Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le 27 avril dernier, il effectuait un déplacement important dans l’Yonne, en prenant le temps de se poser au lycée de Sens et au collège de Pont-sur-Yonne. Le voici de retour dans la capitale de l’Yonne, ce jeudi, à l’occasion de l’inauguration du Parcours d’Accès Spécifique Santé (le PASS), dans l’amphithéâtre de l’IUT Auxerre. Satisfait de se retrouver en pareille circonstance, Pierre N’GAHANE, recteur de l’Académie de Dijon, ne peut que se « réjouir de la mise en forme de ce projet », prometteur pour le territoire icaunais…

 

AUXERRE : Il est très aimable et souriant, le recteur de l’Académie de Dijon. Un petit mot adressé à l’un des élus qu’il croise. Une franche poignée de main et un bonjour très courtois aux représentants de la presse, avant qu’il ne gagne son siège aux premiers rangs de cet amphithéâtre de l’IUT d’Auxerre qui, dans quelques minutes, vivra l’avènement officiel de ce parcours d’accès spécifique aux métiers de la santé, le PASS dont les élus du cru attendent beaucoup.

On les comprend au vu de l’enjeu et de l’engagement de ses suiveurs. Cette grande première aura réuni tout un aréopage de personnalités du terroir et de professionnels de santé, aux alentours de 18 heures, ce jeudi après-midi.

En poste depuis mars 2022 en Bourgogne Franche-Comté, Pierre N’GAHANE est invité à la tribune pour y prendre la parole. Succédant ainsi aux deux parlementaires, la sénatrice Dominique VERIEN et le député André VILLIERS, et avant eux, la représentante du Conseil Régional Isabelle POIFOL-FERREIRA, qui avaient exposé leurs commentaires face aux invités. Il y avouera publiquement sa « relative surprise sur les caractéristiques du département de l’Yonne ».

 

L’effet de surprise, une fois les caractéristiques de l’Yonne analysées

 

Ne soupçonnant pas le caractère « rural » de notre territoire, pourtant le plus septentrional de Bourgogne et limitrophe à l’énorme poids lourd économique qu’est l’Ile-de-France, Pierre N’GAHANE n’imaginait pas que notre département ait autant de différences fondamentales et défavorables par rapport à la…Nièvre. « C’est un territoire sur lequel nous devons avoir une attention très particulière… ».

Un item que le haut fonctionnaire aura maintes fois partagé avec ses homologues et élus lors de ces immersions en terre icaunaise, « l’offre, en matière d’enseignement supérieure, est proportionnellement moins importante que dans la Nièvre ».

C’est donc ouvert à la création de nouveaux projets en lien avec l’Université de Bourgogne, permettant de renforcer les potentialités générées par l’enseignement supérieur, que Pierre N’GAHANE a assisté à ce grand rendez-vous inaugural, permettant à une trentaine d’étudiants de bénéficier d’une première année de santé, baptisée « PASS ».

 

Le plus faible taux d’espérance de France pour un 6ème de rejoindre la terminale !

 

« Nous souhaitons accompagner ces projets qui sont les bienvenus et qui possèdent de l’ambition, ajouta-t-il, nous sommes une académie avec des caractéristiques singulières : l’espérance pour un jeune qui rentre en sixième d’aboutir à la terminale est le plus faible de France. On se situe à 72 % en taux d’espérance… ».

A contrario, celles et ceux qui optent pour la voie professionnelle sont les plus importants de l’Hexagone, avec un taux de sortie le plus élevé six mois après avoir obtenu le diplôme. Les jeunes générations de notre contrée n’auraient donc pas la bosse des longues études supérieures ?!

« Est-ce une question d’ambition ou d’opportunité de l’offre disponible ?, s’interroge alors le recteur prenant son auditoire à témoin, c’est quelque chose qu’il faut regarder de près… ».

 

 

 

Un PASS porteur de réelle ambition et de nouvelles possibilités pour l’Yonne

 

 

Etrange paradoxe que celui-ci, en vérité. Pour autant, selon Pierre N’GAHANE, « l’initiative prise autour de cet accès au parcours spécifique de santé par le Conseil départemental de l’Yonne – le recteur se retourne alors vers Patrick GENDRAUD, président de l’exécutif icaunais et le préfet Pascal JAN assis au premier rang-, est prometteuse avec ses 33 étudiants inscrits dont huit viennent de l’Yonne… ».

Ce PASS représente aux yeux du recteur, un réel besoin d’attractivité pour le territoire d’accueil de ces nouveaux apprenants, que l’académie accompagnera dans la structuration de l’offre scolaire et universitaire.

Avec, pourquoi pas, selon lui – mais il n’en dira pas davantage dans ses propos – un élargissement de l’offre à envisager. Que l’Yonne dispose désormais de plus de possibilités en matière d’enseignement supérieur afin d’attirer des étudiants et de maintenir les siens sur son territoire, personne ne s’en plaindra !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Des mois de préparatifs. Mêlés d’inquiétude, de doute, de stress et d’angoisse ! Sombre tableau, en vérité ! Mais que l’on ne s’y méprenne pas : c’est grâce à la somme de tous ces ingrédients, vrais stimulants pour les organisateurs, pour qu’un tel évènement arrive à produire de l’exceptionnel. Ce sera sans doute le cas en cette journée dominicale du 24 septembre, entre Saint-Fargeau et Toucy, tout au long de 170 kilomètres de course…

 

TOUCY: C’est le troisième acte de cette dramaturgie sportive locale. Un de plus, pourrait-on dire, mais qui va gagner encore en incertitude quant à son résultat final et surtout en qualité, du fait d’un plateau de coureurs très relevé. La plupart viennent de l’Hexagone. Mais pas que ! On dénombre des natifs de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de Biélorussie…

De jeunes pousses qui ne rêvent que d’exploits et de triomphes lors de cette épreuve à multiple épisode qui se nomme la Coupe de France cycliste. Celle de Nationale 2, pour être plus précis. Un cinquième opus – le dernier de la saison – qui à l’instar d’une bonne série audiovisuelle va livrer son verdict définitif au soir de ce premier dimanche automnal (mais de surcroît plutôt ensoleillé selon les prévisionnistes de la météo) du côté de Toucy, après s’être disputé au détour de différents endroits de l’Hexagone.

Pour mémoire, et il est toujours important de la saluer, ce rendez-vous en terre de l’Yonne est donc le troisième que l’on doit à l’appellation de « Classique Puisaye-Forterre Souvenir Philippe GERBAULT ». En hommage au regretté ancien président du Vélo Club de Toucy dont il prit les rênes quelques années avant sa disparition accidentelle tragique...

 

 

 

Ce dimanche, ils seront donc 138 coureurs représentants 23 équipes qui s’élanceront à 12h35 précises de Saint-Fargeau. L’épreuve se déroulera sur une distance de 170 kilomètres (pas mal !) dont 118 kms en ligne et 13 kms sous la forme d’un circuit final, soit quatre passages où le public, amateur de cyclisme, pourra applaudir les tentatives d’échappées et les coureurs les plus combatifs.

L’an passé, le Belge Louka MATTHYS avait empoché la mise en coiffant sur le fil deux coureurs français, Justin DUCRET et Kevin LE CUNFF. Qui pour lui succéder cette année ? Sachant que c’est le team de Bricquebec Cotentin qui occupe à date la tête de leader du classement général de cette coupe hexagonale…

En mars, dernier, Jérémy MAISON, ancien coureur professionnel et chef de file de l’organisation de cette course de belle facture avait présenté lors d’une soirée conviviale à ses sponsors et partenaires la physionomie de cette édition 2023. Cette fois, c’est chose faite : les organisateurs sont dans le dur, la course se lancera dans 48 heures !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Elles sont venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Pologne ! Ne manquait à l’appel visiblement que la délégation italienne de Greve in Chianti. Qu’importe ! La commémoration des huit cents ans de l’affranchissement de la ville d’Auxerre, que l’on doit à la comtesse Mathilde (ou Mahaut) de Courtenay en 1223, qui est l’unique et même personne, restera comme l’un des temps forts évènementiels de ce début de saison dans la capitale de l’Yonne. Où les festivités furent nombreuses dans le respect des autres et la décence ! Il faut toujours se méfier de ces grands raouts aux contours moyenâgeux !

 

Lundi

C’était un 11 septembre déjà. Il y a juste cinquante ans aujourd’hui… Pas d’avions kamikaze dans le ciel. Juste quelques chasseurs bombardant un palais présidentiel. Pas de tours jumelles s’écroulant sous les yeux horrifiés du monde entier, juste un pays entrant dans la nuit et le début d’une dictature sanglante qui fit plusieurs milliers de morts et disparus. Une nuit qui allait durer près de dix-sept années, après que le 11 septembre 1973, au Chili, un président démocratiquement élu soit renversé par un coup d’état mené par les militaires, sous la tutelle bienveillante des Etats-Unis. Depuis, la soldatesque est rentrée dans ses casernes et il y a longtemps que PINOCHET danse avec le diable. Mais, son fantôme court toujours. Pour preuve, le retour de l’extrême droite chilienne aux dernières élections constituantes, devenue première force politique du pays.

 

Mardi   

On sait depuis longtemps que tout argent est bon à prendre. D’autant paraît-il, qu’il n’aurait pas d’odeur ! Pour autant, n’en déplaise à tous les thuriféraires de Bernard ARNAULT, les dix millions d’euros octroyés aux « Restos du Cœur » pour les aider à boucler leur budget annuel, ne représentent bien que 0,005 % de sa fortune, estimée selon le magazine américain « Forbes », à 190 milliards d’euros. Ou comment une générosité affichée au grand jour et à grand renfort de publicité se transforme en pingrerie, là où il lui aurait été facile, sans mettre à mal sa richesse, de combler le déficit des Restos dans sa totalité. Il aurait même pu le faire dans la discrétion la plus absolue… Méritant alors le titre de « classieux », comme aurait pu dire l’ami GAINSBOURG !

 

 

Mercredi

Ce ne sont que quelques grammes de métal et de bois, fissurés par le temps, lustrés par la main de celui qui la fit danser sur les murs sa vie durant. Une simple truelle, exposée sans emphase dans l’une des vitrines du Musée national de l’histoire de l’Immigration à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après trois ans de travaux. L’outil d’un maçon illettré, d’origine italienne, arrivé en France après la Première Guerre mondiale, figure oubliée de ces « gens de peu » qui contribuèrent à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Il se prénommait Louis, surnommé « Vidgeon » et avait pour fils, François, qui bien des années plus tard, lui redonna vie par des mots d’amour dans son livre « Les Ritals ». Ils portaient tous les deux le joli nom de CAVANNA. Ils étaient tous les deux des « gens de bien »…

 

 

Jeudi

Mais quelle mouche a donc piqué le député du Nord et patron des communistes français, Fabien ROUSSEL en appelant ses compatriotes à envahir les préfectures « si nécessaire… », pour protester contre l’inflation ? Même Jean-Luc MELENCHON a traité l’initiative de « violente », c’est dire ! Le représentant de la « gauche du terroir », amateur de tête de veau, (ceci expliquant sans doute sa figure d’homme de gauche préféré des milieux de droite !) est un très bon communiquant, maniant très bien les règles du marketing et de la promotion. Un sacré coup de pub à 48 heures de l’ouverture de la Fête de l’Huma. Même Jacques SEGUELA n’aurait pas fait mieux !

 

 

Vendredi

Belle initiative de la municipalité que d’inviter des représentants de comités de jumelage rattachés à Auxerre aux festivités marquant les 800 ans de l’affranchissement de la ville. Une présence saluée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT en préambule des conférences données ce vendredi soir à l’Abbaye Saint-Germain. A ce détail près qu’après avoir cité les noms de Worms et de Plock, il dut se faire souffler par la salle le nom de la troisième, Redditch. Simple trou de mémoire ou fiches mal révisées ? Il est vrai que la ville anglaise n’est jumelée avec Auxerre que depuis 1956 !

 

Samedi

Un samedi de festivités, ponctué place de l’Hôtel de ville, devant un public enthousiaste, par un superbe spectacle nocturne de la compagnie « Fire Broth », passée maître dans la maîtrise des jongleries enflammées. « Johnny » peut dormir tranquille, la relève est assurée… « Allumer le feu » !

 

 

Dimanche

Alors que le Maroc n’en finit pas de panser ses plaies et se relever d’un tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts, un autre drame s’est joué quelques jours plus tard en Libye, par suite du passage de la tempête Daniel, qui a laissé derrière elle des dégâts considérables, entraînant là encore, des milliers de victimes et un nombre indéterminé à ce jour, de disparus. Mais sur l’échelle de l’émotion et de l’empathie, tous les pays ne se valent pas. Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès…, autant de destinations chères au cœur des Français. Là où la Libye sera toujours pour son malheur, entachée du nom de son « guide suprême », le sinistre Mouammar KADHAFI ! 

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Forcément, au niveau du symbole, cela a de la consistance. D’autant que la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de l’Yonne possède à son actif un catalogue de près de deux cents adhérents dans le sérail. Un soutien des milieux économiques qui n’est pas pour déplaire au président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT. Au travers de la signature de cette convention de partenariat, il voit ainsi concrétiser l’avancée de sa technopole « Aux_R Green Lab », qui se positionne en qualité d’incubateur incontournable sur l’innovation et la RSE…

 

AUXERRE : Il y a de la légitimité dans l’air ! Et surtout un soutien de poids indéfectible, du moins sur le papier et sans aucun doute dans les actes, de la part d’une frange de l’entrepreneuriat de notre territoire, incarnée par la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne.

La griffe apposée par Baptiste CLERIN, président de l’honorable syndicat patronal au bas du document co-signé par le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, fait office de valeur référentielle intéressante pour l’avenir de la technopole « Aux_R Green Lab » en plein essor depuis le début de l’année. Un pôle volontairement implanté à l’écart du cœur de ville – il l’a été d’ailleurs par l’ancienne municipalité, soit dit en passant ! -, qui a pour vocation d’accueillir des startups ayant pour faculté de se développer par le prisme de l’innovation et du développement durable. « Vert » comme l’appellation originale du site !

Alors, formaliser, lors d’une réunion de présentation du site assuré par la communicante Clara PERRET, directrice du lieu, cette envie d’élargir le cercle de ses soutiens sonnait comme une évidence pour la gouvernance de l’Agglomération auxerroise. D’une part, la CPME, du fait de sa posture, représente un relais idoine afin de promouvoir l’ensemble de ce réseau technopolitain élaboré par l’institution communautaire. D’autre part, le mouvement patronal des PME/TPE de l’Yonne est l’un de ces maillons nécessaires, par le biais de la diversité de ses multiples actions, permettant la valorisation de cet endroit névralgique où le mot d’ordre s’inscrivant à son fronton se nomme désormais l’innovation.

 

Il y a de la réciprocité dans l’air avec ce partenariat !

 

Par cet acte fondateur, un partenariat n’est jamais innocent dans les faits, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de notre territoire s’engage à valoriser la marque « Aux_R Green Lab » lors de ses nombreuses manifestations et filières (Club des Femmes, etc.) qu’elle développe depuis plusieurs saisons. Tout en apportant une indissociable expertise à la technopole pilotée par Clara PERRET en matière d’innovation. Un item qui résonne aux oreilles de Baptiste CLERIN comme ce dernier devait le rappeler lors de son intervention.

Côté pratico-pratique, les deux partenaires échangeront leurs liens Internet afin de se renvoyer mutuellement l’ascenseur au niveau de la communication ; tous deux se consulteront à minima une fois l’an, dans le cadre du comité stratégique technopolitain, organe qui de facto associe l’ensemble des partenaires afin de fixer les grandes orientations à venir. On susurre dans les alcôves qu’elles seraient déjà en nombre !

 

 

 

Déjà une réunion de présentation aux membres de la CPME le 04 octobre…

 

Pour l’Auxerrois, cette signature représente plutôt une bonne pioche avec une CPME qui demeure le premier syndicat patronal de l’Yonne – l’organisme représente 112 branches professionnelles en son sein – potentiellement interpellé par les recherches et les travaux de la technopole.

Comme le confirmera Baptiste CLERIN, « nous sommes toujours dans un état d’esprit collaboratif et d’échanges vis-à-vis de ces initiatives, donc quand l’Agglomération de l’Auxerrois ou toute autre collectivité initie des projets en matière de développement économique, nous sommes foncièrement pour ! ».

Quant au sujet de la RSE, longuement évoqué par les signataires du jour, il s’inscrit dans les gênes des nouveaux partenaires ; la CPME y accordant une extrême importance. « On va vous solliciter très régulièrement, lancera en guise de boutade le successeur d’Olivier TRICON.

Dès le 04 octobre sera initiée une réunion avec l’ensemble des indépendants, commerçants, artisans par la CPME pour faire connaître le site technopolitain auxerrois ; une excellente entrée en matière pour communiquer davantage sur les projets novateurs liés à la RSE et autres facettes qui sont déployées dans cet écrin de réflexions, implanté tout proche de la nature.

Second cerise sur le gâteau, Baptiste CLERIN et Emmanuelle MIREDIN (secrétaire générale de la CPME 89) souhaitent installer le pôle RSE propre à la RSE dans ces locaux pour y réunir des adhérents du mouvement patronal et pour y inviter des acteurs publics facilitant la mise en forme de ces démarches favorables à l’environnement. Des demandes spécifiques, sur la ressource en eau notamment, ont été faites par les entrepreneurs adhérents de la CPME en attente de solutions et de bonnes pratiques.

Un excellent sujet de réflexion pour augure de la plus belle des manières ce partenariat naissant…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ouvrant le bal des festivités commémorant les 800 ans de l’affranchissement d’Auxerre, trois conférences étaient proposées à l’Abbaye Saint-Germain. Se succédant à la tribune, l’historien Patrice WAHLEN, l’avocat honoraire Jean-Louis ALLIOT et le numismate Éric VANDENBOSSCHE ont rappelé tour à tour le contexte historique de l’époque, les clauses de la charte signée en 1223 et de celles l’ayant précédée, ainsi que les monnaies en circulation au XIIIe siècle. Une belle entrée en matière pour découvrir qui était la comtesse Mathilde de Courtenay et son rôle majeur dans l’émancipation de la cité.

AUXERRE : On ne triche pas avec l’Histoire et il faut bien reconnaître qu’avant ce week-end, nombreux étaient ceux pour qui le nom de la comtesse Mathilde de Courtenay n’évoquait au mieux, qu’une artère tranquille, aux portes du centre-ville, juste derrière l’Arboretum ! La séance de rattrapage aura duré tout le week-end et il y avait urgence, semble-t-il, si l’on en juge par l’affluence record enregistrée ce vendredi soir à Saint-Germain. Pas tous les jours que des conférences se jouent à « guichet fermé » et faute de pousser les murs, il a fallu rajouter des sièges !

Mais qui était Mathilde ? Pour la patronne de Guédelon, Maryline MARTIN, venue ouvrir les débats, « un personnage absolument incroyable, une femme moderne comme je pense qu’il n’y en a aucune dans la salle… ». Rappelant qu’à l’âge de sept ans, elle signait un premier traité donnant autorisation aux moines de l’Abbaye de Reigny d’utiliser l’eau de la Cure pour leur moulin. Arrière petite fille du roi capétien Louis VI le Gros, fille de Pierre II de Courtenay, héritier du trône de Constantinople, « c’est du lourd, du très lourd… prévient Patrice WAHLEN, l’historien médiéviste bien connu, rappelant que les comtés de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre ne faisaient alors pas partie de la Bourgogne : « l’Auxerrois ne sera vraiment bourguignon qu’à partir de 1435, n’étant jusque-là qu’une sorte d’état tampon au caractère « francilien », entretenant des relations avec le domaine royal et la Bourgogne… ».

 

 

Mathilde est une étape importante dans un long processus…

 

Avant l’affranchissement de tous ses habitants, Auxerre était sous la tutelle d’un régime féodal reposant sur un partage du pouvoir entre l’évêque, « maître absolu et éminent », le comte, « qui devait hommage à l’évêque », l’abbé de Saint-Germain, « pour la partie extra muros » et, plus anecdotique, le duc de Bourgogne, « qui possédait l’enclave dite Seigneurie du bourg Saint-Gervais, aujourd’hui quartier de la gare… ». Un schéma tripartite mis à mal par une explosion démographique et commerciale sans précédent, « boostée par la proximité d’Auxerre avec les célèbres « foires de Champagne », qui étaient autant de lieux d’échanges internationaux… ».

Une époque qui vit l’émergence d’une bourgeoisie marchande réclamant plus de droits et la modification de ce système féodal freinant la liberté de commercer : « d’où l’importance de ces traités, de ces chartes, qui vont faire craquer une grande partie de ce carcan… ». De l’incendie ravageur que connaitra Auxerre en 1188, naîtra une première charte promulguée par Pierre II de Courtenay, avec notamment l’exemption de la « mainmorte », du nom de ce droit dont jouissait le seigneur, de s’emparer de la succession de ses sujets à leur mort. Suivie en 1194, d’une seconde charte modérant et plafonnant taxes et autres servitudes. Autant d’avancées que la comtesse Mathilde reprendra dans la charte de 1223, d’où ces mots de l’ancien professeur d’histoire : « ce qui me gêne un peu dans certaines formulations de presse, c’est qu’on laisse entendre qu’avant, il n’y avait rien et qu’heureusement, telle Zorro (sic !), Mathilde arrive sur son grand cheval… ».

Pas de quoi pour autant briser l’aura de la « Noble Dame », saluée pour avoir élargi et consolidé les libertés personnelles existantes, avec notamment un affranchissement de tous les Auxerrois, serfs compris et l’officialisation des douze bourgeois à qui l’on confiera la ville, précurseurs d’une future municipalité : « une étape fondamentale d’un très long processus, mais Mathilde n’en n’est ni à l’origine, ni à l’aboutissement… ».

 

 

Une des rares femmes du Moyen-Age à frapper la monnaie…

 

Pas de quoi pour autant refroidir l’enthousiasme de l’ancien avocat et conseiller municipal Jean-Louis ALLIOT qui, tout en privilégiant dans son discours le cadre juridique de la charte de 1223 plutôt que son contexte historique, ne pouvait cacher son admiration pour la comtesse de Courtenay : « je trouve extraordinaire qu’une grande aristocrate vienne dire que le servage est une infamie, alors que nous sommes six-cents ans avant la déclaration des Droits de l’Homme de 1789… ».

S’interrogeant toutefois sur la genèse de ces différentes chartes, « sont-elles la conséquence d’émeutes à Auxerre en 1188, comme on en a connu à Sens, où on a tué l’abbé, on ne sait pas… ».

Insistant sur le fait qu’à travers ces différentes chartes, était reconnu le pouvoir royal : « avec Pierre de Courtenay, le texte fait autorité et la souveraineté royale pouvait s’imposer à l’Auxerrois, permettant aux bourgeois de saisir la cour du roi… ».

Retraçant les différentes monnaies en cours dans le paysage auxerrois aux XIIe et XIIIe siècles, le numismate Éric VANDENBOSSCHE a rappelé pour sa part, que bien avant Marguerite de Bourgogne, la Comtesse Mathilde de Courtenay fut une des rares femmes du Moyen-Age, à frapper monnaie à son nom dans son atelier de Nevers. Une monnaie qui dit-on eut grand succès, même si elle n’hésita pas à en modifier la composition : « il est vrai qu’à la fin de sa vie, l’on y trouvait beaucoup plus de cuivre que d’argent… ».

Mais on sait depuis longtemps que « l’agent ne fait pas le bonheur », contrairement à la liberté des hommes !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil