Satisfait de la décision prise par le constructeur japonais d’injecter plus de 300 millions d’euros sur la seule unité de production en France, le distributeur de la marque asiatique dans l’Yonne, Eric FOUCHER, évoque une excellente opportunité pour son groupe éponyme. Si ses collaborateurs éprouvent déjà une certaine fierté devant cette nouvelle ayant capté l’intérêt du gotha politico-économique, les perspectives induites de construire de nouveaux véhicules gagnant en performance et en qualité énergétique interpellent déjà les fidèles de l’enseigne…
AUXERRE : En 2017, les ventes de la fameuse YARIS, modèle à multiples variantes (essence, Diesel et hybride) fabriqué sur le site industriel d’Onnaing aux portes de Valenciennes (Nord), auront permis au groupe concessionnaire FOUCHER d’écouler plus de deux cents véhicules sur sa zone de chalandise.
Et même si le constructeur nippon a prévu de restreindre petit à petit la voilure de la gamme Diesel, dans le cadre de sa politique menée en faveur du développement de produits en phase avec la transition énergétique, TOYOTA devrait favoriser la commercialisation de cette citadine parmi les trois structures que compte le groupe dans l’Yonne (Avallon, Auxerre et Sens).
La valeur ajoutée au niveau de la technologie et la sécurité…
Le déblocage de cette enveloppe de plus de 300 millions d’euros dans l’usine du nord de la France suppose le développement de la plateforme technologique, TNGA, qui étendue à la conception d’autres modèles apportera une valeur ajoutée supplémentaire en termes de technologie et de sécurité. Forcément, ce sont des éléments fondamentaux qui ne peuvent qu’orienter les choix de la clientèle particulière et professionnelle…
« Personnellement, je suis très satisfait que cela se déroule ainsi, précise Eric FOUCHER, l’initiative coïncide avec l’anniversaire de cette présence sans cesse réaffirmée du constructeur en France depuis bientôt vingt ans. Ce projet d’agrandissement aura comme conséquence directe de donner une sérieuse bouffée d’air pur aux sous-traitants industriels de la filière automobile mais aussi à ceux qui exercent leur métier dans le secteur du bâtiment. Ne parlons pas des retombées économiques induites sur l’ensemble du bassin du Valenciennois puisque l’on chiffre à plus de 700 le nombre de postes créé sur place en contrats à durée indéterminée… ».
Déjà un premier impact auprès des collaborateurs
Dès qu’ils ont eu vent de l’information, les personnels du groupe FOUCHER ont réagi de manière très positive. Leur enseigne fétiche se trouvait sous le feu nourri des projecteurs médiatiques autour d’excellentes nouvelles qui devaient mettre en exergue la création d’emploi, la sécurité, l’innovation et l’investissement économique.
« TOYOTA représente aujourd’hui le quatrième constructeur automobile en France, ajoute le dirigeant de FOUCHER, nous avons donc un large marge de manœuvre afin de progresser. Au plan mondial, le groupe asiatique est le plus gros vendeur de la planète et partage ce titre honorifique avec VAG, selon la fluctuation commerciale de certains modèles… ».
Aujourd’hui, il sort une YARIS toutes les soixante secondes des chaînes de fabrication à Onnaing. Le constructeur déploie ses ailes de puissance marketing en Europe avec ce modèle depuis cette base arrière. Tandis que les véhicules hybrides qui se destinent au marché américain sont assemblés dans le nord de la France avant d’être embarqués dans les zones portuaires des Pays-Bas ou de Belgique.
La visite du Président de la République Emmanuel MACRON, venu à la rencontre des collaborateurs de l’industriel japonais à Onnaing près de Valenciennes coïncidait avec la spectaculaire annonce faite par les dirigeants du groupe automobile. Une enveloppe budgétaire de plus de 300 millions consentie au développement du site nordiste facilitera à terme la production annuelle de 300 000 véhicules. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, la ressource humaine sera renforcée de 300 emplois en contrat à durée indéterminée (CDI) supplémentaires dès cette année. Avec la possibilité de 400 autres contrats professionnels de même nature lorsque le site sera parvenu à sa pleine capacité de production…
VALENCIENNES (59) : La modernisation de la filiale française du constructeur asiatique était partie prenante de la réflexion depuis plusieurs mois. Une décision qui intègre le programme mondial de l’uniformisation progressive des différentes unités de production que possède TOYOTA. L’enseigne fabriquera des véhicules de nouvelle génération basés sur la plateforme TNGA, c’est-à-dire « Toyota New Global Architecture ». Soit une adéquation fonctionnelle à partir de nouveaux équipements composés de technologies et de systèmes à la performance éprouvée.
700 emplois probables sur le site in fine…
La présence du président de la République aux côtés des représentants des collectivités territoriales et locales en début de semaine n’étaient pas une surprise. A l’instar de la Région des Hauts-de-France et de la métropole de Valenciennes, chacun a contribué à cet investissement grâce à des aides allouées à la formation, l’innovation et l’amélioration de la performance environnementale du site.
La délégation a pris le soin de visiter l’infrastructure ultra moderne de Valenciennes. Et de saluer de manière officielle cette information. Dans un premier temps, la filiale française de TOYOTA entend transformer 300 contrats temporaires en contrats à durée indéterminée pour les travaux de préparation avec la possibilité d’étendre cet objectif à 400 nouveaux emplois en CDI supplémentaires dès que la capacité maximale sera atteinte.
Vice-président de TOYOTA Motor Corporation et président de la branche européenne du groupe, Didier LEROY devait accueillir le président MACRON et les officiels devant un parterre d’invités conséquents. Il expliqua les bénéfices de cette nouvelle plateforme technologique pour l’enseigne.
Une plateforme technologique indispensable à la performance…
« Le déploiement de la TNGA est un signe de confiance envers nos employés et nos fournisseurs qui délivrent qualité supérieure et efficacité. Cette annonce est le signe encourageant d’une expansion continue de nos activités en France et en Europe… ».
En 2017, le groupe nippon a réalisé d’excellents scores de production ici même avec la YARIS. L’apport de la nouvelle plateforme technologique devrait permettre à la berline de se renforcer au cœur de la gamme TOYOTA en Europe. A terme, l’ambition du constructeur est d’atteindre un rythme de 300 000 unités par an dans le futur.
Grâce à la TNGA, TOYOTA devrait assurer la production de la majorité de ses véhicules de nouvelle génération. Les PRIUS classiques et rechargeables de quatrième génération ainsi que le cross-over C-HR profitent déjà de ce savoir-faire optimum. Avec ce nouvel investissement, TOYOTA a déjà investi un total cumulé de 1,4 milliard d’euros pour favoriser le développement du seul et unique site de production en France, celui de Valenciennes.
Engagé depuis une décennie dans la construction et la réhabilitation d’immeubles du niveau passif ou à énergie positive, le cabinet ATRIA ARCHITECTES a profité de la séquence des vœux pour évoquer les enjeux de la transition énergétique. Ceux qui prennent leurs sources à la suite de l’aggravation du réchauffement climatique. Ce trio de professionnels associés (Annick WOROBEL, Benoît BAZEROLLES et Jean-Pierre BOSQUET) abordera aussi la valeur patrimoniale de ces opérations qui bouleversent à court terme le marché de l’immobilier. Des thèmes ô combien importants qui traduisent le reflet de leurs plus intimes convictions de spécialistes aguerris…
AUXERRE : « Nous sommes une minorité de professionnels à posséder un vrai savoir-faire pour concevoir des immeubles à énergie positive. Mais, attention, la clientèle se met en mouvement dans la lutte contre le changement climatique afin de franchir un nouveau cap… ».
Cri d’alarme ou amer constat d’un certain retard pris par la corporation ? Le préambule de Jean-Pierre BOSQUET, l’une des trois chevilles ouvrières du cabinet ATRIA ARCHITECTES, aura eu le mérite de surprendre la cinquantaine de professionnels du bâtiment présents à cette cérémonie de vœux par la teneur de ses propos. Observant avec un certain désarroi qu’aucune action de grande envergure au plan national n’avait encore vu le jour par rapport à ce thème crucial, le dirigeant du cabinet auxerrois s’interroge.
« Même si cinquante des plus grandes entreprises viennent d’affirmer qu’il y a une impérieuse nécessité de changer collectivement le cap, permettant ainsi une baisse drastique des gaz à effet de serre de la planète… ».
Bref, la France accuse une fois de plus quelques lenteurs récurrentes avant de prendre de louables initiatives en ce sens.
« Nous savons que notre position, à nous autres architectes, est la clef dans le système actuel, poursuivait Jean-Pierre BOSQUET, et que nous pouvons ensemble ouvrir le champ des possibles en faveur de nos clients… ».
Appelant à un réel engagement des corps professionnels pour la rénovation énergétique des bâtiments, l’ancien président national du groupement des ARCHITECTEURS devait qualifier ce chantier, de « marché du siècle, ce qui est encore plus vrai sur notre territoire… ».
La publication annuelle de l’impact réel de ces projets sur le climat
Le mentor du cabinet ATRIA ARCHITECTES s’est également engagé à publier chaque année, et ce dès 2018, la valeur patrimoniale de ces opérations sur le climat et à quel degré de réchauffement climatique cela correspond-il. Sachant que la valeur des autres biens ne bénéficiant pas de cette approche environnementale dans l’air du temps se détériorera.
Participant à des structures de réflexion et d’actions nationales comme les ARCHITECTEURS, SMART BUILDING ALLIANCE ou le Plan Bâtiment Durable, ATRIA ARCHITECTES et leurs équipes sont totalement immergés dans ces dynamiques qui passent nécessairement par la voie de la formation.
« Le monde de l’immobilier évolue, confirma Jean-Pierre BOSQUET, ses pratiques vont être bouleversées, attirant au passage de nouveaux talents. Le monde de demain se veut collaboratif. Nous ne travaillerons plus seul. Ni en silos. L’immeuble n’est d’ailleurs plus au centre de tout : c’est le client qui est devenu le centre de tout… ».
L’usage est progressivement préféré à la propriété. Illustrant ses dires à l’aide d’exemples précis, l’architecte Icaunais fera référence au concept développé par AIR BNB. « Pensez à l’illusion de la propriété, à la gratuité de certains services et à la notion de forfait ! Aujourd’hui, nous avons modifié les paradigmes : la vitesse et la mobilité, le renouvellement deviennent plus importants que la détention… ».
Le numérique, vécu comme une contrainte ou une chance ?
Phénomène non modal, le numérique a bouleversé les règles du commerce, de la finance, des médias, des transports. L’immobilier ne pouvait se soustraire à son influence.
« L’accès aux nouvelles plateformes de données et de services change le rapport à la rénovation par la capacité de la e-transformation des structures immobilières et par l’accès à l’exploitation. Quant à la valeur d’un bien, elle dépendra bientôt de sa signature numérique et son carnet numérique qui imposent le respect et le suivi des engagements de performance… ».
L’illustration fut faite aussi grâce à l’apport de la visualisation des réalisations proposées en 2017 par l’entreprise.
« Nous avons utilisé des scanners en trois dimensions pour configurer le complexe administratif de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ajouta Benoît BAZEROLLES, nous nous sommes rapprochés de structure professionnelle comme celle dirigée par Yannick DAVOUSE, « IDX PROD », qui a favorisé par le biais de sa technologie et ses drones l’optimisation des édifices de la Communauté de communes de Puisaye Forterre… ».
Et Annick WOROBEL d’énumérer aux côtés de Benoît BAZEROLLES les autres gros chantiers sur lesquels sont intervenues les équipes du cabinet la saison dernière : la Maison de l’agriculture pour les besoins de la chambre consulaire, les locaux de la MSA, le siège social de GROUPAMA Paris Val de Loire dans l’Yonne, les bureaux de l’Office Auxerrois de l’Habitat, ceux de la Ligue de l’enseignement départementale, etc.
Il ne resta plus, en guise de conclusion pour les trois acteurs de cette cérémonie que de présenter la nouvelle architecte, diplômée de l’Ecole nationale de Strasbourg, Elsa DAVID. A 24 ans, la jeune femme a rejoint depuis peu le cabinet auxerrois, prête à apporter sa valeur ajoutée et à relever l’ensemble des défis inhérents à la transition énergétique par le prisme de l’immobilier…
Maîtrisant à la perfection cet exercice oral traditionnel puisque lui permettant de se projeter vers une nouvelle année dynamique avec plus de 25 millions d’euros de budget, le président du SDEY (Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne) Jean-Noël LOURY a pu dresser un bilan exhaustif des nombreuses activités de l’organisme à l’occasion de la cérémonie des vœux. Un cadre convivial et courtois où il eut le plaisir d’accueillir le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE en cette circonstance. Ce fut une excellente opportunité de pouvoir développer les engagements financiers pris par le SDEY afin d’aménager le territoire de l’Yonne grâce à 16 millions d’euros d’investissements…
APPOIGNY : Affichant un large sourire en guise de bienvenue dès son accession à la tribune, le charismatique président du SDEY, Jean-Noël LOURY, a voulu rendre compte des activités de l’organisme institutionnel au cours de ces retrouvailles, les premières de l’année prétextes à l’échange des vœux. Mais, surtout indispensables pour mieux appréhender l’ensemble des actions positives qui sont menées par le syndicat à l’échelle de notre territoire depuis ses origines.
S’engageant pour le déploiement de la qualité et de la sécurité des réseaux d’électricité dans l’Yonne, le Syndicat départemental d’énergies a clôturé l’exercice 2017 en réalisant un total de 736 chantiers. Plus de deux cents interventions concernaient l’électricité rurale et ses aménagements, soit 103 chantiers d’extension du réseau, 60 en enfouissement et 40 en renforcement. Mais, l’énoncé de ce chiffre global de 736 chantiers se rapportait aussi aux travaux conçus dans le cadre des améliorations des services Télécom (138), l’optimisation de l’éclairage public (356 chantiers) et la pose de bornes (39 appareils).
Le transfert de 304 communes au niveau de la compétence électrique
Le SDEY s’est aussi attelé l’année dernière à poursuivre l’implantation de son maillage territorial de bornes de charge pour soutenir le développement de la mobilité électrique. Soit un total de 116 bornes commandées à ce jour, dont 73 bornes en service (60 classiques et 13 rapides) et 43 bornes en travaux (40 normales et 3 rapides).
« Ce n’est pas tout, renchérissait Jean-Noël LOURY, en abordant le volet de l’éclairage public qui gagne en performance et en économie, 304 communes ont transféré leurs compétences au syndicat et nous assurons la maintenance électrique de 171 d’entre elles. Certaines localités sont passées en 100 % LED avec des économies sur la facture d’électricité de plus de 50 % et une maintenance réduite pratiquement à zéro. Nous lançons en 2018 un nouveau marché qui nous permettra d’être encore plus innovant, plus en rapport avec les exigences des élus et avec des tarifs adaptés… ».
800 000 euros versés par le syndicat pour éradiquer les zones blanches en téléphonie mobile
Si pendant des décennies, l’unique activité du syndicat ne concernait que l’électrification des villes et des zones rurales, il n’en est plus rien aujourd’hui. De nouveaux services ont été apportés aux communes avec toujours en toile de fond l’optimisation énergétique.
« La diversification de nos missions prend la forme d’audit énergétique sur les bâtiments communaux, la récupération des certificats d’économie d’énergie (CEE), le soutien financier aux communautés de communes pour la réalisation des Plan Climat Air-Énergie Territoriaux (PCAET) et la réalisation des Plans de Corps de Rue Simplifié (PCRS) sur l’ensemble du département. Enfin, nous poursuivons toujours notre action pour lutter contre les zones blanches en téléphonie mobile… ».
A ce titre, le SDEY a érigé 19 pylônes tandis qu’une douzaine de nouvelles constructions seront programmées cette année. Le coût moyen par pylône s’élève à 152 000 euros. Quant au coût global du projet, il est égal à 4,5 millions d’euros dont 1,5 million destinés aux raccordements électriques. In fine, le SDEY aura contribué à ce projet à hauteur de 800 000 euros.
Les nouvelles cibles de la SEM Yonne Energie…
Grande innovation de l’année 2017 : la structuration de la SEM Yonne Energie. Celle-ci s’est développée en constituant son comité d’engagement tout en examinant ses premiers projets. Parmi ceux-ci, citons la méthanisation, l’éolien mais aussi le photovoltaïque.
« Les enjeux techniques, juridiques et surtout financiers de tels projets requièrent de ne pas agir dans la précipitation, insista le président LOURY, et c’est ce à quoi se sont employés les administrateurs de la SEM… ».
Ainsi, les premiers investissements devraient être réalisés dans le courant 2018. En premier lieu dans le domaine photovoltaïque. Quant aux autres dossiers, ceux de la méthanisation et l’éolien, ils devraient aboutir rapidement.
En parallèle, la SEM travaille au montage d’un dossier très ambitieux : celui de la production de bio-méthane de synthèse sur le site d’enfouissement de déchets de DUCHY, exploité par la COVED.
« Nous allons conduire ce concept avec le concours de grands partenaires industriels et des PME, mais aussi avec des collectivités, notamment la Région Bourgogne Franche-Comté et des acteurs privés, affirma Jean-Noël LOURY, ce projet a pour vocation d’aider notre territoire à s’emparer des technologies en développement, liées à la transition énergétique… ».
Le SDEY se positionne aussi sur les réseaux de chaleur, sur lesquels une première réflexion a été lancée afin d’affiner le rôle de la SEM et du Syndicat, chacun dans leur compétence, auprès des collectivités qui souhaiteraient développer ce concept
Enfin, le président du SDEY ne pouvait manquer d’aborder l’énergie issue de l’hydro-électrique. « Elle fait également partie intégrante des sources de production d’énergie que nous souhaitons examiner prochainement. Des premiers contacts ont été pris dans l’Avallonnais concernant la Cure et le Cousin ».
Quant au secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE, invité à s’exprimer, il saluait l’excellente santé du syndicat. Et sa propension à dynamiser le territoire au quotidien. Evoquant l’engagement des quatre opérateurs de la téléphonie mobile à améliorer la couverture territoriale dès cette année, l’élu de l’Yonne a rappelé son total soutien aux actions et projets du syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. Une saine parole qui devait faire écho parmi l’assistance convaincue par le bien-fondé de ces actions.
Conceptrice de salles de bains et de spas, un marché en fort potentiel de développement à l’heure actuelle, la jeune femme de 38 ans possède une sérieuse expérience du bâtiment et de ses accessoires qualitatifs. Constatant le manque de coordination entre les divers corps de métiers sur les chantiers, Stéphanie ARSENAULT a décidé de se procurer de nouvelles sensations professionnelles en développant son propre outil de travail. Opérationnelle depuis le mois de mars, la société éponyme mise beaucoup sur le conseil et l’accompagnement à distiller sans modération auprès des particuliers et professionnels pour pérenniser la réussite de cette aventure…
BEAUMONT : Quinze années d’expérience parmi les ténors de la distribution de produits sanitaires et de spas créent un solide bagage intellectuel et technique pour initier un projet d’entreprise.
C’est sur la base de cette observation réfléchie que Stéphanie ARSENAULT a fertilisé depuis cinq saisons son irrésistible envie de constituer sa propre structure entrepreneuriale dans son domaine de compétences. En y intégrant, toutefois, le supplément d’âme indispensable à la relation à l’autre dans l’exercice d’un tel métier : l’écoute du client !
Jouer le rôle d’interlocuteur unique sur les chantiers sanitaires…
« La clientèle de particuliers souhaite passer par un artisan qualifié dans le cadre de travaux à réaliser à son domicile. Parfois, elle désire concevoir elle-même ce labeur. Or, si j’ai voulu tourner une nouvelle page de mon existence et reprendre les rênes de ma destinée, c’est pour mettre en avant mon savoir-faire au service de ces personnes en leur apportant toute mon énergie et mes connaissances techniques en devenant leur conseillère… ».
La profession de foi de la chef d’entreprise est louable. Quant aux premiers rendez-vous initiés à la suite de quelques parutions publicitaires, ils lui donnent raison. En outre, la rhétorique prescrite à destination des particuliers se développe également vers les professionnels eux-mêmes. Interpellés par cette démarche d’accompagnement, deux artisans locaux, l’un est peintre, l’autre intervient dans le domaine de la plomberie, prennent contact avec la dirigeante de cette petite entité qui a pour objectif juridique de se transformer en SASU dans le cours de l’année.
« Le manque de coordination auquel j’ai dû faire face à titre personnel dans le cadre d’aménagement de mon intérieur, je le réfute en proposant à la clientèle d’intervenir à leurs côtés en qualité d’interlocuteur unique. Nonobstant la confiance qui en découle dans l’approche humaine d’un chantier, c’est aussi un indéniable gain de temps au bénéfice des artisans eux-mêmes… ».
Une plus-value que la jeune femme adjoint à une politique réactive au niveau des délais qu’elle désire raccourcir dans l’envoi de devis, un vecteur souvent déterminant dans le choix d’un professionnel par rapport à un autre.
Utilisant des logiciels de dernier cri en matière de possibilité graphique et visuelle en trois dimensions, la responsable de la structure entend exploiter ce filon permettant de mieux gérer les problématiques conceptuelles d’un chantier avec dextérité.
Pour ce faire, elle n’a pas hésité à se rendre au Salon international du sanitaire en Allemagne l’année dernière ou de prendre part en qualité d’observatrice avisée au Salon de l’architecture de Paris pour y glaner de précieux renseignements pratiques.
Le marché des professionnels fourmille d’opportunités à traiter
Volontariste, la jeune femme veut occuper une place prédominante sur ce segment un peu de niche vers lequel elle se destine. Ne se limitant pas à de quelconques considérations géographiques, Stéphanie ARSENAULT déploie ses ailes vers la Seine et Marne, passerelle obligée pour mieux conquérir la capitale et l’Ile de France, mais aussi vers le Loiret et l’Aube, des territoires à belles potentialités économiques.
Les entreprises générales de maçonnerie, à l’instar de sites d’hébergement touristique (hôtels, gîtes…) représentent le cœur de cible idoine de sa stratégie qu’elle compte intensifier vers les professionnels.
Concevant les incontournables auxiliaires du bien-être et du luxe (hammam, sauna, spa…), Stéphanie sait qu’elle peut bénéficier d’importants atouts à abattre sur ce créneau de la détente et du loisir.
Soutenue par INITIACTIVE 89 dans le cadre de l’obtention d’un prêt de financement et encouragée par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté qui a lui octroyé de l’intérêt, Stéphanie ARSENAULT aura consenti un débours de 10 000 euros en guise d’investissements pour mettre sa petite entreprise sur de bons rails.
L’année 2018 débute avec une certaine élégance pour son avenir presque radieux : deux chantiers concernant l’amélioration sanitaire de gîtes ruraux sont en voie de concrétisation tandis que la jeune dirigeante envisage très sérieusement de participer au Salon de l’Habitat d’Auxerre. Elle profiterait à cette occasion d’un joli coup de pouce encore en négociation d’un poids lourd du secteur, BUTAGAZ.