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Ce n’est pas commun, comme lieu de visite. Mais, pourquoi ne pas s’y intéresser de plus près alors que la valorisation du patrimoine vivant s’insère de plus en plus dans notre quotidien. Suggérée par la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs, concoctée par VEOLIA, la découverte de la station d’épuration de Chablis mérite un intérêt tout particulier. S’immiscer au sein d’un maillon essentiel de la préservation des milieux aquatiques de notre territoire…passionnant !

 

CHABLIS : Entre musées et châteaux, édifices de style accueillant des collectivités, ou lieux touristiques réputés pour leurs aspects pittoresques, pourquoi ne pas étonner la galerie (celle de ses proches et ses amis) en allant à la rencontre d’une…station d’épuration ! L’idée n’est pas aussi incongrue qu’elle n’y paraît ! D’autant que ces installations liées au service assainissement intègrent notre patrimoine industriel et écologique où les savoir-faire pour protéger l’environnement se transmettent de génération en génération…

Fort de ce postulat, la CC Chablis Villages et Terroirs a donc décidé d’ouvrir grandes les portes de la station d’épuration de Chablis. Cinq créneaux de visites y sont proposés à vivre en famille : il faut se dépêcher de s’inscrire car les places sont limitées !

Réalisée en parfaite accointance technique et explicative avec VEOLIA, multinationale française spécialiste de la gestion de l’eau, la valorisation de déchets et la gestion de l’énergie vers les collectivités locales et les entreprises, l’opération s’articulera tout au long de la journée de ce samedi 16 septembre. De 10h à 15h.

Concrètement, les visiteurs plongeront parmi les différentes étapes du traitement de l’eau (un sujet ô combien d’actualité !), les enjeux de la protection des milieux aquatiques, et l’importance de réaliser des gestes au quotidien propices à la préservation de la qualité de nos rivières.

L’occasion de parler en sus de pollution, de ressources naturelles, de sécheresse, de santé humaine, de lutte contre le réchauffement climatique, etc.

 

    

En savoir plus :

 

Visite de la station d’épuration de Chablis avec VEOLIA lors des Journées du Patrimoine organisées par la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs.

Samedi 16 septembre 2023

Créneaux de visites : 10h, 11h, 13h, 14h et 15h.

15 places par créneaux.

Chaussures fermées obligatoires

Inscription sur https://evdr.co/59jhow

 

Thierry BRET

 


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Pour faire patienter les suiveurs de cette manifestation de la plus haute importance pour le milieu de l’Education nationale avant qu’elle ne débute, un buffet qui était garni de boissons fraîches et désaltérantes. Une excellente idée que vantait là, la directrice adjointe du lycée Jacques-Amyot, accueillant à Auxerre les invités dans une salle de classe surchauffée ! Qu’importe : la lutte contre la violence en milieu scolaire, assortie d’une signature de convention quadripartite, méritait bien quelques gouttes de sueur, perlant sur les fronts !

 

AUXERRE : Une grande première que celle-là ! Et la traduction manifeste, en cette période de rentrée scolaire, que les services de l’Etat prennent à bras le corps un sujet au cœur de l’actualité, celui de la violence dans les établissements qui accueillent notre progéniture.

Une violence exacerbée de plus en plus par les réseaux sociaux (le harcèlement) et leurs propos empreints d’incivilité et de non-respect envers autrui. Parfois, à la limite de l’insoutenable et supportable, qui peut conduire à la recrudescence de drames à l’instar du suicide de ce jeune lycéen persécuté dans un établissement de Poissy.

Le panel choisi pour cette conférence de presse – elle devait ensuite se muer en une réunion d’état-major de la sécurité relative aux questions scolaires accueillie tous les ans dans les locaux du lycée Jacques-Amyot en mode privatif – était représentatif de toutes les composantes étatiques en la matière : préfecture (participation de Clémence CHOUTET la nouvelle directrice de cabinet du préfet arrivée il y a peu), gendarmerie (avec le nouveau colonel commandant le groupement départemental de l’Yonne, Nicolas NANNI), police, autorités judiciaires avec la direction de la protection judiciaire de la jeunesse de la Nièvre et de l’Yonne, incarnée par Laurence HOUZARD, mais aussi le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY, ravi de la mise en place d’une telle initiative.

Bref, aux côtés du préfet Pascal JAN – plutôt décontracté ayant tombé la veste à cause de la chaleur persistante et de retour à la vie officielle après quelques jours d’un salvateur repos- participaient également les acteurs de l’enseignement public et privé, dont le nouveau DASEN (Directeur académique des services de l’Education nationale), Jean-Baptiste LEPETZ., qui pour une durée de quatre ans, a succédé à Vincent AUBER, parti sous d’autres cieux et de nouvelles fonctions.

 

Les « chevaliers blancs » de la protection sécuritaire des élèves…

 

Respectant les usages protocolaires, le haut fonctionnaire de l’Etat prit soin de brosser en préambule le tableau et la genèse de ce rendez-vous, devant aboutir in fine à la signature d’une convention quadripartite. Sous l’écoute attentive de l’auditoire, dont certaines personnes prenaient scrupuleusement des notes sans qu’elles soient pour autant des journalistes.

Une convention permettant de coordonner toutes les parties signataires du document, à savoir la prévention, le traitement de la délinquance et de la violence en milieu scolaire mais aussi d’apporter une aide tangible aux familles, le plus souvent fragilisées par ce contexte douloureux visant l’intégrité de leur enfant et bien évidemment les professionnels de la communauté éducative, situés en première ligne en termes de l’observation et de la vigilance, voire de la formation à posséder pour être les premiers contre-feux.

L’air grave, le regard azuréen plus endurci au fil de ses propos, Pascal JAN le rappellera fermement en guise d’introduction : « aucune violence physique ou verbale, ni aucune atteinte aux principes de la République, en sauraient être admises dans les établissements scolaires de l’Yonne… ».

Clair et limpide dans la formulation, les doutes ne sont pas permis ! Naturellement, il était capital de matérialiser cette coopération existante par un acte fort et scriptural entre ces différents acteurs, intervenant tels des « chevaliers blancs » sous l’égide de la protection sécuritaire de tous les élèves qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, voire dans les écoles du primaire.

 

 

Lutter contre toutes les formes de violences physiques et…numériques

 

Désormais, car le dispositif entre en vigueur au quasi instant « t » où il a été dévoilé et validé, contrôles inopinés sur le terrain et mesures visant à améliorer la sécurité des établissements de l’Yonne vont se multiplier tels de mirifiques petits pains. Afin d’éradiquer et de prévenir les conduites à risque ou illicites qui mettraient en danger l’existence quotidienne des élèves fréquentant les écoles de notre territoire.

En aparté, le préfet de l’Yonne évoqua l’origine de cette convention, partie d’une réflexion associant à la fois l’Etat, la Justice et l’Education nationale.

« Par le passé, précise-t-il, il y a déjà eu une convention. Mais, cette fois-ci, on insiste beaucoup sur les actions de prévention, de formation, mais également d'actions à visée pédagogique. Toutefois, l’idée n'est pas de stigmatiser tel ou tel établissement ou tel ou tel élève dans un établissement donné. L’idée, c’est vraiment que la communauté éducative et les parents sachent que l'Education nationale, la Justice et l'Etat travaillent de concert pour lutter contre les violences, sous toutes ses formes, qu’elles soient violences physiques, évidemment, le harcèlement ou le cyber-harcèlement, qui est malheureusement d'actualité, mais aussi tout ce qui concerne les addictions, celles aux stupéfiants ou à l'alcool en forte recrudescence sur notre territoire… »..

Une convention qui fonctionne par arborescence, avec différentes entrées et ne s’appliquant pas nécessairement dans les lieux où il y a des problèmes déjà identifiés – c’est là où se situe la nouveauté selon Pascal JAN – mais bel et bien à titre préventif et de façon inopinée un peu partout sur le territoire afin de vérifier que tout soit en règle dans l’établissement ainsi contrôlé.

A cela, ces actions de contrôle s’agrémenteront de campagnes de sensibilisation et de formation auprès du jeune public tant sur le trafic de stupéfiants (et ses dangers pour la santé) que sur le harcèlement qui fait aussi des ravages chez les adolescents.

Se voulant tout de même rassurant, le représentant de l’Etat a réaffirmé que ces violences en milieu scolaire n’étaient pas un phénomène généralisé.

« Il ne faut quand même pas non plus exagéré, soulignera-t-il, mais il est nécessaire aujourd’hui de se prémunir contre une tendance du laisser-faire. De ce point de vu là, la démarche répond à une demande sociale, à ce que les établissements scolaires soient des sanctuaires, des lieux où les jeunes puissent apprendre et gérer paisiblement leur temps d’études dans un cadre serein et sans pression, sans craindre les problèmes de l’extérieur… ».

Bref, toutes les composantes de l’Etat veillent donc au grain pour mieux rassurer élèves, enseignants et parents en multipliant ces initiatives et actions sur le terrain. La peur pourrait peut-être bien changer de camp parmi les harceleurs et les revendeurs de produits illicites, ayant choisi les scolaires comme cible numéro un…

 

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est pas une surprise : l’été reste la période idéale et propice aux passations de pouvoirs et à la prise de nouvelles responsabilités, au sein des clubs service. Ainsi, il incombe désormais au jeune Pierre-Nicolas JOLIOT, membre du club Auxerre Phoenix, d’endosser la vêture de président de zone à l’occasion de cette nouvelle saison qui démarre.

 

AUXERRE : L’exercice se décline aux quatre coins de l’Hexagone à pareille époque. Parmi les 25 000 bénévoles qui, au sein des 1 200 clubs, s’engagent à mener des opérations d’intérêt général au service de l’humanisme et de la solidarité. On appelle cela des passations de pouvoirs entre deux exécutifs qui reprennent les rênes de la structure associative.

Dans le cas présent, ce n’est pas un changement de gouvernance à la tête d’un club. Mais, d’une zone. Celle-ci correspond à un secteur géographique qui permet de découper dans chaque district régional des périmètres précis permettant à une dizaine de clubs – parfois, c’est moins – de travailler ensemble et dans la même direction. Au profit d’une noble et juste cause. Partant du postulat qu’il existe quinze districts régionaux, composant le district national 103 – l’Hexagone, en quelque sorte – on imagine aisément que ces zones internes aux régions se sont multipliées comme des petits pains au fil des années, facilitant la construction de l’édifice Lions qui récolte tout de même la bagatelle de 20 millions d’euros chaque année, via ses nombreuses actions sociales réalisées sur le terrain !

 

 

Sensibiliser et recruter de nouveaux membres

 

On en dénombre annuellement près de 5 000 de ces animations altruistes et généreuses dont les fonds sont intégralement reversés aux causes de grande et plus petite envergure.

Dans sa zone, Pierre-Nicolas JOLIOT – on le connaît pour être à la manœuvre avec sers camarades de club derrière le succès de « la Soupe des Chefs », l’évènementiel de la Foire Saint-Martin à Auxerre, entre autres…- aura pour objectif de sensibiliser les clubs à poursuivre leurs actions solidaires, à recruter de nouveaux membres investis de cette mission sociétale du partage et de l’humilité, à jouer le rôle de partenaire de la cité et à être en adéquation avec les besoins de la jeunesse en étant à son écoute. Bref, les valeurs incarnées par le mouvement, le « lionisme », qui a pris racine en Europe, et en France en particulier, dès 1948. Un rôle qui va comme un gant à ce juriste, expert dans des biens des domaines…

 

Thierry BRET

 

 


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Question sémantique, il a de l’imagination à revendre, le service communication de l’Agglomération de l’Auxerrois ! Après les appellations « AuxR_Parc » et « AuxR_Green », apparues ces derniers mois dans le landerneau, c’est au tour de la petite dernière de ces « marques » locales, « AuxR_Eau », de s’illustrer de la plus belle des manières lors de la signature du nouveau contrat de délégation de service public (DSP) d’eau potable et d’assainissement du territoire entre l’intercommunalité et SUEZ.

 

AUXERRE: Que d’eau, que d’eau ! Il était judicieux de faire ainsi référence à ce liquide si précieux, facilitateur de vie, en pleine période de canicule et sous la chaleur étouffante qui accueillait les signataires de la nouvelle DSP, validée entre l’Agglomération de l’Auxerrois et l’opérateur, SUEZ. Il fallait posséder de bonnes ressources oratoires pour pouvoir ainsi s’exprimer sans transpirer dans une pièce à température ambiante – c’est-à-dire très chaude ! – sur un tel sujet, donnant soif ! D’ailleurs, les signataires de cet accord pérenne sur la durée disposaient devant eux de récipients bien garnis à ras bord de ce fameux liquide, vedette incontestable de la journée, afin de se désaltérer entre deux prises de parole à la tribune !

 

Priorité au schéma directeur de l’assainissement à long terme

 

De l’eau, cela coule de course, il en aura été abondamment fait mention durant cette longue présentation où les élus de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois en charge du dossier, Pascal BARBERET (assainissement) et Michaël TATON (eau potable), ouvrirent le bal des explicatifs. Chacun à sa manière évoquera les tenants et aboutissants de ce dossier. Plutôt ambitieux, côté chiffres.

« Dans sa volonté de construire un schéma directeur de l’assainissement à long terme, au cours de ces cinq prochaines années, c’est 1,4 million d’euros qui sera investi pour des travaux de remise à niveau ainsi qu’une surveillance accrue du réseau par SUEZ, précisa le vice-président Pascal BARBERET, en charge de l’assainissement.    

Objectif in fine de ces chantiers : la modernisation des réseaux – de la pure logique quand on connaît les pertes importantes imputables à des fuites de ce salvateur liquide dont nous avons grand besoin -, la réduction de la consommation de la part de l’ensemble des utilisateurs raccordés au réseau, et surtout de l’optimisation de la qualité du produit. « C’est un beau challenge qui débute, conclura enthousiaste Pascal BARBERET.

 

 

De nouveaux compteurs plus précis sur la consommation réelle

 

Plus technique dans ses propos, Michaël TATON, vice-président de l’intercommunalité en charge de l’eau potable, aborda ensuite le renouvellement du réseau et le nécessaire remplacement de 150 kilomètres de conduite sur les 740 kms que compte le réseau communautaire, avec un objectif de rendement de 85 % dès 2031 contre 75 % à l’heure actuelle.

« Cela devrait nous permettre d’économiser 14 millions de mètres cubes d’eau sur la durée du contrat, soit l’équivalent de trois ans de consommation du territoire ! ».

D’ailleurs, tous les ans, la CA de l’Auxerrois procède au renouvellement de 1 % de son réseau de distribution d’eau, soit près du double de la moyenne nationale. Un investissement annuel de 4 millions d’euros de  travaux, c’est-à-dire 80 millions d’euros à injecter au cours des deux décennies à venir.

 

 

 

Puis, Michaël TATON mit l’index sur l’installation d’une nouvelle génération de compteurs permettant de suivre en temps réel la consommation. Nom de code de l’appareil : la « télé-relève » !

« Les consommateurs bénéficieront d’une facture au plus juste de la réalité, ajouta l’élu, en accédant à une gamme de nouveaux services, notamment l’alerte en cas de fuite… ».

Quant au prix, s’il est évalué à 0,68 centimes d’euro au m3, il engendre une hausse de 6 euros par mois pour les familles. Pas sûr que cela satisfasse vraiment les plus démunis de ces foyers qui peinent à niveler vers le haut leur pouvoir d’achat. Réponse de Pascal BARBERET à ce propos : « un fonds de solidarité pour les usagers ayant du mal à régler leurs factures va se mettre en place, il s’élèvera à 20 000 euros par an… ». Sera-ce tout de même suffisant compte tenu de la conjoncture ?

 

 

Un plan d’investissement global de 140 millions d’euros…

 

Quant à Crescent MARAULT, pour qui l’accès à la qualité de l’eau pour tous est une priorité, il est fier au nom du territoire de cette opportunité élaborée avec le concours du groupe SUEZ.

« Alors que des ruptures d’approvisionnement en eau vont se multiplier en France dans les années à venir, expliqua le maire-président de l’Auxerrois, les élus de l’agglomération ont fait le choix de proposer une eau de qualité premium qui soit en permanence disponible. Cette stratégie s’engage dans le long terme en innovant notre système de distribution et de gestion de l’eau potable pour les vingt prochaines années… ».

Puis, exposant les chiffres, Crescent MARAULT rappellera que 98 millions d’euros seront ainsi investis par l’intercommunalité de l’Auxerrois et 42 millions d’euros par SUEZ, représenté par son directeur général Eau France, Arnaud BAZIRE, composant  un plan d’investissement global de 140 millions d’euros sur cet ambitieux projet.

Deux nouvelles usines de production d’eau potable verront également le jour et mises en service d’ici le terme de 2026. Equipées d’une nouvelle technologie novatrice – l’emploi d’osmose inverse basse pression – elles permettront d’obtenir une eau sans goût de chlore et nettement moins calcaire que celle qui coule aujourd’hui des robinets. Une vraie catastrophe pour les appareils électroménagers encrassés des familles de l’Auxerrois !

Voilà donc une histoire d’eau dont Auxerre pourra s’enorgueillir à l’avenir, dixit son édile, tant au niveau de l’attractivité, de la libération, de l’innovation et de la fierté. En sus, une marque d’eau, propre à celle qui sortira désormais du robinet, est envisagée par la collectivité ! C’est sûr : on en a déjà l’eau à la bouche !

    

Thierry BRET

NB : le prochain volet de ce reportage sera consacré à la présentation de SUEZ et à sa stratégie sur ce projet…

 

 


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Après l’annonce de la suspension de l’accord céréalier établi entre la Russie, la Turquie et l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, la tonne de blé est passée à 235 euros. Mais, rien à voir avec le pic de 430 euros la tonne qui affolait les marchés en mai 2022. Soulignons, qu’il s’agit à date d’une suspension d’accord et non d’une rupture définitive. C’est une nuance importante qui ouvre, peut-être encore la porte à des négociations…ce que souhaite les professionnels de l’agriculture.

 

TRIBUNE : En juillet 2023, si les conséquences sur « les pays les plus dépendants du blé ukrainien » sont davantage inquiétantes, Marc FESNEAU (ministre de l’Agriculture) admet que le contexte pourrait engendrer un « effet rebond » en France, pouvant faire grimper les prix. Il cite en particulier l’éventualité d’une non-prolongation de l’accord céréalier ukrainien. Scénario finalement confirmé, avec l’annonce du Kremlin de son souhait de se retirer des négociations.

 

La pénurie guette à moyenne échéance…

 

Faut-il pour autant redouter des pénuries de céréales, voire des épisodes de famine ? Tout dépendra de la durée de la suspension de l’accord. Même si elles sont plus coûteuses, d’autres voies d’acheminement des céréales existent. Ensuite, l’Ukraine n’en est pas le seul fournisseur : elle était en 2021 le troisième exportateur mondial d’orge, le quatrième de maïs et le cinquième de blé. Les récoltes ayant été bonnes dans l’hémisphère nord, il suffit de pouvoir les transporter. Si on manquait de blé, ce serait plus difficile. Beaucoup de pays pourraient avoir des difficultés à supporter une augmentation des prix sur le long terme. Leurs finances ont déjà été affaiblies par la hausse brutale de l’an dernier. Le pain et tous les produits dérivés, les pâtes, industriels ou artisans, pourraient ne pas se remettre d’une deuxième vague d’augmentation des matières associées à la flambée de l’électricité !

A court terme, même si le marché se tend et les prix augmentent, il n’y a rien de dramatique. A moyen terme par contre, c’est la pénurie qui guette. D’autant plus que la production de blé ukrainien va diminuer fortement du fait du conflit. Une moindre production impactera nécessairement les prix.

 

Le jeu trouble de la spéculation

 

Les spéculateurs se comportent comme des vautours sur une carcasse ! Le blé, le soja, le maïs…sont cotés en bourse. Exactement comme le pétrole, l’aluminium, l’or ou d’autres matières premières. La plus importante bourse aux céréales au monde se trouve à Chicago, une autre à Paris. Là, des vendeurs et des acheteurs s’échangent virtuellement des milliers de tonnes de céréales. Un processus informatisé, automatisé, à partir d’instructions données à des algorithmes qui procèdent à ces échanges. Le nombre d’opérations boursières potentielles effectuées peut se calculer par microsecondes, tellement le procédé s’effectue rapidement. On appelle cela le courtage (ou trading) à haute fréquence. A Paris, la spéculation financière sur le blé se passe sur le MATIF (Marché à Terme International de France).

En effet, ces spéculateurs ne sont pas intéressés d’acheter des tonnes de blé, de maïs ou de soja. Ils sont intéressés à faire du profit à court terme en anticipant l’évolution des prix et en faisant des paris sur l’avenir. Si tous ces acteurs font un pari semblable en s’espionnant les uns les autres, en suivant, dans un comportement moutonnier, ce que les autres font, cela amène les marchés à paniquer !

Car ils se disent qu’au fond, si Goldman Sachs, si Bank of America parient à la hausse, c’est qu’il doit y avoir des raisons de voir les prix monter à l’avenir. Donc on va retarder l’écoulement des stocks. On va demander à être payé plus cher pour les ventes de nos récoltes. Et c’est là qu’une bulle spéculative se forme. Il y a alors une déconnexion entre les marchés physiques qui réagissent à l’offre, à la demande réelle dans le monde, et les marchés financiers qui eux sont régis par une logique spéculative. Ce ne sont plus des agriculteurs, des négociants, des meuniers qui s’échangent des céréales mais des banques.

 

Un petit exemple pour comprendre

 

Je suis financier et j’achète, à terme 50 tonnes de blé à échéance de décembre 2023, puis je vends des contrats virtuels sur des matières premières que je ne possède pas au cours de 280 euros (cours du jour). On note que je ne produis rien et je vends ce que je ne possède pas. Bien sûr, je ne règle rien. Sans entrer dans le détail, il faut offrir des garanties, « déposits » sur contrats… En décembre, le cours est passé à 350 euros et je vends des contrats pour 50 tonnes de blé à ce cours. Résultat : je gagne 3 500 euros ((350-280) x 50). C’est aussi simple mais à la portée uniquement de ces grands financiers qui n’ont jamais hésité à affamer les uns pour enrichir quelques autres.

« Il faut faire le bien pour mériter son bonheur, on n'y arrive pas par la spéculation et la paresse. La paresse séduit et le travail satisfait. C'est dans une conscience tranquille qu'on puise sa force. » Anne FRANK. Plus que jamais, une phrase à méditer !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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