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Ils n’avaient jamais vu une telle affluence, les responsables du magasin « Bi1 » d’Auxerre. Plus de cinq cents personnes se sont agglutinés au plus près des rayons alimentaires de l’un des plus petits commerces de la GMS locale, avec l’espoir de goûter la nouvelle trouvaille sucrée de « Bille de Sucre », de découvrir la tendreté de la viande délicatement grillée devant soi ou d’apprécier des framboises très parfumées. Une Foire aux Vins fleurant bon le business qui devait aussi honorer les producteurs du cru avec un subtil bouquet de blancs, rosés, rouges et effervescents pour satisfaire le palais des VIP…

 

AUXERRE : C’est la foule des grands jours, devant les portes. Elle est protégée des rigueurs encore chaudes d’un soleil ardent, même après vingt heures, par de petits chapiteaux de toile. Au sol, un tapis rouge reçoit les pieds des invités. Tiens, tiens, peut-être un clin d’œil tout en délicatesse au « Tout Auxerre » ou presque, convié à vivre de manière intense mais raisonnée cet évènement de rentrée comme il se doit. La Foire aux Vins (6ème du nom) où politiques, institutionnels, représentants des milieux d’affaires, sportifs, culturels et associatifs du terroir doivent être vus et se faire voir ! Une animation biffée de longue date dans les agendas des puristes de l’évènement…et ils sont légion !

D’année en année, ce rendez-vous – il aura été organisé très tôt dans le calendrier pour cette édition puisque assuré le 05 septembre – constitue un lieu de convergence à privilégier pour tous celles et tous ceux qui influencent le sérail local. Tant sur les réseaux sociaux qu’en relation physique !

 

 

Cela se mérite : il faut pénétrer dans le « Saint des Saints » !

 

Kaléidoscope de tout ce qui se fait, se pense, se dit, se décide, se conteste, sur la place, la foire aux vins (astucieux prétexte marketing et commercial) fait toujours recette, plusieurs années après sa création. On l’aura observé aux alentours de 20h/20h30 où le parking de l’enseigne « Bi1 » (ex-ATAC), près de l’hôtel de police, ne pourra pas contenir toutes les automobiles devant y stationner.

L’imposante file d’attente dehors sous le soleil le prouve : il faudra bel et bien s’armer de patience avant de pouvoir espérer pénétrer dans le « Saint des Saints » de la soirée : à savoir l’antre, beaucoup trop petit en la circonstance, de ce magasin qui d’ordinaire n’accueille pas autant de clients, convergeant tous en même temps, et à la même heure vers les rayons, en l’occurrence celui des vins, allègrement garnis pour l’occasion !

 

 

On trépigne, on se bouscule, on ronchonne et on déguste !

 

Une fois à l’intérieur, on se bouscule, on se faufile, on tente de goûter un de ces nectars vantés par le petit flyer remis en main propre par le service d’accueil – très poli et plutôt pro !-, on aperçoit de loin un étal où se précipitent les plus affamés (ou les plus gourmands, selon le cas !), on joue des coudes tant bien que mal pour s’extirper d’un petit boyau entre deux ateliers de dégustation saturé, on salue la connaissance, on papote dès qu’on le peut, ça ronchonne aussi quand plus personne ne peut se mouvoir…bref, ce sont des instants de vraie vie qui nous sont proposés là par les dirigeants de la boutique qui n’en reviennent pas eux-mêmes de l’engouement suscité par un rendez-vous, au demeurant sur le papier des plus anodins tant les foires aux vins ont intégré désormais notre patrimoine consumériste automnal depuis des lustres !

 

 

Des invités ivres de bonheur de se trouver là…

 

Mais, là, c’est totalement différent ! Du jamais vu, la ruée vers l’or, le Nirvana pour celles et ceux qui ont la chance, la malice d’esprit ou le bonheur de pouvoir tout goûter et y consacrer la soirée entière ! Sans doute des professionnels de la dégustation, des esthètes des arts de vivre pour arriver en pole position sur le stand repéré de loin ! Il n’y a pas à dire : il y a des « professionnels » en la matière !

Un coucou de courtoisie à Sophie BILLON qui nous régale de plaisirs sucrés avec ses dernières créations à l’estampille de « BILLE de SUCRE » - c’est toujours aussi bon !- et hop on se glisse vers le rayonnage béni des dieux, flamboyant de dives bouteilles. Des sancerres, du montagny premier cru, des gewürztraminer, du saint-bris, du coulanges, des chiroubles, des côtes d’Auxerre, des corbières… : la gamme est plaisante, elle se découvre avec modération et moult commentaires par des invités ivres de bonheur (et cela sera amplement suffisant !) de se retrouver là.

 

 

La meilleure des campagnes promotionnelles : la dégustation !

 

Un verre d’effervescent – du Prosecco Maschio pur produit du terroir transalpin – sera remis à chaque convive à l’entrée (une larmiche afin de l’avoir un peu en bouche au palais) et que la fête commence !

« Si cela continue, il sera nécessaire d’agrandir le magasin, confie Sébastien CAMBUZAT, le responsable marketing et communication de la boutique, on n’a pas les moyens de se payer l’équivalent des campagnes publicitaires des autres enseignes de la place, mais, cela, on sait faire avec la manière ! ».

Tout juste, Sébastien ! Ce rendez-vous prisé par les VIP de la place et d’ailleurs (ceux de l’Agglomération auxerroise) se renouvellera sans problème la saison prochaine. Cette année, l’ancien gardien de but et champion du monde de l’équipe de France 1998, Lionel CHARBONNIER, était de la partie, en invité d’honneur surprise. Qui ouvrira le bal en septembre 2024 ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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En marge de la conférence de presse consacrée à la rentrée des collégiens de l’Yonne ce mardi, le Conseil départemental qui possède les compétences légitimes sur le sujet explore la possibilité de créer, tôt ou tard, un campus éducatif dans la localité de Puisaye. Projet novateur pour notre territoire, celui-ci s’inspirerait de ce qui se pratique avec réussite dans l’Eure, où à Mesnil-en-Ouche, ce complexe offre un environnement propice aux études, tout en mutualisant les coûts…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Et pourquoi pas la mutualisation ? Le plus souvent synonyme de rationalisation financière dans bien des cas. L’idée fait plus que son chemin du côté de la Puisaye, puisque les études liées à la création d’un nouveau concept expérimental en matière de concentration scolaire ont débuté. Une information qui a été donnée par le premier vice-président du Département, le maire de Pont-sur-Yonne, Grégory DORTE, lors de la conférence de presse, inhérente à la rentrée des collèges 2023.

Créer un campus éducatif dans l’agglomération de Puisaye n’a rien d’un poisson d’avril ! D’autant que le concept existe déjà et que les services du Conseil départemental de l’Yonne s’y sont penchés en l’examinant de près, dans la commune de Mesnil-en-Ouche, située dans le département de l’Eure, en Normandie.

De l’aveu même de Grégory DORTE – peut-être l’a-t-il découvert de visu lors d’un déplacement ? – cette infrastructure fonctionne très bien. De quoi s’agit-il précisément ? Du regroupement sur un même lieu (le même bâtiment aussi après qu’il ait subi des modifications usuelles) d’une école maternelle, élémentaire, primaire et…collège ! Du quatre en un, en vérité !

 

Un concept élaboré en « bonne intelligence »

 

Accueillant environ 260 élèves dont une trentaine d’internes (on peut y adosser effectivement un internat), le nouveau campus de la localité normande fait déjà office de référence dans le landerneau pédagogique hexagonal. Un projet qui a vu le jour il y a peu, ayant reçu la bénédiction urbi et orbi du Conseil départemental de l’Eure, de l’Académie de Normandie et de la commune d’accueil.

Autant dire que les mêmes ingrédients pourraient se décliner à l’avenir dans l’Yonne, si le bilan des études en cours se révélait positif à la conceptualisation du projet.

Elaboré en « bonne intelligence », la réalisation si elle voyait le jour nécessiterait une enveloppe budgétaire d’environ 8 à 10 millions d’euros pour construire et aménager ce complexe dans la localité de Puisaye. Une déclinaison qui pourrait ensuite s’exporter vers d’autres sites pédagogiques de la ruralité, à l’instar d’Ancy-le-Franc.

Ambitieux, le projet repose sur la réussite scolaire des élèves : le leitmotiv de la gouvernance départementale, assumée par son président Patrick GENDRAUD.

En filigrane, regrouper sur un seul et unique complexe pédagogique les jeunes apprenants serait également favorable à la maîtrise des coûts et à la réduction des dépenses. Le nerf de la guerre de toute institution par les temps qui courent !

Une piste qui n’est donc pas à négliger au Conseil départemental…

 

Thierry BRET

 


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L’évènement se déroulera ce samedi 09 septembre au gymnase de L’Isle-sur-Serein. Pour le choix de la date, c’est de la pure logique puisque les structures associatives seront en fête aux quatre coins de l’Hexagone, comme le veut la coutume annuelle. Particularisme, celui-ci – il est concocté par la Communauté de communes du Serein – aura un goût fort prononcé d’olympisme à dix mois des Jeux de Paris !

 

L’ISLE-SUR-SEREIN : Et pourquoi pas associer l’idée des Jeux olympiques à un forum des Associations, afin de s’immerger déjà un tant soit peu dans le futur évènement !? C’est ce qui se vivra d’ici quelques jours au gymnase communal grâce à l’action menée par la Communauté de communes du Serein lors de la seconde édition du traditionnel Forum, accueillant les associations locales.

Proposée par le Comité départemental olympique et sportif de l’Yonne (CDOS), le Conseil départemental et l’intercommunalité, l’animation comprendra des initiations aux disciplines sportives, des spectacles et surtout une bonne dose de convivialité. De qui ravir celles et ceux qui fréquenteront le forum pour faire plus amples connaissances avec le tissu associatif du terroir.

Pour se mettre en appétit, il y aura toujours la possibilité de se sustenter sur place, avec la présence de foodtruck (Canard d’Ange-ly) ou la boulangerie de l’Isle-sur-Serein (« Les Délices du Serein ») qui tiendra un stand de crêpes, sans omettre l’incontournable buvette où, compte-tenu du retour en grâce des fortes températures, il faudra consommer modérément, notamment pour les alcools…

 

 

En savoir plus :

La Communauté de Communes du Serein accueille le forum des associations qui se déroule au gymnase de l’Isle-sur-Serein (30 avenue du parc 89440) de 10h à 17h.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est l’heure du bilan pour la manifestation musicale accueillie, au début de l’été, au pied du château moyenâgeux. Un festival de belle facture, pas uniquement réservé aux esthètes des instruments à vent qui ont su se distinguer avec maestria au cours de longs solos à la nuit tombante devant le porche de l’édifice historique. Un rendez-vous qui, selon ses organisateurs, devrait se poursuivre en 2024 !

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Du 07 au 09 juillet dernier, le festival « Jazz à Druyes » s’est déroulé dans la petite bourgade si pittoresque, très prisée des touristes et visiteurs de la région – la commune n’est-elle pas devenue le quatrième village préféré des Français à la suite de sa participation à la fameuse émission éponyme de Stéphane BERN ! -, au pied du château ayant abrité jadis la comtesse Mahaut de Courtenay.

Un rendez-vous musical plutôt bien accueilli des mélomanes dont les organisateurs, Michèle et Didier GILBERTAS et Thomas GUERET en tête, ont tiré les enseignements au terme de cette troisième édition. Celle-ci se délocalisant dans la partie haute du village, sur l’imposant parvis qui fait face à la fameuse construction érigée au Moyen-Age. Un nouveau rendez-vous qui au terme de la représentation de quatre concerts répartis en trois jours s’est soldé par un beau succès. Les spectateurs ayant apprécié la qualité de jeu des artistes n’auront pas lésiné sur leurs applaudissements pour clore leurs prestations.

Mention très bien à l’harmoniciste Laurent MAUR, accompagné de sa formation. De l’avis des experts, la prestation aurait mérité une captation sonore de ce récital nocturne qui malheureusement n’a pu se réaliser car les organisateurs ne l’avaient pas forcément prévu dans leur budget initial. Une réflexion qui sans doute va être creusée par le trio se démenant à la logistique et la scénographie de cet évènementiel, reconduit à l’été 2024.

 

Plus de 500 spectateurs pour quatre concerts

 

Lucides sur cette question budgétaire, les organisateurs veulent satisfaire un public averti mais aussi de néophytes de plus en plus nombreux par rapport aux éditions de 2021 et 2022.

« Est-ce les effets de la programmation ? De la gratuité du festival ? De la communication élargie à l'Ecole de Musique de Danse et de Théâtre de Toucy ? En tout cas, la combinaison de l'ensemble a fait venir près de 500 spectateurs sur l'ensemble des spectacles (malgré une météo pas toujours clémente). Mais surtout des spectateurs ravis, qui entendent bien revenir l'an prochain... ».

Un argument optimal, poussant les organisateurs à poursuivre l’aventure la saison prochaine. D’autant que le succès du festival est également partagé par les musiciens. Ils apprécient particulièrement la qualité de l'organisation (une douzaine de bénévoles qui auront permis le bon déroulement de ce rendez-vous) et le cadre qui leur est offert pour exprimer leur talent.

 

 

Accueillir plus de spectateurs et de partenaires financiers en 2024

 

Reste l’aspect financier, toujours aussi délicat pour ce genre d’évènement qui part dans l’inconnu. Dans le cas présent, le succès financier, avec un équilibre dépenses / recettes s’est confirmé cette année. Explications des organisateurs : « Toutefois, cela ne permet pas de compenser le déficit 2022. Comme nous inscrivons ce festival dans la durée, il est important pour nous de construire un financement équilibré entre subvention / sponsor / public et légèrement positif pour permettre des investissements ultérieurs à nous rejoindre… ».

Puis de préciser, « l'analyse de notre bilan montre que nous avons besoin d'augmenter la part des spectateurs… ».

Et par ricochet les recettes induites par la consommation de boissons au bar, voire de mieux faire circuler le « chapeau » parmi le public permettant à chacun de distribuer à hauteur de ses disponibilités une obole généreuse afin de récompenser les prestations artistiques.

En sus, les organisateurs viennent de demander un complément de subventions pour l’exercice 2023. Soit un subside de 500 euros auprès du Conseil départemental de l’Yonne qui promeut un certain nombre d’évènements culturels sur le territoire. Une manière positive pour que l’organisation rentre bien dans ses frais et puisse ainsi faire perdurer un festival aux accents jazzy de plus en plus apprécié des touristes et riverains du château de Druyes. Une façon, aussi, d’encourager les bonnes initiatives et leurs auteurs…

 

Thierry BRET

 

 


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Optimiste, Christophe BONNEFOND ! Et surtout, très volubile dans sa présentation orale lorsqu’il évoque le devenir de l’ouvrage métallique suspendu au-dessus de l’Yonne qui va en reprendre pour un siècle de longévité ! Les travaux de réhabilitation de ce pont issu du patrimoine local qui relie Saint-Aubin à Cézy débuteront dès novembre. Un sérieux lifting d’une durée de dix-huit mois. Coût de la manœuvre, études comprises : 5,8 millions d’euros à la charge de la collectivité départementale…

 

CEZY : Si tout se présente sous les meilleurs auspices – on croise les doigts en conjurant le mauvais sort qui pourrait être imputable aux caprices de la météo, synonymes d’intempéries, ou au renchérissement des matières premières -, la livraison du nouvel ouvrage, totalement relooké par les sociétés BOUYGUES Travaux Publics et le groupe ROTH, est prévu pour le printemps…2025 !

D’ici là, celles et ceux qui résident dans la charmante commune concernée par cet important chantier à la charge financière du Conseil départemental ou qui empruntent de manière très régulière l’ouvrage traversant l’Yonne pour relier Saint-Aubin à Cézy, devront donc s’armer de patience.

 

Dix-huit mois de fermeture, il faudra s’y résoudre !

 

Dix-huit mois de fermeture seront ainsi nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à cette infrastructure métallique à l’allure ancestrale – l’une des dernières existantes sur notre territoire -, un pont suspendu au-dessus de l’eau, qui montrait quelques signes d’évidentes fatigues depuis des lustres.

Il suffisait d’écouter attentivement la date de création de cet ouvrage séculaire, énoncé lors de la réunion publique qu’animait, entre autres, le conseiller départemental en charge des routes et infrastructures, Christophe BONNEFOND pour se dire qu’il était grand temps de faire quelque chose !

1846 : un signe d’évidente modernité dans sa conception originale à l’époque bénie de nos aïeuls mais en total décalage avec les impératifs actuels inhérents au flux de la circulation routière qui ne cesse de croître.

 

 

 

L’affaissement du pont de Sully-sur-Loire dans toutes les mémoires

 

Certes, selon les chiffres fournis par les équipes techniques de l’institution départementale, 810 véhicules transitent en moyenne journellement via cette « antiquité », façon patrimoine local, suspendue au-dessus de la rivière – elle est plutôt large à certains endroits ! – pour un poids limité à 3,5 tonnes.

Ce n’est pas l’affluence des grands axes routiers qui traversent le département mais la présence de nombreux désordres dans sa configuration structurelle avait déjà rendu obligatoire une réglementation appropriée à l’édifice. Et ce, depuis plusieurs saisons.

Une seule voie de franchissement était ainsi ouverte à la circulation qui était strictement interdite dès que le baromètre virait en dessous des cinq degrés ! Guère rassurant, en vérité !

D’ailleurs, un peu pince sans rire dans ses propos, Christophe BONNEFOND ne manquera pas de faire allusion à la solidité de l’ouvrage en s’adressant au public, composé en très large majorité des habitants de la commune : « Il n’était pas question de vivre le même drame survenu dans la ville de Sully-sur-Loire (Loiret) le 16 janvier 1985 qui s’est affaissé dans la Loire trente-huit années après sa construction sous l’effet du froid… ».

Un accident qui par le plus grand des miracles n’aura occasionné aucune victime, faisant « seulement » six blessés légers alors que ces personnes circulaient pourtant dessus ! Ouf, les Icaunais y auront échappé de peu !

 

 

Dès novembre, plus de franchissement autorisé jusqu’à nouvel ordre !

 

Puis, l’élu céda la place aux représentants des services techniques du Département qui financera à 100 % ces travaux de rénovation. Si la présence de plomb dans la structure métallique et d’amiante dans le reste de l’édifice est avérée, moult précautions seront prises pour garantir la préservation de l’environnement et de la biodiversité (notamment les chauves-souris, nombreuses à proximité de l’endroit). Dans une phase liminaire, la petite maison sise à côté du pont disparaîtra du paysage, suite à sa démolition. A partir du mois de novembre, tout ce qui est démontable le sera, avant que le gros du chantier ne prenne réellement son rythme de croisière au cours de 2024.

Evidemment, aucun franchissement ne sera envisageable ni sur le pont en chantier (véhicules, piétons, cycles…) ni en dessous pour les amateurs de canoë-kayak qui devront aller pagayer ailleurs !

Une déviation sera proposée aux usagers, longue de sept kilomètres à partir de Villecien. Précisons que la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le bureau d’études parisien STRAINS, spécialisé depuis 2014 dans l’ingénierie des ouvrages complexe – et celui l’est tout particulièrement ! – et l’édition de logiciels spécialisés pour la modélisation et le calcul des structures. Des données chiffrées maintes et maintes vérifiés par ses soins, que les équipes de travaux publics ne se lancent dans le remplacement des câbles, la réfection du tablier ou la construction de nouveaux massifs d’ancrage.

On notera également parmi l’assistance les présences du député de l’Yonne, Julien ODOUL, du président de l’Intercommunalité de Joigny et vice-président de la Région Nicolas SORET et de Frédérique COLAS, du conseil départemental de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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