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Le tournage se déroulera aux environs de Vézelay et d’Asquins à partir du 15 mai. La seconde partie, très attendue, d’une adaptation cinématographique du dernier ouvrage dont il est auteur : « C’est le monde à l’envers » avec à la signature Nicolas VANIER. Une histoire dont le décor naturel n’est autre que le Morvan. L’idéal, en somme vue de l’Yonne, d’y prendre part en participant au casting de nouveau-nés et de très jeunes enfants, qui deviendront des figurants à part entière…

 

PARIS : Chargée de la figuration pour le compte de la société de production, « Bonne Pioche », Marie PAIRIS recherche bébés et jeunes enfants pour le tournage de la deuxième partie du prochain long-métrage de Nicolas VANIER. Le projet cinématographique se nomme « C’est le monde à l’envers », le fruit d’un nouvel opus épistolaire de l’écrivain/cinéaste.

On ne compte plus les succès imputables au septième art de l’écrivain réalisateur qui a pris fait et cause pour la protection de l’environnement et la défense de la nature : « L’Ecole buissonnière », « L’Odyssée sauvage », « Le dernier trappeur ». Avec parfois, des incursions dans ces histoires d’autrefois qui berçaient notre enfance : « Poly », « Belle et Sébastien »… Et toujours, avec la réussite et la poésie, en prime !

Aux environs de Vézelay, dans ces contreforts du Morvan où il fait bon vivre ce retour aux sources salvateurs à la nature, seront donnés les premiers tours de manivelles des caméras, du moins pour la seconde partie filmée de l’œuvre. Ce sera à la mi-mai. Et ce jusqu’au 09 juin.

 

 

 

Aux côtés des acteurs principaux, Michaël YOUN, Valérie BONNETON, Yannick NOAH, il y aura aussi cette pléthore de figurants qui font le sel d’une grande œuvre, proposant rêverie et émotion. Et si c’était votre enfant qui tenait ce rôle ?

Pour se faire, il suffit d’inscrire votre enfant en y précisant les informations suivantes (nom, prénom, adresse, coordonnées téléphoniques et mails ainsi que ceux des parents) et en y adjoignant trois visuels récents et en couleur, portrait et pied à la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Précisons que toute prestation (soit un jour de tournage) est rémunérée au tarif de 105 euros brut/Jour selon le barème en vigueur dans le cinéma.

 

 En savoir plus :

 

Les recherches de figurants portent sur des nouveau-nés de sexe indifférent nés entre le 01er et le 28 février 2023,

Les jumeaux/jumelles sont les bienvenus avec de préférence de petits gabarits (prématurés),

Des très jeunes enfants (garçon et fille) sont également recherchés pour ce tournage, ils doivent être âgés entre 9 et 24 mois en mai 2023.

 

Thierry BRET

 

 


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En cette période d'une actualité marquée par un désordre certain, un de nos grands hommes d'État eut vraisemblablement employé une dénomination plus évocatrice !, terminons cette semaine par une fort belle histoire : celle d'un couple aimant, Céline et Alexandre COUILLON et de leurs deux filles, mis sur un piédestal des arts de la table, puisque seul nouveau trois étoiles au Michelin 2023 !


TRIBUNE : Céline et Alex se sont rencontrés au lycée hôtelier des Sorbets à Noirmoutier (Vendée). Ensuite, notre jeune cuisinier partit rejoindre les Compagnons du Devoir pour y réaliser son Tour de France, dans le cadre d’une rigoureuse formation d'excellence. Il passa dans de belles maisons, chez le chef Michel GUERARD, le breton Georges PAINEAU...
A la fin du siècle passé, les jeunes mariés reprennent l'auberge des parents de notre cuisinier. Et c'est parti ! Tout sourire, Céline en salle accueille leurs premiers clients, face à la mer à l'Herbaudiére, à moins d'un kilomètre à vol d'oiseau de leur école hôtelière !

En 2002, le Michelin leur accorde un « Bib » gourmand, et y mentionne de beaux produits de la mer. Il est vrai que chaque matin le courageux Alex se lève tôt pour aller choisir ses poissons à la criée voisine. C'est en 2006 que je connus Alex, puis Céline. Décelant en eux, une forme  de pureté,  je les fis connaître auprès de mon pote, Jean-Luc PETITRENAUD, truculent chroniqueur culinaire de l'époque (tant à la télévision que sur les ondes d’Europe 1) qui devant une Céline émue aux larmes, interviewa notre jeune chef pour sa « cocotte dominicale ».

 




Un chef talentueux, créatif réalisant des assiettes abouties et raffinées…



En 2007, le Michelin, toujours lui, accorde sa première étoile au restaurant « La Marine » du couple Couillon. Il y est fait mention d'une cuisine inventive, valorisant les produits de l'océan. Pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, les COUILLON avancent. Ce sera le potager, la construction de chambres magnifiques...Rien ne semble les arrêter ! 
En 2013, voilà dix ans, le Michelin double la mise ! Il y est fait mention d'un chef talentueux et créatif qui compose des assiettes subtiles, abouties et raffinées, magnifiant des produits de la mer, déjà au top ! Goûtons voir la langoustine, petits pois, yaourt mentholé et framboises. Ou encore la lotte, les panais, les myrtilles et le maïs.
Et juste à côté, il y a leur annexe (« La Table d'Elise » prénom d'une de leur grand-mère) qui « chope » un « Bib » gourmand, comme un retour aux sources !

 

 

Après, les années passent. Le sympathique Alex - pas la grosse tête pour  deux sous - devient l'un des chefs français les plus en vue. On en entend parler de « La Marine » à l'Herbaudiére, lorsque l'on y obtient une table comme de bien entendu !

Ces enfants du Michelin visent beaucoup plus haut. On se dit : ça va venir, 2018, 2019, 2020...Rien. Qu'ont dû songer nos deux courageux durant toutes ces années en voyant parfois certains noms de promus que je ne citerai pas, même si !

 

 

La troisième étoile décernée le 06 mars dernier…

 

A l'automne dernier, en dînant chez eux, au cœur de cette gentille et attachante maison, je songeais à quelques-uns de mes repas triplement étoilés, d'antan, nettement moins valeureux, bien souvent, que ce fringant repas à « La Marine » du chef Alex et de dame Cécile.

Une décennie plus tard, lundi 06 mars fut leur Austerlitz mérité, avec l’obtention des trois étoiles pour ces restaurateurs à leur compte. C'est fort légitimement que le Michelin encense ce cuisinier d'exception aux 47 printemps : « cette cuisine du produit sublimé, d'une noblesse et d'une simplicité qui n'appartiennent qu'aux plus grands cuisiniers, de ceux qui savent épurer et enlever, pour révéler les saveurs et libérer l'imaginaire du mangeur... ».
Alors bon appétit et large soif avec le Michelin 2023 ! Quels talentueux précurseurs furent les frères André et Edouard MICHELIN, en éditant à dix mille exemplaires en 1900, ce petit guide, alors que ne circulaient à l’époque qu'environ quatre mille automobiles, que l'on conduisait d’ailleurs sans permis !

Et félicitations à ces valeureuses et valeureux : Céline, Alex, Cédric, Jérôme et les autres qui se reconnaitront ou pas !


Gauthier PAJONA

 

 

 


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Compagnon, devoir, partage… Des mots qui résonnent et prennent tout leur sens à une époque où priment l’individualisme et la dictature de l’immédiateté. Les Compagnons du Devoir ouvraient les portes de leurs maisons un peu partout en France, le 11 mars, à l’image de celle située à Auxerre où, venus en nombre, les visiteurs ont pu découvrir un modèle de formation à nul autre pareil et pour certains, trouver leur voie parmi la trentaine de métiers proposés…

 

AUXERRE : En cette fin de matinée, Charles BARBAY ne cachait pas sa satisfaction. Moins de deux heures après l’ouverture des portes, plus d’une cinquantaine de personnes avaient déjà franchi le porche du 6 rue Saint-Pèlerin, en quête d’informations sur les métiers du compagnonnage. Venus en famille le plus souvent, séduits par cette réputation d’exigence et d’excellence qu’ont su se forger au fil des siècles les Compagnons du Devoir.

En charge depuis septembre dernier de la prévôté icaunaise, qui accueille vingt-huit résidents à l’année, ainsi qu’une soixantaine d’apprentis couvreurs et maçons en formation, le jeune normand de 24 ans est boulanger-pâtissier de formation. Un choix dicté dès l’enfance, par la passion et l’attrait des métiers de bouche, héritage naturel d’un paternel dans la restauration : « je vis aujourd’hui pleinement ma mission et même si les générations évoluent, j’ai à cœur de conserver et transmettre ces valeurs des Compagnons, restées les mêmes, que ce soit la rigueur, la fraternité ou la solidarité… ».

Conscient néanmoins des aprioris encore trop prégnants sur les métiers manuels et des difficultés qu’ont les entreprises à recruter : « beaucoup de jeunes ont encore cette image de travail ingrat et rude du fait d’activités le plus souvent en extérieur, pas au fait qu’en trente ans, les métiers ont beaucoup évolué et rendus moins pénibles. Moi je suis boulanger, il y a bien longtemps que l’on se réveille plus à 23 heures pour faire la pâte et bosser jusqu’au lendemain à 17 heures… ». 

 

« On fait tout pour devenir le meilleur des compagnons… »…

 

Encore apprenti, Rémi entamera son Tour de France en septembre prochain. Un « lapin » de 19 ans qui pour l’heure, enchaîne les démonstrations de son savoir-faire, finalisant devant les visiteurs la mosaïque ardoisée prévue revêtir une table basse.

Plébiscitant le travail en plein air, lui aussi s’est découvert très jeune une vocation, en l’occurrence le métier de couvreur. Un choix délibéré devenu très vite une passion pour ce jeune avallonnais, à la tête solidement implantée sur les épaules, et au verbe assuré : « on travaille beaucoup, on fait tout pour devenir le meilleur, mais sans se prendre pour le meilleur, c’est cela l’esprit des Compagnons… ».

Pas de difficultés particulières à mettre en pratique les préceptes enseignés : « il faut simplement avoir la rigueur et l’exigence du travail bien fait. C’est sans passion que tout devient compliqué...».

 

 

 

Un « travail d’adoption » avant d’entamer le fameux Tour de France…

 

Comme beaucoup d’autres avant lui, Rémi aura à réaliser de ses mains avant septembre prochain, un « travail d’adoption », sous forme d’une maquette qui sera validée ou non par les plus anciens de la communauté.

Précieux sésame destiné à lui ouvrir les portes du compagnonnage et le droit d’entamer son Tour de France, voyage initiatique sur plusieurs années, destiné à le perfectionner non seulement dans son métier, mais aussi culturellement et humainement. Ou comment permettre à chacun de s’accomplir, dans un esprit de partage et de transmission du savoir, véritables clés de voûte du système compagnonnique.

Un système où l’on apprend depuis des siècles à accorder la main avec l’esprit, perpétuant une dimension humaniste qui continue à faire les « belles personnes » de demain…

 

 

En savoir plus :

Adoption

Cérémonie marquant l’entrée « officielle » dans l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et qui ouvres les portes du Tour de France.

Aspirant
Jeune « adopté » par la communauté des Compagnons du Devoir, prêt à partir sur le Tour de France

Lapin
Terme utilisé pour désigner un apprenti.

Prévôté
Maison des Compagnons dispensant le gîte et le couvert, la formation et l’accompagnement pour les jeunes en formation. Également lieu de rencontres intergénérationnel, sa direction est assurée par le prévôt.

Réception
Cérémonie marquant le passage de l’état d’Aspirant à celui de Compagnon

Singe
Terme utilisé pour désigner un patron

Tour de France

Voyage permettant à un Aspirant ou un Compagnon itinérant, de se perfectionner professionnellement, culturellement et humainement, qui privilégie les rencontres et le « vivre ensemble ». Il s’effectue sur plusieurs années dont au moins une dans un pays non francophone.

A noter que sont exposés à Auxerre quelques « chefs-d’œuvre » réalisés par des Compagnons d’hier, parmi lesquels une très belle maquette de l’église Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.

 

Dominique BERNERD

 


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Entre le Rugby Club Auxerrois et l’antenne départementale de l’assureur mutualiste, la relation ne file pas du mauvais coton ! Bien au contraire ! Avant d’accueillir une nouvelle édition du « Club 15 » – la formule business structurelle réunissant les soutiens économiques du pensionnaire de Fédérale Trois – chez GROUPAMA, le partenariat entre les deux entités a donc été entériné pour trois saisons supplémentaires. Quand on aime, on ne compte pas !

 

AUXERRE : Ils affichent un large sourire, les signataires du renouvellement de ce partenariat qui offre l’opportunité à deux structures locales aux valeurs identiques de s’embarquer vers le même objectif. La réussite d’une stratégie sportive menée à bon port ! Celle qui devrait peut-être s’avérer payante pour le RCA (Rugby Club Auxerrois) au terme d’une saison particulièrement idyllique pour ses supporters, avec à son terme une possible accession en division supérieure, soit la Fédérale Deux.

Pour le président du club, David PARIZOT, apposé sa griffe au bas du document n’est pas un geste anodin. Chaque partenaire compte. En avoir davantage au compteur représente un gage de succès et l’optimisation de la confiance dans cet indispensable soutien moral et financier dont les clubs sportifs, disposant de quelques prétentions, ne peuvent raisonnablement se priver.    

Alors quand il s’agit d’une prorogation de trois années supplémentaires d’une convention existante de la part d’un poids lourd du sponsoring et du mécénat de notre paysage – GROUPAMA Paris Val-de-Loire via la Fédération de ses caisses départementales -, la joie n’en est encore plus intense pour le chef d’entreprise aux manettes du club ! D’autant que ces deux-là partagent de nombreuses valeurs communes…

 

Un partenaire pérenne qui change de catégorie et devient « prestige »…

 

Appréciant la volonté éducative que décline le RCA auprès de la jeunesse, le double directeur départemental de GROUPAMA Yonne et Seine-et-Marne, Jacques BLANCHOT, insista sur les motivations de son soutien par la formule suivante : « tout le monde le sait, un jeune qui pratique une activité sportive sur le terrain apprend des valeurs de partage et d’humilité, mais aussi de responsabilité, de solidarité et de proximité. Des thèmes qui nous sont chers… ».

De vraies références morales, applicables dans la vie au quotidien qui ont donc trouvé grâce aux oreilles du responsable de l’assureur mutualiste et ce, depuis le début de cet indéfectible soutien.

 

 

Sans en déflorer le montant exact, on sait que la reconduction de ce partenariat qui va donc courir jusqu’au terme de la saison 2025 a été augmenté de manière significative au niveau de son enveloppe financière. Serait-ce ainsi le coup de pouce idéal pour assurer la présence du club auxerrois en Fédérale Deux la saison prochaine ? Une chose est sûre avec la continuité de cet encouragement statué par des paraphes au bas de ce document : GROUPAMA change de catégorie et intègre désormais le club « Prestige », soit les meilleurs partenaires du cru qui encouragent le développement de la pratique rugbystique dans la capitale de l’Yonne.

 

Un accompagnement qui coïncide avec le projet global du club…

 

Pour David PARIZOT, contracter un tel partenariat et le rendre pérenne à travers le temps – les deux structures marchaient déjà main dans la main bien avant que le dirigeant d’OXO prenne les rênes de la présidence du RCA – est preuve de stabilité. Or, pour mener à bien sa stratégie évolutive qui amènerait le club auxerrois en Fédérale Deux et à s’y maintenir durablement, cette stabilité devient un élément inéluctable dans la recherche et l’affirmation des partenariats. Concrétisé par le renforcement de ce soutien ô combien important qui est prodigué par le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance régional. Un soutien s’étalant sur les trois prochaines années en accointance avec le projet global porté par l’association sportive.

 

Thierry BRET

 


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D’ordinaire, on se rend au Silex pour y découvrir des talents instrumentistes confirmés, voire underground, histoire de se coller de la bonne musique entre les oreilles et laisser exprimer pleinement le groove qui est en soi ! Le tour de force artistique de la très décalée et émancipatrice, Catherine RYMARSKI – elle signe ce retour au premier plan sous le pseudo de MARSKA – est d’inclure désormais l’art pictural dans cet antre des nocturnes festives à n’en plus finir !

 

AUXERRE : Depuis le vernissage de la toute dernière création de l’artiste franco-suédoise– c’était le 01er février en présence de nombreux amis -, la mini-galerie d’art du Silex voit converger chaque jour des amateurs ou des curieux qui prennent soin de s’imprégner longuement des douze toiles qui y sont exposées sur les cimaises. Pour mémoire, jusqu’au mercredi 06 avril, soit dit en passant.

Il est vrai que la nouvelle livraison créative de la peintre auxerroise Catherine RYMARSKI suscite de l’intérêt. Certes, ce sont des travaux se situant aux antipodes de ses récentes œuvres concoctées sur les origines de ces figurines rupestres – des runes - qui remontent à la nuit des temps. Plusieurs séjours en Suède furent d’ailleurs nécessaires pour mieux en appréhender la signification et le symbolisme, afin que l’artiste puisse être en connexion avec ses lointains ancêtres scandinaves jusqu’au bout du pinceau. Des origines dont elle fait l’apologie avec fierté, y compris à travers ses toiles.

 

 

Un Silex qui continue à diversifier ses activités culturelles…

 

Baptisée très sobrement, en se référant aux prénoms de ses muses qui l’auront inspiré, « Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… », la nouvelle exposition de « MARSKA » puisque tel est le patronyme usuel qu’elle emploie pour en apposer la griffe au bas du tableau, s’est donc installée dans un univers atypique auquel l’on ne s’attendait pas pour y contempler ses peintures. Le Silex !    

Une corde supplémentaire de plus à ajouter dans l’escarcelle de ce lieu culturel connu et apprécié par beaucoup dans la sphère artistique de l’Yonne – et même de plus loin – tant sa programmation y est à la fois insolite, originale mais aussi de très belle qualité par la venue d’artistes dont la renommée n’est plus à démontrer, n’est-ce pas Jean-Louis MURAT ?!

Porteur du festival « Catalpa » - autre référence à la gloriole des musiques actuelles et internationales qui a le vent en poupe depuis son lancement -, le Silex qui aime aussi surprendre accueille régulièrement des évènementiels plus conventionnels avec les milieux entrepreneuriaux. Il ne pouvait qu’élargir sa palette légitime d’activités.

L’établissement dirigé par Sylvain BRIAND travaille en étroite osmose avec le monde du théâtre local – une synergie efficiente qui se traduit par des spectacles organisés avec les équipes de Pierre KECHKEGUIAN - ; il se devait d’ouvrir encore plus grandes ses portes à l’art pictural et à sa fourmilière artistique icaunaise des plus disparates.

Un travail dont la coordination repose sur les épaules de Louise ANTOINE, une jeune fille enthousiaste, toute acquise à la diversification des projets kaléidoscopiques portés par le Silex, qui en dirige, en parallèle de ses multiples activités, la fanfare !

Louise fut donc le point de rencontre pour Catherine RYMARSKI : on connaît la suite avec la pose de ces douze tableaux, odes à la féminité et à son émancipation logique, ayant pris place dans l’espace consacré à leur accueil.

 

 

Des œuvres à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale…

 

On l’a sait très engagée, féministe mais pas fanatique pour autant, Catherine RYMARSKI a choisi d’illustrer ce combat – celui de la parité, de l’égalité, de la liberté retrouvée, de l’abolition du machisme – avec cette série de cadres de belle facture et ultra colorés où elle y a couché avec sa technique bien particulière les portraits de Diana SPENCER – et oui, la fameuse Lady Di ! – ou celui de Frida KAHLO, l’artiste mexicaine à la notoriété universelle qui dénonça et combattit la société patriarcale régissant ce monde dès…1928 !

Une technique en version transition écologique, d’ailleurs ! La peintre utilise de vieux draps mais aussi des bouts de tissus glanés çà et là pour constituer ce qui deviendra sa toile. Puis, adoratrice de coloris chatoyants, elle donne de la constance à l’ensemble de l’œuvre à grands coups de pinceaux, voire de bombes, superposant le tout, le faisant couler de haut en bas, dans un grand élan de générosité artistique.

Entre « psychédélisme » - on imagine aisément certaines de ces toiles pouvant illustrer les couvertures d’albums de groupes britanniques ou américains jouant sous acide dans les années 67/69 ! – et « pop art », époque Andy WARHOL avec des personnages nappés de couleurs, « MARSKA » nous invite à une scrupuleuse contemplation de pièces chargées d’inscriptions parfois à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale, des textes à lire attentivement pour leurs portées significatives ; d’où un temps de présence qui ne nécessite aucune contrainte temporelle une fois installé dans ce petit couloir rougeoyant faisant office de véritable galerie. L’essentiel pour le visiteur est de ne pas en perdre une miette en route et de bien emmagasiner dans ses neurones la réalité tangible de ces messages sublimant la femme.

Bref, on ne sort pas de ce voyage culturel totalement indemne et sans en être un peu ébranlé. En douze tableaux, version « apôtres » face aux portraits de ces représentantes marquantes de la gent féminine, Catherine RYMARSKI, « papesse » d’un ordre nouveau – celui de l’émancipation, des libertés et des droits aux femmes – nous livre en amazone le « saint des saints » des messages picturaux : « il est temps que les choses changent et que cesse définitivement le patriarcat »…

 

 

En savoir plus :

 

« Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… ».

Une exposition de Catherine RYMARKSI (« MARSKA ») accueillie au Silex à Auxerre.

Tous les jours jusqu’au 05 avril 2023.

    

Thierry BRET

 


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