Prolixe Véronique MORLIGHEM ! La déléguée régionale de l’opérateur en Bourgogne ne s’est pas contentée de divulguer quelques chiffres à la clé lors de sa conférence de presse de rentrée. Un exercice lui permettant de procéder à un large éventail de la situation sur les différents chantiers assurés par son entreprise. Pédagogue, la dirigeante s’est montrée tour à tour constructive, précise et minutieuse dans les informations fournies avec abondance. In fine, ORANGE continue d’enclencher la vitesse supérieure dans le cadre du « New Deal » voulu par le gouvernement pour que l’Yonne bénéficie, entre autres, de tous les atouts liés à la fibre optique comme ceux de la téléphonie…
AUXERRE: Quoi de neuf du côté de l’aménagement de la fibre optique et de la téléphonie mobile sur notre territoire ? Question récurrente que se posent la plupart des Icaunais, particuliers et entrepreneurs, souvent confrontés à une impatience croissante et compréhensible : vouloir bénéficier des mirobolants avantages offerts par cette technologie dès que possible.
Présente dans la capitale de l’Yonne, il y a quelques jours, la déléguée régionale du groupe ORANGE s’est fendue d’une explication de texte détaillée, sous la forme d’un bilan et perspective, lors d’un exercice oratoire face à la presse. Au lieu d’être dubitatifs, les suiveurs de cette actualité ô combien stratégique (notamment dans le domaine de l’économie) ont eu tôt fait d’être rassurés par les propos encouragements de la patronne de ce poids lourd technologique.
ORANGE, la structure qui déploie le plus en France, confirme son ambition de couvrir vingt millions de logements et locaux professionnels raccordables à la fibre optique à l’orée de 2022. Dans le cadre de la zone AMII, c’est-à-dire à la suite d’un appel à manifestation d’intention d’investissement. Alors que les abonnements fibre d’ORANGE représentent à ce jour plus de 50 % du marché hexagonal de la fibre optique jusqu’aux logements, l’enseigne compte désormais à fin août trois millions de clients. Précisons, que près de 13,5 millions de logements et locaux professionnels sont raccordables à la fibre à fin juin 2019. Des éléments chiffrés qui ne manquent pas d’interpeller la responsable régionale…
« A titre de comparaison, précise-t-elle, nous allons équiper la France de la fibre en une quinzaine d’années à peine alors qu’il aura fallu près de quarante ans pour obtenir un résultat similaire dans le cadre de la téléphonie fixe… ».
Peu avare de chiffres, Véronique MORLIGHEM déroule ses explicatifs de manière méthodique : « Prenons la Bourgogne Franche-Comté, renchérit-elle, l’engagement d’ORANGE en zone AMII correspond à la pose de 740 000 prises, soit 46 % des 1,6 million de foyers… ».
Autre vérité : la photographie exacte de la situation arrêtée au 31 août 2019, où plus de 336 000 prises étaient déjà raccordables à la fibre, soit 48 % du projet global, sur 139 communes.
Quid de la situation dans l’Yonne ?
Immanquablement, une interrogation légitime brûlait sur toutes les lèvres des débatteurs : et l’Yonne, dans tout cela ?
« C’est très clair, souligna Véronique MORLIGHEM, à la fin août, le département icaunais enregistre un solde de 26 300 foyers raccordables, c’est-à-dire éligible à la fibre optique avec le choix de son opérateur... ».
D’ailleurs, celles et ceux qui douteraient encore de l’évolution positive des choses seraient marris ! Depuis décembre 2018, six mille nouveaux raccordements ont été déployés sur le territoire.
Schématiquement, les faits sont les suivants. L’agglomération auxerroise concentre 20 330 foyers en phase d’être raccordables tandis que la ville de Sens en englobe plus de six mille.
A ce stade des commentaires, il est judicieux d’user de pédagogie. Nous l’avons dit : la déléguée régionale d’ORANGE en use et en abuse positivement pour clarifier les informations. Introduisant au passage un autre terme, adressable, à la signification capitale…
« A titre d’exemple, ajoute-t-elle, à fin août, l’Yonne comprenait 48 900 foyers adressables (soit 15 000 de mieux qu’au mois de décembre). Qu’est-ce que cela veut dire ? Par adressable, il faut comprendre que la fibre est dans la rue mais à ce stade, elle ne permet pas encore aux habitants d’être éligibles au Très Haut Débit. Concrètement, des travaux restent à réaliser pour amener la fibre jusqu’aux paliers des appartements ou devant les maisons individuelles… ».
Orange prend ses marques sur les réseaux d’initiatives publiques
C’est le cas dans l’agglomération auxerroise où 31 900 foyers sont adressables. Cela l’est tout autant à Sens (plus de 17 000 foyers).
« Nous avons l’engagement de rendre 100 % des logements raccordables d’ici 2020, concède la responsable de l’opérateur, hors refus d’un tiers… ».
Un autre aspect de ce volumineux dossier fut abordé lors de cet entretien : les réseaux d’initiatives publiques (RIP)…
Ceux-ci représentent à ce jour environ 40 % des logements en France, soit près de 15 millions d’habitats hors DOM TOM. ORANGE a affiché son ambition de déployer environ 30 % des infrastructures en zone RIP.
« Dès le mois de mars, nous avons annoncé l’arrivée de la fibre Orange dans toutes ces zones spécifiques, rappelle Véronique MORLIGHEM, qu’elles soient ou non opérées par notre structure. L’objectif étant d’atteindre deux millions de prises dans ces zones d’ici fin 2019. Nous avons déjà signé des accords avec SFR, COVAGE, AXIONE, ALTITUDE pour venir en qualité de fournisseur d’accès à Internet (FAI) sur les RIP déployés par ces opérateurs… ».
La 4G poursuit sa propagation…
Alors que la 5G pointe déjà le bout de son nez (les tests techniques se consolident avec différents partenaires industriels tout en continuant les essais des terminaux), le déploiement de la 4G, nécessaire à l’optimisation de la téléphonie mobile, progresse.
Depuis le début de l’année, ORANGE a installé de nouveaux sites, 1 500, sur l’ensemble de l’Hexagone. Soit plus de 40 % des sites mis en service sur le territoire tous opérateurs confondus.
« Rien que sur le mois de juillet, stipule Véronique MORLIGHEM, sur 426 sites mis en service en France, 50 % sont imputables à ORANGE… ».
Enfin, d’ici la fin de l’année 2020, l’ensemble des antennes 3G en propre auront été passées en 4G. Ce qui représente une couverture à 99 % de la population en France métropolitaine (20 756 communes dont 16 673 localités rurales).
L’Yonne a vu seize nouvelles communes profiter de l’offre 4G depuis le 31 décembre 2018. Si bien que le taux de population couverte par la 4G s’élève à 94,7 % soit 321 319 habitants couverts.
Reste le réseau cuivre. Il représente 30,3 millions de paires de cuivre en 2017. C’est-à-dire avec précision, 21 000 nœuds de raccordements abonnés, un million de kilomètres d’artères à 50 % souterrain et 50 % en aérien, porté par quine millions de poteaux.
Des statistiques impressionnantes qui font dire à Véronique MORLIGHEM que le groupe investit à la fois pour renforcer l’entretien et la modernisation de ce réseau tentaculaire. Sachant que l’entretien global de ce réseau coûte environ 500 millions d’euros par an.
Et de cinq pour la Communauté de communes du Grand-Sénonais qui prendra part ce jeudi 03 octobre à une nouvelle édition des Rencontres industrielles de Bourgogne Franche-Comté ! Une excellente opportunité pour sa présidente Marie-Louise FORT de rappeler à qui voudra l’entendre le poids que représente cet incontestable « poumon économique » dans le paysage régional…
SENS : Le Grand-Sénonais ne fera pas le déplacement à vide dans la capitale de l’Yonne ce jeudi. Bien au contraire, la vénérable institution disposera d’une vitrine conséquente, visible sur le fameux évènementiel industriel, les RIDY, concoctés tous les deux ans par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.
A l’instar de la précédente édition, la communauté de communes du nord de l’Yonne fera toute la lumière sur les aspects qualitatifs justifiant l’attractivité de ce secteur géographique qui profite de la proximité francilienne.
Labellisé territoire industriel, travaillant en étroite osmose avec l’Aube et la Haute-Marne, le Sénonais demeure dans les esprits le « poumon économique » de notre territoire. Il entend bien le conforter même si, plus au sud, l’Auxerrois souhaite lui contester ce titre non officiel.
Sans doute présente à la tribune inaugurale comme en 2017, Marie-Louise FORT, édile de Sens et présidente du Grand-Sénonais, incitera-t-elle, comme elle sait si bien le faire lors de ses élans oratoires, les investisseurs et entrepreneurs de l’Yonne et des départements limitrophes à poser leurs jalons professionnels en choisissant sa contrée. C’est aussi l’autre enjeu de ces Rencontres industrielles !
Un article réalisé avec le concours du Grand-Sénonais et de la Ville de Sens.
Les Positives entreprises de Bourgogne Franche-Comté, voire celles d’ailleurs, ne bouderont pas leur plaisir de s’immerger le temps d’une journée de découverte au cœur de la manifestation la plus attendue de la sphère économique régionale depuis…l’automne 2017 ! Si l’industrie du futur demeure le cheval de bataille de l’organisateur de ces rencontres novatrices (la CCI de l’Yonne), un accent particulier sera mis autour du développement du numérique et de l’international lors de forums. Quant à l’astronaute Patrick BAUDRY, parrain de l’animation, il devrait accompagner les entrepreneurs dans la stratosphère…de l’innovation.
AUXERRE : « Are you ready for the RIDY ? Yes, sir ! ». La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne peaufine les ultimes réglages de l’un des évènements phare de l’année, les non moins célèbres Rencontres industrielles de Bourgogne Franche-Comté qui nous reviennent tous les deux ans avec leur lot d’agréables souvenirs.
Ne dérogeant pas à la règle du succès qui a fait de cette manifestation chère au président consulaire Alain PEREZ un incontournable dans le paysage, l’édition 2019 promet d’être d’une grande cuvée à la lecture du triptyque bien ficelé faisant office de programme.
Un mot, déjà, sur l’invité d’honneur. La personnalité atypique des milieux économiques qui cautionne le pourquoi de ces retrouvailles biennales n’est autre que l’astronaute français Patrick BAUDRY ! Une pointure en matière de technologie, de mobilité spatiale et d’innovation.
Le spationaute interviendra lors d’une conférence où sera ouvertement évoqué le futur de l’industrie et ses répercussions sur notre environnement sociétal. Gageons que le personnage charismatique en connaît un rayon sur le sujet !
« Décollez vers l’industrie du futur », le thème de sa causerie, déclinera à grand renfort d’exemples et de vécus personnels, la mise en pratique d’une recherche permanente de l’excellence. Par le biais de l’innovation, le maître mot en substance de ces RIDY 2019.
Démonstrations et conférences : le copieux programme de l’édition 2019…
La présence de 250 exposants (des industriels jusqu’aux fournisseurs sans omettre les prestataires inhérents à la filière) confirme que les RIDY ne dépareillent absolument pas avec l’environnement offert par le microcosme territorial. Bien au contraire, la CCI de l’Yonne endosse sa vêture de catalyseur de nouvelles idées, de soutien aux concepts porteurs et de relais vis-à-vis de projets qui se signent en bout de course.
Les PME, les groupes industriels, les start-up innovantes n’hésiteront pas à parcourir des kilomètres depuis le Loiret, l’Ile-de-France, la Franche-Comté, l’Aube pour se rassembler en cette journée du 03 octobre sous cette bannière militante et identifiable en faveur de la créativité et des affaires.
A grand renfort d’ateliers, de tables rondes (celle déclinée sur les dispositifs offerts par la French Lab, la French Tech et Territoires d’industrie), de conférences (les droits à la propriété, la vulnérabilité du volontariat ou encore les étapes clés pour réussir avec le web) seront autant d’espaces de réflexion mis à profit de l’intelligence collective et de l’inventivité d’entrepreneurs en quête de précieuses informations.
L’aspect démonstratif sera assuré avec plusieurs programmes de robotisation, d’automates, de manutention, de production additive, de modélisation ou de solutions d’efficacité énergétique.
L’humain, et les ressources en emplois, figureront aussi en bonne place dans ce grand village consacré à l’activité industrielle régionale. Des offres d’emplois proposées par la noria d’exposants et partenaires se découvriront à la lecture de la référence multimédia, www.ridy-bourgogne.com.
Des bosses, un dénivelé impressionnant, de puissants véhicules issus de la grande famille des 4X4 et des SUV à découvrir, de l’affluence et une ambiance festive : il n’en fallait pas davantage pour transformer ces essais privés 2019, concoctés par le groupe automobile régional, en une véritable réussite…
BRIENON : Il n’y a pas à dire mais le milieu de l’automobile passionne toujours les foules. De surcroît lorsqu’il s’agit de venir tester sur un terrain de circonstance le dernier cri en la matière, les tonitruants 4X4 et SUV produits par des marques emblématiques telles que VOLKSWAGEN, AUDI, NISSAN ou SKODA.
Le circuit, tout d’abord, n’était fait que de montées et de descentes à tout crin pour laisser libre court à l’art et la manière de piloter ces petits bijoux de technologie et de puissance confiés aux mains expertes des collaborateurs de l’hôte de ces lieux.
Le public ne pouvait rêver mieux pour pouvoir s’éclater en toute impunité sur cet espace réservé à cet effet. Opportunité de vivre d’agréables sensations de liberté, d’apprécier la nature sous une toute autre physionomie et d’évacuer le quotidien composé des miasmes de la vie ordinaire. Bref, ce grand bol d’oxygène placé sous le signe du soleil et de la chaleur nous le devions au réseau de concessionnaires, JEANNIN Automobiles.
Chaque année, à pareille époque, celle qui jouxte l’un des évènements majeurs de l’actualité motocycliste de notre territoire, le « Super Cross », Yves JEANNIN et ses troupes de techniciens et de commerciaux emmènent tout ce petit monde (la clientèle et les prospects) se refaire une virginité « mécanique » à base de sensations fortes sur ce complexe sportif idéalement étudié à cet effet.
Plus de mille six cents participants conviés à la fête…
Et la finalité de la chose en matière de communication, c’est que la formule, dupliquée par capillarité depuis des lustres, fonctionne à merveille ! Excusez du peu : mais, quel événementiel automobile décliné dans notre paysage territorial peut fédérer aujourd’hui plus de mille six cents participants sur un laps de temps aussi court, compris entre seize heures et vingt-trois heures un après-midi ?
Bien sûr, il y aura peut-être eu quelques frustrations parmi ce public d’aficionados de ces marques. Celle de ne pas avoir eu le temps de toutes les essayer, accompagnés des pilotes de l’entreprise !
Certains se rabattront sur les ateliers et stands démonstratifs prévus à cet effet. D’autres, accompagnés de leur progéniture, se dirigeront tout de go vers les structures gonflables. Quelques-uns, un tantinet plus courageux que d’autres, iront même tester leur capacité physique et de résistance sur des cycles d’entraînement sur l’un des points d’accueil que SKODA propose au village étape du Tour de France.
Une chose est évidente : chacun aura envie de revenir dès la saison prochaine tester les nouveautés du groupe avant de se sustenter aux sonorités musicales d’une formation endiablée. Faisant rimer découverte de l’observation et aux plaisirs de goûter aux bonnes vibrations !
La région Rhône-Alpes Auvergne a reçu des crédits de l’État approchant les neuf milliards d’euros pour subventionner l’implantation de panneaux solaires. Entre les retraites, les Gilets jaunes qui tentent de nous rejouer l’acte II de la pièce, les élections municipales qui se profilent, les éclats de BOLSONARO, l’affaire FERRAND qui pourrait devenir une nouvelle affaire de RUGY : le gouvernement ne sait plus où donner de la tête. Alors, il y a l’écologie pour nous sauver et surtout, faire diversion. Dans la panoplie « écologico-électorale » s’inscrit donc l’installation de panneaux solaires, hic et nunc !
TRIBUNE : Et les perches, que viennent faire les perches là-dedans ? Pour avoir souvenance des perches, il faut approcher la soixantaine. Les perches ! Il ne s’agit ni des poissons d’eau douce, ni des longs bâtons de ceux qui tentent de sauter très haut. Les perches ; ce fut une marotte d’EDF après 1973. Pourquoi donc ? Faisons un saut dans l’Histoire. En octobre 1973, une coalition de l’Égypte, de la Syrie et de l’Irak franchit le canal de Suez et avança vers Jérusalem. Tsahal, l’armée israélienne se ressaisit et marcha vers Le Caire. L’ONU, les Américains, les Russes dirent : « Les enfants ça suffit. Que chacun retourne sur ses positions antérieures... ».
On croyait que l’affaire était terminée. Pas du tout. Les Arabes se rappelèrent « qu’ils avaient du pétrole sous les pieds ». Et ils multiplièrent le prix du pétrole par trois. Les Européens et, à un moindre degré, les Américains, découvrirent que le pétrole ce n’était pas comme l’air. C’était un bien qu’il fallait payer. Ce fut un réveil brutal. D’autant plus que quatre ans plus tard, ils reçurent un deuxième coup de massue dans les réservoirs de leurs automobiles et dans les cuves de leur chauffage. Le pétrole avait triplé une deuxième fois.
Se soustraire du joug énergétique du Moyen-Orient…
C’est à cette époque que l’on ferme la parenthèse de cette période unique dans l’histoire économique de l’humanité qu’on appelle « les trente glorieuses »’. Mais à l’époque on n’en avait pas encore conscience. On a simplement constaté que le pétrole appartenait aux Arabes, entre autres, et qu’il fallait le payer.
« Quand on n’a pas de pétrole, il faut avoir des idées », disait-on à l’époque. Donc, des ingénieurs eurent l’idée des perches. Les perches, c’était un système pour pomper les calories des nappes phréatiques. Perches par-ci, perches par-là : on voyait partout des publicités sur les perches. Donc on plongeait hardiment ces appareils dans l’eau et on captait sans retenue les calories.
Seulement voilà, quand on a absorbé toutes les calories d’une nappe phréatique, il ne reste que des frigories ! Ça, c’est un phénomène naturel auquel nos brillants ingénieurs n’avaient pas songé. Et tous les braves « gogos », qui avaient adopté sans retenue les perches, se retrouvaient Grosjean comme devant !
Des perches autrefois, aujourd’hui des panneaux solaires… on a repris la rengaine. Certes, direz-vous, le soleil, ce n’est pas une nappe phréatique. Il va luire encore pendant des milliards d’années. Donc la comparaison n’est pas justifiée. En êtes-vous si sûrs ?
Dépendance à la Chine au niveau des terres rares…
Savez-vous à partir de quoi fabrique-t-on les panneaux solaires ? À partir des terres rares. D’où viennent les terres rares ? Essentiellement de Chine. La Chine extrait 80 % des terres rares et en raffine 90 %. Donc, à l’heure actuelle nous sommes vis-à-vis des terres rares, totalement dépendants de la Chine. Comme nous étions dépendants des Arabes pour le pétrole lors des crises de 1973 et 1977. Or, nous, les Européens et les Français en particulier nous n’avons pas de réserves significatives de terres rares… guère plus que de pétrole !
De plus, le développement de mines et d’usines métallurgiques de terres rares est aussi complexe que coûteux. En effet, l’extension de la production est bridée par la faible teneur du minerai, qui suppose une extraction extensive, et la difficulté de séparer des produits mystérieux qu’on appelle les lanthanides, (il y en a 15 !) auxquels on ajoute l’yttrium et le scandium.
Et maintenant, le coup de grâce : tout ce processus est très consommateur d’énergie et source de pollution énorme pour l’environnement. Dernière question : que fera-t-on de tous ces panneaux quand ils seront hors d’usage ? Vous voyez, on n’est pas sorti de l’auberge !
Entre perches et panneaux, c’est un véritable imbroglio !
Emmanuel RACINE