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« Salut les artistes ! » susurrait de sa suave voix radiophonique l'animateur  Max MEYNIER, star de RTL durant la décennie 70 lors de son émission « Les Routiers sont sympas ! ». Ce lyonnais, amateur de bonne chair, fut l'auguste prédécesseur de « Blablacar » via les  puissants  trente-huit tonnes de marques SAVIEM ou BERLIER. Frissons garantis et rigolades assurées. Au volant, Norbert des transports « LESAGE » ou « Dédé » de Voiron !

 

CHAMPIGNY-SUR-YONNE : Depuis  l'essor de la route, voilà un peu plus d'un siècle, au sortir de la terrible grande guerre, les routiers eurent leur place sur le ruban d'asphalte, une revue et même des restaurants reconnaissables à leur logo tricolore, fameux le plus souvent, dont l'un des plus vastes se trouve à Châteauroux, « L’Escale ».

 

 

Un changement de propriétaire très récent…

 

Un « resto » routier, c'était un cahier des charges, des normes de propreté, des cabines de douche propres, de la bonne cuisine faite maison. Nombre d'entre eux ont fermé depuis. Cependant, il en demeure encore environ un millier en France,  de ces établissements auquel on peut souvent accoler le qualificatif de générosité.

C'est le docteur Patrick CADOU, dentiste émérite sis à Villeneuve-la-Guyard - un praticien comme demain il n'y en aura plus hélas - qui, après l'auscultation attentionnée de mes molaires, m'indiqua récemment que le routier de « La Clé des Champs » à La Chapelle-Champigny venait de changer depuis peu de propriétaire.

« L'Aile ou la Cuisse » se devait de vous y emmener, par un anormal soleil d'octobre ! C’est drôle, songeais-je alors, en quittant le nord de Sens, nous Icaunais, pensons peu à cette partie de notre territoire depuis Sens jusqu'à Villeneuve-la-Guyard.

 

 

Une adresse est appréciée des routiers…

 

En bord de route, à 13 heures, le parking affiche complet. Ce qui est plutôt bon signe. Nombre de camions d'entreprises du coin (Chemolle des Sièges,  France Boissons.....) dont les gars sont en train de se restaurer.  Entrons ! La salle est complète mais la jeune serveuse m'installe à la table 32. Le long des murs, quelques cuivres défraîchis n'ayant sûrement pas monté une béarnaise depuis un moment ! La formule du jour est à 15 euros avec entrée, plat et dessert.

Contrairement à nombre de buffets d'entrée, celui-ci est fait maison. Cela fait toute la différence ! On sent que le céleri a été râpé depuis peu ; la salade de harengs pomme de terre est franche du collier, tout comme la quiche et l'œuf « mayo ». Souvent lorsque ces mets sont achetés dans de grands seaux blanchâtres, ils sont gluants et vaguement acides. Rien de tout cela ici. Le patron s'active en salle. Un voisin de table m'indique alors qu'il possède aussi un restaurant, dans la jolie cité de Moret-sur-Loing, en Seine-et-Marne.

 

 

 

 

Des assiettes bien soignées qui mettent en appétit…

 

En plat, j'ai choisi un poulet rôti, pommes grenailles. La volaille est de qualité,  on eût apprécié un rien de jus dessus ! Les pommes de terre ont été saisies à la cuisson comme il se doit, un brin de persil ciselé les colore. Pas à dire : ces assiettes sont soignées ! Le verre d'Irancy est bon (domaine JC BERSAN à Saint-Bris-le-Vineux). Le chien de la maison, qui n'a pas vraiment la gueule d'un malheureux, passe paisiblement de table en table, comme si de rien n'était. Au cas où, sait-on jamais, doit il songer !

En dessert, une crème pralinée,  un peu façon flan « Alsa » de la cuisine ménagère d'antan, est servie.

Les travailleurs regagnent leurs engins, il est temps de partir. Une belle et bonne adresse routière, que le regretté Max aurait sûrement apprécié. Merci docteur CADOUX !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le service est peut-être un brin empressé, mais c'est un détail !

Les + : très bon rapport qualité-prix. Que les cuisiniers continuent d'éplucher carottes et navets, sans succomber aux trucs tout fait. Ce serait dommage vraiment...

 

 

Contact :

 

La Clé des Champs

2A Rue principale

89340 CHAMPIGNY-sur-YONNE

Tel : 03.86.83.55.97.

Ouverture midi et soir.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Elle porte bien ses 74 printemps et sait distribuer du bonheur à ses visiteurs. Ils étaient nombreux à déambuler dans les rues de Chablis ce dimanche, verre en main, venus faire la fête et honorer de belle manière les trésors de l’appellation. 

 

CHABLIS : Flambée des prix, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, avenir incertain…l’actualité anxiogène de ces derniers mois pèse lourd dans les esprits et les occasions de faire la fête sont, suffisamment rares, pour ne pas en manquer une. Tous les éléments étaient réunis ce week-end à Chablis pour qu’elle soit belle et elle le fut !

Températures printanières, soleil radieux, vins d’excellence et bonne humeur généralisée ont marqué cette 74ème Fête des vins, d’autant que le millésime 2022 s’annonce déjà des plus prometteurs, tant en quantité qu’en qualité, conjuguant un bel équilibre entre richesse en sucre et acidité. De quoi redonner le sourire aux vignerons échaudés par les multiples aléas climatiques de ces dernières années.

 

 

De nouvelles perspectives avec la Cité des Climats des Vins de Bourgogne et le domaine de Pontigny…

 

Après le traditionnel défilé dominical dans les rues sous les cuivres de l'harmonie des « Enfants de Chablis » s’est tenue la non moins traditionnelle cérémonie d’intronisation de nouveaux impétrants au sein de la confrérie des « Piliers Chablisiens » en ce lieu d’exception que sont les jardins du Domaine Long-Depaquit.

L’occasion pour le président de l’Office de Chablis Patrice VOCORET de dévoiler d’autres bonnes nouvelles, en dépit de difficultés d’approvisionnement et de hausse des prix des matières premières : « le vignoble exporte les deux tiers de sa production et grâce à ce millésime 2022, nous allons pouvoir repartir sur les marchés, avec un chiffre d’affaires toujours en augmentation… ».

D’autres raisons d’espérer, avec un retour des touristes tant attendu et la mise en place de nouvelles structures : « le rachat récent du Domaine de Pontigny ainsi que l’ouverture prochaine de la Cité des Climats des Vins de Bourgogne nous ouvrent de nouvelles perspectives… ».

Que la fête continue et qu’elle dure longtemps, très longtemps !

 

 

Propos entendus…

Marie-José VAILLANT, maire de Chablis : « mon petit doigt m’a soufflé tout doucement, mais il m’a soufflé quand même, que la flamme olympique pourrait bien passer par Chablis… ».

Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental : « Ici à Chablis, on sait recevoir, il pleut la nuit et il fait beau le jour… ».

André VILLIERS, député de l’Yonne : « le mot Chablis à l’étranger est un sésame, comme l’est Vézelay, je ne veux pas oublier l’endroit d’où je viens et fait s’éclairer les visages, c’est dire combien il participe à l’attractivité du territoire… ».

Yvon VOCORET, grand architrave des « Piliers Chablisiens » :
« Monsieur le Préfet, on vous a dit qu’on allait vous passer sur le gril, mais comme y’a pas longtemps que vous êtes là, il nous manque du bois ! On verra ça un peu plus tard quand on vous montera en grade, si vous nous aidez bien pour nos manifestations… ».

 

 

En savoir plus :

 

Parmi la quarantaine de stands, celui de l’association « Chablis terre d’Histoire », qui pour l’occasion a présenté aux visiteurs une superbe exposition d’anciennes cartes postales chablisiennes, toutes dédiées à la vigne et au vin. Le viticulteur Jean-Paul DROUIN, y a même retrouvé sur l’une d’elles sa grand-mère et son arrière-grand-mère en vendanges…

 

Dominique BERNERD

 


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« Silence, on bouche ! ». Parrains de la 74ème Fête des Vins de Chablis, la comédienne Zabou BREITMAN et son alter ego québécois, Serge DUPIRE, ont officié de belle manière à Fleys, lors du baptême du millésime 2022…Ils rejoignent la liste impressionnante des ambassadeurs du célèbre nectar...

FLEYS : Du soleil, des vendanges heureuses, de la convivialité, des vins prometteurs… Tout était réuni samedi matin pour que la traditionnelle cérémonie baptismale du nouveau millésime chablisien soit couronnée de succès. D’autant que marraine et parrain n’ont pas ménagé leurs efforts pour s’acquitter de la redoutable épreuve de bouchage d’une bouteille à l’ancienne, avant de se voir intronisés au sein de la « Confrérie des Piliers Chablisiens », devant un public conquis par la sympathie et la simplicité de ces deux grandes figures du cinéma et de la télévision.    

 

 

Comme il est de tradition, c’est dans la commune prévue recevoir la prochaine Saint-Vincent tournante du Chablisien que s’est déroulée à Fleys, le baptême du millésime des vins de l’appellation. Ce qui l’est moins, c’est que ce soit pour la seconde année consécutive, crise de la COVID oblige ! Trois ans déjà que le village attend de fêter dignement le saint patron des vignerons, après deux reports pour cause de pandémie. Autant dire que tout est prêt pour recevoir au mieux les visiteurs les 04 et 05 février prochains à moins que d’ici là… Mais les organisateurs se refusent à imaginer un troisième report, cette fois-ci sera la bonne !

 

 

Un millésime placé sous le parrainage du cinéma et de la télévision…

 

Après le sport l’an dernier, c’est sous le signe du cinéma que le millésime 2022 a été baptisé, avec pour marraine la comédienne et réalisatrice Zabou BREITMAN et pour parrain le québécois Serge DUPIRE, bien connu des aficionados de la série « Plus belle la vie », sous le personnage de Vincent CHAUMETTE. Pas facile de s’improviser apprenti vigneron et maîtriser une vénérable boucheuse du siècle dernier !

Mais sous les yeux d’un public conquis, les deux vedettes ont passé l’épreuve avec brio, avant de se voir récompensés de leurs efforts par une intronisation méritée au sein de la prestigieuse « Confrérie des Piliers Chablisiens ».

 

 

Pour l’occasion, Zabou BREITMAN avait même préparé une ode toute personnelle au précieux breuvage, s’inspirant pour cela du nom des différents climats chablisiens : « j’ai quitté mes « Fourneaux » pour venir « Léchet » les côtes de vos belles « Grenouilles »… ». Noble programme !

Son alter égo concluant lui aussi de belle manière la cérémonie avec ce cri du cœur : « si je suis quelqu’un d’extrêmement simple, je n’aime que le meilleur…, le chablis ! ».

Nul doute qu’avec de tels ambassadeurs, l’appellation ne gagne encore un peu plus de lettres de noblesse dans le monde entier ! Plus belle la vie, plus belle la vigne, plus beau le chablis !  

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Le Gâtinais est un micro-terroir  commun à l'Yonne, la Seine-et-Marne, mais aussi le proche Loiret. Bienvenue dans la Venise du Gâtinais, le pays des véritables « Praslines MAZET » de surcroît, bienvenue à Montargis, où proche de la gare, l'hôtel-restaurant « La GLOIRE » se dresse avec une certaine élégance…

 

MONTARGIS (Loiret) : Dans les années 70, un couple de restaurateurs quitte leur relais routier pour se tourner vers une cuisine plus gastronomique en acquérant l'établissement. L'un de leurs apprentis, Jean-Claude MARTIN, leur succéda, après avoir épousé leur fille !

Avant cela, le jeune Jean-Claude fut parisien, chez LEDOYEN, précisément, sous la férule de Guy LEGAY, un chef exigeant et truculent (Guy a écrit récemment un petit ouvrage à propos des  sauces que je vous conseille !).  Le chef MARTIN fit du homard son cheval de bataille culinaire, et longtemps brilla au fronton de l'établissement une étoile Michelin des plus réputées. Désormais, tant en cuisine qu'en salle, c'est la génération suivante qui est aux affaires !

 

 

On doit pouvoir se mettre à table au-delà de 13 heures !

 

De pousser la porte de ce restaurant revêt un côté un brin rassérénant, et l'on s'y sent bien. La musique d'ambiance est aux ordres des PLATTERS (« You are my destiny) avant de succomber dans les années 80, aux charmes de la jolie Sophie MARCEAU, qui alors adolescente, flirtait au son de « Dream » - gros succès de ces années-là ! - lors d'un langoureux slow, danse désormais passée de mode, car totalement non politiquement correcte !

« On vous a téléphoné ! » me tance alors la cheffe de rang alors qu'il n'est que 13h10. Incroyable ! Comment expliquer qu'à moto, répondre au téléphone n'est guère conseillé ! Mais, bref, passons : ce serait dommage vraiment, que demain, nos restaurants traditionnels n'accueillent leurs clientes et clients - vous savez ces « ploucs » qui les font vivre....- qu'entre midi 17 et 12h32 !

Une jeune et aimable serveuse m'apporte alors un « Américano » de belle facture avec quelques mises en bouche dont un délicieux velouté Parmentier. Pour le verre de vin, j'eus moins de chance : au départ le blanc - fort bon sauvignon du coin, peut-être du Loir-et-Cher qui en produit de délicieux - était tiède, tandis qu'ensuite le rouge bordelais était glacé.

 

 

Ah, les délices du champignon de Paris, le meilleur des champignons…

 

En entrée, je pris le homard à l'impeccable cuisson. Cependant, même produites localement, je ne suis pas certain que les lentilles constituent une alliance de choix avec ce prince de la mer....Passant à mes côtés, j'en profitais pour zyeuter le très beau chariot de desserts. Ensuite, ce fut le poulpe à l'orange, plutôt bien cuit, et belle complémentarité avec l'agrume. Dans l'assiette, toutes ces mini-purées me firent alors penser aux années du film « La Boum » !

La pause glacée arrive alors sans liquide aucun, avant un paleron de veau, morceau peu usité et fort bon, proposé ici façon blanquette. Bonne idée que l'adjonction de quelques lamelles fraîches de champignons de Paris ! Feu mon ami, Michel RICHARD, chef français émigré aux Etats-Unis, trouvait d'ailleurs que c'était le meilleur des champignons.

 

 

 

 

Plus de « Paris/Brest » sur le chariot de desserts : la rançon de son succès…

 

Arrive alors le moment du chariot de desserts. Ce chariot : il a disparu corps et âme de nos restaurants, mis à part à la maison BOCUSE de Lyon, et chez deux à trois illuminés. Désormais règne le dessert à l'assiette : un grand contenant, contrairement au contenu !

Ce chariot est le symbole de la maison, et l'on ne peut que féliciter les pâtissiers de ce travail quotidien. Sorbets, entremets, tartes et gâteaux sont ici  bien rassemblés ! 

Bien sûr que tout fait envie. Aussi se régale-t-on avec l'onctueux sorbet banane, l'œuf à la neige nappée de sa succulente crème anglaise, et autres succès à la pistache.

Quant au « Paris/Brest », il a prématurément disparu, car victime de son succès fort mérité sûrement ! Des desserts au dosage actuel de sucre subtil ce qui les rend souvent meilleurs.

Un café-meringue que je partageais de bon cœur avec l'une des gamines de la maison, qui me confia ce jour-là, qu’elle n'alla pas à l'école, car se sentant malade. Gageons que cette petite mignardise contribua à son prompt rétablissement !

 

 

En savoir plus :

Les + : le chariot de desserts est un modèle du genre. Applaudissements réitérés aux pâtissiers !

Les - : on doit encore pouvoir arriver au restaurant à 13h10, me semble-t-il ! Ce n'est pas encore l'heure du goûter, non ?! Quant au pain, il ne m'a pas semblé inoubliable...

 

 

Contact :

Hôtel-restaurant La GLOIRE

74, avenue du Général de Gaulle

45200 MONTARGIS

Téléphone : 02.38.85.04.69

Fermeture : mardi, mercredi et donc ouvert le dimanche !

Formule pour déjeuner à partir de 29 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Il possède incontestablement l’art et la maîtrise de l’oralité, le responsable de la fondation qui porte aujourd’hui son patronyme. Voire de la répartie, non dénuée d’un zeste d’humour, lorsqu’il est prié de donner sa définition de l’art contemporain, répondant à une question décalée du public ! Mais, il ne faut pas se fier aux apparences. Même s’il affirme tout de go avoir achevé sa mission, le projet polyvalent qui s’esquisse avec davantage de certitudes au domaine de l’Abbaye de Pontigny portera durablement sa griffe…

 

PONTIGNY : Il sait manier le verbe et la parole, François SCHNEIDER ! Et surtout donner un sens profond aux arguments qu’il égrène face à un public qui écoute attentif le moindre des mots édictés. Portant beau, scrutant avec intérêt ses interlocuteurs qui lui posent des questions directes au terme d’une conférence de presse qui n’en est pas véritablement une, au vu de l’aéropage conséquent de personnalités politiques et institutionnelles présentes (!), le personnage originaire de Joigny veut faire toute la lumière sur un dossier qui aura suscité bon nombre de polémiques dans le microcosme de l’Yonne : la cession du domaine de l’Abbaye de Pontigny.

Un feuilleton, digne des séries à suspense – mais en moins horrifique fort heureusement ! – que propose les plateformes numériques actuelles, ayant tenu en haleine depuis plus de deux ans les suiveurs de l’actualité du landerneau septentrional de la Bourgogne. Avec en toile de fond un édifice cistercien, fleuron du patrimoine régional de plus de neuf cents ans comme vedette !

Vendu ? Plus vendu ? A quelles conditions ? Sans occulter les prises de position régulières d’une congrégation religieuse qui avait elle-aussi des visées sur ce complexe séculaire universel. Bref, un dossier qui ne ressemblait nullement à la « vie est un long fleuve tranquille » dans son traitement usuel. Rattrapé comme tant d’autre par les vicissitudes de la crise sanitaire, ce qui augurait de sombres perspectives quant à l’issue définitive de ce projet…

 

 

Un projet polymorphe à dix ans, vecteur de rayonnement…

 

Le projet, parlons-en ! Il est polymorphe, tentaculaire, multiple. Rien d’étonnant qu’il surprenne en vérité par sa physionomie et son ambition car des concepts similaires, il n’en existe pas légion à l’heure actuelle dans l’Hexagone. Pays qui connaît la crise économique et sociale profonde – un peu mieux maîtrisé que dans le reste de l’Union européenne -, mais qui est parfois en déliquescence intellectuelle complète au niveau de l’imaginaire et de la créativité…

Alors, vu de l’Yonne, c’est sûr : un tel concept entrepreneurial gargantuesque qui mélange astucieusement l’ouverture d’une infrastructure hôtelière de niveau quatre étoiles, assorti à un restaurant supposé gastronomique, la présence physique d’une boutique où s’écouleraient les produits à l’estampille du domaine (miel, pain, biscuits, liqueurs…) et la culture de produits du terroir en concertation avec des spécialistes des filières agricoles et bio, cela peut faire peur dans les chaumières !

Surtout avec à sa tête une fondation originaire d’Alsace, apparue dans le paysage de l’initiative et la prise de risque en décembre 2000 – elle est depuis 2005 reconnue d’utilité publique – et qui possède déjà à son actif un certain nombre de réussites, à commencer par le Centre d’Art Contemporain, accueilli dans la jolie bourgade alsacienne de Wattwiller.

Un site qui propose plus de 2 500 mètres carrés d’espaces d’exposition consacrés au thème de l’eau. Un outil structurel altruiste, ayant aussi la volonté d’aider les lycéens défavorisés soucieux de suivre un parcours pédagogique dans l’enseignement supérieur avec des bourses.

 

 

La fibre touristique pour permettre à Pontigny de retrouver son universalisme…

 

Au-delà de l’encouragement artistique et du prosélytisme éducatif, la Fondation SCHNEIDER vise encore plus grand avec l’acquisition du domaine de l’abbaye cistercienne icaunaise. Pour la rondelette somme d’1,8 million d’euros à remettre via virement à la Région Bourgogne Franche-Comté, jusque-là propriétaire de l’endroit.

Cela a été confirmé officiellement lors de ce rendez-vous avec les médias (et surtout les nombreuses personnalités !) dans la salle des convers in situ par le maître de cérémonie, François SCHNEIDER lui-même.

L’entité ajoute dans son escarcelle un autre item à sa panoplie déjà éclectique : le développement du tourisme patrimonial. Grâce à ses six mille mètres carrés de bâtiments dont certains seront à réhabiliter et à agencer sur les neuf hectares que compte le domaine, verdoyant et boisé.

L’objectif est simple : rendre son universalisme et sa magnificence à ce joyau de l’art roman. Comment ? Une fois les études préliminaires et les sondages archéologiques réalisés – un delta temporel d’une année, voire peut-être d’un peu plus sera néanmoins nécessaire pour analyser la topographie des lieux -, la Fondation se plongera alors la tête la première dans l’avenir, en aménagement les bâtiments selon le schéma initial requis. Certes, les aficionados du lieu devront s’armer de patience avant de découvrir la configuration définitive, une vertu cardinale de la spiritualité !

Si tout se présente bien, c’est durant la saison 2026/2027 que devraient être opérationnels le Centre d’Art contemporain, accueillant les artistes se reconnaissant pour tels, ainsi que la partie inhérente liée à la production agricole locale. Parallèlement, les visiteurs – des touristes cosmopolites en quête de retraites patrimoniales et spirituelles mais pas que – profiteront du cadre confortable du complexe hôtelier grand standing, tout en se sustentant de recettes sympathiques élaborées dans le restaurant haut de gamme.

 

 

Un budget estimé à 20 millions d’euros et une centaine d’emplois…

 

Sur le plan comptable, la Fondation SCHNEIDER injectera l’équivalent estimatif de vingt millions d’euros à la réalisation de ce concept. Un projet gradué qui s’échelonnera sur une décennie, selon les prévisions fournies par son porte-parole éponyme.

Une dizaine de millions d’euros seront affectés à la rénovation des bâtiments devant trouver une nouvelle existence dans le projet. Le complexe hôtelier comprenant une cinquantaine de chambres englobera à lui seul huit millions d’euros. Deux autres millions serviront à l’agencement de la partie restauration.

Se voulant rassurant à une interrogation posée par le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment Didier MICHEL – les entreprises de ce secteur artisanal de l’Yonne seront-elles sollicitées pour la réalisation de ces travaux -, François SCHNEIDER a répondu catégorique que « les entreprises de l’Yonne seraient retenues lors de l’appel d’offres, à condition qu’elles soient compétentes selon le cahier des charges requis à respecter et qu’elles ne pratiquent pas des tarifications exagérées… ».

Un clin d’œil, pour le moins amusant, de l’homme d’affaires qui fut naguère industriel et propriétaire de la source d’eau minérale Wattwiller.

Quant aux perspectives d’emploi, générées par ce projet, elles furent également évoquées en conclusion de ce rendez-vous très intéressant : une centaine de postes seront créés dans un intervalle de huit à dix ans sur le site.

De quoi réjouir la classe politique, présente aux premières loges de cette conférence. Y compris la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY suiveuse de l’évènement en visioconférence. Et de lever ainsi les doutes et les craintes sur les réelles intentions de la Fondation SCHNEIDER qui s’engage à redonner vie à ce site séculaire hors du temps…

 

Thierry BRET

 


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