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La mesure se veut symbolique. Mais, juste selon ses cinq signataires. Face au refus de Farah ZIANI de suspendre temporairement ses activités d’élue de l’opposition municipale d’Auxerre, suite à sa condamnation par le tribunal correctionnel (lire l’article consacré dans nos colonnes à ce sujet), le groupe « L’assurance d’une transition sereine » cesse toute collaboration commune avec l’intéressée. Une décision qui repose sur les principes de l’éthique…

 

AUXERRE : Certains pourraient gloser à la lecture de cette information. Celle qui touche le groupe d’opposition de la municipalité d’Auxerre, ayant pour nom de baptême originel, « L’assurance d’une transition sereine ».

Drôle de sérénité, en vérité, ricane-t-on déjà dans les soupentes du landerneau politique de l’Auxerrois. D’autant que les nouveaux développements de l’affaire judiciaire se rapportant à l’une de ses membres (l’élue Farah ZIANI condamnée il y a quelques jours par le tribunal correctionnel d’Auxerre pour escroquerie à quatre mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité applicables en fin de mandat) ont engendré les réactions de ses coreligionnaires dès le lendemain.

Dans un communiqué de presse, paraphé de cinq signatures (celles de Mani CAMBEFORT, Mathieu DEBAIN, Sophie FEVRE, Isabelle POIFOL-FERREIRA et Rémi PROU-MELINE), les représentants du groupe ont fait part de leurs états d’âme.

 

« Farah ZIANI doit se mettre en retrait de toute activité municipale… »...

 

Primo, même si les signataires respectent la présomption d’innocence de leur collègue (Farah ZIANI a décidé de faire appel de ce jugement), ils n’ignorent nullement le rendu du jugement initial.

Secundo, sur les bases de la déontologie politique et de la confiance accordée par les citoyens à leurs représentants politiques, ils ont décidé d’en tirer les conséquences. Celles-ci sont catégoriques.

« Nous avons demandé à Farah ZIANI de se mettre en retrait total de ses activités municipales le temps de la procédure d’appel… ».

 

 

Dans les faits, cela induit que la jeune femme n’assiste plus aux différentes réunions liées à la fonction d’élue. Et par effet gigogne, qu’elle suspende sur le champ sa participation aux travaux du groupe d’opposition.

« En ce sens, ajoute Mani CAMBEFORT, le premier fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne et élu auxerrois, on est en parallélisme des formes et de la conduite à tenir à l’identique de l’affaire juridique vécue par Crescent MARAULT. Nous avons dans ce cas présent exigé la mise en retrait du maire. Nous faisons de même avec Farah ZIANI… ».

 

Une décision de suspendre l’activité du groupe irrévocable ?

 

L’équité au nom du sacro-saint principe du bon sens, en somme. Cette mise en retrait n’a pour l’heure pas été actée par l’intéressée.

Face à son refus, le porte-parole du groupe « L’assurance de la transition sereine » se refuse à cautionner l’attitude de Farah ZIANI. Le collectif a donc décidé de facto de cesser d’exister, sous sa forme actuelle. Réfléchissant à la constitution prochaine d’un nouveau groupe à l’appellation bien différente et moins équivoque.

Sachant que cette notion de « transition sereine », chère à l’époque à l’ancien édile Guy FEREZ, faisait plutôt allusion à l’écologie et aux aspects intergénérationnels inhérents entre les élus.

Alors, cette décision de suspendre l’activité du groupe est-elle irrévocable ? Pas si sûr selon Mani CAMBEFORT. Il suffirait que l’élue auxerroise revienne sur sa position initiale et accepte de se mettre en retrait de manière temporaire. Histoire de conserver un peu de sérénité dans les rangs ?

 

Thierry BRET

 

 

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Président d’honneur du Club Ferguson France, l’artiste s’est accordé un petit moment de détente ce samedi après-midi avant de monter sur la scène d’AUXERREXPO pour son récital. Passionné par ces mythiques engins agricoles, des tracteurs de première génération dont le fameux « Petit Gris », il a partagé le verre de l’amitié aux côtés de Jean-Baptiste TREHOREL et de quelques amis férus de mécanique, sur le parvis du parc des expositions.  

 

AUXERRE : Parler de « Petit gris » en Bourgogne est de la pure logique. Au pays de la gastronomie et des traditionnels escargots qui ont fait saliver tant d’épicuriens fréquentant les tables régionales, c’est presque une lapalissade. Sauf que là, dans les discussions du jour entre l’interprète de l’indémodable « Céline » et la poignée d’amis icaunais venus saluer l’artiste sur le parvis du parc des expositions, c’est bel et bien de mécanique agricole dont il a été question !

Affable, affichant une excellente forme, le chanteur a retrouvé un public de connaisseurs en matière de « Ferguson TE 20 », le fameux modèle qui a envahi les espaces agricoles de l’Hexagone au sortir de la Seconde Guerre mondiale grâce au Plan Marshall. D’ailleurs, Hugues AUFRAY en possède plusieurs exemplaires.

Nommé président d’honneur du Club Ferguson France, l’admirateur de Bob DYLAN a pu admirer deux jolis spécimens de tracteurs, exposés devant l’entrée du parc auxerrois. Des engins placés là non pas du fait du hasard, naturellement !

Touché par cette délicate attention, l’artiste a pris le temps de déguster un petit verre de blanc du terroir régional (ce qui ne manque pas par ailleurs !), et prendre la pose avec ses amis du jour. Depuis 2014, Hugues AUFRAY est le président d’honneur de cette structure associative dont il est membre depuis fort longtemps. Celle-ci compte aujourd’hui 580 adhérents répartis aux quatre coins du pays.

Jean-Baptiste TREHOREL, l’un des administrateurs dans l’Yonne, a pour objectif de la développer au fil de ces prochains mois. Le 14 mai, au gîte « Ferme du Bois de la Dame » se déroulera la 19ème assemblée générale nationale du club à FESTIGNY dans l’Yonne. Une manifestation que sans doute d’ores et déjà Hugues AUFRAY a pu biffer sur son agenda…

 

Thierry BRET

 


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Elle a décidé d’interjeter auprès de la Cour d’Appel de Paris. Réaffirmant au passage son innocence par un lapidaire message vocal, adressé à notre rédaction. Malgré le jugement, rendu en première instance par le tribunal correctionnel d’Auxerre qui la condamne à quatre mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour escroquerie, la conseillère municipale d’opposition d’Auxerre se dit confiante en l’avenir. Mettant en exergue la « présomption d’innocence » qui l’a fait réagir…

 

AUXERRE : Elle n’aura donc pas tardé à remonter à la surface après avoir accusé le coup, suite à sa condamnation en première instance, rendue par le tribunal correctionnel d’Auxerre. Désireuse de couper court aux multiples réactions qui fleurissent çà et là depuis sur les réseaux sociaux et se propagent dans le landerneau icaunais à la vitesse d’un cheval lancé au galop, Farah ZIANI a décidé finalement de s’exprimer. Elle qui s’était mise en retrait total depuis plusieurs semaines de la sphère médiatique afin de mieux préparer, en toute sérénité, sa défense.

Oui mais voilà, afin de circonscrire au plus vite le feu brûlant de ces réactions exacerbées qui lui portent fatalement nuisance, la conseillère d’opposition de la ville d’Auxerre s’est fendue d’un communiqué de presse dont chaque ligne et chaque mot ont été minutieusement pesé pour traduire au plus juste le fond de sa pensée.  

« Depuis le début de ma mise en cause, je voudrais persister à me déclarer innocente et à ne pas accepter le verdict, explique-t-elle, d’où ma décision, sans hésiter, à faire appel et déposer toute ma confiance sur le futur jugement d'arrêt de la Cour d’Appel de Paris ».

Rappelons, que l’appel est suspensif et que la présomption d’innocence demeure tout en restant réelle et valide.

 

D’abus de confiance à escroquerie : une accusation sans fondement…

 

Pour mémoire, Farah ZIANI est suspectée d’avoir détourné une somme de dix mille euros lors d’une transaction commerciale lorsque cette dernière exerçait la fonction de négociatrice commeciale en immobilier pour le compte d’un professionnel de la place auxerroise. En résumé, une affaire d’abus de confiance, selon le corps juridique. Qui s’est muée, ensuite après requalification des faits par le tribunal, en pure escroquerie.

Conséquence, à cause de cette sanction juridique, Farah ZIANI se voit ainsi priver du droit d’éligibilité pendant cinq ans. Sachant que, paradoxe contradictoire, elle peut cependant poursuivre son mandat actuel jusqu’à son terme...

C’est précisément le volet de la requalification de la faute en escroquerie qui a fait sortir de ses gonds la jeune femme.

« Je voudrais réagir à cette requalification, précise-t-elle, à la requête du Parquet, ne faisant à mon sens que mieux démontrer une tentative ultime pour essayer de trouver une issue à une accusation sans fondement avec la qualification première d’abus de confiance… ».

 

 

Puis de continuer en argumentant ainsi : « il semble très probable que ce changement aura été la conséquence de la lecture des conclusions apportées et communiquées au tribunal. Des conclusions au fin de relaxe qui, rappelons-le, ont été déposées deux jours avant l’audience et qui démontraient l’erreur et les faiblesses de la qualification d’abus de confiance, donc ma probable relaxe... ».

Une requalification de dernière minute qui est d’autant plus étonnante pour Farah ZIANI.

« En effet, lors de la demande de renvoi du 20 janvier 2022, il avait été précisé que pour signifier plus encore mon opposition à cette requalification surprise, annoncée seulement en début d’audience, je rappellerai que le dossier ne date pourtant pas d'hier, j'étais donc dans le respect du droit de la défense d’avoir communication de cette demande de requalification, en amont, et non juste avant que ma défense soit présentée… ».

 

Un engagement au conseil municipal qui se poursuivra…

 

Conclusion de l’interlocutrice : « il m'a été reprochée lors de ma première audience en renvoi que j'avais tout le loisir de pouvoir préparer ma défense. Je crois que le procureur, depuis décembre 2020 (soit plus d’un an de procédure), aurait pu apporter ses conclusions et nous prévenir avant, plutôt que l’annoncer durant l’audience conclusive... ».

Des éléments qui expliquent que la conseillère d’opposition d’Auxerre interjette auprès de la Cour d’Appel de Paris.

Quant à l’aspect politique, il est abordé par la jeune femme. Qui pointe du doigt les réseaux sociaux où s’étalent des messages à charge contre l’élue qui chercherait à maintenir sa fonction de conseillère municipale pour d’obscures raisons financières.

« Je rappellerai que seul le maire et les adjoints touchent une rémunération. La conseillère d’opposition que je suis n’a qu’un important engagement citoyen, engagement non entamé malgré ce moment difficile… ».

Une manière de clarifier les choses. Sera-ce suffisant alors que les autres élus de son groupe, « L’assurance d’une transition sereine », réclament son retrait de la vie politique locale ? Certainement pas.

Puisque que le groupe d’opposition municipale a décidé tout bonnement et pour toute réponse devant le refus de l’intéressée de clore leur collaboration commune. Dont acte.

 

Thierry BRET

 

 


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Face à un parterre de chefs d’entreprise industriels dont ceux issus de la filière automobile réunis sous l’égide de l’UIMM à Paris, la candidate du Rassemblement National s’est montrée très catégorique quant aux directives actuelles, devant rendre obsolète les véhicules à motorisation thermique d’ici 2030.

 

PARIS : Parmi le florilège de questions qui lui a été posée lors de sa rencontre publique avec les entrepreneurs de la filière industrielle hexagonale le 09 mars dernier à la Mutualité sous l’égide de l’UIMM, Marine LE PEN a dû réagir à une intervention concernant le devenir du secteur automobile. Une activité économique qui est particulièrement affectée en cette période trouble par la crise sanitaire et le ralentissement des marchés.

 

Un tout électrique imposé sans concertation auprès des acteurs de la filière…

 

L’un des nombreux spectateurs, de facto chef d’entreprise et inféodé à l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie, devait prendre la parole pour l’inciter à donner son avis sur ce thème par rapport à son plan d’action mis en exergue dans son programme de campagne. Une interrogation servant à concilier, d’une part, l’ambition politique de la candidate à la présidentielle, tout en tenant compte des réalités conjoncturelles, inhérentes à l’économie, la technologie et les perspectives sociales.

« Je ne suis pas une idéologue mais une pragmatique, furent dans l’instantanéité de la réponse les premiers éléments de langage de l’oratrice.

Critiquant la prise de décisions initiales de la gouvernance (le tout électrique à horizon 2030) sans qu’il n’y ait eu la moindre concertation avec les professionnels de la filière, Marine LE PEN a déclaré tout de go qu’en cas de succès à la présidentielle elle reviendrait sur l’interdiction des véhicules thermiques. Une contrainte, selon elle, qu’elle a par ailleurs qualifiée de très brutale, mettant à mal au plan économique et sur le domaine de l’emploi depuis l’ensemble de la filière automobile et ses sous-traitants.

 

 

Des délais qui sont objectivement intenables…

 

« C’est une méthode détestable de prise de décision, ajouta l’intervenante face au millier d’entrepreneurs présents dans la salle.

Un mot, détestable, qu’elle martèlera à maintes reprises, insistant de fait sur le péril qui a été occasionné auprès de toute la filière par la suite.

« La culture du tout électrique, je m’en méfie, devait-elle souligner, on peut l’avoir mais on est pas obligé de l’imposer avec des délais qui sont objectivement intenables… ».

Puis, se référant au passé, Marine LE PEN a expliqué qu’elle avait déjà vécu cela avec le diesel, encensé de prime abord par les pouvoirs publics puis voué aux gémonies de la consommation. Observant que les mesures imposées actuellement aux Français en matière de réglementation thermique ainsi qu’aux filières industrielles n’étaient pas tenables durablement, la cheffe de file du mouvement souverainiste  affirma que cela était le fruit d’une idéologie destructrice.

« Donc, poursuivit-elle, je m’oppose fondamentalement à cela ! ».

 

 

Un soutien à la recherche massive autour de l’hydrogène…

 

A contrario, Marine LE PEN croit beaucoup aux vertus de l’hydrogène.

« On doit investir massivement dans la recherche liée à l’hydrogène, devait-elle expliquer, je pense qu’il faut avoir de tout en matière de moyens énergétiques pour avancer… ».

Se voulant rassurante auprès des entrepreneurs de la filière industrielle, celle qui est créditée de 17 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection le 10 avril, a conclu son intervention en précisant qu’une fois élue, elle reviendrait sur l’interdiction très brutale du thermique, imposée à la filière automobile.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est le branle-bas de combat au sein de tous les états-majors de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment. La double échéance électorale, présidentielle et législative, mobilise les troupes à travers l’Hexagone. Faire circuler des messages clairs et forts, sous la forme de propositions constructives favorables à la filière, est plus que jamais le mot d’ordre. La CAPEB veut peser du poids de ses 57 126 adhérents sur les deux scrutins…

 

AUXERRE : Traditionnel vecteur de communication servant à véhiculer des messages informatifs précis et bien ciblés, à la limite de la revendication, le livre blanc refait donc surface dans le sérail du bâtiment à l’approche des élections présidentielles et législatives. Et à ce petit jeu de la transposition épistolaire de suggestions et autres idées lumineuses à adresser aux représentants de la classe politique, la CAPEB demeure une habituée de ce genre d’exercice.

Depuis peu, l’opus de la nouvelle campagne 2022 est remis en main propre aux parlementaires et élus de l’Yonne pour qu’ils s’imprègnent des idées émises par l’ensemble de la corporation qui tente de faire face à la crise. La première, sanitaire tout d’abord, qui aura perturbé quelque peu la progression des carnets de commandes, impactant les chiffres d’affaires de ses acteurs. La seconde, l’opposition belliqueuse entre la Russie et l’Ukraine et ses conséquences sur l’envolée des prix des matières premières et sur le coût de l’énergie, dont on ne connaît pas encore les retombées économiques.  

Dernièrement, Jean-Christophe REPON, le numéro un de la CAPEB, remettait à l’une des têtes pensantes du cercle rapproché de la candidate Valérie PECRESSE, Jean-Michel FOURGOUS, un expert sur les aspects économiques, le précieux document.

Finalité de la mesure : se faire entendre en qualité d’acteur prioritaire de l’économie auprès des forces en présence au plan politique. D’où la publication de ce livre blanc, qui est résolument positionné autour d’une économie plus durable et vertueuse.

 

Un livre blanc articulé autour de trois volets essentiels…

 

Côté argumentaire, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un triple constat, dans les faits, de la part de la confédération. Primo, obtenir l’équité entre toutes les entreprises du secteur, qu’elles soient petites ou grandes. Avec en filigrane, la place occupée par les TPE au sein de la représentativité patronale. Sur le principe, une entreprise égale une voix.

Secundo, un besoin plus qu’urgent de simplification, applicable au quotidien. La CAPEB souhaite davantage de lisibilité, notamment en matière de besoins administratifs ainsi que pour les dispositifs d’aides aux ménages qui concernent les travaux de rénovation et d’accessibilité. Il est vrai qu’il y a de quoi perdre son latin entre les outils MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession, sans omettre tout le volet induisant la RGE et les contraintes de la CEE !

Enfin, ultime requête, celle qui se rapporte à la stabilité et lisibilité des mesures fiscales et sociales. Des règles qui ne cessent d’évoluer en permanence.

 

 

Les offres à 1 euro : l’Eldorado des pratiques commerciales frauduleuses…

 

D’autres ingrédients s’ajoutent à cet inventaire à la Prévert. Les questions inhérentes au recrutement (sempiternelles !), celles qui touchent la valorisation des déchets, l’attractivité des métiers du bâtiment ou encore l’incitation à suivre des cursus formatifs auprès des plus jeunes.

Deux items sont à observer toutefois : celui de la TVA qui pourrait être ramenée à 5,5 %, du fait de l’inflation galopante qui s’applique sur les matières premières, et le serpent de mer historique, la concurrence déloyale.

A ce propos, l’organisme fustige le gouvernement d’avoir laissé faire pour mettre en place des pratiques commerciales agressives, voire illicites, à l’origine de nombreuses fraudes et mécontentements auprès des consommateurs dans le cadre des programmes de ces fameuses offres à 1 euro, très discutables dans le landerneau !

 

Recréer un ministère spécifique à l’artisanat et au commerce ?

 

Les exigences de la CAPEB seront-elles entendues par la classe politique ? En tout cas, comme le martèle Jean-Pierre RICHARD, président de l’antenne de l’Yonne, « le poids de notre confédération n’est pas à négliger puisque nous intégrons l’U2P et quatre autres fédérations entrepreneuriales qui représentent in fine 93 % de l’économie française… ».

Le message est donc suffisamment clair à celles et à ceux qui veulent l’entendre. « Si vous ne nous écoutez pas, le taux d’abstention lors de ces deux futurs enjeux qualifiés de fondamentaux pour l’avenir de notre pays pourrait en être corrélé… ».

Et le président de la CAPEB – il est également le porte-étendard de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – de souligner que l’on ne parle pas assez de l’artisanat dans cette campagne.

« Il serait grand temps de réinstaurer un ministère de l’artisanat et du commerce qui a été supprimé sous l’ère de Nicolas SARKOZY afin que la gouvernance soit à l’écoute constante de nos besoins… ».

Cela ne semble pas être au programme des principaux prétendants au strapontin de l’Elysée. Attention, que ce livre blanc de la CAPEB ne vire pas au livre noir de la colère artisanale…

 

Thierry BRET

 

 


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