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Les lignes, de diverses couleurs, s’entrecroisent sur la toile. Si le noir, franc et prononcé, reste dominant, il n’altère en rien la présence de cet amas de bleu qui s’offre au regard curieux de l’admirateur. Des traits de caséine, marrons clairs, s’étirent de manière verticale. Sur un fond brun et beige, plus ou moins évanescent. Serait-ce donc cela la perception intime de la frontière, thème du jour qui réunit les deux artistes, accueillis à la galerie MOUV’ART d’Auxerre jusqu’au 23 juillet, à savoir la plasticienne Dominique GRESSIN et le photographe Eric BONNENFANT ?  

 

AUXERRE : Des encres, des haïkus – forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions tout en célébrant l’évanescence des choses en quelques syllabes calligraphiées à la sauce nippone -, des photographies, issues de l’argentique, tirées en noir et blanc.

Voilà une belle « Trinité » servit en guise d’illustrations concrètes qui éclairent nos lanternes d’appréciateur de réalisations artistiques. C’est ce que propose de découvrir l’incontournable galerie auxerroise « MOUV’ART » – la bien-nommée car toujours encline à nous concocter une programmation qualitative digne de ce nom, y compris en période estivale alors que d’autres pourraient se satisfaire de baisser simplement le rideau l’été venu ! – à travers la présence de deux artistes du cru qui n’en sont pas à leur coup d’essai au niveau du travail collaboratif.

 

 

Le fruit de ce travail réalisé en binôme : la frontière…

 

Il y a d’un côté, sur le pourtour de la salle d’exposition, les œuvres aux diverses tailles de la plasticienne Dominique GRESSIN. Une personnalité bien connue du sérail culturel. De l’autre, c’est-à-dire au centre de la pièce toujours aussi charmante dans ce cadre cosy avec ses belles poutres apparentes, les clichés minimalistes mais ô combien impressionnants sur la technicité que maîtrise avec perfection le photographe Eric BONNENFANT. Il est tombé il y a bien longtemps déjà dans la potion magique de la prise de vue évocatrice. Pour mieux nous adresser ses messages. Un esthète de la focale qui nous en met plein la vue avec délicatesse !

Thème de cette rencontre qui n’a rien d’opportune : la frontière. Les « frontières » devrait-on dire car celles-ci sont multiples, mouvantes, marquées par le temps qui s’égrène, les formes, les volumes, toujours à la lisière de quelque chose.

Pourtant, à y regarder de plus près, ces frontières seraient presque inexistantes entre ces tableaux accrochés à leurs cimaises et ces cadres contenant des clichés illustrant les pérégrinations d’une main humaine dans un environnement naturel, fait de terre, voire franchement hostile, avec du béton. La correspondance entre ces œuvres ne fait aucun doute. Douce et tout en sobriété.

 

 

De la transparence pouvant aller jusqu’à l’abstraction…

 

Eric BONNENFANT aime les chemins détournés pour nous livrer son regard sur le monde. Dans cette série de clichés, on y voit des doigts croisés, épousant la physionomie topographique du décor, se confondant à la roche et à la terre. Une vision de sa main gauche, tout à fait personnelle. La droite, il l’a utilisé pour immortaliser les prises de vue !

Si son thème de prédilection habituel est la traduction visuelle du temps, il n’en néglige point pour autant le minéral, l’eau, le végétal. Les routes et chemins sont des ingrédients avec lesquels il compose pour créer en l’élaborant la richesse de son œuvre. Avec de la transparence qui peut conduire parfois jusqu’à l’abstraction. Des résurgences intellectuelles et créatives qui lui ont été inspirées par sa formation universitaire d’arts plastiques au centre Saint-Charles à La Sorbonne !

Quand il évoque la frontière, elle peut prendre l’apparence de la peau, de vêtements, de diverses formes avec ce qui nous entoure. Lui qui aime investir des lieux pittoresques et insolites pour y présenter son travail (des granges, des lavoirs, des cloîtres mais aussi des entreprises), envisage de poursuivre cette quête de la photo mûrement réfléchie en s’intéressant davantage au feu et à l’air. Après l’eau et la terre, ce serait pure logique en fait que l’artiste auteur photographique de talent ne complète ce voyage en faisant le tour des quatre éléments, aux symboles si profonds.

 

 

Et si les frontières n’existaient pas ?

 

A l’évocation du thème choisi, la frontière, la plasticienne Dominique GRESSIN est encore plus évasive que son partenaire d’exposition sur son interprétation.

« Le mot évoque pour moi la lisière, explique-t-elle en dévoilant ses encres dont certains contiennent des haïkus, belles calligraphies japonaises, avec cette idée paradoxale, est-ce qu’il y a réellement des frontières dans notre monde ? ».

Le travail de la matière est au cœur de sa démarche. Un travail où émerge une structure d’ensemble qui se dévoile peu à peu avec des jeux de forces, parfois, de transparences, toujours, d’équilibres des masses, très différents d’une peinture à l’autre.

Dominique GRESSIN veut libérer le trait. Le rendre plus fluide, aérien. En lui donnant du souffle, au sens propre comme au figuré, d’ailleurs sur certaines de ses réalisations. L'inspiration asiatique, qu’elle soit chinoise ou japonaise, l’émerveille. Mais, l’artiste parle aussi du génie créatif de la peintre franco-norvégienne, Anna-Eva BERGMAN, dont le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première grande rétrospective jusqu’au 16 juillet. Une peintre influencée par Edvard MUNCH…C’est tout dire !

Le vernissage de ce joli rendez-vous de début d’été aura lieu le jour de la Fête nationale, à partir de 19 heures. L’occasion d’y admirer un travail complémentaire entre ces encres et ces photographies, ces haïkus aux inspirations asiatiques et d’y écouter la conteuse Claire VAUTIER y narrer le « Cinquième rêve », histoire de lâcher prise avec la frontière qui sépare parfois notre corps de notre esprit en se laissant aller vraiment à la contemplation…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ils viennent des quatre coins de l’Hexagone. De l’Yonne, également. Mais aussi de toute l’Europe ! Luxembourg, Autriche, Suisse…excusez du peu, mais la jeunesse, férue de danse classique qui fréquente avec assiduité et volontarisme le stage intensif accueilli à Saint-Florentin cette semaine se veut cosmopolite et motivé. Le jeu en vaut réellement la chandelle avec des professeurs de stature internationale qui animent les sessions…

 

SAINT-FLORENTIN : La ville, chère à Yves DELOT, va-t-elle se faire une très sérieuse réputation bien au-delà des frontières départementales par le prisme de la danse classique ? Possible ! En tout cas, les curseurs à vocation internationale placés autour de cet évènement culturel de haute volée que l’on doit à l’ancienne danseuse classique Mireille LETERRIER – elle réside dans la ville du Centre Yonne -  ne sont pas mis là par hasard.

 

Une discipline à la délicate complexité technique…

 

En l’espace d’à peine deux saisons, le rendez-vous artistique porté par l’association « CYDALISE & Cie » autour de la danse qu’elle soit classique, contemporaine, créative mais aussi hip hop, semble vouée à occuper le devant de la scène des férus de cette discipline ô combien difficile à maîtriser dans la technicité et d’une insolente beauté esthétique à regarder lors d’un spectacle.

« Jeune Danse à Saint-Florentin » possède comme vertu cardinale de pouvoir accueillir lors d’un stage de danse intensif d’une semaine, avant que ne soit donné un spectacle final à l’issue de ce rendez-vous, de jeunes adeptes de NOUREEV ou de Patrick DUPOND aux origines cosmopolites. La plupart fréquentent les écoles supérieures de danse européennes. Salzbourg en Autriche, Genève en Suisse, Luxembourg dans le Grand-Duché. Cette année, deux danseurs originaires d’Ukraine sont même du voyage.

 

 

La présence de prometteurs danseurs ukrainiens…

 

Agé de 13 ans, Conrad MANCIUK pratique déjà la danse avec une grâce prometteuse. Sa compatriote, la jeune Clara PASTOUKOV, âgée de 15 ans, a pris aussi ses marques en terre de l’Yonne. Son père, Vladimir, n’est autre qu’un éminent danseur et pédagogue, diplômé de l’école de danse de Saint-Pétersbourg…en Russie.

Afin de faciliter leur déplacement en France, des bourses sont offertes aux stagiaires qui ne peuvent assurer leur financement. Rappelons que ce projet qui fait la part belle à l’une des disciplines les plus féériques de la culture – ceux qui ont déjà assisté aux grands ballets à l’opéra de Paris peuvent en parler avec fébrilité et émotion – est soutenu par la Ville de Saint-Florentin et son édile, Yves DELOT, ainsi que la Communauté de communes Serein Armance dont l’élu est également le président.

 

 

Notons également les subsides obtenus par l’association « CYDALISE & Cie » de la part de la préfecture de l’Yonne, au travers le fonds d’aide à la vie associative (FDVA). Un soutien financier qui possède aussi son retour sur investissement ! Quatre stagiaires ayant participé à la mouture initiale de ce concept pour le moins pédagogique en juillet 2022 ont intégré un an après des compagnies européennes…

Créée en mars 2021 par l’association « CYDALISE & Cie » par la danseuse Mireille LETERRIER – ayant fait sa carrière aux Etats-Unis, la danseuse a reçu le premier prix du Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris -, la structure a pour objectif de promouvoir la danse dans la région icaunaise qui ajoute de facto ce nouvel ingrédient comme force d’attractivité culturelle.

 

Le verdict final sur la scène du théâtre de verdure à 21h30…

 

En accueillant ces dix-sept jeunes dont des Français et des Icaunais, la structure a réussi une fois de plus sa mission régalienne. Non seulement, elle s’est appuyée sur la force éducative de deux intervenants (Edward ARCKLESS, issu du Royal ballet de Londres et Alexandre NIPAU, ancien membre des Ballets Anjelin PREJLOCAJ), mais en outre, le public local – et d’ailleurs, sans doute – aura l’heureuse opportunité d’apprécier lors du spectacle final, le 15 juillet à 21h30 au théâtre de Verdure de Saint-Florentin, tous ces jeunes talents.

Le programme sera copieux. Avec une articulation faite autour de treize pièces, inspirées du répertoire classique ou contemporain, dont cinq créations incluant celles des deux intervenants. Du grand art, à apprécier sans modération, c’est une évidence…

 

 

En savoir plus :

Stage de danse intensif jusqu’au 15 juillet 2023 salle Daullé à Saint-Florentin.

16 stagiaires de 13 à 20 ans dont trois jeunes créateurs invités.

Répétitions ouvertes au public de 09 h à 18 h, entrée libre.

Spectacle le vendredi 15 juillet au théâtre de Verdure de Saint-Florentin à 21h30.

Billetterie ouverte à l’Office du Tourisme ou sur place le soir du spectacle

Prix : 10 euros pour les adultes

5 euros pour les moins de 12 ans.

Durée du spectacle : 1h15 environ.

 

Thierry BRET

 

 


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L’exercice était bien rôdé et convivial. Il a permis de faire salle comble. La cérémonie de remise des prix au CIFA marquait comme le veut la tradition la fin de l’année scolaire. L’occasion de mettre à l’honneur devant un public conquis et admiratif les 64 lauréats récompensés cette année pour leur réussite aux examens ou au titre de « l’excellence citoyenne », pour leur comportement exemplaire tout au long de leur cursus. Une cérémonie ouverte par le tout nouveau président en titre de l’institution et fondateur des « Festins de Bourgogne », Didier CHAPUIS. 

 

AUXERRE : C’est par une « standing ovation » qu’ont été accueillis dans la salle les héros du jour, avant que chacun ne reçoive sur scène le précieux document attestant de leur réussite. Ils étaient 64 cette année à être récompensés pour l’excellence du travail fourni. Certains ayant même connu le Graal en décrochant une médaille d’or au Concours national des Meilleurs Apprentis de France (MAF), à l’image de Léa ROUGIER, en BTS Métiers de l’Hôtellerie et de la Restauration, pour la plus grande fierté de son maître d’apprentissage, le chef étoilé bien connu, Jean-Michel LORAIN.

Difficile de citer tous les lauréats, mais comment ne pas évoquer Paul CHAMEROY, apprenti chez Gaétan QUILLIN, traiteur à Augy, qui réalise un double exploit en se voyant décerner la plus belle des médailles au Concours régional « Worldskills », après être arrivé troisième du Concours national MAF. Mention spéciale également pour Sophie FUNFROCK, classée « Major des majors » avec une moyenne générale de 16,7 sur 20. Elle aussi est en formation « Mention Complémentaire Cuisiniers de Desserts en Restaurant » (MCCDR). Que les épicuriens se rassurent ! Avec de tels résultats, il est certain que la relève dans les métiers de bouche est assurée.

 

Fier de transmettre aux jeunes générations…

 

Louis HONDERLIK avait 14 ans quand en 1962, il fit ses débuts d’apprenti en boulangerie, un parcours considéré alors un peu comme « voie de garage » : « à l’époque, on ne se posait pas trop de questions, il y avait du travail là, on y allait… ».

Son rêve de gamin était de devenir un jour « maître d’école », mais le destin en décida autrement : « j’avais les capacités pour poursuivre un enseignement classique, mais pas les moyens financiers, avec un père ouvrier agricole… ».

Cela ne l’a pas empêché de se découvrir une vocation, au point d’ouvrir sa première boulangerie quelques années plus tard à La Chapelle-sur-Oreuse, avant une seconde à Sens et y prendre sa retraite, il y a vingt-sept ans. Heureux de constater l’évolution qu’a su prendre la formation en apprentissage au fil des années : « vous savez, j’ai eu des apprentis à qui il a fallu réapprendre à compter ! ».

Fier également d’avoir su transmettre aux plus jeunes cette passion qui l’a toujours animé, s’appuyant pour cela sur une maxime qu’il a fait sienne : « Vous n’avez pas ce que vous aimez, aimez ce que vous faites ! ».

 

 

Sept années d’apprentissage et pléthore de formations…

 

Et sans nul doute, Romain PREVOST « aime ce qu’il fait », après sept années passées au CIFA. Une longévité récompensée par un « Prix spécial », qui n’est pas le résultat de redoublements successifs, mais bien d’un travail acharné qui l’a vu enchaîner pendant tout ce temps et depuis l’âge de 14 ans, diverses formations : deux ans en CAP pâtisserie, un an en « Mention complémentaire chocolatier, glacier confiseur », un an en CAP boulangerie, un an en « Mention complémentaire pains spécialisés », deux ans en BP Boulangerie. Décrochant au passage cette année le premier prix au concours du « Meilleur croissant de l’Yonne ». Excusez du peu ! Avis aux employeurs potentiels, Romain entrera dans la vie active à la rentrée prochaine et ne devrait pas rencontrer trop de difficultés à trouver un premier emploi !

 

 

La noblesse de l’apprentissage : le préfet en est convaincu !

 

Parmi les personnalités présentes, le préfet de l’Yonne Pascal JAN, déjà au rendez-vous l’an passé. Ne tarissant pas d’éloges lui non plus, sur le système de formation en apprentissage : « si l’on parle en terme de dépréciation par rapport au diplôme, il est certain que depuis ces dernières années, il y a eu un retour en grâce de ce type de formations, du fait notamment d’une prise de conscience sur la perte de tous ces métiers de proximité, boucher, charcutier, boulanger ou mécanicien, des métiers qui correspondent à une vraie réalité et je crois aussi que le regard des parents, comme de l’institution éducative, est aujourd’hui différent sur ce que représente l’apprentissage… ».

Une montée en gamme qui n’est pas sans rapport avec les débouchés professionnels proposés dorénavant à l’issue de la formation, que ce soit en terme de qualité ou de rémunération : « il est vrai que l’introduction d’une image plus dynamique, non dévalorisée par ce qui s’apparentait avant à un échec scolaire, a permis de faire modifier les choses… ».

Prenant pour exemple les nombreuses reconversions professionnelles apparues à l’ère post-COVID : « des adultes avec des situations très bien établies, n’hésitant pas à se lancer dans une activité manuelle plus proche de leurs rêves… ».

L’apprentissage aurait-il enfin trouvé ses lettres de noblesses ? Pascal JAN en est convaincu : « aujourd’hui, beaucoup empruntent une voie choisie et non subie comme c’était le cas auparavant et cela fait toute la différence… ».
Croisé également l’ami Gauthier PAJONA, venu sans doute peaufiner sa prochaine rubrique, mais qui ne décolérait pas : « contrairement aux années précédentes, le quotidien local a fait l’impasse sur les résultats des CAP ! Publiant ceux du BAC, du BEPC, mais oubliant les travaux manuels. J’ai appelé ce matin, personne n’a su me donner d’explication ! ».

Voilà cher Gauthier, le message est passé…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Il ne cache pas son inquiétude, Vincent MARTIN. Une préoccupation qui ne cessera de l’habiter durant ce déjeuner avec la presse, histoire de ponctuer une saison particulièrement dense pour la filière des travaux publics de Bourgogne Franche-Comté. Il y a de quoi ! D’ordinaire, la manne financière, générée par la commande publique, représente 70 % du chiffre d’affaires des entreprises du secteur. Or, à l’instant où se rédigent ces lignes, le compte n’y est pas vraiment. A peine, 50 % de dossiers sortis, au grand dam du responsable de la FRTP qui pointe l’attentisme flagrant des élus…

 

DIJON (Côte d’Or) : Jovial dans son approche relationnelle avant que les choses sérieuses ne débutent, le président de la FRTP de Bourgogne Franche-Comté présentait néanmoins la mine des mauvais jours, dès l’entame de ce déjeuner de presse de fin saison qui réunissait dans l’un des salons d’un grand complexe hôtelier de la capitale des ducs de Bourgogne une demi-douzaine de journalistes, tout ouïe et avides d’informations pertinentes, permettant de faire le point sur ce pan de l’activité économique régionale ô combien stratégique

Les travaux publics, l’une des filières majeures dans le paysage entrepreneurial de cette contrée, occupaient donc le devant de la scène. Encore et toujours, souligneront certains des observateurs de la chose médiatique, trois jours seulement après la visite du ministre du Travail Olivier DUSSOPT au GRETA de Besançon dans le Doubs où le représentant du gouvernement eut à échanger longuement avec Frédéric BONNEFOY, vice-président de ladite fédération, sur le retour à l’emploi et l’insertion à mettre en place dare-dare dans les entreprises des travaux publics.

 

Où sont passés les projets infrastructurels de mi-mandat ?

 

Mais, cette fois-ci, c’est sur un tout autre registre que Vincent MARTIN a voulu aiguiller les échanges journalistiques du jour. Le vrai sujet se nommait donc la commande publique. Et ses multiples aléas ! Visiblement, la chose n’est guère aisée en cette année 2023 avec son lot de difficultés multiples à vouloir réellement la concrétiser auprès des élus territoriaux, qu’ils soient représentants d’intercommunalités ou de communes.

Pourtant, le dossier n’est pas à mégoter pour la filière professionnelle qui s’en nourrit à hauteur de 70 % d’habitude. Un sacré bonus pour la réalisation du chiffre d’affaires. Oui mais voilà, comme l’interprétait jadis Bob DYLAN au début de sa prolifique carrière, en 1963, « The times they are a changing ». Les temps changent !

Et, malheureusement, pas en bien si l’on en croit ce qui suit, c’est-à-dire l’énoncé du problème à multiples équations, raconté par un Vincent MARTIN, un brin désabusé par l’envers du décor mais aussi combatif qu’ordinaire.

« Je suis préoccupé par la réactivité de nos élus – en filigrane, les maires et les présidents des EPCI – pour la sortie officielle des dossiers sur les appels d’offres des chantiers, annonce-t-il en guise d’apéritif aux convives du jour, lorsque l’on arrive à mi-mandat – c’est le cas des élus municipaux -, on remet un coup de booster naturel sur les investissements en s’appuyant sur les projets des prédécesseurs, voire en injectant de nouvelles réalisations à venir. Or, aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il y a un net décalage avec ce qui se pratique d’ordinaire ; les dossiers ont beaucoup de mal à sortir, malgré les effets d’annonce lâchés en mars/avril. Or depuis de cette période, rien de tout cela n’a été confirmé dans les faits, ni n’a vu le jour… ».

Et ce ne sont pas les semaines à suivre, avec l’imminence de la période estivale – elles sont synonymes de congestion hexagonale et de paralysie de l’économie ! – qui devraient inverser la tendance ! Vincent MARTIN doit-il d’ores et déjà croiser les doigts et brûler un cierge, si lui-même fait une escapade touristique à Lourdes cet été, espérant un regain de la commande publique, favorable aux entreprises dont il défend bec et ongles les intérêts, dès la rentrée ?

 

 

L’attentisme, le sacro-saint mal français, est devenu le maître mot des élus…

 

Toutefois, le président de la FRTP est formel : « les collectivités locales au sens large et les EPCI ont de l’argent ; elles disposent de lignes d’investissement importantes ! ».

Et d’ajouter tout de go que de leur côté, les départements ont su maintenir des niveaux d’investissement convenables sur leurs territoires, à sa grande satisfaction, « Le vrai sujet, ce sont les communes et les intercommunalités qui disposent de cet argent… ». Sans réellement le dépenser ?

Une fois posée l’équation, reste à en connaître les causes. Pour Vincent MARTIN, c’est simple, « la COVID a permis à ces localités de ne pas dépenser et de thésauriser, explique-t-il, des investissements sont prévus, des lignes budgétaires le sont tout autant et pourtant rien ne bouge quant à la réalisation des dossiers ! ».

Faut-il y voir une autre raison ? C’est à cet instant que le prolixe responsable patronal abat carte sur table un sérieux joker pouvant servir de socle à tout ce contexte kafkaïen : l’attentisme ! Le mal français, par excellence…

« Tous les élus se sont focalisés sur le bouclier énergétique, ajoute-t-il, suite à la crise de l’hiver dernier imputable aux évènements en Ukraine. Il est vrai que le budget énergie des communes a été revu à la hausse en sachant que l’Etat a fait ce qu’il fallait auprès des maires et des intercommunalités, en les soutenant financièrement… ».

 

 

Cet attentisme, a donc gagné le terrain des collectivités au fil des mois. Au désarroi du responsable de la FRTP Bourgogne Franche-Comté, un peu dépité. Les témoignages de l’ensemble des entrepreneurs confrontés à la commande publique sont on ne peut plus clairs depuis plusieurs mois : aucune opération permettant la mise en chantier d’une infrastructure ne sort des cartons sous prétexte que les élus sont en position d’attente. Attendre, certes, mais après quoi ?!

Une situation incompréhensible, pourtant, car tout semble être réuni pour mener à bien à court terme ces investissements dont les communes et EPCI ont grandement besoin.

Comme le renchérit Vincent MARTIN : « l’argent est là, les projets, aussi. Je ne suis pas encore trop inquiet de la situation à ce jour. Mais, si cela devait perdurer à l’automne, il faudrait tirer la sonnette d’alarme pour toute notre filière, mise en péril... ».

 

 

« Il y a de la politique mais pas trop de volonté… »…

 

Rénovation de voiries, construction de pistes cyclables, traitement de l’eau et de ses usages, embellissement des cœurs de ville, transition énergétique…les pistes en matière de travaux sont loin d’être taries. Certaines pouvant bénéficier du Fonds vert, voulu par l’Etat, et dont la dotation est gérée directement par le préfet de Région Franck ROBINE, qui en fait le relais vers les préfets des départements.

Moyennant quoi, il y a aujourd’hui de l’argent – 72 millions d’euros destinés au Fonds vert sur le seul territoire régional – qui ne demande qu’à être affecté aux projets infrastructurels portés par les communes et les intercommunalités.

A cela s’ajoutent les enveloppes programmatiques issues de la DSIL, de la DETR, de fonds européens, etc. Autant d’aides mobilisables, en veux-tu en voilà, pour la réalisation de projets indispensables à l’amélioration et à la qualité de vie des administrés de Bourgogne Franche-Comté !

Et Vincent MARTIN de rajouter laconique : « dans cette affaire, c’est le milieu rural qui pâtit de cet attentisme latent… ».

Idem pour les entreprises du secteur. Car, comme le souligna l’auguste président, entre le plat de résistance et le dessert, « quand une commune investit cinq millions d’euros à la réalisation de travaux bénéfiques à ses habitants, c’est vingt-cinq millions d’euros envisageables en termes de retombées économiques pour les acteurs de la filière… ».

On comprend aisément la déception du porte-étendard de la Fédération des Travaux Publics vis-à-vis de la situation actuelle qui évoque sans langue de bois le « manque de courage et l’absence de volonté » des élus locaux sur ce dossier. Certains étant trop inféodés aux présidences des intercommunalités, n’ayant plus voix au chapitre pour les prises de décision…

Parfois, les élus disent oui. Mais, ce sont les services – un véritable état dans l’état – qui bloquent les initiatives au préalable validés. « Il y a un vrai étouffement des décisions, se plaint Vincent MARTIN, et pourtant, nous ne cessons de le marteler auprès des élus lors de nos rencontres. En Bourgogne Franche-Comté, il y a de la politique, certes, mais pas trop de volonté… ».

Bing ! Une dernière salve décochée à l’encontre de cet appareil administratif trop rigoriste et formaliste existant dans les collectivités qui ne permet plus à la France d’avancer ! Ni aux entreprises, en l’occurrence celles des Travaux Publics, d’accomplir leurs devoirs et de réaliser ce qu’elles ont le mieux à faire pour assurer la modernisation et l’attractivité du pays…

 

Thierry BRET

 

 


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Il gagne en épaisseur et en qualité, le Festival de jazz accueilli par le quatrième village préféré des Français ! Un plateau d’instrumentistes virtuoses au programme, des sonorités éclectiques et originales devant satisfaire tous les aficionados de la discipline musicale, un ancrage territorial, bien marqué, avec la présence de jeunes pousses de Toucy ou de Tannay qui vivront un rêve éveillé face au public sur l’esplanade du château moyenâgeux. Une édition 2023 en gamme majeure…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Un bonheur n’arrive jamais seul, chacun le sait ! A peine auréolée de sa soudaine notoriété hexagonale obtenue avec la méritoire quatrième place dans l’émission « Le Village préféré des Français », voilà que la commune surplombée par le séculaire château de Mahaut de Courtenay se distingue de nouveau, côté actualité !

Mais cette fois-ci, ce ne sont pas de vielles pierres chargées d’histoire ni les cours d’eau et les vues bucoliques offerts par la campagne alentour de la bourgade icaunaise de trois cents âmes qui vont interpeller les visiteurs – quoique ! – attendus le week-end prochain ; mais bel et bien les exquises sonorités d’un violon, d’une flûte traversière ou d’un harmonica maîtrisés par des esthètes en la matière - sans omettre les instruments impulsant la rythmique - qui serviront de point de convergence auprès des férus de jazz, interprété selon toutes ses variantes.

Pour ce troisième rendez-vous, déjà, « Lumière de Druyes », la structure associative qui porte le projet, a décidé de procéder à un léger bond en arrière sur le plan organisationnel. Normal, quand on possède dans son village un édifice aussi remarquable que cet écrin du patrimoine culturel de l’Yonne !

C’est donc au pied du célèbre château, devant la tour du Porche, cadre majestueux qui en a fait sa renommée, et à l’instar de l’édition initiale de ce rendez-vous à mettre entre toutes les oreilles concocté depuis 2021, que les artistes se produiront durant ces trois jours d’émotions intenses et vibratoires.

 

Un violoniste qui joue à décrocher la Lune !

 

Dès le 07 juillet, par chance un vendredi en soirée qui fleure bon les vacances estivales naissantes, le public que les organisateurs espèrent nombreux – les conditions météo devraient être bonnes ! – pourra applaudir un fidèle d’entre les fidèles de ces lieux envoûtants, un as du violon, Pierre VINAY qui s’exprimera aux côtés du « BUG Trio ».

On se souvient encore des envolées extraordinaires que le musicien conféra à son instrument lors des deux précédentes éditions de ce festival qui ne pouvait pas mieux débuter avec cette présence aussi virevoltante qu’experte ! Le garçon fait plaisir à voir sur scène ; le public le lui rend bien ! La relecture des standards devrait procurer de belles joies. Signalons en sus de Karim SO (contrebasse) et Nyls WILLIG (batterie et percussion) – ils forment le « BUG Trio » avec l’ami Pierre, la participation à ce trio d’un accordéoniste plutôt doué, Forent THIANT, en invité surprise !

 

 

Des saxophones en quantité, synonymes de groove…

 

Le lendemain, on remet le couvert dès 18h30 avec la venue de l’école de musique de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre, sise à Toucy. Via sa formation spécifique qui se consacre au jazz, le « Small Band » avec l’incontournable François CANARD. Il y a aura du monde sur l’estrade ! Pas moins de quatre saxophones alto, un saxo soprano, un saxo ténor, une trompette, une clarinette ! Ils seront accompagnés de l’inéluctable triptyque : basse, clavier et batterie, autour du saxophoniste François CANARD, une pointure de cet instrument qui possède une aura dépassant largement les frontières régionales. On notera aussi la présence sur scène de musiciens de Tannay et de la région.

 

Flûte et harmonica : la découverte d'un univers insolite…

 

Il faudra patienter ensuite jusqu’à 20h30 avant de pouvoir admirer les prouesses (et le souffle), sans oublier la technique de jeu, de l’harmoniciste Laurent MAUR. Influencé dès son plus jeune âge par Sonny Boy WILLIAMSON mais aussi le Paul BUTTERFIELD BAND et l’icône de l’harmonica Toots THIELEMANS – à ne pas confondre pour les puristes de reggae avec le groupe « TOOTS & the MAYTALS » !-, celui qui a travaillé avec Didier et Francis LOCKWOOD – que du lourd ! – proposera une immersion insolite parmi des sonorités peu coutumières du jazz, imputables à la présence de l’harmonica et de la flûte traversière !

Des moments rares et tout en subtilité, entre poésie, exotisme – le musicien a participé à bon nombre de pérégrinations musicales en Chine et en Corée du Sud, collaborant avec la fine fleur des instrumentistes asiatiques sur de moult projets – et tradition.

Pour le pousser dans ses ultimes retranchements sonores de bon aloi, la flûtiste Emilie CALME et ses partenaires (Emile SAUBOLE à la batterie, Gabriel PIERRE, à la contrebasse et Antoine THIERY au piano et claviers) formeront avec le maître harmoniciste un solide quintet dont on devrait apprécier sans modération les moindres envolées !

 

 

Un trio de guitares en guise de clôture du bal !

 

C’est en fin de matinée de la journée dominicale, à 11 heures, que se terminera ce festival de belle facture. Avec la venue de Jean-Baptiste HARDY, qui accompagné de guitaristes d’exception – Benjamin ASNAR et Rory QUINN -, viendra, en s’inspirant d’un patchwork de musique du monde, de blues et de jazz en mode pluriel clore ce qui pourrait être la quintessence de ce troisième rendez-vous annuel.

Une passe de trois qui, sur le papier, se veut très alléchante et prometteuse à souhait et qui aura mobilisé, cette année, encore pléthore de sponsors et mécènes dont le Département de l’Yonne, la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, la commune de Druyes et des partenaires privés, issus de la sphère entrepreneuriale qui croient aux vertus apaisantes de la musique dans ce monde de brutes !

« Petit festival devient de plus en plus grand » pourrait-on dire en résumé et ce n’est pas fini au vu de la programmation et de ses surprises à réserver aux mélomanes avertis comme aux béotiens…

 

 

En savoir plus :

Festival Jazz à Druyes

Organisé par l’association des « Lumières de Druyes »

Du 07 au 09 juillet 2023

Parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Participation libre.

Quatre concerts.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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