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Cinq mille tracts circulent depuis plusieurs jours afin d’alerter la population auxerroise. Ils émanent de l’association « Auxerre Ecologie Solidarités » qui tire à boulet rouge sur la nouvelle stratégie de l’Agglomération de l’Auxerrois, envisagée en matière de collecte des déchets. En parallèle, une pétition en ligne a déjà réuni plus de 1 121 signatures. Prochain objectif : dépasser le seuil de 1 500 mécontents. Une question de jours, visiblement…

 

AUXERRE : Pas contents, les membres de l’association « Auxerre Ecologie Solidarités » ! Et ils vont le faire savoir, à partir de 19 heures, ce soir dans les locaux de la Maison du Bâtiment, où se tiendra une réunion publique ouverte à celles et à ceux qui veulent en savoir davantage sur la fin de la collecte des déchets au porte à porte et la suppression des cinq déchèteries sur sept que comptent le bassin de l’Auxerrois.

Si des tracts circulent en nombre afin de toucher le maximum d’habitants de l’Auxerrois, c’est aussi par le biais d’une pétition mise en ligne depuis peu que la structure associative véhicule ses messages et informations. Plus de 1 120 personnes l’ont déjà signée à date, et cela devrait considérablement augmenter à l’issue de ce rendez-vous, prévu en soirée.

Lancée par Denis MARTIN, la pétition détaille le projet communautaire, le qualifiant de « réel recul qui nous coûtera cher demain ! ».

« Il y aura 700 points d’apports volontaires (PAV), où nous devrons apporter nos déchets, explique le document, ces espaces posent partout de nombreux problèmes : perte d’efficacité du tri, nuisances dues aux dépôts sauvages, difficultés d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cette régression nous coûtera de plus en plus cher d’année en année avec l’augmentation de la TGAP sur le traitement des ultimes. Nous ne sommes pas d’accord ! Il faut maintenir le ramassage en porte-à-porte et la conservation d’un réseau de déchetteries proche des habitants… ».

Et la structure associative de réclamer quelques lignes plus loin, « la modernisation et mise aux normes de sécurité des déchetteries, la mise en place d’une filière de collecte et de traitement des bio déchets dans les délais prévus par la loi, l’instauration d’un financement qui valorise et incite chaque citoyen à réduire sa part de déchets voués à l’enfouissement et à s’engager dans un tri précis favorisant la valorisation… ».

Rendez-vous ce soir pour en savoir davantage sur les réactions des résidents !

 

Thierry BRET

 

 


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Il ne pouvait pas en faire abstraction lors de sa prise de parole. Evoquer la forêt hexagonale, ses potentialités économiques et sociétales – un poumon vert très important en termes de surface qui est à préserver pour mieux réguler le trop plein de carbone – fut l’angle d’attaque de Thierry CADEVILLE à l’issue de la visite des Pépinières NAUDET, concoctée par la CCI de l’Yonne, sous l’égide des « Positives Entreprises »…

 

CHEU : Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne aime profiter des tribunes qui se présentent à lui, au gré de son calendrier évènementiel, pour y marteler quelques évidences, apportant ainsi son lot de réflexion nourrissant les esprits.

En l’occurrence, à la fin de la découverte des sites de productions des Pépinières NAUDET, proposées dans le cadre des « Brunchs des Positives Entreprises », un focus non exhaustif fut proposé sur l’état de la forêt française et de la filière bois/sylviculture en France.

Quatrième plus grande zone boisée d’Europe avec ses 17 millions d’hectares – cela représente 30 % de notre territoire -, la forêt française offre en cela de belles opportunités pour les professionnels qui en assurent l’exploitation, la transformation et l’entretien.

Avec un accroissement annuel de 85 000 ha par an (l’équivalent de cent mille terrains de football, tout de même !), elle dépasse même – cela semble très curieux ! – la surface qui existait jadis au Moyen-Age !

Trois quarts de cette forêt appartiennent au domaine privé et sont exploités par plus de 3,5 millions propriétaires particuliers. Des chiffres qui sont distillés par Thierry CADEVILLE, ce dernier s’étant appuyé sur les données officielles d’une enquête réalisée par un site numérique forêt/bois en France.

 

Trente forêts de la planète se consument chaque jour

 

Micro à la main et devant un auditoire d’entrepreneurs tout ouïe, réceptifs aux propos du président consulaire, le patron de la CCI de l’Yonne bifurqua ensuite tout naturellement vers les effets du changement climatique, la plaie de ce vingt-et-unième siècle dont on observe au quotidien les effets nocifs sur notre environnement.        

« 62 000 hectares de forêts ont été détruits par les incendies en France, sur la seule année 2022, constate Thierry CADEVILLE se référant de temps à autre à ses notes, un triste record que nous n’avions pas connu depuis l’année 1976, certains parmi vous s’en souviennent peut-être encore… ».

Plus stupéfiant : plus de trente sinistres forestiers se déclarent à la surface du globe au quotidien et sont observables par les satellites de la NASA. De quoi dramatiser davantage une situation déjà précaire, comme cela a été démontré au Brésil ou au Canada au fil de ces dernières semaines.

 

 

Entre ZAN et réindustrialiser, il y a une antinomie…

 

Quant à la croissance de la forêt, Thierry CADEVILLE est formel : elle s’effectue par sa régénération plutôt que par le biais de l’artificialisation. Néanmoins, bon nombre de professionnels sont aussi très sollicités pour assurer des campagnes de plantation en masse.

Pour autant, la filière forêt/bois est fondamentale, de l’avis du président de la CCI Yonne. « Elle propose une régénération raisonnée des forêts, explique-t-il, n’oublions jamais que la forêt absorbe le carbone par photosynthèse, tout en rejetant l’oxygène et que les arbres agissent comme de véritables poumons de la planète… ».

Toutefois, le président de la chambre consulaire ne pouvait occulter de ses propos la démarche « ZAN », pour « Zéro Artificialisation Nette ». Démarche pour le moins contradictoire, à bien l’écouter.

L’objectif fixé pour 2050 est de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, bien avant cette date butoir.

« C’est paradoxal : on manque de foncier dans le pays, précise Thierry CADEVILLE, à titre d’exemple, pour le PETR du nord de l’Yonne, on dispose de 150 hectares qui sont accessibles sachant que chaque commune en possède 120 et ont droit d’utiliser un hectare. C’est pratiquement rien ! A côté de cela, le gouvernement nous demande de réindustrialiser la France coûte que coûte ! Il y a donc une antinomie manifeste entre les deux mesures et cela va être très compliqué à réaliser. C’est un débat qu’il faut avoir à l’esprit, quand même… ».

Un président CADEVILLE qui aura fait mouche avec sa conclusion en jetant le doute dans les esprits des entrepreneurs, conscients de cette énième incohérence…

 

Thierry BRET

 

 


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Parmi l’abondance d’informations fournies par le directeur de la délégation départementale de l’Agence Régionale de Santé de l’Yonne, Yann de KERGUENEC, lors d’un premier point presse qui en appellera d’autres à l’avenir – il est prévu de renouveler l’exercice au rythme de deux conférences semestrielles à l’année -, la confirmation du maintien et le renforcement du Centre 15 devraient faire pas mal d’heureux parmi les élus et praticiens qui avaient soutenu, via une pétition, la conservation de l’outil sanitaire dans l’Yonne…

 

AUXERRE : « L’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté veut maintenir l’offre de soins dans le département de l’Yonne… ». A la bonne heure, la nouvelle, excellente par sa pertinence, fait du bien à entendre aux oreilles des observateurs !

Prononcée par le délégué départemental de l’organisme, Yann de KERGUENEC, elle introduit les explicatifs liminaires dans le cadre de la révision du projet régional de santé, courant sur la période 2023/2028.

Un programme qui se corrige tous les cinq ans par les autorités sanitaires régionales et se rapporte à l’offre de soins hospitaliers et d’équipements lourds (imageries, radiologies…) qui sera entériné au premier novembre par le directeur général de l’Agence Régionale de Santé, Jean-Jacques COIPLET.

Une évolution notable a été constatée pour le territoire de l’Yonne. Ainsi, le fameux Centre 15 – il avait fait par le passé coulé beaucoup d’encre du fait de la possibilité de le rattacher à celui de la Côte d’Or - est finalement maintenu en l’état dans l’Yonne.

 

Un renfort des services et des compétences du centre…

 

Le projet de fusion, mobilisateur de la réaction contraire de l’ensemble de la classe politique icaunaise avec moult signatures pétitionnaires à l’appui et remontées revendicatives jusqu’à Matignon, lors de la visite du Premier ministre d’alors, Jean CASTEX dans le département, est définitivement abandonné.

Bien au contraire, selon le représentant de l’ARS, l’objectif de ce centre est désormais « qu’il se renforce en termes de liens avec les autres systèmes d’information mais qu’il soit aussi davantage attractif pour les médecins urgentistes et professionnels de santé… ».

En outre, il est demandé dans la nouvelle feuille de route de ce projet qu’il puisse « développer le service d’accès aux soins, un créneau que les médecins généralistes donneraient pour des rendez-vous non-programmés avec des patients... ».

Une nouvelle de la meilleure des factures pour celles et ceux qui s’inquiétaient de la fermeture et du déménagement vers la Côte d’Or de ce site ô combien stratégique de l’offre de soins dans le département de l’Yonne. Un sujet qui avait alors ému toute la classe politique et médicale icaunaise qui y était formellement opposée.

 

Thierry BRET

 


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L’opération, à 100 % altruiste, en appelle nécessairement d’autres. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute dans l’esprit de ce chef d’entreprise humaniste. Aider son prochain ne lui pose aucun problème. Y compris en prenant sur soi et son précieux temps de travail ! Quinze jours durant, Jérôme LECOMTE offrira ses services, en qualité d’opticien, au profit de l’association « Pour les Yeux du Monde ». Une immersion à bord d’un bateau hôpital, naviguant sur le Mékong, pour y prodiguer conseils, soins et interventions…

 

AUXERRE : Drôle d’équipage que celui-ci ! Ils seront sept praticiens et professionnels de santé à embarquer sur le navire affrété par la structure associative, « Pour les Yeux du Monde », dans cette belle aventure faite de solidarité et de générosité, sur le Mékong. Ce fleuve, l’un des plus longs de la planète, traverse plusieurs pays de l’Asie du Sud-Est dont le Cambodge, étape privilégiée de cette expédition sanitaire importante.

Il est donc loin le temps du Kampuchéa – ancien nom donné à ce joli pays de l’Asie coincé entre le Vietnam et la Thaïlande par les Khmers Rouges – qui vivait sous un dictat totalitaire. Le Cambodge a repris ses droits dans son appellation et sait accueillir les millions de touristes de passage. Même ceux qui y pratiquent le bienfait lors de missions humanitaires, sous l’égide de la prévention.

 

Une opportunité altruiste à ne pas laisser passer !

 

Créée il y a une vingtaine d’années, l’association « Pour les Yeux du Monde » propose ses services sur le terrain en venant consulter les populations les plus défavorisées qui n’ont pas forcément accès aux soins. Son siège est à Saint-Jean-de-Luz. Cela ne l’empêche nullement de recruter parmi ses membres ophtalmos et opticiens, mais aussi infirmières et orthoptistes, voire spécialistes de la logistique, pour assurer ses bonnes œuvres caritatives et salvatrices. Deux cents adhérents composent à date la structure qui a ciblé deux pays du globe pour assurer ses opérations de dépistage autour des problèmes de la vue cette année, Madagascar et le Cambodge. Où se rendra d’ici quelques jours Jérôme LECOMTE, opticien auxerrois : il gère la destinée de la boutique « OPTIC 2000 », pour y vivre sa toute première mission à l’international.

« C’est en juin 2022 que j’ai rejoint l’entité associative, précise le professionnel de santé, une place s’est libérée dans ce projet cambodgien monté avec le concours du responsable national du pôle optique de l’association. Une opportunité que je n’ai pas laissée passer ! ».

 

La quête de partenaires pour optimiser les missions

 

Du 30 septembre au 13 octobre, Jérôme LECOMTE s’envolera aux confins de l’Asie du Sud-Est avec le fol espoir de pratiquer un maximum de dépistages et d’opérations (cataractes, glaucomes…) auprès des populations locales, invitées à se rendre à bord de ce bateau disposant d’un bloc chirurgical et devant effectuer de l’itinérance sanitaire sur l’un des dix plus grands fleuves du monde. En qualité de bénévole – sur la base du volontariat, il prend à sa charge les frais de transport et la nourriture -, l’opticien de l’Yonne lance un message auprès de potentiels partenaires (clubs services, entreprises…) qui seraient intéressés par la cause. Notamment dans le besoin de matériels ophtalmologiques. Le groupe ESSILOR, l’un des leaders intervenant sur les verres de lunettes, a intégré le club plutôt restreint des soutiens inconditionnels de ce projet.

De son côté, Jérôme partira au Cambodge chargé de dix kilos de montures dans ses valises ! Celles-ci proviennent de dons, de collectes, de récupérations offertes par ses fournisseurs habituels.

Durant ce périple, le bateau prévoit d’accoster non loin d’une école près de Phnom-Penh, la capitale, pour y ausculter de jeunes scolaires. De l’altruisme, jusqu’au bout des ongles, ou des lunettes selon le cas !

 

Thierry BRET

 


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Elles sont 217 victimes de la modernisation technologique. 217 personnes qui auront peut-être un jour leurs noms gravés sur une stèle de marbre, blanc comme un linceul, sur l’autel du souvenir passéiste et du travail mémoriel que l’on sait tant cultiver en France ? Sur l’épitaphe, une formule toute trouvée sera inscrite : « disparu par perte et profit dans l’intérêt de la productivité au nom de la sacro-sainte prédominance technologique ! ».

Même Georges ORWELL n’aurait pas fait mieux dans « 1984 », ouvrage à lire et à relire, sans cesse, dont on pourrait méditer longtemps les théories.

 

Les premiers sacrifiés sur l’autel de la dérive technologique

 

L’information est donc tombée comme une lettre très discrète à La Poste avec un timbre facilitant l’envoi au ralenti : une société spécialisée dans la veille médiatique – c’est très inquiétant pour le devenir de ces métiers intellectuels et de réflexion -, originaire de l’Hexagone, malgré son appellation aux références anglicistes (« ONCLUSIVE »), a pris acte de se séparer cette semaine de 217 de ses collaborateurs, sacrifiés sous le sceau de l’adoption de l’intelligence artificielle.

Cette fameuse abréviation, « IA », dont on nous rabâche tant les oreilles depuis des mois et que l’on porte aux nues de la réussite absolue pour mieux révolutionner le monde du travail à grands coups de modernisme asocial s’avère être un…implacable cancer qui va ronger petit à petit et de manière incurable, la plupart des représentants de l’humanité…

Une humanité, tellement vulnérable et bien trop faible pour réagir devant l’inaltérable alors qu’il est encore temps de bouger et de dire stop à toutes ces dérives que l’homme, premier prédateur de l’homme, sait si bien inventer. Une vulnérabilité qui a atteint son paroxysme comme devant le réchauffement climatique, la dérive totalitaire des autocraties, l’absence de maîtrise de l’inflation voulue par les spéculateurs, la perte des libertés et celle des valeurs civiques qui se font égorgées au coin de la rue.

 

Un XXIème siècle de progrès et d’évolutions sociétales !

 

Les premières victimes en France ont donc chuté cette semaine, dans une relative et discrète indifférence médiatique, entre le voyage papal faisant halte au vélodrome de Marseille – il n’y a donc que les supporters de l’OM à croire encore au miracle alors que leur équipe vit une de ses pires crises entre dirigeants ! - et les fastes culinaires permettant aux monarques de Grande-Bretagne de rejouer les grandes eaux de Versailles en se sustentant richement à nos frais.

Mais, symboliquement, les « grandes eaux », ce sont sans doute les pleurs de ces 217 sacrifiés et de leurs familles dont les têtes sont tombées sur le billot du progrès et de la modernisation à tout crin, de la froide rentabilité et des économies à rationnaliser à tous les étages de la société, et surtout dans les moindres recoins de la vie entrepreneuriale. Mais, dans quel monde vit-on ?! Et, on ose parler de XXIème siècle et de ses évolutions !

La statistique fait froid dans le dos, car évidemment, sur ce sujet qui fait saliver d’aise tous ces petits génies de l’électronique, des « big data » et du numérique déshumanisés, le pire est devant nous. Comme l’inexorable fonte des icebergs et des glaciers devant disparaître d’ici une cinquantaine d’années.

 

 

 

La perte de plus de 300 millions d’emplois à moyenne échéance

 

Plusieurs études l’attestent : il est dit que l’intelligence artificielle remplacera 85 millions d’emplois d’ici 2025 de par le monde. Et, les spécialistes, tout de go, d’ajouter que cette même intelligence artificielle au cœur décharné et au sang de navet (!) devrait créer 97 millions d’emplois sur la même période, soit un différentiel en solde positif de 12 millions de jobs à ajouter dans l’escarcelle de la valeur ajoutée.

Oui mais…cela reste naturellement à prouver et ce ne sont pas les 217 premières victimes officielles de France qui diront le contraire lorsque d’ici quelques jours elles quitteront la tête dans les chaussettes et le moral en berne leur lieu de travail avant de se remettre sur le marché de l’emploi, en tentant de se reconvertir tant bien que mal selon les âges ou à défaut d’aller pointer au chômage jusqu’à percevoir le salvateur RSA, synonyme de précarité et de misère!

Dans l’absolu, toutes les projections réalisées par les plus grandes structures de l’économie américaine se rejoignent dès qu’elles anticipent l’avenir de l’emploi. Ce sont au bas mot plus de 300 millions de postes qui devraient être supplantés par l’intelligence artificielle d’ici une génération. Combien de temps, en fait, dix ans, vingt ans, un peu plus ou un peu moins avant que le couperet ne s’abatte sur les gorges offertes au sacrifice ?

Seul point de satisfaction qui pourrait redonner le sourire – il est plutôt jaune citron acide en vérité -, c’est le coup de booster apporté aux entreprises au niveau de la productivité. L’intelligence artificielle pourrait faire augmenter le produit intérieur brut mondial de…7 % !

A la bonne heure pour les multimilliardaires de la planète et autres spéculateurs qui s’enrichissent aux dépens des malheurs des autres et qui en verront les fruits en espèces sonnantes et trébuchantes, n’en doutez pas !

 

 

Deux emplois sur trois impactés par ce fléau technologique

 

Mais alors, quid de toutes ces personnes actives, vous et moi, aujourd’hui menacées par l’expansion inévitable de ces « chatGPT » et consorts de la même veine qui équivalent au quart de l’activité économique mondiale à supprimer ?

45 % des tâches administratives et des fonctions support ne seront plus effectués par des humains à l’avenir dans les entreprises. Cela fait peur ! L’automatisation des processus va gangréner progressivement des pans entiers de l’économie à l’instar des filières de l’industrie, des banques, des assurances, des services, du commerce, de la presse, des arts, de la musique, de la gestion, du droit, de l’agriculture, de l’automobile, de la mobilité, de l’énergie…La liste est loin d’être limitative, sic !

Deux emplois sur trois seront impactés par l’intelligence artificielle, d’après les projections émises par tous les spécialistes. Mieux que le réchauffement climatique, les coronavirus et les menaces belliqueuses des états impérialistes proches de déclencher la Troisième Guerre mondiale, voilà l’IA et son insidieuse déclinaison qui va détruire l’homme dans ce qui lui est le plus cher : son travail, auxiliaire nourricier de toute son existence, et de sa famille…

Tous les métiers dits « intellectuels », condamnés à disparaître, sont les cibles potentielles de ce nouveau fléau des temps modernes, véritable cancer de la société d’aujourd’hui et de demain.

Souhaitez-vous vous laisser guider avec un sourire béat à l’abattoir, sans protester comme des moutons de Panurge ? Il est grand temps de changer de paradigme, de revenir aux fondamentaux des valeurs humaines… et d’arrêter enfin ce jeu de massacre planétaire qui nous guette !

 

Thierry BRET

 

 


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