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Les agneaux, au nombre de 46, ce qui constitue déjà un joli troupeau pour l’éleveur local Nicolas CARBOGNANI, paissent tranquille dans le pré, un délaissé de l’autoroute A6 où le trafic se densifie au fil de la cérémonie protocolaire. Une recrudescence de la circulation, imputable aux ultimes retours des vacances malgré la touffeur ambiante ? Cela n’affecte nullement les officiels d’EDF - et son corollaire EDF Renouvelables – ainsi que les élus qui inaugurent sous une chaleur étouffante la seconde centrale solaire érigée aux abords du réseau autoroutier à la charge d’APRR…

 

NITRY : L’endroit est très facile à trouver : un immense terrain aux abords de l’autoroute A6, situé juste après le péage en revenant vers le village où se dressent 7 600 panneaux solaires qui profitent ce jour-là abusivement de l’astre diurne au meilleur de sa forme ! Une chaleur à couper le souffle, des températures caniculaires à ne pas mettre un officiel dehors pour couper un ruban symbolique, qui plus est pour célébrer l’ouverture d’une nouvelle centrale solaire, implantée à quelques encablures du ruban d’asphalte à quatre voies. La seconde, en fait, qui est réalisée sur un délaissé – zone de terre en friche non-utilisable – du réseau autoroutier géré par APRR.

 

Panneaux photovoltaïques et ovins font bon ménage !

 

Deux visions insolites captent immédiatement l’œil du visiteur en approche. La première, et c’est toujours impressionnant, cette édification de 7 600 panneaux solaires ou photovoltaïques posés là au milieu de nulle part. D’une puissance de 3.8 MWc, ils peuvent produire suffisamment d’électricité pour alimenter les besoins de…1 900 personnes.

Fichtre ! Et dire qu’au dernier recensement de 2020, on ne comptabilise qu’à peine 400 âmes qui vivent dans la localité de Nitry, chère à son élue qui ne pratique jamais la langue de bois, la truculente Jacqueline PERRET !

La seconde vision concerne le mini cheptel de ces ovins qui gambadent gentiment dans le pré d’â côté, il jouxte pourtant le terrain d’accueil de la centrale solaire, et qui broutent une luzerne un peu famélique – les ravages de la sécheresse – sans trop se soucier de l’évènementiel, se jouant à proximité. Curieux et décalé paysage que celui-ci !

 

 

 

Six ans d’attente avant que ne sorte le projet

 

Affable et tout sourire, Jean-Roger MOUSSET, directeur de cabinet de la direction d’EDF – il remplace le « patron » Robert POGGI qui n’a pu se déplacer en terre de l’Yonne du fait d’un agenda déjà trop serré en ce mois de septembre – accueille en costume cravate – oups, il est courageux car il fait pourtant si chaud ! - en compagnie du staff de la grande maison invités et représentants de la presse. Dont certains viennent de loin à l’image de nos confrères du « Journal du Palais » ou de l’excellent Valéry CHOPLAIN « Echo des Communes » en provenance de Dijon, ce dernier se faisant rare dans l’Yonne !

Il est vrai que ce n’est pas un jour ordinaire pour EDF et sa filiale, EDF Renouvelables dont son responsable régional Alexandre MARGAIN explique volubile tous les tenants et aboutissants de ladite centrale.

Avant que ne démarrent les prises de parole officielles, petit aperçu visuel de ce grand terrain contenant des structures métalliques où sont installés ces panneaux photovoltaïques aux capacités remarquables. Et dire qu’il aura fallu un delta temporel de six ans pour en arriver là, depuis la date initiale de la validation du projet par les autorités locales. Mais, le jeu en vaut aujourd’hui la chandelle aux dires de chacun des interlocuteurs devant se succéder au pupitre, au nom du vertueux principe de la transition énergétique.

 

 

L’énergie produite à Nitry pourrait alimenter une partie d’Avallon

 

Qu’est-ce donc que cette centrale solaire, la troisième qui est arrimée sur le sol de l’Yonne après celle de Massangis – l’élu Xavier COURTOIS est présent à la cérémonie et en connaît un rayon sur les potentialités offertes par cette infrastructure super puissante établie sur 150 hectares de terrain ! – et celle de Subligny, de cinquante hectares, sortie de terre en 2022.

Réponse d’Alexandre MARGAIN : « cette centrale solaire de Nitry est l’aboutissement d’une collaboration étroite entre le territoire et EDF Renouvelables, mais également la volonté de la commune de s’engager dans les énergies renouvelables… ».

Une explication claire qui traduit en filigrane la volonté de leurs auteurs (l’ensemble des acteurs s’étant investis sur le dossier) de favoriser la valorisation des atouts de ce site (la proximité de l’échangeur autoroutier) dans le but de promouvoir le développement économique et humain de ce secteur oriental de l’Yonne.

On l’aura compris, pourvue de cette centrale solaire, la commune dirigée par Jacqueline PERRET revêt désormais d’un intérêt tout particulier jusqu’à Avallon, puisque 30 % de la ville pourra être alimenté par l’énergie produite à Nitry.

 

 

Une demi-douzaine de projets en réserve chez EDF Renouvelables

 

Un autre acteur de poids aura tenu un rôle primordial dans la conception de ce dossier : APRR. Son directeur patrimoine, Philippe GIGUET, avait effectué le déplacement pour constater les faits : s’apercevoir que le partenariat initial monté en 2017 entre son entité et EDF Renouvelables était bien fondé. Un rapprochement fructueux qui aura donné naissance à de multiples projets de centrales tant dans l’Yonne, près de l’A 19 qu’aux abords de l’A6, du côté du Col de Bessey, au-dessus de Beaune, un des points culminants de l’autoroute du Soleil, assorti d’un…« magnifique radar » dans sa voie descendante vers la capitale des vins de Côte d’Or au palmarès si éloquent !

Un bonheur ne venant jamais seul, dit l’adage, la réussite de ces centrales solaires au plus près des autoroutes sur des zones de friches devrait engendrer d’autres réalisations au cours des prochaines années dans l’Yonne. Une demi-douzaine de projets serait déjà dans les tiroirs de l’ingénierie d’EDF Renouvelables.

Une information qui aura été appréciée par la vice-présidente de la Région en charge de la Transition écologique, Stéphanie MODDE, présente à cette inauguration. Pour qui la transition énergétique est prioritaire. C’est sûr et sans plagier la formule : le changement, c’est maintenant !

 

Thierry BRET

 

 


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Ce n’est pas commun, comme lieu de visite. Mais, pourquoi ne pas s’y intéresser de plus près alors que la valorisation du patrimoine vivant s’insère de plus en plus dans notre quotidien. Suggérée par la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs, concoctée par VEOLIA, la découverte de la station d’épuration de Chablis mérite un intérêt tout particulier. S’immiscer au sein d’un maillon essentiel de la préservation des milieux aquatiques de notre territoire…passionnant !

 

CHABLIS : Entre musées et châteaux, édifices de style accueillant des collectivités, ou lieux touristiques réputés pour leurs aspects pittoresques, pourquoi ne pas étonner la galerie (celle de ses proches et ses amis) en allant à la rencontre d’une…station d’épuration ! L’idée n’est pas aussi incongrue qu’elle n’y paraît ! D’autant que ces installations liées au service assainissement intègrent notre patrimoine industriel et écologique où les savoir-faire pour protéger l’environnement se transmettent de génération en génération…

Fort de ce postulat, la CC Chablis Villages et Terroirs a donc décidé d’ouvrir grandes les portes de la station d’épuration de Chablis. Cinq créneaux de visites y sont proposés à vivre en famille : il faut se dépêcher de s’inscrire car les places sont limitées !

Réalisée en parfaite accointance technique et explicative avec VEOLIA, multinationale française spécialiste de la gestion de l’eau, la valorisation de déchets et la gestion de l’énergie vers les collectivités locales et les entreprises, l’opération s’articulera tout au long de la journée de ce samedi 16 septembre. De 10h à 15h.

Concrètement, les visiteurs plongeront parmi les différentes étapes du traitement de l’eau (un sujet ô combien d’actualité !), les enjeux de la protection des milieux aquatiques, et l’importance de réaliser des gestes au quotidien propices à la préservation de la qualité de nos rivières.

L’occasion de parler en sus de pollution, de ressources naturelles, de sécheresse, de santé humaine, de lutte contre le réchauffement climatique, etc.

 

    

En savoir plus :

 

Visite de la station d’épuration de Chablis avec VEOLIA lors des Journées du Patrimoine organisées par la Communauté de communes Chablis Villages et Terroirs.

Samedi 16 septembre 2023

Créneaux de visites : 10h, 11h, 13h, 14h et 15h.

15 places par créneaux.

Chaussures fermées obligatoires

Inscription sur https://evdr.co/59jhow

 

Thierry BRET

 


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Peut-être que ce dossier, si brûlant mais tellement peu médiatique à l’instar de l’abaya, finira-t-il par arriver un jour sur le bureau du nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel ATTAL afin qu’il se penche mieux dessus ? Ou peut-être pas, d’ailleurs, car bloqué par l’un des services nébuleux de la tentaculaire maison que même le sémillant et dithyrambique Claude ALLEGRE jadis sous l’ère mitterrandienne ne put se résoudre à dégraisser. On appelait alors cela, le « mammouth » !

En tout cas, le ras-le-bol se généralise à peu près partout en France, et pas uniquement par la voix des syndicalistes purs et durs de la corporation de la filière pédagogique. Trop, c’est trop ! Tant pour le corps enseignant que chez les élèves qui ne supportent plus d’être entassés, que dis-je, parqués à l’échelle de 35, 36, 37 ou 38 unités comme des troupeaux de ruminants que l’on mènerait à l’étable (pour ne pas dire à l’abattoir de l’absence de savoir !) dans ces classes si petites et inappropriées qu’elles ne peuvent même plus les accueillir.

Ne parlons pas des familles qui se font un sang d’encre à chaque retour le soir à la maison de leur progéniture désabusée qui ne cesse de s’épandre en jérémiades bien légitimes contre un système éducatif qui ne tourne vraiment pas bien rond dans ce pays. Cocorico, sur ce domaine, la France demeure et de très loin championne du monde…  

 

 

Exit l’épanouissement et l’enrichissement des connaissances à plus de trente élèves

 

Le fléau touche principalement les lycées de France et de Navarre. Alors que les collèges sont à peu près épargnés par cet engorgement inéluctable de potaches qui arrivent en très grand nombre dès les classes de secondes. La faute à la courbe démographique ?

A titre d’exemple caractéristique, on recense tout de même la bagatelle de 23 de ces secondes aux classes surchargées au possible ne serait-ce que dans l’un des lycées phares de la Bourgogne Franche-Comté, celui de Sens – l’un des plus importants en nombre -, qui accueille bon an mal an près de trois mille scolaires en ces murs !

Comment, mais il faudra sans aucun doute poser la question directement au ministre lui-même lors de son premier déplacement dans notre contrée, peut-on décemment penser, travailler, étudier, réfléchir et s’épanouir ainsi que se perfectionner au contact de ses professeurs dans des classes de seconde, de première ou de terminale qui accueillent plus de trente gamins à minima !?

Le regretté humoriste Robert LAMOUREUX l’avait écrit un jour dans le cadre d’un scénario pour l’une de ses pièces triomphales, « Impossible n’est pas Français ! ». Malheureusement, il faut pourtant croire que si !

 

 

La norme idéale se situe à 26/28 élèves par classe

 

La problématique de ces classes de cours hyper bondées et totalement inaptes à l’exercice du métier d’enseignant ne date pourtant pas d’aujourd’hui. En 1978, à titre personnel, je fréquentai une classe de seconde dans un lycée public de la Bourgogne du Sud qui accueillait déjà la somme de…38 élèves ! Chose positive au demeurant, nous n’étions que cinq garçons pour un reliquat très confortable de trente-trois filles, l’année de rêve en somme !

Blague à part, il semble illogique et anormal que 45 ans après cet état de fait qui était déjà décrié par tout ce qui comptait de syndicalistes, d’élèves et de parents à l’époque, voire de politiques, rien ne semble avoir changé d’un iota dans le monde de l’Education nationale à ce propos.

Pourquoi des classes sont-elles toujours aussi surchargées en France ? Alors que la norme prescrite par les recommandations étatiques situe à 26/28 élèves le nombre idéal de jeunes filles et de jeunes hommes à accueillir dans les lycées pour parfaire leurs connaissances intellectuelles en toute sérénité.

Comment, peut-on effet suivre des cours de physique/chimie ou de sciences naturelles,  dans des espaces ressemblant à des laboratoires avec tout leur attirail en termes d’équipement si précisément il n’y a pas assez de postes de travail avec les outils adéquats permettant aux élèves de suivre un cours convenablement et de pratiquer dans le même temps les exercices indiqués par le professeur ?

 

 

Même le saint patron des enseignants brûle des cierges pour que cela change !

 

Comment apprendre et comprendre une langue étrangère en la parlant le plus possible avec son enseignant ? Et ne pas suivre bêtement un cours magistral où la malheureuse professeure d’anglais aura bien du mal à intéresser et à échanger oralement avec sa quarantaine d’élèves en soixante minutes ?

Cela ne surprend personne quand on dit que les Français s’expriment dans la langue de Shakespeare comme une vache espagnole ! Mais, la réciproque est tout à fait la même dans la langue de Cervantès ou de Goethe !

On ne rit pas : cela arrive tous les jours dans les lycées de France, au grand dam des élèves et des enseignants qui ne savent plus à quels saints se vouer ! Même Saint-Jean-Baptiste-de-la Salle, patron des enseignants, a déposé il y a bien longtemps les armes devant un tel chaos orchestré de main de maître depuis tant de décennies par une technocratie aveugle et sourde aux changements…

Comment peut-on accueillir dans un minimum de respect et de conscience, voire de qualité alimentaire optimale – de cela, c’est autre débat ! -, des jeunes lycéens à la cantine lorsque l’établissement nourricier ne peut contenir tout le monde dans ses murs au même instant ?

Là où il est prévu 800 places (ce qui n’est déjà pas rien !), ce sont 1 200 gamins qui déboulent simultanément sur le coup de midi pour une heure de pause alimentaire bien méritée ! On imagine le désarroi du personnel face à une telle meute de garnements affamés et pressés de trouver la place idoine afin de se sustenter ! Pas sûr, qu’il y ait du rab pour tout le monde au fond de l’assiette !

Voilà donc, en cette période de rentrée, du grain à moudre pour le nouveau ministre de l’Education nationale qui veut marquer de son empreinte son passage à l’hôtel de Rochechouart, qui comme chacun ne le sait pas, accueille son ministère ! Bonne rentrée, Monsieur le ministre, et surtout ne vous y méprenez pas : « tout ne va pas très bien Madame la Marquise, dans le monde de l’Education nationale ! ».

 

Thierry BRET

 

 


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Après l’annonce de la suspension de l’accord céréalier établi entre la Russie, la Turquie et l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, la tonne de blé est passée à 235 euros. Mais, rien à voir avec le pic de 430 euros la tonne qui affolait les marchés en mai 2022. Soulignons, qu’il s’agit à date d’une suspension d’accord et non d’une rupture définitive. C’est une nuance importante qui ouvre, peut-être encore la porte à des négociations…ce que souhaite les professionnels de l’agriculture.

 

TRIBUNE : En juillet 2023, si les conséquences sur « les pays les plus dépendants du blé ukrainien » sont davantage inquiétantes, Marc FESNEAU (ministre de l’Agriculture) admet que le contexte pourrait engendrer un « effet rebond » en France, pouvant faire grimper les prix. Il cite en particulier l’éventualité d’une non-prolongation de l’accord céréalier ukrainien. Scénario finalement confirmé, avec l’annonce du Kremlin de son souhait de se retirer des négociations.

 

La pénurie guette à moyenne échéance…

 

Faut-il pour autant redouter des pénuries de céréales, voire des épisodes de famine ? Tout dépendra de la durée de la suspension de l’accord. Même si elles sont plus coûteuses, d’autres voies d’acheminement des céréales existent. Ensuite, l’Ukraine n’en est pas le seul fournisseur : elle était en 2021 le troisième exportateur mondial d’orge, le quatrième de maïs et le cinquième de blé. Les récoltes ayant été bonnes dans l’hémisphère nord, il suffit de pouvoir les transporter. Si on manquait de blé, ce serait plus difficile. Beaucoup de pays pourraient avoir des difficultés à supporter une augmentation des prix sur le long terme. Leurs finances ont déjà été affaiblies par la hausse brutale de l’an dernier. Le pain et tous les produits dérivés, les pâtes, industriels ou artisans, pourraient ne pas se remettre d’une deuxième vague d’augmentation des matières associées à la flambée de l’électricité !

A court terme, même si le marché se tend et les prix augmentent, il n’y a rien de dramatique. A moyen terme par contre, c’est la pénurie qui guette. D’autant plus que la production de blé ukrainien va diminuer fortement du fait du conflit. Une moindre production impactera nécessairement les prix.

 

Le jeu trouble de la spéculation

 

Les spéculateurs se comportent comme des vautours sur une carcasse ! Le blé, le soja, le maïs…sont cotés en bourse. Exactement comme le pétrole, l’aluminium, l’or ou d’autres matières premières. La plus importante bourse aux céréales au monde se trouve à Chicago, une autre à Paris. Là, des vendeurs et des acheteurs s’échangent virtuellement des milliers de tonnes de céréales. Un processus informatisé, automatisé, à partir d’instructions données à des algorithmes qui procèdent à ces échanges. Le nombre d’opérations boursières potentielles effectuées peut se calculer par microsecondes, tellement le procédé s’effectue rapidement. On appelle cela le courtage (ou trading) à haute fréquence. A Paris, la spéculation financière sur le blé se passe sur le MATIF (Marché à Terme International de France).

En effet, ces spéculateurs ne sont pas intéressés d’acheter des tonnes de blé, de maïs ou de soja. Ils sont intéressés à faire du profit à court terme en anticipant l’évolution des prix et en faisant des paris sur l’avenir. Si tous ces acteurs font un pari semblable en s’espionnant les uns les autres, en suivant, dans un comportement moutonnier, ce que les autres font, cela amène les marchés à paniquer !

Car ils se disent qu’au fond, si Goldman Sachs, si Bank of America parient à la hausse, c’est qu’il doit y avoir des raisons de voir les prix monter à l’avenir. Donc on va retarder l’écoulement des stocks. On va demander à être payé plus cher pour les ventes de nos récoltes. Et c’est là qu’une bulle spéculative se forme. Il y a alors une déconnexion entre les marchés physiques qui réagissent à l’offre, à la demande réelle dans le monde, et les marchés financiers qui eux sont régis par une logique spéculative. Ce ne sont plus des agriculteurs, des négociants, des meuniers qui s’échangent des céréales mais des banques.

 

Un petit exemple pour comprendre

 

Je suis financier et j’achète, à terme 50 tonnes de blé à échéance de décembre 2023, puis je vends des contrats virtuels sur des matières premières que je ne possède pas au cours de 280 euros (cours du jour). On note que je ne produis rien et je vends ce que je ne possède pas. Bien sûr, je ne règle rien. Sans entrer dans le détail, il faut offrir des garanties, « déposits » sur contrats… En décembre, le cours est passé à 350 euros et je vends des contrats pour 50 tonnes de blé à ce cours. Résultat : je gagne 3 500 euros ((350-280) x 50). C’est aussi simple mais à la portée uniquement de ces grands financiers qui n’ont jamais hésité à affamer les uns pour enrichir quelques autres.

« Il faut faire le bien pour mériter son bonheur, on n'y arrive pas par la spéculation et la paresse. La paresse séduit et le travail satisfait. C'est dans une conscience tranquille qu'on puise sa force. » Anne FRANK. Plus que jamais, une phrase à méditer !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Après le « Paris-Nice » de Joigny, « L'Auberge du Pot d'Etain » à l'Isle-sur-Serein, récemment évoquées dans nos colonnes, voici la troisième de nos reprises récentes d'hôtels-restaurants icaunais. Preuve supplémentaire, s’il en est, du caractère gourmand de notre département.

 

MONTIGNY-LA-RESLE : « Le Soleil d’Or » fut longtemps incarné par le couple BAUJARD, Myriam en salle et le chef Jean-Paul aux fourneaux. Référencé au Michelin - à une époque encore pas si lointaine où le guide passait dans nos campagnes ! - il y est évoqué un chef qui connaissait ses gammes, travaillant avec beaucoup de soin et de justesse ses produits : biscuit de brochet aux écrevisses sauce au safran de l'Yonne, feuilleté de ris de veau aux champignons, sans oublier l'incontournable tête de veau, si prisée par la clientèle icaunaise. Oui, mais ça......c'était avant.

 

Deux formules, l’une à vingt euros, l’autre à trente-deux

 

Voici quelques mois, un jeune couple courageux a repris cet établissement propret et entretenu. Mention spéciale pour la maîtresse de maison, aimable, souriante et professionnelle...car tel n'est pas toujours le cas !

Au déjeuner, la première formule est à 20 euros. L'autre menu est proposé à 32 euros. Ce midi-là, le plat du jour de la formule était une jolie tourte feuilletée au jambon.

Après la période des pluies estivales, il eût été agréable de profiter de la terrasse. Las ! La lourdeur ambiante nous amène dans une jolie salle, fort lumineuse, et dans laquelle les fenêtres sont équipées de jolis stores boisés à lames. L'apéritif est servi avec des olives, on est  peut-être  en droit de s'attendre à mieux.

 

 

Mais où est donc passé le lapin !?

 

 

Les entrées sont fort bonnes : le « poke bowl » aux consonances asiatiques est une assiette aussi soignée que colorée. Quant au « mille-feuille » déstructuré, mousse de chou-fleur, pickles de légumes, c'est un plat équilibré et bien assaisonné avec la croustillance des mini-feuilletés. Il se dégage de cette entrée une belle harmonie. Le chou-fleur, c'est si bon !
Au menu une mention attire l'intérêt : un rable de lapin sur l'os. Cette viande délicieuse a disparu - ou presque - des cartes de nos restaurants. On se demande bien pourquoi : adieu civet-purée, lapin à la moutarde ou encore à la tomate !

Petit bémol sur le morceau servi : le chef n'y est pour rien ! Car, ces barquettes vendues en grande distribution ne contenant que des rables donnent une viande un brin insipide – mais où est donc le lapin !? Et manque de saveur.

 

 

 

Viva la caponata sicilienne !

 

Elle eût mérité une légère marinade, histoire de la relever, et peut-être aussi d'être un brin poêlée, histoire de la colorer quelque peu. Mais le plat est bon, néanmoins, accompagné d'une originale « caponata » (variante sicilienne de la ratatouille, ce plat exquis de légumes est servi confit, avec des olives noires). Etait-ce le hasard ou bien une habitude locale, mais voici quelques années, en circulant à moto entre Thuir, le pays du Byrrh, et Collioure, celui des anchois dans le Roussillon, j'avais remarqué que la « caponata » était présente sur  un nombre conséquent de menus. Dans l'Yonne, son pays d'adoption d'un jour,  elle était délicatement confite et fort goûteuse. 

 

Simple et efficace au niveau gustatif !

 

Petite mention, aussi pour le rosé gouleyant de la Côte Saint-Jacques du vigneron Alain VIGNOT. Un parfait accord mets et vin, avec ce flacon issu du pinot gris. Il donne en Alsace un vin doux, propice à l'apéritif.

Ensuite, ce fut une belle ardoise de fromages, avant un dessert des plus harmonieux : un sablé breton et abricot. Sur le sablé repose quelques lamelles d'abricot cru, elles sont surmontées d'un sorbet de ce fruit sublime, symbole de l'été s’il en est. Un délicieux dessert : simple et efficace au niveau gustatif.
On règle la note à l'aimable et jeune patronne, dotée d'un terminal de paiement des plus modernistes (on peut se demander s’il ne fait pas aussi batteur à œufs et lustreuse à godasses avec ses multiples fonctions !).
Attention en traversant la très fréquentée RN 77 en sortant ! A côté de notre stationnement, à l'ombre de l'église, se tient l’aire locale de vélos électriques ! Et surtout qu'on se le dise : « Le Soleil d'Or » est entre de bonnes mains, et continue son chemin !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : avec l'apéro, ce serait bien d'avoir autre chose que des olives ! Même si on le sait, dans nombre de restos, il n'y a plus rien !

Les + : le service est aimable et attentionné. Quant au rapport qualité-prix, il est excellent. 

 

 

 

Contact :

 

Le Soleil d’Or

Hôtel-restaurant

3, Route d'Auxerre

89 MONTIGNY-LA-RESLE

Tel : 03.73.53.09.10.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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