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Ce n’était un secret de polichinelle pour personne. Et les rumeurs allaient bon train depuis quelques temps parmi les alcôves de la vie publique icaunaise. Transparent et sincère lors de sa prise de parole, le président du Conseil départemental de l’Yonne effectuait ce mardi en fin de matinée sa rentrée politique et institutionnelle à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Lors de la traditionnelle conférence de presse, inhérente à la vie éducative et aux collèges où il a rassuré son auditoire sur son état de santé.

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Son rire, un peu grave, résonne à maintes reprises dans les enceintes de la salle de cours sonorisée du collège de Puisaye, alors que la chaleur plombe déjà l’assistance. Une fois le déroulé explicatif propre à l’exercice oratoire du jour – un point non exhaustif sur la rentrée scolaire et les perspectives évolutives des collèges dans l’Yonne, Patrick GENDRAUD, à la tribune, ne peut s’empêcher de clore son intervention, menée de bout en bout de manière impeccable et chiffres à l’appui sur le sujet, sur son…état de santé. Une pirouette personnelle, plutôt inattendue pour un homme public, devant un parterre d’élus et de représentants institutionnels, attentifs aux déclarations et visiblement surpris.

« Je vais bien… ». La petite phrase semble au demeurant banale et anodine – elle est très usuelle dans la relation à l’autre lorsqu’elle est employée au quotidien -, mais là précisément, dans le contexte, elle semble peser lourd de signification.  

« Je vais bien, je vais bien…répètera à plusieurs reprises le président de l’exécutif icaunais, un sourire aux lèvres et le plaisir de partager ces mots avec qui veut les entendre dans la salle.

 

 

« Oui, j’ai eu de gros problèmes de santé survenus au début de l’été, concèdera-t-il – Patrick GENDRAUD avait été absent des dernières séances plénières du Conseil départemental en juin, remplacé par le premier vice-président Grégory DORTE qui avait alors évoqué en session une intervention chirurgicale – mais aujourd’hui, je suis en pleine forme ! ».

Et de remercier toutes celles et ceux de ses camarades d’hémicycle, mais pas seulement, l’ayant soutenu et apporté du réconfort durant ces moments toujours pénibles à aborder : « je ne l’oublierai jamais… ».

« Tout le monde a été très sympa avec moi ! Maintenant, je reprends tranquillement le cours de mon existence d’homme public. C’est ma vie et c’est le moteur qui m’anime… ».

Au vu de sa prestation du jour et de son large sourire, nous voilà rassurés ! Patrick GENDRAUD a repris du poil de la bête face à l’adversité, au service de ce qu’il aime le plus, servir la cause de ce territoire de l’Yonne qu’il affectionne tant…

Thierry BRET

   

 


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Chaque année à la même époque, le MEDEF réunit sur l’hippodrome de Longchamp à Paris, tout ce qui compte dans les sphères entrepreneuriales, économiques, sociales et bien sûr, politiques. A cet égard, des ministres - pas moins de dix-sept dans les pas de la première d’entre eux - se seront succédés à la tribune afin de délivrer les éléments de langage lénifiants, savamment préparés par le cabinet de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

TRIBUNE : D’ailleurs, signe pour le moins démonstratif de la volonté de l’exécutif de « cajoler » les patrons, le Président de la République lui-même s’était fendu d’un message enregistré dans lequel, il aura notamment rappelé « combien il compte sur les partenaires sociaux en général et le patronat en particulier, pour participer à la grande œuvre de reconstruction de l’économie Française, au travers d’une réindustrialisation salvatrice et synonyme d’indépendance, tout ceci bien entendu dans le cadre d’une unité retrouvée au sein de la nation ».

Ouf ! La phrase est aussi longue que l’œuvre est ambitieuse, mais on n’imaginait pas vraiment autre chose alors que, chacun le sait bien, les temps vont être durs dans les mois qui viennent. Ainsi donc, lancées par le verbe macronien, les réjouissances « Réfiennes » pouvaient commencer !

 

Bon courage Monsieur MARTIN !

 

Un président succédant à un autre, Patrick MARTIN, attributs présidentiels à peine secs, pouvait se livrer à son premier grand oral devant ses pairs. Plusieurs milliers de personnes qui vous regardent et vous attendent, massés dans le premier virage un peu raide du parcours, espérant bien pouvoir assister à une sortie de route, il y a de quoi impressionner même les plus aguerris à l’exercice ! Eh bien disons-le tout de suite, les plus « scrogneugneux » en auront été pour leurs frais, car il se sera acquitté de la tâche avec les honneurs, les plus fervents de ses afficionados étant même tout proches de lui accorder les oreilles et la queue !

Un long discours sérieux (peut-être un peu trop ?), précis et argumenté, qui lui aura permis d’imprimer son empreinte en ce début de quinquennat où les sujets qui fâchent ou pourraient fâcher sont nombreux ! Citons d’emblée l’épineuse question de la fiscalité et du maintien d’une politique l’offre qui, bien qu’elle ait fait ses preuves, pourrait semble-t-il aujourd’hui se trouver remise en cause sur l’autel des difficultés budgétaires. A ce sujet, le PLF d’abord, puis le PLFSS ensuite, nous donneront sans doute les éclairages nécessaires à nous forger une conviction quant à la volonté (capacité) réelle ou pas de l’exécutif, de poursuivre la baisse des impôts, notamment la CVAE dont la disparition a été prévue pour 2024.

Et puis une politique de l’offre qui ne considèrerait pas que rendre aux entreprises une partie de ce qu’elles ont surpayé, constituerait une forme de cadeau ! De même il y a aussi la question des excédents de l’UNEDIC et de l’AGIRC ARRCO, sur lesquels lorgne un Bercy aux abois !

Casus belli s’il en est pour des partenaires sociaux qui eux, ont pour le moins très bien géré les choses et qui verraient d’un très mauvais œil, la main avide de l’Etat venir puiser dans les milliards ainsi prudemment thésaurisés afin de se prémunir des gros temps à venir ! Patrick MARTIN le rappellera d’ailleurs à l’adresse d’une Elisabeth BORNE qui n’aura pas réussi à estomper le doute ! Décidément, ce mandat ne s’annonce pas de tout repos ! Bon courage Monsieur MARTIN !

 

Un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !

 

Mais la REF, c’est aussi et surtout « la grande fête » des entrepreneurs ! Une fête bienvenue chaque année pour les chefs d’entreprises (petites, moyennes ou grandes), entre retour de vacances et rentrée. Un moment privilégié où chacun, bien reposé et doré comme un beau pain (enfin souvent), trouve là une occasion de rencontrer en un même lieu, un grand nombre d’homologues et d’échanger avec eux sur des sujets généralement bien difficiles à partager avec des non-initiés.

Et puis, c’est aussi l’opportunité de pouvoir suivre des conférences et des débats de très haute tenue, avec des intervenants dont l’envergure internationale garantit la qualité et la pertinence des propos. Tel Eric TRAPPIER, PDG de Dassault Aviation et président de l’UIMM qui n’a pas envoyé dire ce qu’il pense du simulacre de construction d’une défense européenne, alors que les européens achètent presque exclusivement des avions de combat américains ! Sic !

 

 

Et même si d’autres, peut-être plus contraints ou moins courageux, ou les deux, à l’image de Madame la Ministre conseillère aux Affaires économiques à l'Ambassade des Etats-Unis, a pu se contenter de lire, certes dans un français quasi parfait, les notes convenues rédigées par ses conseillers, les tables rondes auront cette fois encore ravi leurs auditoires et stimulé les synapses !  Une grande fête donc qui se déroule dans une ambiance à la fois chic et champêtre compte tenu du lieu, où l’on mange, bois, rit, dit du mal de ceux qu’on n’aime pas et encense ceux qu’on apprécie ! Bref, un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !  

Un moment qui fait du bien, même si cette année la météo n’aura pas été aussi clémente qu’à l’accoutumé. Faut-il y voir un signe ? Est-ce là la préfiguration de l’ambiance générale à venir ? D’aucuns vous dirons que oui, tant certains échanges mi-figue mi-raisin, faisant état de problèmes qui sont bien là, ou tout proche de l’être ont été récurrents. D’autres, plus optimistes ou encore épargnés n’allaient pas forcément dans ce sens, rappelant que le pire n’est jamais sûr et qu’il convient de rester dans une dynamique positive ! Quoi qu’il en soit, il n’était plus question de la « quasi » euphorie dans laquelle nous étions encore lors de la REF 2022. Car avec des carnets de commandes qui commencent à s’essouffler, des trésoreries qui se tendent parfois sévèrement, une productivité qui s’érode, une inflation qui reste élevée et un manque de visibilité persistant qui force à naviguer sans trop bien savoir où l’on va, les curseurs sont tirés vers le bas.

 

La créativité et la résilience des entrepreneurs de France

 

Et parfois dangereusement, à l’instar du nombre impressionnant de défaillances d’entreprises que nous déplorons depuis ces derniers mois, même si elles concernent très majoritairement des autoentrepreneurs et des très petites structures. Les nuages parfois bien noirs qui ont plané sur Longchamp nous auront finalement épargné et seules quelques gouttes sont tombées. Il n’en demeure pas moins que les parapluies étaient plus nombreux que les chapeaux de paille. Le dérèglement climatique, sujet largement présent dans les débats, ne concernera donc pas que le temps qu’il fait, mais aussi et largement la météo des affaires.

Mais bon, ou devrais-je dire, mais BOND !? « Demain ne meurt jamais* ! ». N’est-ce pas ! Alors hauts les cœurs et toutes manches retroussées, les entrepreneurs de France ont bien l’intention une fois encore de montrer leur créativité et leur résilience ! Et ce qui ne nous tue pas nous rendant plus fort, alors Dieu sait qu’ils doivent être sacrément forts, compte tenu de tout ce qu’ils ont déjà surmonté au cours de ces dernières années !

En tout cas, permettez-moi de conclure en vous disant combien je me réjouis à l’avance d’être encore de la fête, pour la REF 2024 ! Et puis tenez, je fais même le pari que quoi qu’il arrive, il s’agira une fois encore de l’évènement majeur de la rentrée et que chacune et chacun aura à cœur de s’y montrer. Parce que vous le savez. « Les diamants sont éternels », « mourir peut attendre », même si « le monde ne suffit pas » à celui qui nous envoie ses « bons baisers de Russie » !

NB : *Base-line de la REF 2023 et 18ème opus de la série des James Bond.

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué général MEDEF et UIMM Yonne

 

 


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Acronyme vedette de la visite ministérielle du jour au sein de l’Unité d’Enseignement en Elémentaire Autisme (UEEA) de Laborde à Auxerre, sous l’égide de l’EPNAK : le terme « AESH » ! Il se traduit par la formulation suivante : « accompagnant d’élèves en situation de handicap ». Un terme que les syndicats de l’Education nationale connaissent bien puisque nourricier de leurs revendications sociales. Un sigle que les familles concernées par le handicap vénèrent puisque porteur de solutions judicieuses pour leurs enfants scolarisés. Un mot qu’Aurore BERGE n’aura pas occulté de ses échanges car 6 500 de ces AESH sont en voie de recrutement…

 

AUXERRE : On peut dire que l’intervention inopinée de l’un des vice-présidents du Conseil départemental, en l’occurrence Christophe BONNEFOND, aura fait tilt au beau milieu des échanges nourris lors de la visite ce lundi après-midi de la ministre en charge des Solidarités et des Familles, Aurore BERGE à Laborde !

Effectuant sa toute première rentrée scolaire depuis qu’elle occupe ce portefeuille ministériel suite à sa nomination le 20 juillet dernier, l’ancienne présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale a su saisir l’opportunité qui lui était offerte pour évoquer dans le détail la politique d’éducation inclusive dont le gouvernement se veut le métronome. Via, notamment, le rôle et le poids des « AESH » dans cet environnement pédagogique si particulier.

Alors qu’il s’inquiétait de la précarité et de l’absence de professionnalisation de ces postes, pourtant si cruciaux pour accompagner les élèves en situation de handicap, l’élu de l’Yonne aura donc mis le doigt sur l’un des sujets brûlants de l’actualité inhérente à l’Education nationale de ces derniers jours – outre, évidemment, la rentrée des classes en ce 04 septembre ! –, soit  l’annonce faite il y a quelques jours (c’était le 28 août) par le nouveau ministre Gabriel ATTAL d’une série de mesures devant faciliter l’éducation inclusive, à savoir la volonté de recruter 6 500 AESH en 2023.

 

Davantage de formations, revoir les statuts de la fonction

 

C’est au nom de l’équité pédagogique que cette décision a été entérinée par le ministère de l’Education nationale, et la volonté de renforcer le modèle de l’éducation inclusive, tel que l’a fixé la sixième Conférence nationale du handicap (CNH) le 26 avril dernier.

Or, à date, 136 000 personnes sont déjà répertoriées parmi cette catégorie, celle des accompagnants d’élèves en situation de handicap en France. L’apport de ces 6 500 postes supplémentaires est un signe de progrès pour Aurore BERGE qui aura pu commenter cette décision gouvernementale, face micros et caméras, en conférence de presse.

« Il nous faut continuer en ce sens, déclara-t-elle, avec plus de formations puisque c’est une demande très forte de la part des enseignantsil existe aujourd’hui 25 heures de formation qui leur sont destinées pour appréhender l’accueil et la prise en charge de ces enfants - ; certains enseignants n’ont quant à eux jamais eu de formation, il faut remédier à cela… ».

 

 

 

Naturellement, l’amélioration de ce statut et sa rémunération intègrent les priorités gouvernementales, comme devait l’ajouter la ministre.

« Il faut qu’il y ait plus de femmes à l’avenir qui décident de s’engager dans ces métiers qui ne doivent pas se limiter aux seules classes maternelles et élémentaires. Il faut aussi apporter des solutions qui soient adaptables aux collèges et aux lycées…On doit à ces enfants la poursuite évidente de leur scolarité. Leur réussite est aussi notre réussite… ».

 

Un bonus destiné aux collectivités qui développeraient le périscolaire

 

Autre problématique cruciale, la grille des salaires. Selon les cas, ceux-ci oscillent entre 800 et 1 100 euros nets par mois. Autrement dit, une paille qui n’autorise pas à l’épanouissement personnel. Pourtant, les AESH représentent en nombre le deuxième métier de l’Education nationale en France !

Réponse d’Aurore BERGE : « il faut que ces contrats deviennent des temps plein ! C’est cela la première porte d’entrée pour améliorer le système. La problématique est la suivante : on a souvent des contrats qui sont sur des temps très courts, ce n’est pas suffisamment rémunérateur. Ils peuvent être établis de 15 à 17 heures. Parfois de vingt heures ! Si la personne n’est pas en temps plein, forcément les salaires ne suivent pas… ».

Solution évoquée : la mise en place d’un bonus destiné aux collectivités sur les activités du périscolaire. Où les besoins d’encadrement des enfants sont très importants.

« L’Etat va d’ailleurs aider les collectivités en injectant davantage d’argent pour celles qui vont accueillir ces enfants… ».

Un nouveau levier pour recruter de nouvelles AESH qui pourraient être ainsi salariées des collectivités tout en poursuivant leurs missions auprès des écoles. Le tout se muant en contrat en durée indéterminé.

Toujours est-il qu’une hausse de salaire a été également dévoilée par le nouveau ministre de l’Education nationale, le 28 août dernier, à savoir une augmentation prévue de 10 à 13 % par rapport à l’année antérieure. Un coup de pouce, certes positif. Mais, ce n’est pas encore suffisant au vu de l’importance de ces métiers qui permettent de garantir une scolarisation de qualité pour tous les élèves de la maternelle au lycée. Au nom de l’égalité des chances pour tous !

 

Thierry BRET

 

 


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Ce sera incontestablement un sacré dilemme à vivre pour l’ex-directrice de cabinet du préfet de l’Yonne cette saison. Nouvellement nommée au Journal Officiel en qualité de sous-préfète d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), la haute fonctionnaire, bras droit efficace et apprécié du préfet Pascal JAN, devra donc choisir, quant à son soutien sportif, entre le FC Pau (un club pensionnaire de Ligue 2 pointant à date à la huitième place) et…l’AJ Auxerre (9ème) où elle s’est exercée durant deux ans à la découverte de la sémantique technique très particulière de la discipline !    

 

AUXERRE : A peine quittée les bords de l’Yonne ce jeudi 31 août après une très conviviale cérémonie de départ, accueillie dans les jardins de la préfecture, nimbés d’un joli soleil estival, qu’elle pourrait peut-être déjà effectuer son retour en terre icaunaise, le 16 septembre prochain ? Sinon, ce serait pour la confrontation retour le 16 février en terre paloise ! En tout cas, le message adressé aux férus de football et en particulier du club local, l’AJA, par Marion AOUSTIN-ROTH lors de cette réception était on ne peut plus clair ! En présence physique – peut-être pas au vue de la distance ! - ou de cœur, façon nostalgie, après les deux années et de demie vécues en terre icaunaise en y exerçant d’importantes responsabilités au service de l’Etat, l’ancienne directrice de cabinet du préfet de l’Yonne suivra avec grand intérêt la première des deux confrontations que se livreront dans le cadre du championnat de France de Ligue 2 les clubs  sportifs de ses deux plus récentes villes d’adoption : Auxerre où elle y laissera bon nombre de souvenirs auprès de toutes les strates institutionnelles et économiques de notre territoire et désormais Pau, ou du moins l’une des villes de ce joli département des Pyrénées-Atlantiques, fleurant bon l’accent du Béarn, Oloron-Sainte-Marie. Après un court week-end d’adaptation, fruit de son rapide déménagement, Marion AOUSTIN-ROTH prendra officiellement ses fonctions lundi en début de matinée.

 

Une nomination en qualité de sous-préfète d’une localité du Béarn

 

Promue pour une durée de  trois ans au lieu de deux – visiblement, les choses évoluent sensiblement dans le corps préfectoral puisque les nominations s’allongent d’une année supplémentaire pour les nouveaux impétrants et c’est tant mieux pour approfondir les dossiers et leurs mises en application-, l’ex-directrice de cabinet succédera à Anna NGUYEN, sous-préfète, qui a fait ses adieux le 21 août dernier aux instances territoriales occitanes avant de s’envoler vers la Polynésie française. En effet, la jeune femme a été nommée cheffe des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent pour là aussi une durée de trois exercices.

Jumelée à la commune espagnole aragonaise de Jaca – une pure logique puisque le pays ibérique est situé à une poignée de kilomètres de là -, Oloron-Sainte-Marie, agglomération de plus de dix mille âmes, est connue et réputée pour ses activités de confiserie avec la présence de l’usine de fabrication de chocolat, LINDT – parfois, avec le vent soufflant fort des montagnes voisines, les odeurs chocolatées peuvent titiller un peu trop les narines sensibles jusqu’à l’écœurement – et la présence de son site industriel, SAFRAN, producteur de trains d’atterrissage pour les avions. Toulouse ne situe pas loin et on connaît la propension des activités aéronautiques sur ce secteur géographique, berceau national de cette filière.

 

 

 

Une pensée émue à la l’organisation d’un futur déplacement présidentiel !

 

Citant Colette (« La Vagabonde ») et l’une de ses célèbres phrases, « l’heure de la fin des découvertes ne s’arrête jamais », Marion AOUSTIN-ROTH aura pris la parole durant dix-sept minutes au pupitre aux côtés de Pascal JAN lors de son témoignage, fait de reconnaissance et de gratitude. Arrivée dans l’Yonne en avril 2021 – la pleine période de la COVID-19, en passant ! – en provenance du Doubs, c’était le premier grand poste de responsabilité sous couvert de l’appareil étatique tenu par la jeune femme.

Expliquant ensuite le rôle d’un directeur de cabinet – « les douze travaux d’Hercule au quotidien », plaisantera l’oratrice -, Marion AOUSTIN-ROTH mettra en exergue le poids des collaborateurs et personnels de la préfecture. « Des fonctionnaires exemplaires, acharnés, épris de la notion du service public que je quitte avec regrets et émotion… ».

La gestion de la crise sanitaire sera largement commentée par la haute fonctionnaire avec ses épisodes successifs de confinement. Mais, elle parlera aussi de ses nombreux évènements et visites officielles (celle de Jean CASTEX alors Premier ministre qui reviendra par deux fois à Saint-Florentin et à Sens), soit in fine une trentaine de déplacements ministériels sensibles à gérer durant le mandat d’un peu plus de deux ans avec les services de la préfecture.

Puis, se tournant vers Pascal JAN à l’écoute très attentive, Marion AOUSTIN-ROTH s’amusera de la probable organisation générée par le futur déplacement en terre de l’Yonne du Président de la République – l’Yonne reste l’un des six derniers départements hexagonaux où le chef de l’Etat ne s’est pas encore rendu depuis 2017 – qui devrait être inscrit à l’agenda élyséen, tôt ou tard. « A force de le dire,  monsieur le préfet, je commence à croire que cela arrivera et j’aurai alors une pensée émue pour l’équipe organisatrice d’un tel évènement ! ».

 

 

Une bonne continuation au territoire de l’Yonne

 

Puis, reprenant son sérieux, Marion AOUSTIN-ROTH s’attardera sur les récentes émeutes urbaines l’ayant accaparées dans son quotidien en matière de respect de l’ordre et  de la sécurité. « Ces émeutes de juin ont abîmé notre vivre ensemble et nous ont marqué profondément… ».

Ses remerciements iront également aux représentants des forces de l’ordre – nombreux à assister à cette cérémonie -, aux sapeurs-pompiers ou à la Croix-Rouge. A ce titre, elle se remémorera la fameuse rave-party de Saint-Florentin en janvier 2021 où la localité gérée par Yves DELOT fit la une des médias nationaux. Où de la rencontre « musclée » opposant l’AJ Auxerre face à Saint-Etienne à l’enjeu si crucial pour l’accession en Ligue 1.

En substance, la jeune femme salua aussi la mémoire de la malheureuse Angélique CLERE, décédée à la suite d’un féminicide sur la commune de Monéteau le 11 juin 2021. Une tragédie qui restera dans la mémoire collective.

« Beaucoup reste à faire en matière de violences conjugales dans notre pays, ajoutera-t-elle, je sais que les élus et les forces de l’ordre sont mobilisés sur cette question… ».

Dans la foulée, elle rappellera la mémoire du capitaine du GIGN Jérôme FAVIER qui à l’âge de 33 ans, aura perdu la vie pour neutraliser l’auteur des troubles survenus à Saint-Valérien. « J’ai une pensée émue pour ce militaire d’exception pour sa famille d’armes qu’il représentait… ».

Quant aux anciens combattants, ils ne furent pas oubliés de ce long discours : « je vous ai souvent salué lors des cérémonies, vous êtes notre fierté en portant les valeurs de la France… ». Les élus (« symbole du dévouement absolu ») furent également plébiscités par l’oratrice sur le départ.

Quant à la nécessité de conduire une réflexion de nature à refonder notre modèle de la prévention de la délinquance, tout en adaptant l’offre de sécurité, lui semble évidente. « Ma devise est la suivante : reconnaissance et gratitude, passion du service public et foi en l’être humain… ».

Puis, reprenant une formule chère au regretté Raymond BARRE – l’ancien édile de Lyon et Premier ministre des Français sous GISCARD -, Marion AOUSTIN-ROTH rappela qu’avec « du courage et de la détermination, l’avenir se façonne et se veut… ». Avant une ultime pirouette orale, en basque, pour souhaiter à l’assistance prête à applaudir une « bonne continuation » au territoire de l’Yonne ! Une pensée réciproque, évidemment...

 

Thierry BRET

 

 

 


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Alors que la guerre en Ukraine semble hélas s’enliser, la Russie a annoncé en juillet, mettre fin à l'accord sur les céréales ukrainiennes. Depuis, les navires transportant cette marchandise hautement sensible, n'ont plus la certitude de pouvoir prendre le large en toute sécurité. Une décision qui replonge les pays du Sud dans l'insécurité alimentaire. En théorie, rien n'empêche les navires ukrainiens d'exporter leurs céréales via la mer Noire. Mais…

 

TRIBUNE : Sauf qu'ils n'ont plus aucune garantie de pouvoir le faire en toute sécurité, alors que le conflit russo-ukrainien se poursuit. Une mauvaise nouvelle, particulièrement pour les pays africains, largement dépendants aux céréales des deux pays. Car la Russie et l'Ukraine assurent un tiers des exportations mondiales de blé et jusqu'à 100 % des approvisionnements de pays comme l'Égypte, le Soudan ou la Somalie.

Une opération de chantage ?

La participation à ces accords est un choix. Mais les personnes en difficulté partout dans le monde et les pays en développement n'ont pas le choix, eux ! Des centaines de millions de personnes sont face à la faim et les consommateurs sont confrontés à une crise mondiale du coût de la vie. Ils vont en payer le prix, s'alarme Antonio GUTERRES, secrétaire général de l'ONU. Alors pourquoi cette volte-face de Vladimir POUTINE ?

Eh bien, le président russe veut ainsi punir les alliés de l'Ukraine qui, selon lui, accaparent la majorité des céréales exportées. Moscou propose maintenant de poursuivre ces livraisons, mais seulement en direction des pays qui le soutiennent (surtout la Turquie et la Chine, premier pays bénéficiaire), espérant ainsi avec ce chantage, obtenir la levée d'une partie des sanctions, notamment l'accès des banques russes au système de paiement international Swift, dont elles sont exclues depuis un an. POUTINE souhaite ainsi confirmer sa déstabilisation de l’Afrique au détriment de la France.

 

Qu’est-ce qui a été exporté jusqu’à présent ?

 

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les exportations ukrainiennes de céréales ont été gravement perturbées. Pendant plus de quatre mois, les navires militaires russes ont bloqué les ports ukrainiens de la mer Noire. Jusqu'en juillet 2023, près de 33 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires ont été exportées dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire.

Le maïs, céréale la plus touchée par les blocages des greniers ukrainiens au début de la guerre, représentait plus de 50 % des cargaisons. Un transfert rapide s'imposait afin de libérer de l'espace pour le blé de la récolte estivale. 65 % des exportations de blé dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire avaient pour destination les pays en développement. Le maïs était exporté dans des proportions presque équivalentes vers les pays développés et les pays en développement.

N'oublions pas l’Europe : l’Union est un grand producteur et exportateur mondial de blé. On estime que l'UE a exporté 31 millions de tonnes de blé au cours de la campagne de commercialisation 2022-2023. Les pays de destination sont notamment l'Algérie, le Maroc, l'Égypte, le Pakistan et le Nigeria. Il demeure essentiel, pour assurer la sécurité alimentaire mondiale, de maintenir l'approvisionnement en céréales ukrainiennes. Les prix des denrées alimentaires, et particulièrement ceux des céréales sont impactés par le conflit russo-ukrainien. On note au passage que l’Europe a beaucoup à gagner si les cours des céréales progressent fortement !

 

Le principal objectif de l’accord, « pas encore réalisé »

 

Vladimir POUTINE a souligné que les obligations fixées dans le mémorandum Russie-ONU sur la levée des obstacles pour l’exportation des produits alimentaires et engrais russes ne sont toujours pas remplies. « Le principal objectif de l’accord, la livraison de céréales aux pays dans le besoin, notamment sur le continent africain, n’est pas réalisé », selon le président russe.

D’après Moscou, seules 3 % des 32 millions de tonnes de biens alimentaires produits par Kiev depuis un an sont livrées aux pays les plus pauvres. Des chiffres contestés par l’UE qui parle de 49 % de ces exportations qui ont profité à ces populations.

Pour Bruxelles, une non-reconduction de l’initiative provoquerait une hausse du prix des denrées sur le marché mondial, avec pour conséquence d’entraîner les pays pauvres dans une crise alimentaire.

Dans ce contexte, qui croire ? Comment se comporte l’Occident face aux problèmes céréaliers ? Tout le monde tronque les chiffres, mais il y a fort à parier que tout n’est pas distribué en Afrique !

« Au lieu d'aider les pays qui en ont réellement besoin, l'Occident a utilisé l'accord sur les céréales à des fins de chantage politique et en a fait un outil d'enrichissement de multinationales, de spéculateurs sur le marché mondial », devait déclarer Vladimir POUTINE lors d'une réunion gouvernementale retransmise à la télévision. Pour la spéculation et l’enrichissement, c’est factuel et nous avons pu le constater dans les faits !

Fin de la première partie de ce dossier…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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