de tradition, c’est dans l’enceinte de l’illustre édifice gothique que les jeunes diplômés se sont vu remettre leur précieux sésame. Une cérémonie haute en couleurs, sous la houlette de Philip GOMIS, directeur du centre d’examens Cambridge de Dijon, représentant de ladite Université en Bourgogne-Franche-Comté, honorée de la présence des différents chefs d’établissement et enseignants, ainsi que de très nombreux parents comblés de voir leurs enfants ainsi récompensés. Au total, ils sont 159 cette année à avoir validé l’examen, à des degrés divers, allant du A1 Movers pour les élèves de 6e et 5e, après une première étape et le passage du PreA1 Starters en CM2, jusqu’au prestigieux et très sélectif C1 Advanced d’envergure internationale. 

 

L’anglais, la langue indispensable pour qui veut réussir sa vie

 

Des diplômes, précise Philip GOMIS, « qui émanent de l’université de Cambridge, remis au nom de son recteur et non du ministère de l’Education Nationale, ce qui nous donne entièrement le droit de le faire en ce lieu… ».  Une cérémonie respectant en tous points le code de la seconde université du monde anglophone par l'ancienneté, comme la lecture d’un passage de l’Evangile ou la bénédiction des lauréats. Une bénédiction parfois très arrosée, précise d’un sourire le maître de cérémonie : « à Cambridge, l’on utilise un goupillon avec des crins d’animaux et je peux vous dire que les étudiants se prennent une douche… ! ».

Rapportant les propos échangés la veille avec le roi Charles III, qu’il eut le privilège d’accompagner dans son périple parisien : « il m’a dit : j’espère que vous expliquez aux jeunes que l’anglais est un pont entre les peuples, qui permet de découvrir le monde et ne pas avoir peur de l’autre… ».

Autant d’arguments partagés par les jeunes « Lassaliens » qui n’hésitent pas le temps de l’année scolaire à effectuer ainsi plusieurs heures de travail personnel supplémentaire par semaine, pour mieux s’imprégner de la langue anglaise et se doter d’un « passeport » aujourd’hui indispensable pour qui veut réussir sa vie professionnelle.

 

 

Que toute la ville vous entende !

 

C’est, après avoir remercié de leurs applaudissements parents et enseignants, que les lauréats ont reçu par groupe de six et au son de l’hymne officiel de Cambridge, leur diplôme, avant de se voir coiffés du « mortarboard », symbole de leur réussite et de toute « graduation ceremonie ».

Pas toujours facile de mettre en place le précieux couvre-chef et les conseils avisés de Philip GOMIS, sujet britannique à l’âme ô combien francophile, sont de mise : « on met le chapeau la pointe sur le crâne et on tourne le pompon de gauche à droite… ».

C’est sur les notes de l’un des hymnes les plus célèbres et les plus émouvants du monde anglo-saxon, « Amazing Grace » que s’est ponctuée la cérémonie, avant une dernière photo de groupe sur le parvis de la cathédrale. L’heure des « hip hip hip hurrah » et du « hat Throwing », chapeau tenu au-dessus de la tête ou jeté en l’air avec cette ultime recommandation de Philip GOMIS : « il faut que concrètement, tout le centre-ville vous entende… ».

Pari tenu : plus de 150 jeunes enthousiastes, d’excellence de surcroît, cela fait du bruit !

 

 

En savoir plus :

Répartition des diplômes obtenus :

A1 Movers : 51 lauréats (6e / 5e)

A2 Key : 51 lauréats (4e / 3e)

B1 Preliminary : 26 lauréats (3e / 2e)

B2 First : 18 lauréats (1ère / T)

B1 Preliminary : 4 lauréats

B1 Business Preliminary : 5 lauréats

C1 Advanced : 4 lauréats

 

 

Si vous deviez en quelques mots expliquer ce que représente cette certification « Cambridge » ?

Philip GOMIS : « Cette année en Bourgogne Franche-Comté, pas moins de 5 000 diplômes ont été validés, depuis le CM2 jusqu’au Post-bac et 143 cérémonies comme celle de ce soir s’y sont tenues. L’Université de Cambridge est l’une des meilleures à travers le monde et comporte depuis des centaines d’années un département de certification en langue anglaise qui lui est rattaché. C’est la seule université au monde qui délivre des titres diplômants valables à vie, sans date d’expiration. Il existe, à Yale notamment, des tests comme le « TOEFL », mais valables seulement deux ans. Les diplômes « Cambridge » certifient un niveau d’anglais au travers d’examens à reconnaissance internationale, comme les B2 et C1, contrairement au « Cambridge English Certificate » ou CEC, en lien avec l’Education nationale, mais non reconnus internationalement. Et d’ailleurs, j’ai pu remarquer que cette année, parmi tous les lauréats de notre région, 124 élèves avaient intégré les plus grandes universités à travers le monde… »      

 

Dominique BERNERD

 


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Cinq mille tracts circulent depuis plusieurs jours afin d’alerter la population auxerroise. Ils émanent de l’association « Auxerre Ecologie Solidarités » qui tire à boulet rouge sur la nouvelle stratégie de l’Agglomération de l’Auxerrois, envisagée en matière de collecte des déchets. En parallèle, une pétition en ligne a déjà réuni plus de 1 121 signatures. Prochain objectif : dépasser le seuil de 1 500 mécontents. Une question de jours, visiblement…

 

AUXERRE : Pas contents, les membres de l’association « Auxerre Ecologie Solidarités » ! Et ils vont le faire savoir, à partir de 19 heures, ce soir dans les locaux de la Maison du Bâtiment, où se tiendra une réunion publique ouverte à celles et à ceux qui veulent en savoir davantage sur la fin de la collecte des déchets au porte à porte et la suppression des cinq déchèteries sur sept que comptent le bassin de l’Auxerrois.

Si des tracts circulent en nombre afin de toucher le maximum d’habitants de l’Auxerrois, c’est aussi par le biais d’une pétition mise en ligne depuis peu que la structure associative véhicule ses messages et informations. Plus de 1 120 personnes l’ont déjà signée à date, et cela devrait considérablement augmenter à l’issue de ce rendez-vous, prévu en soirée.

Lancée par Denis MARTIN, la pétition détaille le projet communautaire, le qualifiant de « réel recul qui nous coûtera cher demain ! ».

« Il y aura 700 points d’apports volontaires (PAV), où nous devrons apporter nos déchets, explique le document, ces espaces posent partout de nombreux problèmes : perte d’efficacité du tri, nuisances dues aux dépôts sauvages, difficultés d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cette régression nous coûtera de plus en plus cher d’année en année avec l’augmentation de la TGAP sur le traitement des ultimes. Nous ne sommes pas d’accord ! Il faut maintenir le ramassage en porte-à-porte et la conservation d’un réseau de déchetteries proche des habitants… ».

Et la structure associative de réclamer quelques lignes plus loin, « la modernisation et mise aux normes de sécurité des déchetteries, la mise en place d’une filière de collecte et de traitement des bio déchets dans les délais prévus par la loi, l’instauration d’un financement qui valorise et incite chaque citoyen à réduire sa part de déchets voués à l’enfouissement et à s’engager dans un tri précis favorisant la valorisation… ».

Rendez-vous ce soir pour en savoir davantage sur les réactions des résidents !

 

Thierry BRET

 

 


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Il ne pouvait pas en faire abstraction lors de sa prise de parole. Evoquer la forêt hexagonale, ses potentialités économiques et sociétales – un poumon vert très important en termes de surface qui est à préserver pour mieux réguler le trop plein de carbone – fut l’angle d’attaque de Thierry CADEVILLE à l’issue de la visite des Pépinières NAUDET, concoctée par la CCI de l’Yonne, sous l’égide des « Positives Entreprises »…

 

CHEU : Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne aime profiter des tribunes qui se présentent à lui, au gré de son calendrier évènementiel, pour y marteler quelques évidences, apportant ainsi son lot de réflexion nourrissant les esprits.

En l’occurrence, à la fin de la découverte des sites de productions des Pépinières NAUDET, proposées dans le cadre des « Brunchs des Positives Entreprises », un focus non exhaustif fut proposé sur l’état de la forêt française et de la filière bois/sylviculture en France.

Quatrième plus grande zone boisée d’Europe avec ses 17 millions d’hectares – cela représente 30 % de notre territoire -, la forêt française offre en cela de belles opportunités pour les professionnels qui en assurent l’exploitation, la transformation et l’entretien.

Avec un accroissement annuel de 85 000 ha par an (l’équivalent de cent mille terrains de football, tout de même !), elle dépasse même – cela semble très curieux ! – la surface qui existait jadis au Moyen-Age !

Trois quarts de cette forêt appartiennent au domaine privé et sont exploités par plus de 3,5 millions propriétaires particuliers. Des chiffres qui sont distillés par Thierry CADEVILLE, ce dernier s’étant appuyé sur les données officielles d’une enquête réalisée par un site numérique forêt/bois en France.

 

Trente forêts de la planète se consument chaque jour

 

Micro à la main et devant un auditoire d’entrepreneurs tout ouïe, réceptifs aux propos du président consulaire, le patron de la CCI de l’Yonne bifurqua ensuite tout naturellement vers les effets du changement climatique, la plaie de ce vingt-et-unième siècle dont on observe au quotidien les effets nocifs sur notre environnement.        

« 62 000 hectares de forêts ont été détruits par les incendies en France, sur la seule année 2022, constate Thierry CADEVILLE se référant de temps à autre à ses notes, un triste record que nous n’avions pas connu depuis l’année 1976, certains parmi vous s’en souviennent peut-être encore… ».

Plus stupéfiant : plus de trente sinistres forestiers se déclarent à la surface du globe au quotidien et sont observables par les satellites de la NASA. De quoi dramatiser davantage une situation déjà précaire, comme cela a été démontré au Brésil ou au Canada au fil de ces dernières semaines.

 

 

Entre ZAN et réindustrialiser, il y a une antinomie…

 

Quant à la croissance de la forêt, Thierry CADEVILLE est formel : elle s’effectue par sa régénération plutôt que par le biais de l’artificialisation. Néanmoins, bon nombre de professionnels sont aussi très sollicités pour assurer des campagnes de plantation en masse.

Pour autant, la filière forêt/bois est fondamentale, de l’avis du président de la CCI Yonne. « Elle propose une régénération raisonnée des forêts, explique-t-il, n’oublions jamais que la forêt absorbe le carbone par photosynthèse, tout en rejetant l’oxygène et que les arbres agissent comme de véritables poumons de la planète… ».

Toutefois, le président de la chambre consulaire ne pouvait occulter de ses propos la démarche « ZAN », pour « Zéro Artificialisation Nette ». Démarche pour le moins contradictoire, à bien l’écouter.

L’objectif fixé pour 2050 est de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, bien avant cette date butoir.

« C’est paradoxal : on manque de foncier dans le pays, précise Thierry CADEVILLE, à titre d’exemple, pour le PETR du nord de l’Yonne, on dispose de 150 hectares qui sont accessibles sachant que chaque commune en possède 120 et ont droit d’utiliser un hectare. C’est pratiquement rien ! A côté de cela, le gouvernement nous demande de réindustrialiser la France coûte que coûte ! Il y a donc une antinomie manifeste entre les deux mesures et cela va être très compliqué à réaliser. C’est un débat qu’il faut avoir à l’esprit, quand même… ».

Un président CADEVILLE qui aura fait mouche avec sa conclusion en jetant le doute dans les esprits des entrepreneurs, conscients de cette énième incohérence…

 

Thierry BRET

 

 


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