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Si l’année 2018 ne présente aucun intérêt spécifique dans la lutte acharnée qui oppose d’ordinaire les différentes formations politiques en quête de pouvoir en France, faute de scrutins notables, il semblerait en revanche que les échéances des futures municipales de 2020 soient bel et bien présentes à l’esprit de tous les leaders emblématiques de notre territoire. Première force politique du département de l’Yonne, fédérant 1 331 membres à ce jour, les Républicains se projettent vers un avenir meilleur en développant une stratégie de conquête où le rassemblement des forces, le respect des sensibilités et le renouvellement des talents prennent désormais toute leur dimension…

VENOY : C’est clair. La choucroute partie, concoctée par les bénévoles des Amis des Républicains à la salle des fêtes de Venoy, ne servait que de prétexte idéal et culinaire pour réunir en nombre les troupes de fidèles pressés d’entendre leur chef de file, Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription, abattre ses cartes après plusieurs semaines de silence radio. Avant de se sustenter de ce goûteux plat alsacien, ils eurent l’opportunité de prime abord de découvrir la composition du nouvel attelage de la droite et du centre droit territorial à l’amorce de ces futures joutes électoralistes qui se préfigurent.

Incorporer toutes les familles de la droite et du centre droit…

C’est sous le vocable technique de conseil exécutif que le jeune quadragénaire dirigeant de la droite icaunaise a dévoilé ses cartouches qui lui permettront, selon ses objectifs, d’asseoir sa suprématie par rapport à ses autres concurrents directs dans ses zones d’influence. Véritable organisme structurel, en charge de développer et relayer la stratégie voulue par son leader, ce conseil exécutif s’articulera autour d’une trentaine de personnalités issues de toutes les composantes de l’actuelle droite française.

Ainsi, démocrates-chrétiens, gaullistes, représentants du centre droit et éléments d’une droite plus affirmée y travailleront de concert avec ce même désir avoué de faire respecter toutes les sensibilités intellectuelles à bord de cet assemblage.

La structure a ainsi été aménagée en privilégiant le rassemblement des forces et des compétences qui agissent sur le territoire. Tout en intégrant de nouveaux visages, des femmes et des hommes issus de la génération montante qui profiteront de cette immersion concrète dans le sérail afin de découvrir les véritables rouages et enjeux d’un long processus de réflexion, devant conduire à piloter une campagne électorale jusqu’à son terme.

Le nouvel organigramme de cette entité originale devant amener les Républicains dans des perspectives idoines en 2020 dépendra d’un trio de décisionnaires. Ce bureau sera présidé par Guillaume LARRIVE et accueillera en son sein deux vice-présidents : Marie-Louise FORT, maire de Sens, et Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental.

Un état-major de premier choix pour dynamiser la gouvernance des Républicains Icaunais

D’autres ténors de la politique départementale ne sont pas très loin dans cette arborescence du nouveau mode opérationnel des Républicains. Si Christophe BONNEFOND endosse la vêture de délégué départemental de ce conseil exécutif en assurant de surcroît son animation, Xavier COURTOIS, en charge des liaisons avec le monde agricole et les élus, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI (relation avec le Conseil régional), Valérie LEUGER-DORANGE, (milieux sportifs et associatifs), Gilles PIRMAN (relation avec l’Ile de France), Isabelle JOAQUINA (cœurs de ville), François BOUCHER (sécurité), Isabelle FROMENT-MEURICE (Europe) ou encore Clarisse QUENTIN (emploi et formations professionnelles) y figurent en bonne position avec des postes clés.

Ce futur « gouvernement » imaginé par la droite républicaine et centriste dévolu à l’Yonne s’adjoint également les services de personnalités connues et reconnues dans leurs expériences professionnelles. C’est le cas de l’édile de Saint-Florentin, Yves DELOT, qui se voit confier la délégation de l’industrie, de Florian BOURGEOIS qui interviendra sur le dossier des PME (étant lui-même un entrepreneur reconnu), de Jean DESNOYERS, spécialiste de l’eau pour traiter le sujet éponyme, de Frédéric GUEGEN, qui aura en charge l’analyse des milieux viticoles, de Virginie DELORME pour le commerce de proximité, de Martine MICHEL, placée dans le domaine de l’artisanat ou de la suppléante à la députation, Maryline SAINT-ANTONIN qui s’intéressera en sa qualité de praticienne à la santé.

La conseillère régionale Aurélie BERGER, maire de Gurgy, a accepté de gérer la délégation environnement. Il est vrai que sa commune œuvre beaucoup en ce sens. Quant à Pierre-Antoine de CARVILLE, il apportera son savoir-faire dans l’étude de l’innovation et de la mobilité sur le territoire.

Quelques jeunes pousses figurent dans le cercle restreint de cette garde rapprochée à la cause des Républicains : c’est le cas de Charles d’ASTORG (développement des adhésions), d’Axel SIBERT (Jeunes Républicains), le Jovignien Nicolas DEILLER (enseignement supérieur) ou Thomas MONARCCHI qui se fixera des objectifs à l’optimisation de la gestion des seniors.

Le monde de la ruralité, quant à lui, n’a pas été omis de cette liste importante de délégations avec Didier CART-TANNEUR qui s’impliquera dans cette cellule. Deux jeunes femmes, Céline BAHR et Sonia PATOURET, officieront en qualité de porte-paroles et de chargées de communication de ce conseil exécutif protéiforme.

Une logique d’alliance mais pas d’allégeance à l’égard de Laurent WAUQUIEZ

Dans une brève intervention ayant trait à la situation actuelle observée par les Républicains après les déclarations controversées, dans son propre camp, par Laurent WAUQUIEZ, le leader de la droite icaunaise a rappelé son indépendance d’esprit et sa liberté de parole qui l’animent depuis toujours.

« Je ne m’inscris jamais dans la subordination, commentait-il, mais dans une logique d’alliance afin de construire un projet favorisant l’alternance… ».

Puis, de conclure, « notre devoir est d’être organisé et méthodique. Nous sommes la première force politique de ce département et nous pouvons le rester à condition de nous renouveler et de nous respecter… ».

Les propos de Patrick GENDRAUD servant de conclusion ne contrediront pas ceux du député LR ; bien au contraire, le président du Département insista sur les vertus participatives de ce conseil exécutif mis en place depuis peu (« Soyons force de propositions afin de reconstruire notre mouvement politique pour un avenir meilleur… »).


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A 52 ans, le chef de cuisine du fameux club AIRBUS, établissement spécifique accueillant des VIP de la planète entière en transit dans la région de Toulouse, et piloté par le prince de la gastronomie Michel SARRAN, double étoilé au Michelin, n’hésite pas à prendre des risques. Et à se remettre en cause, lui et son tour de main magique, avec beaucoup d’élégance et un sens profond de l’humilité. Le 21 mars, ce professionnel au parcours jalonné d’expériences riches et enthousiasmantes (Le CRILLON, La BARBACANE…) relèvera le défi imposé par les organisateurs ingénieux de l’IRON COOK 2018 lors de la seconde édition de cette épreuve à la renommée nationale. Portrait…

AUXERRE : Titulaire d’un CAP de cuisine, obtenu en 1983, au lycée professionnel de Saint-Martin d’Amiens dans la Somme, Thierry LAMBERT n’entre pas dans la catégorie particulière des spécialistes de concours gastronomique. Certes, il s’est déjà essayé à quelques-uns d’entre eux, « sur le tard », comme il aime le préciser. Non pas, par manque de conviction, mais parce que la passion de son métier telle qu’il l’exerce aujourd’hui aux côtés de Michel SARRAN à mitonner les recettes les plus insolites et représentatives du terroir français, monopolise le temps nécessaire aux préparatifs d’usage.

Donner le maximum pour ce défi d’exception

Ce personnage universaliste ouvert aux cuisines du monde (Brésil, Tunisie, Egypte, Dubaï…), féru de stages de perfectionnement afin de connaître la subtile quintessence de cet art culinaire qui lui procure tant de plaisir, a, en cette année 2018, tourné casaque à sa litote habituelle. Celle de consacrer beaucoup aux autres, en oubliant parfois de s’intéresser à lui-même…

Logique, en suivant ce raisonnement volontariste, de retrouver in fine Thierry LAMBERT parmi la vingtaine de postulants initiaux au fameux défi institutionnalisé par le CIFA de l’Yonne depuis deux rendez-vous.

« L’âge n’y est absolument pour rien, concède-t-il, ni le fait de me confronter à d’autres chefs de grande valeur. Simplement, j’ai eu envie de relever ce challenge marathon si spécifique en adressant ma candidature parce que la passion du travail bien fait et le fait d’être capable de se mobiliser à tout instant me sont apparus les arguments les plus forts… ».

Par chance, le chef de Castelmaurou (Haute-Garonne) franchira sans encombre les étapes successives d’une dure sélection. Son dossier interpellera les membres du premier jury qui ont composé le futur casting de cet événement printanier. Pris au jeu de la sélection en phase de succès (l’une des quatre places de finaliste lui revenant de facto après le verdict rendu par le comité exécutif), le chef ne fera pas de la figuration le jour J lors de sa venue en Bourgogne.

« Je sais que je donnerai le maximum pour remporter ce challenge, explique-t-il, dans ce métier, on ne peut progresser sans aller le plus loin possible et en relevant au quotidien des défis supplémentaires. Et puis, quelque part, je me réjouis que les personnes présentes ce soir-là, soit les 36 VIP du jury de notation des mets, auront la chance de pouvoir déguster ma cuisine. Etant un cercle très hermétique, le Club AIRBUS ne reçoit que des personnalités et des VIP du monde entier quel que soient leurs cultures et religions. D’où une diversité éclectique de la gastronomie à leur proposer. A contrario, ce cadre n’est pas ouvert au grand public et ma cuisine demeure méconnue… ».

Se sublimer pour contrer la crise de la cinquantaine…

Près de Toulouse, Thierry LAMBERT sait pourtant faire des miracles au fond de l’assiette, aux côtés de ses équipes, à faire pâmer les épicuriens les plus insensibles à la gastronomie de référence.  

« Je me suis toujours donné à fond à la cause culinaire, conçoit-il, aujourd’hui, j’ose l’avouer je ne crains pas les jeunes chefs qui exercent leur vision de notre corporation avec élan et générosité. Personnellement, j’aime mon  métier. Et quand on aime on peut aller très loin. Mon objectif, en participant à ce défi original, est de m’assurer que j’aurai essayé. Je ne viens pas à cette épreuve avec une crainte particulière. La seule peut-être est celle de laisser mes équipes à Toulouse durant cette semaine d’absence… ».

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, le chef de la Haute-Garonne ! Lui qui considère que la cuisine correspond à une somme de valeurs à partager autour de soi. Thierry LAMBERT aborde ce défi avec un réel sens de l’abnégation. Face à la crise de la cinquantaine qui le pousse parfois à se sublimer en réalisant de nouvelles prouesses techniques.

S’attaquer à la difficile scénographie imposée par cette épreuve complexe (concevoir un menu complet comme s’il exerçait son activité dans un restaurant) ne contrarie nullement le chef toulousain.

Mieux cela le stimule et lui intime l’ordre de conjuguer le plaisir au devoir accompli. En procurant la satisfaction à celles et ceux qui se délecteront de sa cuisine savoureuse et typique au soir de ce rendez-vous qualitatif, même si le menu y est sérié dans le cadre précis d’un challenge national.


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AUXERRE : Image inhabituelle ce lundi 05 mars vue dans la grande salle de réunion du centre de formation de l’AJ Auxerre ! Un représentant de l’Armée de Terre, en l’occurrence l’adjudant-chef Bruno NIRLO, responsable du CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées) avait investi ces lieux pédagogiques réservés aux futurs professionnels du pensionnaire footballistique de Ligue 2.

Non pas pour évoquer les vertus bénéfiques d’un recrutement de quelques mois parmi un régiment d’élite basé en France ou à l’étranger, mais bel et bien pour échanger autour d’une thématique qui se rapprochait des valeurs vertueuses de la chose sportive : le respect et la tolérance envers l’autre !

Pédagogue, illustrant ses arguties avec humilité et discernement, le militaire de carrière se fit parfaitement entendre, et comprendre, de la vingtaine de jeunes gens, plus habitués à discourir d’ordinaire sur les tactiques occasionnées par une rencontre sportive que d’évoquer l’éthique, la tolérance, le civisme et la citoyenneté au quotidien.

Nonobstant, les jeunes apprentis footballeurs ont bien retenu la leçon proposée dans le cadre de ces rencontres pédagogiques animées par le sous-officier Icaunais. Le dépassement de soi et le respect ne possèdent-ils pas des sources communes entre la pratique d’une discipline aussi exigeante que peut l’être le football de haut niveau et la rigueur impétueuse et le sens du devoir et de la perfection que tout militaire de carrière doit posséder en lui pour mieux servir la Patrie ?

Quant à la notion d’engagement, c’est une valeur commune à ces deux mondes parallèles (le sport et l’armée) qui, une fois n’est pas coutume, se sont croisés idéalement à l’intersection des possibles…

 


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Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…

AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.

Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement

L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.

Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.

C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...

Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…

Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.

D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.

Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.

« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».

Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».

Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».

Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…

Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.

Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !

« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».

Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.

A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.

Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…


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Les 137 élèves originaires des deux communes en périphérie de la capitale de l’Yonne ne subiront pas les effets de la sectorisation imputable au redécoupage de la carte scolaire telle qu’elle avait été entérinée en 2017 à l’issue d’un scrutin proposé au Conseil départemental de l’Yonne. A l’écoute des desiderata des parents d’élèves mais aussi de la préoccupation de ses élus, Patrick GENDRAUD, président de l’organe institutionnel, en a décidé autrement, faisant montre de consensus et de pragmatisme dans la résolution de cette épine dans le pied pour bon nombre de familles. Accompagné de Jean MARCHAND, président de la Cinquième commission, de Marie-Laure CAPITAIN et de Gérard ANDRE, conseillers départementaux de Saint-Florentin, le patron de l’exécutif Icaunais s’en est expliqué devant les médias lors d’une conférence de presse. Les parents peuvent donc dormir tranquilles : aucune décision arbitraire ne viendra dorénavant affectée leur quotidien qui aurait pu être chamboulé si leur progéniture s’était rendu dans un collège à Saint-Florentin…

AUXERRE : C’est une excellente nouvelle pour les adolescents originaires des communes d’Héry et de Seignelay déjà scolarisés au collège Albert Camus à Auxerre. C’est aussi le souffle de l’inquiétude et de l’incompréhension qui s’étiole définitivement pour leurs parents, peu enthousiastes à l’idée initiale d’inscrire leurs enfants au collège de Saint-Florentin à la prochaine rentrée.

Ne pas remettre en cause le fonctionnement actuel

Après s’en être entretenu avec le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, et l’inspectrice d’Académie, le président du pouvoir exécutif du département Patrick GENDRAUD a pris la sage décision de ne pas modifier le mode opératoire actuel de ces jeunes collégiens, et de les maintenir parmi les effectifs du collège auxerrois.

Pourtant, lors du vote des élus quelques mois auparavant, personne dans l’antichambre du Conseil départemental ne voyait vraiment d’inconvénients à ce que les jeunes scolaires de ces deux communes soient affectés au collège de Saint-Florentin. Pas même Gérard ANDRE, l’un des votants, qui réside à Héry.

« Nous devions être cohérents dans nos choix, devait confier ce dernier lors de la rencontre avec les journalistes, même si nous avions pris la décision de voter la nouvelle sectorisation de la carte scolaire départementale. Dans le cas spécifique de ces deux localités, plusieurs éléments ont fait l’objet d’analyses affinées en considérant le fonctionnement de ce bassin de vie, la relation établie entre les parents d’élèves et le monde du travail (principalement à Auxerre) ou encore la contrainte pour ces jeunes enfants de subir un transport beaucoup plus long pour se rendre au quotidien vers Saint-Florentin. En outre, d’autres voyants se sont mis au vert : la capacité d’accueil des enfants déjà scolarisés au collège Albert Camus n’était pas remise en cause. Le système existant fonctionnant très bien… ».

Et Marie-Laure CAPITAIN d’ajouter : « compte tenu de cet ensemble de paramètres, cela ne nous paraissait guère vraisemblable d’envoyer les élèves vers le collège du Florentinois… ».

Du bon sens sans avoir subi de pressions…

Les élus en réfèrent ensuite à leur président. Faisant ressortir dans leurs commentaires des arguments approfondis qui ne pouvaient in fine qu’accréditer le maintien de la scolarisation à Auxerre.  

Pesant le pour et le contre, prenant le temps d’être à l’écoute de ses administrés et de ses confrères du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD n’hésite pas : il procède alors à un revirement important, adopté dans la concertation générale y compris avec le soutien consensuel de l’opposition.

« Tous les élus de l’hémicycle ont acté en ce sens, précise le président du Département, montrant également que nous étions à l’écoute des parents d’élèves qui s’étaient mobilisés contre ce projet, pétitions parfois virulentes à l’appui. Ce maintien de deux communes dans le schéma auxerrois est avant tout une question de bon sens et de pure logique. En conséquence, il n’y aura aucun changement dans le mode opératoire actuel, ni pour les élèves ni pour leurs familles… ».

Il reste à l’assemblée départementale de délibérer sur les modifications apportées à ce texte officiel et de les valider lors d’une future session. Vraisemblablement, en juin.

Cette décision qui n’était finalement pas définitive dans le choix de l’établissement d’accueil ne se fera pas au détriment de l’impact économique et de la qualité de vie proposée par ces deux communes. Celles-ci ont déjà enregistré un nombre croissant de fermetures de commerces et d’artisans.

Conciliant, Patrick GENDRAUD devait conclure la conférence de presse en rappelant que le « rôle d’un élu de proximité est d’être en parfaite harmonie et à l’écoute avec le terrain ; ce qui induit que toute décision prise doit être empreinte de bon sens… ».


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