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Elle a toujours la cote, la grande dame de la chanson québécoise ! Honorée d’être la marraine de la sixième édition du Salon des seniors de l’Yonne, concocté par le Département et Centre France Parc Expo, l’interprète des « Uns contre les autres » ne semblait pas du tout se mouvoir dans un « monde stone » lors de sa visite inaugurale à la manifestation. Fans de la première heure et représentants institutionnels ont été sous son charme durant l’animation où la chanteuse a interprété ses plus grands succès…

 

AUXERRE : « Je suis ravie d’être ici ! ». Arborant un large sourire, très accessible, à l’écoute de toutes les interventions officielles et prenant soin de discuter avec le public, Fabienne THIBEAULT a pu juger de sa côte de popularité, aucunement entamée après presque cinquante ans de carrière, lors de sa venue au Salon des Seniors, à Auxerre, ces deux jours durant.

Une Fabienne THIBEAULT rayonnante dans les allées du complexe auxerrois, qui a rappelé à maintes occasions son « plaisir d’être là et de retrouver son public ». Accueillie par le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD et le préfet Pascal JAN, la star des années 80 – on se souvient de son interprétation majeure dans l’opéra-rock « Starmania » signé Luc PLAMONDON et Michel BERGER en 1977 de plusieurs tubes dont « Le monde est stone », « La complainte de la serveuse automate » ou des « Uns contre les Autres » - n’a rien perdu de sa superbe.

 

 

Accompagnée de son époux, Christian MONTAGNAC – l’ancien régisseur de la Compagnie Créole -, la native de Montréal gardera un excellent souvenir de cette immersion en terre de l’Yonne – Patrick GENDRAUD l’avait déjà rencontrée lors d’une manifestation similaire à Tonnerre il y a quelques années – avant de regagner les Yvelines où la chanteuse vit désormais.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) ont poursuivi au mois de juillet leur dynamique record de cette année. Une annonce faite par la Caisse des Dépôts (CDC). Près de 38 milliards de collectes depuis janvier pour atteindre l’encours global de 547 milliards d’euros ! Même, le taux est passé de 2 à 3 %, cette augmentation ne peut expliquer un tel engouement pour ce type d’épargne.

 

TRIBUNE : Pourquoi autant d’épargne sur les livrets ? Il est surprenant de constater que l’épargne versée sur les livrets augmente toujours alors que le taux de rémunération, à 3 %, est bien inférieur au taux d’inflation ! Plusieurs raisons à cela : il y a déjà des raisons psychologiques. La raison d’être des livrets, ce sont les disponibilités, placement bancaire donc sûr. En période d’incertitude quand nous redoutons un avenir incertain (chômage, épidémies, guerre, instabilités politiques…), nous souhaitons renforcer l’épargne de précaution.

Il y a aussi des raisons techniques. Contrairement à la période COVID, nous n’épargnons pas plus mais nous orientons notre épargne. On assiste ainsi à une décollecte de certains placements : si les Français placent davantage d’argent sur leur livret A, c’est donc qu’ils en mettent moins sur les autres placements à leur disposition. L’assurance-vie est le placement qui en pâtit le plus. Entre 2019 et 2022, la Banque de France constate que l’encours des contrats d’assurance-vie en euros est passé de 1 723 à 1 436 milliards d’euros soit une chute de 17 %. L’incertitude est telle dans l’esprit des Français que seul « le court terme » trouve grâce à leurs yeux.

 

La France entre progressivement en récession

 

Le processus de récession s’accélère. La dernière grave récession remonte à 2008 avec la crise des « subprimes ». La plus récente date de 2020 avec la pandémie de la COVID. Comme pour la majorité des pays de la planète (Chine, USA, nombreux pays européens…), la France se situe dans cette phase,  quoi qu’en disent et pensent nos dirigeants.

Dans ce cadre, le glissement annuel du PIB français devrait très vite tomber vers les – 3 % et ce, au moins jusqu'à la fin 2023. Le risque est bien réel ! Les caisses de l’Etat sont vides et la politique du « ça coûtera ce que ça coûtera », n’est plus d’actualité.

Qui va investir ? Pas l’Etat français qui ne fait rien sans le Parlement européen et qui n’a plus de monnaie ; beaucoup moins les collectivités qui subissent l’inflation, et qui doivent éponger leurs dettes, tandis que les particuliers investissent de moins en moins vers les équipements et encore moins dans l’immobilier. Il reste donc les entreprises.

Le faible rythme des investissements des entreprises est défavorable à notre économie et provoque une décomposition progressive de la croissance. L’Etat compte sur la voiture électrique pour relancer l’économie. C’est une suggestion très incertaine aussi face aux problèmes techniques posés par lesdits véhicules.

La situation semble simple : la récession est déjà là et la guerre en Ukraine s’installe à notre porte. La crise économique est propre à l’inflation, la récession annonciatrice de chômage, une crise immobilière est prévisible pour 2024… la bourse suivra logiquement…

 

 

Epargne : attention aux chants des sirènes !

 

Depuis peu, sur les réseaux sociaux, nous voyons fleurir les appels à épargner en bourse, via des logiciels auxquels ceux qui les présentent n’y comprennent rien non plus ! La gestion collective est à proscrire.

Dans cette période, il est important de prendre son bénéfice. Vous avez des parts de SICAV, FCP et autres SCPI qui vous laissent une belle plus-value, vendez !  Pour les actions, il faut aussi savoir prendre son bénéfice : se fixer un taux et vendre dès qu’il est atteint. Si vous persistez dans les investissements en bourse, fuyez et soldez les positions sur des actions concernant les sociétés financières et bancaires. Les cours dévissent depuis plusieurs mois tant en France qu’aux Etats-Unis. N’oublions jamais qu’une banque peut faire faillite !

 

 

Quelle destination pour l’épargne ?

 

Conserver sur les livrets un maximum de liquidité. Au-delà, il faut surveiller l’évolution des taux des comptes à terme (CAT) en interrogeant ponctuellement votre banque. Aujourd’hui, nous sommes en moyenne à 3 % mais on peut en trouver à 4,5 %. En période de forte inflation, fin des années 70 et début 1980, les taux de compte à terme dépassaient les 20 % !

Il faut prendre en compte la fiscalité : les intérêts perçus via un CAT relèvent du régime fiscal des revenus de capitaux mobiliers et sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), au taux de 30 % (12,8 % pour l'impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux).

Soulignons encore l’importance de l’or, les cours continueront de progresser. En ce qui concerne l’immobilier, il semble important d’investir dans les équipements qui permettront de réaliser des économies d’énergie dans les résidences principales et secondaires. L’immobilier de rapport est à privilégier pour les résidences étudiantes. On peut aussi faire ses courses dans les ventes aux enchères : attention aux travaux à prévoir !

 

Une suggestion d’investissement immobilier 

 

Allez, déculpabilisons d’être un peu capitaliste ! Acheter un box voiture, fermé à clef au prix de 10 000 euros. Proposons une location de 60 euros par mois pour six motos. Soit 360 euros de revenu mensuel et donc 4 320 euros par an. Retour sur investissement : 2 à 3 ans. Bonne rentabilité, risque peu élevé. Nous n’avons jamais été aussi créatifs que dans les périodes de crise ou de survie.

On peut s’interroger sur le volume total de l’épargne en France (hors immobilier), soit près de 6 000 milliards, deux fois la dette du pays. Quand on isole les plus démunis et les plus pauvres, combien de personnes, et qui, possède cette épargne ? Quelle utilisation « productive » pour le pays ?

L’Etat semble inefficace pour résoudre l’inflation et la récession : des mensonges concernent les statistiques, et surtout des solutions copiées sur les vieux manuels de l’ENA. Les grandes écoles et les sociétés de conseil produisent assez peu d’artistes et de créatifs !

Dans ce contexte, il paraît important de suivre le conseil de notre Voltaire national : « si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le, c’est qu’il y a de la monnaie à prendre ». !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Voilà l’un des faits marquants des sénatoriales qui se sont déroulées dimanche dernier dans le pays. Un scrutin ne concernant que les grands électeurs et royalement ignoré de la population ! La moyenne d’âge de la vénérable assemblée de la Chambre Haute de l’exécutif hexagonal s’apprécie désormais à la baisse, à 59 ans et onze mois. Au lieu de 62 ans et 9 mois, jusque-là. Alors que l’âge de la retraite pour la grande majorité de nos concitoyens passe de 62 à 64 ans ! Cherchez l’erreur !

 

Lundi

Mazette ! Un quatre pages sur papier couché de belle facture (c’est le cas de le dire !), imprimé et distribué à des milliers d’exemplaires, cela va chercher dans les combien… ? Mais, c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas ! L’occasion et c’est de bonne guerre, pour le maire d’Auxerre et son équipe, de dresser un bilan des plus flatteurs pour les actions menées depuis leur arrivée au pouvoir. L’occasion aussi pour Crescent MARAULT, d’inviter les Auxerrois à assister aux neuf rencontres organisées dans les différents quartiers, pour « parler des changements qui améliorent la vie au quotidien ». Pas certain que la nouvelle stratégie envisagée en matière de collecte des déchets en fasse partie ! Dommage, que le sujet n’ait pas lui aussi fait l’objet de plusieurs réunions publiques, elles auraient sans aucun doute rencontré un grand succès !  

 

 

Mardi  

A nouvelle saison, nouveaux spectacles… Un papier dans l’Yonne Républicaine de ce jour dévoile la programmation à venir du site Auxerrexpo, qui, selon le titre de l’article, affiche de « nouvelles ambitions ». Avec, parmi les soirées à venir, plusieurs comédies dont, le 15 décembre prochain, « Dîner de cons », le 20 janvier, « Bal des couillons » et le 22 mars, « C’est décidé, je deviens une connasse »… Ne manque que le spectacle « Vieux con » de Christophe ALEVEQUE pour parachever le programme… Mais bon, tant que l’on ne prend pas le spectateur pour un c… ! 

 

Mercredi

Il est des pays bénis des dieux, il en est d’autres qui trinquent tous les jours avec le diable. Classé parmi les pays les plus pauvres au monde, Haïti a tout connu : esclavage, dictature, crises institutionnelles, épidémies meurtrières, ouragans, tremblements de terre… Avec une espérance de vie pour les hommes ne dépassant pas 57 ans (60 ans pour les femmes), la plus faible de tous les pays de l’Amérique latine. Et s’il était besoin de noircir un peu plus le tableau, plus de 2 500 personnes tuées depuis le début de l’année, victimes des bandes armées et de l’emprise des gangs qui contrôlent désormais près de 80 % de la capitale, Port-au-Prince. Pauvre Toussaint LOUVERTURE, qui guida le pays vers sa liberté, après être né esclave, avant d’être déporté sur ordre de Napoléon, au fort de Joux, où il mourut de froid et de maladie en 1803. Se serait-il battu ainsi s’il avait su ce qu’il adviendrait de son pays… ?

 

 

 

Jeudi

Charles Philip Arthur George (et les autres…), était invité à Versailles avec Madame. Roi de profession, classé trois à l’arrivée sous le dossard WINDSOR, il méritait bien que le dîner soit royal et il le fut ! Avec notamment ce homard bleu servi en entrée, dont l’évocation gourmande fut reprise par tous les médias, sans que l’on sache très bien si c’était pour faire saliver le bon peuple ou l’inciter à se scandaliser devant un tel faste. L’occasion pour l’ancien candidat à la présidentielle et président de l'Union Populaire Républicaine, François ASSELINEAU, d’alimenter une fois de plus les réseaux sociaux par une fake news dont il est coutumier, affirmant que chaque invité serait reparti avec un double magnum de Château Mouton Rothschild 2004, d’une valeur de près de 3 000 euros ! Stéphane BERN ou Charlotte GAINSBOURG, repartant de Versailles, leur litron sous le bras, l’on imagine d’ici l’image ! Quand au homard il était bien bleu, n’en déplaise aux jaloux, l’on dit même qu’il était de couleur « bleu roi » !

 

Vendredi

Ce n’est pas tous les jours qu’une aubade à la cornemuse se fait entendre sur le parvis de la cathédrale. Tout juste rentrée du championnat mondial de pipe bands de Glasgow, Sophie LHOMME a animé de son instrument et de façon magistrale, la traditionnelle remise de diplômes de la certification « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Un instrument parfois décrié si l’on en juge par cette citation attribuée à Woody ALLEN, reprise par le regretté Pierre DESPROGES : « Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas. » !

 

 

Samedi

Pauvre Gérald DARMANIN, obligé d’écouter sans moufter au stade vélodrome à Marseille, les saillies verbales d’un pape « islamogauchiste » s’octroyant le droit de rappeler dans une homélie aux accents politiques, les failles de notre société et de notre président. Nombre de ses anciens camarades, à l’instar d’Éric CIOTTI ou Bruno RETAILLEAU ont esquivé le pensum par leur absence. Ne restait au ministre de l’Intérieur qu’à imaginer ce qu’il dirait le soir venu à ses plus proches conseillers, paraphrasant les mots de STALINE : « Le pape, combien de divisions de migrants… ? ».

 

 

Dimanche

Il est des mots qui semblent à jamais antinomiques, comme « sénat » et « jeunesse ». Les élections de ce dimanche ont pourtant redonné un petit souffle juvénile à la Haute Assemblée, faisant chuter la moyenne d’âge à 59 ans et 11 mois, contre 62 ans et 9 mois jusque-là. C’est même la première fois qu’elle passe sous la barre des 60 ans. Encore un petit effort et pour son 13e mandat, à l’horizon 2045, son vénérable président, Gérard LARCHER devrait bien réussir à lui faire franchir la barre des 50 ans !

 

Dominique BERNERD

 


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Rendons l'hommage qu'ils méritent à nos poissonnières et poissonniers. Souvent, leur journée commence dès deux heures du matin au pavillon de la marée du marché de Rungis pour y faire leurs approvisionnements. Nombre de boutiques poissonnières ont hélas fermé par ici, à Villeneuve-sur-Yonne, Pont-sur-Yonne, Courtenay... Voici une dizaine d'années, remplaçant le défunt club de la mer d'une grande rue sénonaise, plutôt commerçante à l'époque, s'installa, rue du Plat d'Etain, une fort belle poissonnerie : « L'Ambiance des Halles ».

 

SENS : Depuis quelques semaines, après déménagement, c'est dans une ambiance plus intimiste, place Drapès, que ce commerce perdure. L'étal a diminué de quelques mètres, et parfois en terrasse, l'on y aperçoit le cuisinier étoilé de Sens, vêtu couleur orange, tel un joueur de la valeureuse équipe de foot néerlandaise ! Plus loin, une autre nouveauté avec l'agence de la banque Société Générale qui est dirigée par le sympathique Julien CANAS. En face, surplombant le tout, se tient le magnifique hôtel de ville d'une autre époque,  celle où l'on se préoccupait plus de beauté des lieux que de rénovation thermique !

Entrons ! A gauche, un turbot semble me faire de l'œil ! A l'étage, c'est la salle des VIP et autres bobos du cru, la première classe ! La seconde classe, la nôtre, est au rez-de-chaussée, entre étal glacé et comptoir de cuisson. C'est bien aussi. La clientèle passe, s'esbaudit devant la magnifique lotte. C'est rigolo à les écouter. On perçoit que pas mal n'y connaissent rien, confondant vraisemblablement Saint-Pierre et maquereau (un délicieux poisson). A ma droite, le vivier regorge de fort jolis tourteaux.

 

 

De belles huîtres normandes de pleine mer…


Le choix poissonnier se fait à l'étal. J'eus préféré le turbot, mais suis « battu » par les amis-convives : va pour le bar ! On en profite pour choisir quelques huîtres. A côté de l'inévitable « Gillardeau » (qui est à l'huître ce que DUBOEUF est au beaujolais...), se tiennent de belles huîtres normandes, de pleine mer, me semble-t-il. Elles se révéleront délicieuses et plus typées, qu'issues d'un produit par trop standardisé, mais tellement dans l'air du temps.

On le sait aussi : comment nos chefs demeureraient trop longtemps insensibles à des envois gracieux de bourriches siglées dans leurs restaurants  !?

Demain, si l'on n'y prend pas garde, nous ne dégusterons plus d'huîtres de région mais des « Machbulak » ou « bercoulou », venant de l'on ne sait trop où. Idem pour le vin : adieu Saint-Bris et autres Riesling. Bienvenue à nectar d'or et autres grappes lumineuses, dénomination générique faisant abstraction du travail de vigneron. Nous n'en sommes pas encore là mais demeurons vigilants...

 

 

 

Une cuisson poissonnière des plus abouties…

Avec nos huîtres, arrivent crevettes grises et bigorneaux. Pour moi, à contrario des bulots, le bigorneau a peu d'intérêt gourmand, et mériterait d'être cuit dans un bouillon savoureux qui pourrait – éventuellement - lui donner un brin de caractère. La mise en bouche à base de maquereau est bonne, et bien assaisonnée. Une belle et bonne surprise vineuse avec le vin blanc (chardonnay) du Domaine des Sénons. Un bon rapport qualité-prix à 28 euros et félicitations à ces jeunes vignerons de Paron qui sont épaulés par un formidable amoureux des vignes, Thierry CHARPENTIER.

Le sympathique Boris est à la manœuvre de la cuisson poissonnière par plancha interposée. Les assiettes arrivent alors : la cuisson est impeccable pour notre poisson (bon au restaurant mais il y aurait une « p'tite » sauce. Là, c'est plus régime !), les légumes d'accompagnement (spaghetti à la crème de haddock ou courgette aux épices) manquent peut-être d'un léger brin d'assaisonnement.

 

 

Et si l’on tentait un jour la première classe !


Les VIP locaux descendent du premier étage tandis que nous dégustons un bon dessert qui semble fait maison : une classique île flottante. Son homologue industriel n'ayant pas la même onctuosité. 
Bien sûr, à la caisse, ce n'est pas donné. Le prix dépendant du choix poissonnier. Ce concept innovant et adopté localement, facturé au prix du restaurant, est une prestation en deçà  d'un classique déjeuner peut-on penser. Cependant,  même en deuxième classe, l'expérience est plaisante. Economisons, pour un jour venu, qui sait, tenter de pouvoir accéder à la salle du premier étage !

 

En savoir plus :

 

Les - : goûtez donc les bigorneaux ! Ne mériteraient-ils pas une cuisson plus savoureuse, moins aqueuse ?

Les + : bravo à Boris pour la cuisson du poisson, un vrai pro !

 

 

Contact :

L'Ambiance des Halles

94, place Drapès

89100 SENS

Tel : 03.86.95.93.79.

Ouvert tous les jours sauf le dimanche, terrasse aux beaux jours.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Certes, c’était une promesse de campagne prononcée en 2022. Mais, il semble bien aujourd’hui face à la recrudescence des incivilités et des émeutes à répétition qui secouent régulièrement le pays que le chef de l’Etat ait voulu taper du poing sur la table en prenant cette décision et en l’accélérant coûte que coûte.

Dès le début de la semaine prochaine, en déplacement dans une localité du Lot-et-Garonne, Emmanuel MACRON dévoilera la carte des deux cents nouvelles brigades de gendarmerie qui vont être ainsi constituées dans l’intervalle de 2027 en France.

Qu’elles soient fixes ou mobiles, ces brigades réparties aux quatre coins de l’Hexagone permettront de déployer au plus près des Français plus de deux mille nouvelles recrues, soit 2 144 gendarmes plus exactement, amenées à rassurer et à sécuriser les citoyens dans leur quotidien.

Des citoyens qui n’en peuvent plus de subir les affres des petites frappes dans les banlieues, des dealers et leurs immondes trafics dans les zones urbaines, des cambriolages se densifiant à qui mieux mieux jusqu’aux tréfonds de la rase campagne !

De quoi tordre le cou aux idées reçues et fabriquées parfois de toute pièce concernant le laxisme étatique, et celui de la gouvernance qui ne prendrait pas les mesures adéquates pour endiguer réellement les problèmes.

 

Une mesure historique depuis 1791 !

 

Selon une source élyséenne, cet engagement sécuritaire fort de la Nation n’a d’autre but que d’optimiser les efforts de sécurisation envers les Français. Et, de démontrer en toile de fond que le locataire du Château réaffirme son titre de président des territoires. Même si celui de l’Yonne, en particulier, se sent toujours aussi orphelin de l’absence de visite présidentielle depuis maintenant six ans et le début de la mandature d’Emmanuel MACRON. Il se susurre tout de même dans les chaumières que notre attente ne sera pas vaine très longtemps puisque un prochain congrès national sur la santé, accueilli dans l’antre d’AUXERREXPO le 11 octobre, pourrait voir la venue du chef de l’Etat et d’un quarteron de ministres et secrétaires d’Etat afin d’inaugurer ledit évènementiel ! Mais, là, n’est pas le propos du jour.

Qualifiée « d’effort historique » par le porte-voix de l’Elysée, la mesure est d’importance car jamais une telle décision n’avait été prise depuis l’apparition de la gendarmerie nationale datant de…1791 ! Le 16 février, précisément où fut instaurée la naissance de l’institution nouvelle, résolument plus moderne dans son mode de fonctionnement.

 

 

Brigades mobiles et fixes selon les besoins

 

Si, aujourd’hui, 3 500 brigades de gendarmerie sont opérationnelles sur la France métropolitaine et les DOM-TOM, cela n’était pas suffisant pour répondre aux nouveaux périples d’une société, davantage orientée vers la violence et l’agressivité. Le lot quotidien des faits divers qui ornementent les colonnes de certaines gazettes est là pour le rappeler à nos mémoires : le monde change de peau, comme l’interprétait en 1978 un certain Alain SOUCHON, et il devient laid plutôt que beau.

Dans l’absolu, et la carte hexagonale qui sera officiellement présentée ce lundi 02 octobre dans le Sud-Ouest de la France le confirmera, ce sont d’une à quatre nouvelles brigades qui fleuriront par département. Toutefois, attention, il y a un sérieux particularisme dans ces créations.

Ces nouvelles brigades pourront être mobiles – la majorité d’entre elles, apparemment, pouvant se constituer autour d’une force d’une demi-douzaine de militaires qui pourront se mouvoir à bord de camions ou de véhicules automobile dans les communes ou fixes où dans ce registre-là, elles accueilleront une dizaine de personnels installés dans des locaux à construire, à rénover ou déjà existants. C’est le choix du roi quant à la formule retenue au cas par cas selon les possibilités offertes par territoire en lien avec les élus.

 

 

Plus de 500 brigades supprimées entre 2009 et 2016

 

Mais, attention, précise la source élyséenne contactée ce vendredi après-midi par voie téléphonique, qui dit brigade mobile, dit qualité et sérieux dans les moyens mis à disposition pour les militaires, tant au plan numérique que technologique ! Il ne manquerait plus que cela que les brigades mobiles soient au rabais par rapport aux autres, les fixes, qui disposeraient des édifices et du matériel adéquats !

Si l’enveloppe budgétaire globale s’élève à quinze milliards d’euros sur cinq ans – la somme est inscrite dans la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur -, il faut savoir qu’à l’unité, le coût d’une brigade mobile à l’année revient à environ 70 000 euros de fonctionnement. Coût nettement plus complexe à calculer pour une brigade fixe qui doit s’appuyer sur les frais inhérents liés aux bâtiments.

C’est à partir de novembre de cette année que les premières brigades mobiles verront le jour. Un sacré pied-de-nez fait aux anciennes gouvernances (surtout celle de Nicolas SARKOZY !) qui avaient largement épuré les forces de l’ordre dite de proximité et supprimé plus de 10 000 fonctionnaires de leurs rôles.

Rendant obsolète et de manière incertaine la présence policière dans les grands ensembles en Ile-de-France ou dans les agglomérations importantes du pays. Sur la période comprise entre 2009 et 2016, ce furent cinq cents brigades qui passèrent de profit à perte, sans crier gare…Or, les mêmes qui avaient pris ces décisions s’étonnent aujourd’hui de la remontée fulgurante des infractions et de l’incivisme dans le pays !

Quant à ces affectations, elles seront déployées dans les territoires ayant besoin de l’Etat et besoin de sécurité. A vrai dire, ce n’est pas ce qui manque dans le landerneau !

Les préfets auront au préalable transmis les dossiers de candidature au ministère de l’Intérieur avant que le verdict ne soit rendu.

Enoncé des réponses : ce 02 octobre avec sans doute des surprises agréables pour certains de nos compatriotes, et son lot de déception pour ceux qui espéraient davantage d’écoute…

 

Thierry BRET

 


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