Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

C'est toujours un plaisir de paisiblement cheminer jusqu'à l'Isle-sur-Serein. On passe par Massangis, puis Dissangis...Quant au Serein, il musarde un peu plus bas, nonchalamment. Bienvenue dans cette sympathique bourgade où œuvre d'ailleurs un excellent boucher. L'auberge du « Pot d'Etain » fut d'abord celle d'une famille, les PECHERY. Un patron, passionné de vin, et réputé en la matière. Un chef d'antan : ce fut le très bon Bernard GILLOT qui s'installa ensuite un peu plus loin, à l'auberge des « Chenets », le long de la départementale 606.

 

L’ISLE-SUR-SEREIN : Cette maison fut très vite repérée par le Michelin dans les années 90, puis obtint la mention « R rouge », l'ancêtre du « bib gourmand » qui arriva dès sa création en 1997. En 2019, le Michelin mentionne une bonne cuisine aux accents régionaux - je confirme – avec une exceptionnelle sélection de bourgognes (2 500 références,  40 000 bouteilles...diantre !).

En 2020, signalons la disparition du « bib gourmand », qui réapparaît l'année d'après, tandis que l'auberge est fermée (sacré Michelin !). En effet, cette année-là, Fabien, le fiston cuisinier et son épouse Bénédicte prennent la clé des champs pour aller s'établir ailleurs dans le Rhône : la « Table du Verger » à Marchampt. Il paraît que c'est formidable ! Du coup, nous vous y emmènerons bientôt. 

 

 

Une terrasse paisible et fleurie comme décor

 

En poussant la porte de cette belle petite auberge, proche de la brigade de gendarmerie (une de celle encore ouverte…), on a l'impression que rien n'a changé : au mur trône toujours Saint-Laurent, patron des cuisiniers ! Il y règne toujours cette impression d'espace, de netteté et de locaux entretenus.
Le temps permit ce jour-là le déjeuner en terrasse, en contrebas des cuisines. La terrasse paisible est fleurie. A côté, une table de clients britanniques ravis d'être ici !  Bonne idée sur la carte des menus, que ce premier menu proposé à 29 euros et une suggestion totalement végétarienne.

 

 

 

Une entrée digne d’un bouchon lyonnais

 

Après une  goûteuse glace à la tomate en guise de mise en bouche, vient le tour des entrées. C'est sûrement le meilleur de mes trois plats, avec ce tartare de pied de veau en gribiche, pommes croustillantes. On se croirait presque dans un bouchon lyonnais, chez la grande Marcelle du siècle passé ! Tout y est : la texture, la croustillance, l'assaisonnement à point. Une très belle entrée,  goûteuse et plaisante. Le gamin qui nous pose les assiettes nous prévient que le  pain - médiocre au demeurant,  sûrement un machin industriel...- va arriver. Petit bémol pour celui-ci qui arriva, une fois nos assiettes terminées !

Un petit mot gouleyant sur l'excellent bourgogne blanc générique de la vigneronne Anne BOISSON, sise à Meursault, excusez du peu !

 

 

 

Mais où sont passées les lamelles de truffes d’été ?!

 

Ensuite, sauf erreur de ma part, je ne vis pas les lamelles de truffes d'été, figurantes de l'intitulé du menu (suprême de poulet fermier farci aux champignons, lamelles de truffes d'été, jus réduit, écrasé de patates douces et petits légumes du moment). Le plat est plutôt plaisant, un rien trop sec (aurait-il attendu sur le passe ?). Mais, les légumes colorés sont fort bons, et cela teinte les assiettes, à l'instar des médaillons de lotte d'ailleurs !
En dessert, un gâteau, mille-feuille à l'abricot ponctue agréablement ce déjeuner.  Le café est servi sans mignardises, qui sont offertes sur le comptoir boisé, au moment de l’addition : originale attention ! Au revoir Saint-Laurent !

 

En savoir plus :


Les - : le service est aimable mais anormalement débordé. Le pain est des plus quelconques, et de grâce, laissez-nous du sel et du poivre sur la table !


Les + : le coup de cœur de la magnifique entrée ! Et une belle pioche vineuse que l'on ne peut que conseiller !

 

 

Contact :

 

Auberge Le Pot d'Etain

24 Rue Bouchardat

89440 L’ISLE-SUR-SEREIN

Tel : 03.86.51.31.13.

Ouverture tous les jours sauf lundi et mardi

 

Gauthier PAJONA

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Philosophe et un brin nostalgique à l’idée de ce changement, le directeur du CCAS (Centre communal des Actions Sociales) et directeur délégué à la cohésion sociale de la Ville d’Auxerre ! S’il se reconnaît dans les pensées de Jean-Jacques ROUSSEAU – « là où il y a des règles, il y a des libertés » -, il se dit aussi le garant de l’âme du foyer d’accueil de jour, le « 6/8 » qui quittera prochainement la rue du Nil pour intégrer le Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) à quelques encablure de là…

 

AUXERRE : On le sent ému aux entournures, le responsable du CCAS de la Ville d’Auxerre. Certes, les témoignages des précédents interlocuteurs – le personnel administratif officiant dans cet endroit aussi paisible et havre de paix pour les déshérités en manque d’amour et de toit  ou ceux de deux pensionnaires de ce lieu fleurant bon l’altruisme et la chaleur humaine – l’auront peut-être quelque peu déstabilisé, côté émotivité.

Quoi de plus naturel en somme, que cette sensibilité s’exprime à fleur de peau quand on gère ce type d’établissement depuis près de dix-sept ans, en y inculquant autant de supplément d’âme.

Alors dès qu’il se saisit du micro, feuilles pense-bête couchées de notes qu’il ne lira à peine au final, Dominique TAILLEUR partage ses émotions qui s’extériorisent en le libérant. Devant un public faisant silence de plomb qui n’en manquerait pas une virgule. Ni un mot.

 

 

Prendre toute la sensibilité du lieu et la transporter là-bas

 

Oui, ce rendez-vous – cette cérémonie avec amis, bénévoles et représentants des milieux associatifs marquant la fin de toute une époque dans ce lieu mémoriel où s’affichent souvenirs et photographies – se veut festif. « Ce n’est pas la fin de quelque chose, clame-t-il, c’est le début d’une nouvelle aventure ! ».  

La transmission de l’âme, celle du « 6/8 » comme l’appelaient les SDF, vers un autre lieu, rue Thomas Ancel. « Oui, c’est bien de l’âme dont il s’agit, poursuivra Dominique TAILLEUR, on doit prendre toute sa sensibilité et la transporter là-bas. J’en suis le garant… ».

Et même s’il n’y a pas une once de métaphysique dans ces propos, personne parmi l’auditoire ne saurait oublier le souvenir de certains de ces pauvres hères, qui dormaient encore dans la rue il y a peu, aujourd’hui trop tôt disparus à cause de la maladie. Leurs prénoms seront égrenés comme un devoir de mémoire nécessaire pour les rendre éternels. Un bel hommage rendu à la fois à ces personnes, femmes et hommes, qui ont fréquenté ce refuge ; à ce lieu chargé en histoire de larmes, d’amour et de sang. Un hommage tel le garant des valeurs humaines et passeur d’âme aura su le faire…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Casquette de sport rivée sur la tête, le président du Syndicat de la boulangerie et de la boulangerie-pâtisserie de l’Yonne – il est également le nouveau responsable de l’U2P Yonne depuis quelques semaines – Laurent BISSON ne cachait pas sa joie en remettant les distinctions honorifiques aux apprentis lauréats des sélections icaunaises du « Meilleur jeune boulanger et jeune pâtissier » de l’édition 2023. Un rendez-vous annuel qui marque le retour du CIFA de l’Yonne sur le devant de la scène médiatique, avec ce concours synonyme de rentrée…

 

AUXERRE: C’est un cérémonial dont il est coutumier depuis plusieurs années maintenant, le président du Syndicat de la boulangerie et de la boulangerie-pâtisserie de l’Yonne, Laurent BISSON. Une animation qui traduit le lancement de la nouvelle saison artisanale et pédagogique, portée par le centre de formation de l’Yonne.

Même si les températures caniculaires évoquent encore la plénitude et le farniente de l’été ! Ils ont donc fait fi des rigueurs de la météo les valeureux candidats se présentant aux traditionnels concours départementaux du « meilleur jeune apprenti catégorie boulangerie et celui de meilleur pâtissier ». Un rendez-vous accueilli comme il se doit dans l’enceinte du CIFA de l’Yonne, établissement à l’excellence reconnue par beaucoup.

 

 

 

Deux lauréats prometteurs pour les épreuves régionales à l’automne

 

Entre pains traditionnels à la française et de campagne à confectionner, viennoiseries chocolatées ou gâteaux intégrant les fruits de saison à créer en respectant méticuleusement les recettes pour séduire du mieux possible les membres du jury, les candidats se sont appliqués avec détermination pour ce challenge. Démontrant ainsi la pertinence de ce type d’exercice qui requiert la maîtrise de soi et celle de son savoir-faire.

A ce petit jeu, mention spéciale à Maxence PERROT qui décroche le pompon en catégorie boulangère ! Il empoche son ticket afin de défendre ses chances lors du concours régional se disputant en octobre au CIFA de Mercurey, en Saône-et-Loire.

 

 

Les choses étant bien faite, en matière de parité, c’est la jeune Johanna GONCALVES CARNEIRO qui a été saluée par le jury de professionnels au terme du concours de meilleur apprenti pâtisserie.

Toujours mineure – elle n’a pas encore soufflé ses dix-huit bougies sur le gâteau d’anniversaire ! -, la demoiselle félicitée longuement par Laurent BISSON qui lui passa la médaille au cou se qualifie de belle manière pour l’épreuve régionale accueillie à l’automne à Dijon. Prometteur pour nous ramener le titre, et espérer pourquoi pas concourir aux épreuves hexagonales…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans un cadre d’exception – le splendide château du XVIème siècle de Looze qui par ailleurs est une propriété privée et ne se visite pas d’ordinaire -, il est judicieux de proposer un spectacle de belle envergure, histoire de marquer singulièrement les esprits. Ce sera chose faite en cette journée dominicale, aux alentours de 18h30. Dans ce havre de paix bucolique et champêtre, deux contes de Jean de La FONTAINE y seront mis en scénographie musicale à l’initiative de la Compagnie « Belles Dances ». Quand le sublime se confond avec l’onirique…

 

LOOZE : D’abord, il y a le choix des musiques. Celles qui seront délicieusement interprétées par Marianne MULLER, une esthète de la viole de gambe qui jouera tout en finesse de son instrument si spécifique que les jeunes générations ont oublié de découvrir. Extraites des répertoires de compositeurs de la période baroque, ces œuvres ont pour estampille Jean de SAINTE-COLOMBE, Marin MARAIS, DUBUISSON, DEMACHY, ABEL, HUME, sans omettre le contemporain de cette liste, le Perpignanais Bruno GINER.

 

La richesse d’un auteur qui ne se résume pas à un seul de ses contes

 

Et puis, il y a en contre-point le récit. Troublant, riche, émotionnel, érudit, qualifié jadis de licencieux par la bien-pensance de l’époque. Celle qui critiquait le fabuliste (et fabuleux !) Jean de LA FONTAINE. Une plume, un génie de la libre-pensée. Adorateur de la provocation dans ses textes ô combien d’actualité ! On se limite trop souvent à n’en connaître que l’une de ses fables les plus populaires, « La Cigale et la Fourmi », apprise dès notre jeunesse sur les bancs de l’école primaire. Quelle erreur ! Il faut se replonger sans modération dans l’œuvre éclectique et riche de cet auteur pour mieux en appréhender toutes les subtilités et les messages, livrés grâce à la malice et l’intelligence de ces « animaux » qui grâce à lui sont dotés de la parole pour mieux juger l’espèce humaine !

 

 

Les tourments amoureux transfigurent l’être humain

 

Ici, le récit émane d’une comédienne pluridisciplinaire, Christine BAYLE qui captivera à l’énoncé de ses mots dictés parfois avec une prononciation bien choisie et avec talent le public. Danseuse soliste, chanteuse, compositrice de pièces contemporaines, actrice de théâtre – elle se délecte des personnages incontournables qui parsèment les textes de MOLIERE ou de la Commedia dell’arte-, rédactrice d’articles consacrés aux grands maîtres et influences du classique, la conteuse campera sur scène tour à tour les personnages de deux contes que sont « La Matrone d’Ephèse » et « La Courtisane amoureuse » où Jean de La FONTAINE raconte avec son style épistolaire les tourments de l’amour.

L’amour, qui transfigure une veuve qui ne pensait qu’à la mort pour finalement tout oublier dès que Cupidon revient ! L’amour qu’une pauvre courtisane subit de plein fouet avec moult épreuves à accomplir afin de convaincre un jeune homme qu’elle l’aime !

Tous les personnages sont interprétés ici avec maestria par une Christine BAYLE qui se veut cocasse, gaillarde, coquine, maline aussi, en leur prêtant âme et la vie. Le tout est baigné de ces délicates ponctuations musicales, baroques ou non, où Marianne MULLER excelle avec son instrument d’un autre âge.

On redécouvre derrière l’ironie la langue unique d’un Jean de la FONTAINE que les incultes ont parfois trop vite enterré de leurs lectures (si tant est qu’ils lisent d’ailleurs !).

C’est gai, c’est beau, c’est joliment ficelé, c’est épicurien, c’est poétique et cela se déguste à satiété dans ce cadre exceptionnel comme au temps des rois au château de Looze ce dimanche tantôt !

 

 

En savoir plus :

« Le Jeune Amour » spectacle donné au château de Looze

Dimanche 27 août 2023 à partir de 18h30.

Christine BAYLE, comédienne et Marianne MULLER, instrumentiste à la viole de gambe, de la Compagnie BELLES DANCES

Réservation au 06.72.62.60.51 ou 01.48.04.85.94.

    

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Entre deux verres de rosé-pamplemousse et une trempette bien méritée dans la fraîcheur relative de la « Grande Bleue », la nouvelle est tombée au cœur de la touffeur estivale. Sans crier gare, de manière presque imperceptible pour le commun des mortels, trop préoccupés à s’adonner aux joies de l’hédonisme et au plaisir du farniente sur la plage. En provenance de nos voisins d’outre-Rhin, elle disait ceci en substance : l’Allemagne renonce à l’avenir à la commande de nouveaux trains fonctionnant à l’hydrogène !

Une véritable onde de choc que cette information, à première vue. Une incompréhension à la lecture des manchettes de la presse hexagonale qui s’en faisait l’écho par quelques entrefilets dès le lendemain. Comment cela était-il possible alors que l’on nous vante à toutes les sauces ici-bas les bienfaits émérites de cette technologie avant-gardiste, renouvelable et propre énergétiquement !?

 

 

Un coût d’exploitation trop onéreux à l’usage

 

Et ce, depuis des lustres, ne serait-ce que sur notre seul territoire de Bourgogne Franche-Comté qui en accueille l’un des éléments moteur (sans jeu de mot !) dans la région de Belfort avec la société ALSTOM, encouragée par les institutionnels et politiques du terroir.

Dans les faits, ce n’est nullement l’inventive technologie ayant fait ses preuves qui est remise en cause par le ministère des Transports de Basse-Saxe, devant s’exprimer face à la presse fin juillet sur le sujet. Si le côté technique ne fait pas défaut, à quoi alors imputer cette surprenante volte-face de l’une des compagnies ferroviaires régionales germaniques qui fut pourtant la première à avoir adopté l’hydrogène comme source d’alimentation de ses trains ?

Je vous le donne en mille : la réponse ne tient qu’en un seul mot, son coût ! Une raison plutôt malvenue en pareille circonstance et en période de crise économique alors que les prix des billets du transport ferroviaire grevant le budget des voyageurs ne cessent de s’envoler en version astronomique depuis longtemps.

 

 

Une flotte électrique à batteries au lithium six fois moins coûteuse mais...

 

A ce titre, l’Allemagne n’est pas la seule à avoir manifesté son désintérêt devant cette technologie pourtant qualifiée de si prometteuse au niveau du développement durable mais trop onéreuse au niveau de son exploitation. En France, on n’est pas en reste puisque du côté de Montpellier, dans l’Hérault, décision fut prise l’an dernier par la métropole de geler une commande de 51 bus à hydrogène et de la privilégier par une flotte électrique à batteries, six fois moins coûteuse. D’autant qu’en bout de course, et cela n’est précisé par personne que les surplus budgétaires de fonctionnement seraient immanquablement répercutés auprès des usagers de ces lignes lors de l’achat de leur titre de transport...On imagine aisément la note plutôt salée à la sortie !

Comment alors démocratiser de façon acceptable les transports collectifs (ferroviaire, bus…) et réduire le flux des véhicules « impropres » sur les routes de France et de Navarre (les thermiques évidemment !) si les tarifs appliqués pour les emprunter au quotidien deviennent ultra prohibitifs ? Un casse-tête chinois qui ne semble pas avoir été résolu pour l’heure par toute l’intelligentsia hexagonale qui fait des yeux de Chimène à l’hydrogène…

 

 

Une flotte diesel vétuste et polluante avec 4 millions de tonnes de CO2 rejetés

 

En Allemagne, le retour en grâce des trains électriques à batteries, fonctionnant au lithium (la belle affaire quant au niveau de son exploitation et des dégâts occasionnés à la planète pour l’extraire !) revient donc au goût du jour.

Ces trains sont plus compétitifs et permettront d’éliminer petit à petit les flottes de ces antiques rames diesel devenues trop poussives et polluantes au fil des ans.

Une flotte de trains à la vétusté éprouvée, circulant encore dans la plupart des pays de l’Union européenne et de ses régions rurales, afin de desservir de petites lignes qui aura rejeté dans l’atmosphère la bagatelle de plus de 4 millions de tonnes de CO2 ces dernières années !

Morale de l’histoire : la locomotion par hydrogène serait-elle déjà en manque d’oxygène pour pouvoir subsister !?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil