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Ils étaient un peu plus de 300 manifestants à battre le pavé auxerrois vendredi après-midi pour réclamer des hausses de salaires et de pensions, face à un pouvoir d’achat mis à mal par l’inflation. Un chiffre qui est bien en deçà des manifestations du printemps contre la réforme des retraites. Même si, la détermination est identique…

 

AUXERRE : « Puisqu’on n’a pas défini d’ordre, la CGT va partir en premier et après que les meilleurs nous suivent ! ». Il est près de 14h30 quand Véronique DEGOIX-GUTTIN, secrétaire de l'Union départementale de la CGT de l'Yonne, donne le signe du départ. Ce n’est pas la foule des « grands soirs ». A peine quelques centaines de personnes, mais toutes sont venues crier leur colère face à l’austérité et l’inflation galopantes. Leur inquiétude aussi, pour celles et ceux en passe de prendre prochainement leur retraite, à l’image de Pascal, salarié dans le public, au salaire de 2 200 euros net par mois.

Presqu’un « nanti » aux yeux d’un smicard, mais derrière les chiffres, la réalité de ce que sera sa retraite dans quelques mois : « après 45 ans de boutique, on me promet grassement 1 700 balles par mois. Je suis locataire, avec 500 euros de loyer, voyez ce qu’il va me rester ! ».

Pour Magalie, agente des douanes, également militante à la CGT, la baisse du pouvoir d’achat n'est pas une vue de l’esprit : « moi je gagne 2 000 € par mois et je me prive déjà, alors on imagine bien qu’en dessous, c’est encore pire… ». Premier touché, le budget alimentation : « au niveau bouffe, la viande, c’est terminé ! ». 

 

 

Des badauds peu enclins à rejoindre le cortège…

 

L’itinéraire est modeste et le cortège s’étire lentement, au son d’une playlist qui a déjà fait ses preuves, « motivés, motivés, soyons motivés… ». La place de la préfecture est déjà en vue, bientôt la fin du parcours : « ne nous regardez-pas, rejoignez-nous ! ». Un mot d’ordre sans grand succès, les badauds semblant plus enclins à rejoindre une terrasse ombragée où se désaltérer qu’à battre le pavé.

A peine plus de 20 ans chacun, Axel et Damien participaient pour la première fois à une manifestation, confrontés eux aussi à un pouvoir d’achat mis en berne : « plus on travaille, moins on gagne, on est dans le rouge tous les mois, alors on essaie d’optimiser, en ne venant à Auxerre qu’une fois par semaine ou en remplaçant viande et poisson par des œufs… ».

 Bien déterminés en dépit de leur jeune âge, à poursuivre leur engagement : « c’est certain, qu’il n’y a pas assez de monde aujourd’hui, beaucoup ne sont pas prêts à perdre une journée de salaire, mais heureusement qu’il y a eu des gens dans la rue avant nous, sinon, on travaillerait jusqu’à 70 ans ! Certains se sont battus pour obtenir plein de choses, on est en train de tout perdre et ça ne dérange personne… ».

Selon les météorologistes, cette première décade d’octobre aura été la plus chaude jamais en enregistrée en France depuis 1900. Reste à savoir si l’automne se poursuivra ainsi et pas seulement en termes de températures !

Dominique BERNERD

 

 


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L’obscurantisme règne en maître sur le globe. Toujours et encore. Il rôde tout autour de nous. Tapi dans l’ombre, pernicieux. Pour mieux s’abattre sur nos têtes, là quand on s’y attend le moins et que cela fait le plus de mal. Comme à Arras, dans ce lycée Gambetta, pourtant réputé si tranquille. L’effroi, dans toute sa splendeur. La sidération, aussi, car l’impensable se manifeste à nous, à la lumière du jour. Par une trop chaude journée gavée de cet insolent soleil, ne rappelant nullement la nécessaire saison des pluies et la chute des feuilles, préparant les arbres à l’hiver…

Un fait divers tragique, survenant presque jour pour jour, trois ans après un autre triste anniversaire. Celui de la disparition du pauvre Samuel PATY, professeur d’histoire et de géographie qui eut pour son plus grand malheur avoir cru bon évoquer lors d’un cours assuré à l’une de ses classes le rôle des caricatures d’un journal satirique et ses effets dans la société. On connaît la suite. Morbide et inimaginable…glaçante, aussi.

 

Le lourd tribut payé par l’Education nationale…

 

« Plus jamais ça », avait-on lu alors dans la presse et dit dans les cénacles de la politique. Des propos repris en chœur par toute l’intelligentsia bien-pensante de notre Hexagone. De gauche comme de droite. Du centre, évidemment. Mais aussi des extrêmes. L’unité nationale absolue, comme les cinq doigts de la main, autour d’une catastrophe que l’on croyait impossible à vivre dans le pays des libertés et de Jean-Jacques ROUSSEAU !

Etre assassiné pour avoir enseigné. Transmis des valeurs. Fait réfléchir les consciences et surtout apporter de la lumière dans toute cette opacité macabre qui auréole notre existence avec son lot de guerres, de conflits, de crimes, de meurtres, d’épouvante. Quel horrible tableau que celui-là !

Une fois encore, le monde de l’Education nationale paie un lourd tribut à la défense de ces valeurs. Celles qui nous sont chères et qui ont pour appellation la liberté d’expression, l’enseignement, la pédagogie, le civisme, l’apprentissage, la compréhension. L’ouverture sur le monde, aussi. S’instruire n’est-elle pas la plus belle des vertus pour ne pas mourir totalement idiot ?!

 

 

 

Apprendre et penser : les dangers des autocraties

 

Depuis que nous sommes au monde, on n’a cessé de nous le marteler : nous sommes là pour apprendre afin de mieux transmettre. C’est en comprenant les choses, voire en les pratiquants que l’on peut s’évertuer de les changer, de les transformer vers le meilleur, si possible. Or, pourquoi ces enseignants et ces personnels administratifs qui gravitent autour de l’Education nationale sont-ils désormais dans le viseur de ces êtres dénués de discernement intellectuel ? C’est simple : apprendre fait peur ! Cela correspond au savoir qui est perpétué ainsi de génération en génération, un savoir ouvert vers l’universalisme, le modernisme, les technologies, les mathématiques, les sciences, la philosophie, les langues étrangères, la culture…

Pourquoi les jeunes filles et jeunes femmes afghanes sont-elles privées d’école par les talibans ? Parce qu’elles représentent un insidieux danger qui pourrait mettre à mal toute la rhétorique d’un autre âge qui vient enfumer le paysage politique local !

Pourquoi au pays des mollahs – l’Iran –, les femmes sont-elles renvoyées dans les arrières bans existentiels ? Et ne peuvent de facto briller au soleil même si elles peuvent suivre une scolarité ? Parce que leur savoir et leurs diplômes sont des périls pour ces sociétés où le patriarcat règne en dictat absolu ! Les autocraties éprouvent une sainte horreur de l’intelligence collective : comment alors régner dans la facilité si le peuple est en capacité de réflexion ? Quel dilemme, non !

 

 

Le retour de l’obscurantisme, de l’ombre à la lumière

 

Evoquant lors de son allocution officielle le nouveau drame vécu au Proche-Orient, jeudi soir dans les journaux de vingt heures télévisés, le Président de la République Emmanuel MACRON avait souligné avec vigueur que ce conflit séculaire opposant Israéliens aux Palestiniens ne devait aucunement s’exporter vers l’Europe, et surtout en France. La réponse à ses craintes ne s’est donc pas fait attendre. Puisque le lendemain, un attentat devait être perpétré de la plus sinistre des façons dans ce lycée d’Arras, condamnant un professeur de lettres, Dominique BERNARD, à une mort atroce, égorgé par arme blanche, près de la cour de récréation de son établissement.

On apprenait presque dans le même temps qu’une deuxième tentative d’assassinat avait été avortée à la dernière minute dans les Yvelines, près de Mantes-la-Jolie, là aussi selon un mode opératoire quasi à l’identique avec un individu sortant d’une salle de prière, un couteau à la main et se rendant aux abords d’un lycée…pour mieux tuer des innocents !

Le retour de l’obscurantisme ne cesse de s’amplifier en ces périodes au contexte international très agité, si tant est qu’il ait vraiment disparu. Plus que jamais, la vigilance s’impose autour des écoles, devenues les cibles privilégiées des terroristes qui ne supportent plus que l’on n’y apprenne et que l’on n’y pense…il vaut mieux en effet rester des moutons de Panurge que l’on manipule et que l’on tue !

 

Thierry BRET

 


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C’est fait ! Parti sous d’autres cieux – il dirige depuis le 01er janvier le Conseil national du réseau à Paris -, Laurent BEURIENNE a donc un successeur à la direction générale du groupe régional, CERFRANCE BFC. Son nom : Thomas LEMAITRE. Un garçon ayant une expérience aguerrie de plus de deux décennies (23 ans) au sein de la structure, spécialiste du conseil juridique et fiscal, ainsi que du management des activités conseils…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aura peut-être un petit pincement au cœur, le jeudi 09 novembre prochain, Thomas LEMAITRE, en étrennant ses nouvelles responsabilités en terre icaunaise. Aux côtés d’Eric COQUILLE – toujours bon pied bon œil à la présidence régionale de l’entité -, le nouveau directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté fera face aux nombreux adhérents et partenaires de la structure, à l’occasion de la traditionnelle assemblée de territoire, accueillie dans l’Yonne, à l’Espace culturel d’Appoigny.

Il y sera question de présenter et de commenter les activités et projets de CERFRANCE BFC à l’aune de 2024. Une manifestation qui offrira l’opportunité également de dresser le bilan de la saison écoulée. Et de s’intéresser de très près à la facture électronique, lors d’une conférence annexe où toute la lumière sera faite sur ce dispositif obligatoire qui entrera en vigueur de manière progressive dans les entreprises assujetties à la TVA entre 2024 et 2026.

 

Déjà directeur général dans ses précédentes missions…

 

Nonobstant, en savoir davantage sur cette facture électronique – elle serait beaucoup plus qu’un simple document comptable - devrait être très prisé par les adhérents de la structure, puisque devant transformer au quotidien la gestion des entreprises de l’Hexagone.

Exerçant la fonction de directeur général au sein de CERFRANCE Saône-et-Loire, puis du Rhône et de Lyon, Thomas LEMAITRE a effectué un saut de puce dans sa configuration septentrionale pour rejoindre la Côte d’Or au mois de juillet, et plus spécifiquement Saint-Apollinaire, aux portes de Dijon, autre lieu de la gastronomie et de la chose vineuse, siège de la « grande maison » ! Le nouveau « boss » de ce spécialiste de l’accompagnement des entreprises s’est également investi au sein du bureau du Conseil national de CERFRANCE, là-même où exerce dorénavant Laurent BEURIENNE !

Objectif de ce cadre dynamique : poursuivre et accroître l’efficience de l’accompagnement apporté à l’ensemble de ses adhérents sur le territoire, un secteur géographique qui englobe, pour mémoire, les départements de l’Yonne, la Côte d’Or, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, soit plus de 8 500 adhérents, 420 collaborateurs et 21 agences, réparties au gré de ces quatre départements.

 

Thierry BRET

 


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C’est à la rentrée 1992 que s’ouvrit au lycée Saint-Joseph, la première formation post-bac sous forme d’un BTS Commerce international. Trois décennies plus tard, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de l’Amicale des Anciens de l’établissement, présidée par Françoise MICHAUT, figure tutélaire de l’endroit qui exerça en qualité de professeur d’anglais. Cet anniversaire aura été l’occasion pour beaucoup d’un retour empreint d’émotion en un lieu chargé de souvenirs heureux.  

 

AUXERRE: Le temps semble ne pas avoir d’emprise sur la mémoire de Françoise MICHAUT, au discours riche de souvenirs : « en 1992, ils étaient 32 élèves à s’inscrire à cette première formation BTS Commerce international, pour seulement quatre garçons, avec au final, 68,47 % de sorties positives, ce qui n’était pas mal du tout pour une première promotion… ».

Un BTS qui ouvrait la voie de l’enseignement supérieur à Saint-Joseph, à l’initiative du chef d’établissement de l’époque, le frère TOBIE, dont l’inspiration visionnaire est saluée aujourd’hui encore par la présidente de l’Amicale des Anciens de Saint-Joseph - La Salle - Sainte-Thérèse d’Auxerre : « il avait à l’époque remué pour cela ciel et terre et il fut, on peut bien le dire, un bâtisseur pour « Saint-Jo », développant le temps de son séjour ici, nombre de partenariats… ».

Création d’un laboratoire de langue en 1995, attache avec une université néerlandaise, partenariat avec différentes écoles supérieures de commerce, initiateur d’un labo multimédia ouvert en 1997, il fut un précurseur en la matière et son souvenir était bien présent parmi les anciens de « Saint-Jo », ayant répondu à l’invitation.

 

 

Vers le développement de liens intergénérationnels

 

« Mais si ! Ce bâtiment-là existait déjà, de notre temps, c’était l’internat… ».  Pas toujours facile plus de trente ans après pour certains, de reconnaître la configuration de l’établissement, d’autant qu’il ne cesse de s’agrandir. Pour preuve ces nouvelles salles de formation BTS en cours de travaux, dont l’ouverture est prévue à la rentrée 2024.

Métiers du notariat, management dans la sécurité, option « Vins et cultures de France » en Commerce international… : au fil des années, les filières se sont multipliées, assurant à l’établissement lassalien une renommée bien au-delà des frontières départementales. Vice-présidente de l’amicale, Nathalie fut de la première promo BTS et aspirait depuis longtemps à renouer avec ses anciens camarades : « cette fête des trente ans était l’occasion rêvée pour cela. Mais au niveau de l’amicale, l’on souhaite aller plus loin encore, créer des liens intergénérationnels entre tous, créer un groupe « WhatsApp » pour correspondre entre nous, etc… ».

Confessant avec une pointe de nostalgie, les « blagounettes » de l’époque, « quand on ramenait des boules de neige pour les faire fondre dans les cases sous les tables ou quand toute la classe se retournait devant le prof, un œillet blanc collé sur le front… ». Ce qui pouvait alors paraître pour le comble de l’insolence, semble bien innocent aujourd’hui : « même si cela crispait certains profs, tout était bon enfant et ne portait pas à conséquence. Cela n’allait jamais très loin car l’on savait les barrières à ne pas franchir… ».

 

 

Le « temple du savoir » face au « temple de l’argent »

 

Marie-Jo pour sa part, « a fait 68 » ! Entendez par là que, venant de l’école Sainte-Marie, elle fit partie des premières élèves à intégrer le nouvel établissement qui venait de voir le jour, boulevard de la Marne à Auxerre.

Une rentrée en seconde sous le signe de la mixité, faisant figure de véritable révolution dans l’enseignement catholique, d’alors. Autre découverte, celle des grands espaces et du grand air : « en ville, c’était renfermé, ici, c’était le « Far West », on était seuls au milieu des pâturages, un no man's land, où à part l’hôpital, il n’y avait rien… ».

Si elle ne garde pas une très bonne image du réfectoire, ni des températures des premiers bâtiments préfabriqués, « froid l’hiver, chaud l’été », Carole, sa cadette, garde un souvenir ému de son passage à « Saint-Jo », depuis la classe de 6e en 1974 : « nous étions peu nombreux à l’époque, quelques centaines et j’avais vraiment l’impression de trouver là une seconde famille… ».

Se rappelant ce que disait le préposé à l’accueil, « le frère Charles », du cube à l’architecture d’avant-garde que venait de faire construire le Crédit Agricole, juste en face de l’établissement, aujourd’hui propriété du Conseil départemental : « avec son accent rocailleux du Sud-Ouest, il l’appelait le temple de l’argent ».

Comme un écho à un autre temple, celui du « savoir » qu’a su bâtir au fil des années l’institution catholique auxerroise.     

 

Dominique BERNERD

 


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Perrine, on l’a connu antan à « L’Accroche », table qu'elle tenait avec Maxime. Sa formule déjeuner comprenant une tarte salée, accompagnée d'une bonne salade verte bien assaisonnée avait conquis son public. Parfois, le soir, ce sympathique duo terminait au piano, en entonnant « Riquita, jolie fleur de java » chanson de Georgette PLANA, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ! 

 

BASSOU : Le piano est toujours là. Il a juste mis cap au nord, en atterrissant dans ce petit village de  900 habitants, connu pour ses escargots ! Voici environ un mois que la courageuse Perrine, née dans la capitale de la gastronomie française (Lyon) a repris ce petit commerce villageois, faisant aussi épicerie, dépôt de pain, mais aussi bistrot, avec un joli comptoir !

La salle est claire. La déco est toujours personnalisée avec de la jolie vaisselle. Au bord de la fenêtre, un collector baril de lessive « Super Croix », lancée voilà un demi-siècle semble nous faire de l’œil. Impossible cependant d'y trouver, son étiquette collante avec un prix en défunts francs français !

Le menu du jour est à 18 euros (entrée, plat, dessert). Pendant ce temps, aux fourneaux, notre cheffe assaisonne, mijote et saisit. Mention spéciale pour la salade fraise-fenouil, une alliance peu connue pour de nettes saveurs. Le crumble tomate-cerise est bon, même si la patte gagnerait à être un rien plus friable.

 

 

 

 

Une ressemblance avec la cuisine lyonnaise



Quel plaisir à l'ardoise de trouver du lapin à la moutarde ! Voici quelques semaines, cette viande ne nous avait pas emballés. Rien de cela ici, avec une cuisse à la cuisson précise, nappée d'une sauce crémée. Mention spéciale pour les carottes en accompagnement : elles sont goûteuses et cuites à la perfection (ni trop, ni trop peu !). Ce légume apprécié du lapin trouve ici toute sa place, dans cette jolie assiette à la déco florale personnalisée.
En dessert, la tartelette praline rose nous ramène l'espace d'un instant, entre Saône et Rhône, vers traboules et la place Bellecour, proches d'un véritable bouchon, le pays natal de Perrine : la pâte croustille, les « praslines » fondent : bienvenue à Lyon !

 

 



 

Profitons des derniers commerces villageois…

 

Paris ou Lyon ne se sont pas faites en un jour. Le temps fera son œuvre et aidera notre cheffe volontaire à se faire mieux connaître. Ce que sa cuisine mérite. Il ne reste que 29 % de villages français comptant des commerces, sachons s'en souvenir, en les faisant travailler...
Bon appétit et large soif, comme disent nos amis lyonnais, avant un bon mâchon ! Tâchons d'en profiter aussi, au plus près d'ici !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : ce serait mieux d'ouvrir la bouteille de vin devant les clients !

Les + : le service est aimable, le bon rapport qualité-prix d’une vraie cuisine.

 

 

Contact :

 

Aux Petits Oignons

90 bis, grande rue

89400 BASSOU

TEL : 09.85.17.75.80.

Ouverture tous les jours sauf mercredi et dimanche.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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