Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Devenus au fil des ans un rendez-vous incontournable de l’automne pour celles et ceux qui s’interrogent sur les enjeux de la planète et les mutations de notre société, les « Entretiens d’Auxerre » se sont lancés un défi majeur pour leur 21ème édition. Avec un thème inspiré du titre d’un célèbre ouvrage d’Edgar MORIN : « Où va le monde ? ». Deux jours de réflexions et de partages avec un plateau prestigieux, faisant la part belle aux écrivains, historiens, sociologues et pour la première fois, à… des généraux ! Echo douloureux des conflits internationaux qui émaillent notre actualité quotidienne.

 

AUXERRE : « Comment va le monde, Môssieu ? Il tourne, Môssieu ! ». Bien que restée célèbre, près de soixante ans après sa création, cette comédie de François BILLETDOUX, au titre quelque peu fataliste, n’a sans doute pas inspiré les membres du Cercle Condorcet d’Auxerre à la manœuvre pour ces « Entretiens 2023 ». Ils étaient plus enclins à s’interroger sur les failles d’un monde mis à mal par ses occupants au fil des siècles et sur les réponses à trouver pour éviter qu’il ne court à sa perte.

La Terre ne tourne pas rond. Mais, personne n’a encore fait mieux pour y trouver refuge le temps de son existence. La réparer, la soigner et la protéger n’est plus un choix pour l’espèce humaine, mais bien un impératif absolu. Si le thème des « Entretiens » est choisi un an à l’avance, il s’accommode particulièrement bien cette année de l’actualité automnale, comme l’a rappelé dans son intervention inaugurale, le président du Cercle Condorcet d’Auxerre, Sylvain JOLITON : « cette année, nous avons malheureusement trouvé un questionnement en résonnance avec l’actualité, troublante, inquiétante et particulièrement triste. Nos intervenantes et intervenants vont se charger de nous éclairer. Et, personnellement, je formule le vœu qu’il nous donne aussi des raisons d’espérer… ».

 

 

Agir dans l’urgence et l’émotion dans un monde qui s’accélère

 

Et les raisons d’espérer existent ! A commencer par la féminisation de plus en plus prégnante de l’espace public, comme en atteste la présence sur scène, vendredi matin, à l’ouverture du colloque, d’un trio exclusivement féminin, pour représenter les collectivités locales. Un trio, qui n’a pas manqué de rappeler l’impérieuse nécessité d’une telle manifestation annuelle. Des « Entretiens » qualifiés « d’esprit des lumières à Auxerre », pour l’adjointe au maire en charge de la Culture, Céline BÄHR. Un « forum de réflexion qui fait résonner l’Yonne », pour la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA. Celle-ci souligne toute l’importance « à prendre le temps d’échanger, de débattre, de réfléchir, alors que le monde s’accélère et que nous devons agir de plus en plus dans l’urgence et l’émotion… ».

 

 

 

La folle course d’une planète qui ne s’arrêtera pas de tourner…

 

Même satisfecit pour la représentante du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Isabelle POIFOL-FERREIRA : « vous n’avez pas d’égal. On trouve ici l’excellence de la pensée, mise à la portée de tous, dans un souci de partage et d’échanges… ».

S’interrogeant sur la thématique retenue : « je ne peux m’empêcher de penser comment en est-on arrivés là ? Pourquoi le désordre, la violence, le chaos, alors que la prospérité, la liberté, la règle de droit m’avaient été données comme promesse à la fin de la guerre froide, il y a maintenant plus de 35 ans… ? ».

Bientôt dix heures, la présidente du Conseil scientifique des Entretiens d’Auxerre en déclare l’ouverture officielle. Pas moins de onze plateaux et une quarantaine d’intervenants, se succédant tout au long de ces deux jours pour, comme l’écrit dans son éditorial Valentine ZUBER, « imaginer ensemble ce que pourrait être le monde de demain ».

Un monde qui ne s’arrêtera pas de tourner pour autant, nous entraînant dans sa course folle, mais avec l’impression, à l’issue de ces deux journées, d’en sortir plus intelligent et mieux armés pour envisager le futur.

 

 

Un invité imprévu qui a su rythmer ces « Entretiens 2023 »

 

Il se définit lui-même comme un « poète vivant ». D’origine allemande et algérienne, Mehdi KRÜGER est un trait d’union entre les hommes et les continents, au carrefour du Nord et du Sud. Surfant entre le slam, le rap et la « peau-ésie », il puise sa force dans le verbe et l’art oratoire. Il a émaillé de ses interventions ces entretiens auxerrois, en un florilège de « ponctuations poétiques » sur le principe de l’instantanéité, « si tôt dit, si tôt écrit, si tout entendu, si tôt lu ». Comme une parenthèse salvatrice, mais nécessaire, face à la fureur du monde, « en vers et contre tout »

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le conflit qui oppose Israël au Hamas focalise aujourd’hui l’attention internationale et fait de la bande de Gaza, le centre du monde. Cette opposition, pour ne pas dire guerre, remonte à très loin dans la mémoire collective. Essayons de comprendre l’origine du mal, les lieux et les langages qui sont utilisés par les journalistes et les spécialistes dans cet article proposé sous forme de triptyque...Une immersion dans l’histoire, riche en évènement géopolitiques…

 

TRIBUNE : On parle de Palestine, un ancien pays et une contrée riche d’histoires. Originaires d’Egypte, les Cananéens occuperont la Palestine et l’actuel Liban au IIIème millénaire avant notre ère. Ils furent les fondateurs de cités telles que Tyr, Sidon, Byblos… A l’origine, la Palestine s’appelle « le pays de Canaan ». Jérusalem, quant à elle, aurait été fondée en 1010 avant J.C. Trois populations de langue sémitique se disputent le pays : les Cananéens, connus plus tard par les Grecs sous le nom de Phéniciens, puis les Philistins, en souvenir desquels les Romains ont forgé le nom de Palestine. Enfin, les Hébreux qui se réclament d’Abraham.

Abraham est présenté comme originaire de la ville d’Hur en Chaldée. Il s’établira d’abord à Haran (la Syrie actuelle). Enfin, il installera sa famille et son peuple dans le pays de Canaan, à Hébron. Abraham aura de nombreux enfants (Zimran, Medan, Modian, Isbak et Jokshan), ajoutons surtout les deux fils, les plus importants de l’histoire de l’humanité : les deux protagonistes d’un imbroglio théologique surréaliste et de plus en plus sanglant. Ils se nomment Issac et Ismaël. Deux piliers dans l’histoire des Juifs et des Musulmans. Pour les Juifs, Isaac est l’unique fils, légitimé par l’Alliance entre Dieu et le peuple hébreu. Ismaël est né d’Abraham et d’Agar la servante de Sara, mère d’Isaac. Ici commence le problème : Agar se présente comme une servante alors que Sara est une épouse légitime !

 

A l’origine du conflit…

 

On peut présumer que les deux demi-frères ont dû jouer ensemble quelques temps, mais Agar sera chassé dans le désert avec son fils Ismaël. Ils survivront. Ismaël est né avant Isaac et c’est important pour la suite du conflit. Ismaël est considéré comme l'ancêtre des Arabes ainsi que de la lignée menant au prophète de l'islam, Mahomet. Pour les Musulmans, Ismaël est légitimé pour hériter du pays de Canaan par le droit d’ainesse ! Non, répondent les Juifs, la terre est à Isaac et ses descendants, car c’est la promesse de Dieu. Aujourd’hui, ces deux peuples se font la guerre, Coran en main pour les uns et pour les autres, la Thora pour unique référence. Plus conflictuel encore : Jérusalem ! A la tradition du sacrifice d’Isaac (Dieu demande à Abraham d’immoler son fils), les Musulmans répondent par une histoire identique. Dans ce cas, le fils s’appelle Ismaël ! Les Musulmans veulent que le rocher où aurait eu lieu le sacrifice soit un rocher situé au sein même de la ville de Jérusalem. Le « Dôme du Rocher » est reconnaissable par sa coupole d’or. Jérusalem constitue un enjeu de taille : le sacrifice d’Abraham pour les Musulmans, et le Temple du Roi David pour les Juifs. Les Chrétiens quitteront Jérusalem en 1187, sous le regard du Sultan Saladin. Les Chrétiens ne revendiquent plus rien et se cantonnent à des pèlerinages à Jérusalem : les lieux de la crucifixion de Jésus-Christ, de son tombeau, du chemin de croix,…   

 

 

 

Quelques termes pour mieux comprendre

 

Si le peuple de Dieu rassemble les « Elus hébreux », le terme de « Juif » désigne les habitants de Judée. Aujourd’hui, quand on parle de juifs, on parle de ceux qui pratiquent la religion juive. Les Sémites représentent les descendants supposés de Noé, et les Israélites les descendants du prophète Isaïe. Les Israélites sont aussi « les enfants d’Israël ». Israël est devenu l’Etat que l’on connaît aujourd’hui.

L’Etat d’Israël actuellement, c’est 22 000 km2 pour un peu plus de 9 millions d’habitants. A mettre au regard des 2 millions de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza et des 3  millions de Cisjordanie. L’Etat d’Israël est né en 1948 et le sionisme historique est un mouvement politique né dans la seconde moitié du XIXème siècle en Europe de l'Est et dont la visée fut, depuis le premier congrès sioniste de Bâle (1897), la constitution d'une patrie pour les Juifs.

La Cisjordanie englobe les villes de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine et Tulkarem. Cette région de 5 000 km2 comprend également des colonies et villes israéliennes, construites après 1967. Ces dernières sont considérées comme des colonies illégales au regard du droit international. Depuis cette époque, Israël développe l’implantation de colonies juives sur l’étendue de la Cisjordanie, qui va être appelée par la puissance occupante, « Judée-Samarie », dès décembre 1967. La Bande de Gaza, bordée par la mer et frontalière de l’Egypte, constitue avec la Cisjordanie, l’Etat Palestinien.

Si le Hamas est la première force armée face à l'Etat hébreu, d'autres organisations comme le Jihad islamique et le Hezbollah prennent part à cette guerre. Le Hamas  ou « Mouvement de résistance islamique », est la principale force derrière les attaques contre Israël. L'organisation est née en 1987 dans le sillage de la première « Intifada », le mouvement de révolte contre l'occupation israélienne à Gaza et en Cisjordanie. Le Hamas a été fondé par des membres du mouvement islamiste des Frères musulmans. Le Jihad islamique palestinien est également un mouvement islamiste et nationaliste, classé en 1997 comme organisation terroriste par le département d'Etat américain. L'organisation ne reconnaît pas Israël et s'oppose de manière violente à l'occupation des territoires palestiniens.

Quant au Hezbollah, « parti de Dieu » en arabe, c’est une organisation chiite, appuyée notamment par l'Iran, soutient indéfectible depuis longtemps des mouvements de résistance palestinienne et voit l'Etat hébreu comme son ennemi. Dans son manifeste de 1985, le mouvement a appelé à la destruction de l'Etat d'Israël, tout en prêtant allégeance au guide suprême iranien. L'organisation chiite est aussi un acteur politique au Liban. En face de ces groupes terroristes, nous trouvons l’armée israélienne,  « Tsva ha-Haganah le-Israël », couramment désignée «Tsahal », forte de ces 169 000 militaires actifs et de ces 465 000 réservistes.

Fin de la première partie

 

Paul GUILLON

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est un véritable pavé dans la mare qui nous est proposé de découvrir. Au bout des 448 pages de cet opus publié en 2022, on en aurait presque des frissons dans le dos, tant la réalité nous dépasse, nous autres pauvres mortels. Tout savoir sur le financement occulte, ou pas, du terrorisme à travers un abécédaire bien ficelé. Un sujet brûlant qui revient en tête de gondole de l’actualité en ces moments troubles, entre la série d’attentats perpétrés en Europe par des loups solitaires radicalisés et la nouvelle guerre au Moyen-Orient. Invitée de l’UDI 89, la sénatrice Nathalie GOULET, auteure de ce livre, aura tenu en haleine un auditoire, certes peu nombreux, mais passionné par une thématique à fleur de peau…

 

APPOIGNY : Elle n’a pas froid aux yeux, la sénatrice de l’Orne, Nathalie GOULET. Et sa relative désinvolture lors de ses prises de parole face au public n’en enlève rien de sa témérité. Ni de son courage. Elle qui a osé enquêter et publier un vrai brûlot, empli de vérités, sur l’un des sujets majeurs de ce siècle : le terrorisme et ses multiples moyens de financement. A terme d’une très longue investigation, la pensionnaire du Palais du Luxembourg – elle a renouvelé son bail en juin dernier pour un troisième mandat – révèle des choses qui sont inquiétantes, surprenantes, pour ne pas dire édifiantes !

Son livre, se présentant sous la forme d’un copieux abécédaire, traite du financement – des financements devrait-on dire pour être exact – du terrorisme. Un passage en revue détaillé, contenant moult exemples, des principaux stratagèmes financiers qui sont utilisés par les terroristes afin de continuer leurs combats à travers la planète. Surtout contre l’Occident. Car, ici comme ailleurs, le nerf de la guerre – sans jeu de mot, bien sûr ! – c’est l’argent !

 

Contribuons-nous à financer le terrorisme sans le savoir ?

 

Parmi les items qui animent d’ordinaire le travail de cette vaillante sénatrice au quotidien avec les élus de proximité de son territoire normand : la défense de la ruralité, la maîtrise de la dette publique. Mais, il y a aussi la sécurité et la lutte contre la fraude sociale et fiscale. Des domaines qui ne pouvaient que la faire basculer intellectuellement vers la réflexion menant à la lutte contre le terrorisme.

Au fil de la causerie, devant un parterre d’élus et de sympathisants de l’UDI de l’Yonne, organisatrice de ce rendez-vous qui aurait mérité plus ample présence parmi le public, Nathalie GOULET nous estomaque. Ses révélations frappent au foie. Bing, et cela fait mal à attendre avec cette lancinante question : « et si vous financiez le terrorisme à votre insu ? ». Même son homologue, Dominique VERIEN qui anime la conférence semble ébranlée par tant d’arguments.

 

 

Même la crypto-monnaie est dans le collimateur

 

Aujourd’hui, les réseaux terroristes qui développent de plus en plus la pratique des attentats low-cost, peu coûteux en moyens humains et financiers, s’appuient sur le commerce d’objets d’art, les cagnottes en ligne, la contrefaçon, les crédits à la consommation (ben, voyons dirait ZEMMOUR !), le trafic en tout genre, même celui du chocolat dans la bande de Gaza, à l’épicentre de l’actualité depuis le 07 octobre. Des canaux d’alimentation financiers qui sont devenus insoupçonnables pour le grand public mais qui se révèlent très fructueux pour faire tourner la pompe à fric à plein régime afin d’acheter les armes et faire fonctionner le système logistique. Un constat de la part de la parlementaire : « Remonter jusqu’aux réseaux organisés n’est pas une mince affaire… ».

Comment alors endiguer ce phénomène mouvant et opportuniste ? Comment lutter avec efficience contre la fraude ? Que faire contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent ?

Réponse de l’intéressée : « la question du financement est centrale. Même si on est passé d’un terrorisme d’état voyou au terrorisme low-cost. A titre d’exemples, celui du 14 juillet à Nice aura coûté la simple location d’un poids lourd. Celui du Bataclan est estimé à 8 000 euros. Certaines mosquées pratiquent sous la forme de dons obligatoires le blanchiment d’argent. N’oublions aussi que la crypto-monnaie est sous la loupe des observateurs depuis 2020, car ce système finance lui aussi le terrorisme… ».

 

Les aberrations de l’Europe sur les notions de radicalisation

 

On aura donc compris qu’en multipliant les activités illicites, le fléau de ce siècle (mais aussi du précédent) se nourrit de la délinquance financière à haute dose. Et qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme à l’échelle mondiale.

« Il faudra prendre un jour ou l’autre les mesures qui s’imposent, ajoute Nathalie GOULET, il est nécessaire que les lois soient appliquées et que le respect du droit républicain (laïcité) ne soit plus bafoué… ».

Quid alors du droit d’asile en ces périodes troubles de grande mutation civilisationnelle ? « Je vous rappelle que des migrants accueillis dans des camps de réfugiés en Grèce en attente de déplacement vers l’Europe ont applaudi à la connaissance des massacres perpétrés par le Hamas sur le sol d’Israël… ».

Un débat passionnant et passionné qui fut proposé là, à l’initiative de l’UDI 89, qui aura révélé la méconnaissance du plus grand nombre envers ces trafics et autres moyens de blanchiment d’argent, sans omettre les aberrations existantes en Europe (et en France) sur les notions de radicalisation. Pas de quoi nous rassurer, en vérité !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

P.I.G.S. (littéralement, « porcs » en anglais) est un acronyme utilisé pour la première fois en 2008 par quelques journalistes britanniques et américains, spécialisés en finances ou en économie, pour désigner quatre pays de l'Union européenne : Portugal, Italie, Grèce et Espagne (Spain) en version anglaise. Ce que peu de « citoyens » savent, c’est qu’elle répondrait en réalité au désir des grands centres d’affaires anglo-saxons de dévier l’attention tout au long des années 2009 et 2010 sur la situation financière et fiscale, plutôt délicate du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

 

TRIBUNE : En effet, déclenchée aux Etats-Unis en 2007-2008, la crise des « subprimes » trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers américains. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier…

La crise de 1929 et la grande dépression sont là pour nous rappeler que ce n’est pas la première fois que nous vivons un monde de « cochon », sous influence outre-Atlantique.

Nos amis européens du Sud, vexés ont dû ravaler leurs « échines » et ne pas faire leurs têtes de cochons, car trop dépendants de dettes, ils allaient griller en BBQ sauce US, UK et EU…avec pour allume feu, leurs maisons de pailles.

A grand renfort de sacrifices et de remboursements, les P.I.G.S. ont malgré tout réussi à construire leurs maisons de terre, pendant que les loups vivaient leurs « BREXIT » sous un air de « TRUMPINETTE » !

Pendant que la Grèce, sous influence allemande, remboursait sa dette à l’Union européenne, les ports de Méditerranée passaient sous influence chinoise. L’Italie et l’Espagne sont devenues les cibles de la route de la soie. En décembre 2018, à la suite de la visite du président Xi JINPING au Portugal et de la signature d’un « Memorandum of Understanding » avec la Chine, le Portugal a officiellement rejoint le projet chinois.

De briques en briques, les P.I.G.S construisent à nouveau leurs maisons de pierres et les grands méchants loups, agressés par les B.R.I.C.S ont quitté les vertes prairies de l’Europe du Sud. La croissance du PIB en % du Portugal de l’Espagne et de l’Italie varie de 5,5 % à 6,7 %…En 2023, le Portugal prévoit un excédent public de 0,8 % de son PIB.

A fin 2022, la dette publique grecque qui avait atteint 206 % du PIB en 2020, est retombée à 170 %. Alors que l’Europe du Nord au Sud va mal, est-ce que les H.A.L.Ö.U.F ne vont-ils pas remplacer les P.I.G.S ?

 

 

H (Hongrie) sanctionnée par l’Europe pour l’empêcher de prendre la présidence européenne.

A (Allemagne) qui en 2023 est la grande économie développée la moins performante du monde.

L (Luxembourg) ou l'impact de la guerre en Ukraine exacerbe les pressions inflationnistes, ainsi que les pénuries de main d’œuvre.

Ö (Österreich) pour reprendre le « Spain » que les Britanniques n’ont pas pu traduire en français et où le taux de chômage ne cesse d’augmenter depuis 2011.

U (UK) qui ne cesse de s’enterrer dans son BREXIT.

F (France) qui avec plus de 130 milliards de déficit est en voie de dépasser la Grèce…

PIGS ou HALÖUF ?

Comme le citait Lionnel LABOSSE, on ne sait pas si c’est du « lard » ou du « Halouf » ! En tous cas la « BOSSE », les Français la porte bien et nos chefs d’entreprises bourguignons exportateurs sont tous lourdement concernés…

 

Didier MERCEY

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Député LFI de la dixième circonscription parisienne, fils de réfugiés chiliens, Rodrigo ARENAS est membre à l’Assemblée nationale de la Commission des Affaires culturelles et de l’Education. Il fut aussi avant cela, co-président de la FCPE, première fédération de parents d’élèves. Dès le début de l’attaque du Hamas contre Israël, il s’est démarqué d’autres collègues députés Insoumis, en dénonçant dans un courrier interne, «les crimes abominables commis par les combattants et les terroristes du Hamas». Une mise au point confirmée par sa présence avec « SOS Racisme », le surlendemain de l’attaque contre Israël, à la marche organisée à Paris, pour dire « non au terrorisme » en défenseur de l’école de la République et d’une paix sous couvert de l’ONU entre Israël et les Palestiniens…

 

INTERVIEW : Par-delà les discours de circonstance pour dénoncer ce qui vient d’arriver à Arras, quelle est votre position sur l’assassinat, une fois encore, d’un professeur dont le seul crime était de faire son métier ?

Je vais laisser la démagogie aux démagogues. En fait, il y a plusieurs choses qui rentrent en ligne de compte, l’école ne peut pas tout et cela, il faut l’accepter. Ce terroriste, on peut l’appeler comme ça au vu de ce qui s’est passé à Arras, est arrivé en France tout jeune et il est passé par cet établissement. A un moment donné, on voit bien comment influent l’environnement, la cellule familiale, les fréquentations… Quand vous avez un enfant qui rentre dans une déviance, on voit bien que l’école n’est pas capable de traiter ça, cela va au-delà de ses compétences…

Comment justement, parvenir à « rattraper » un potentiel terroriste ?

C’est ce vieux débat qu’il y eut entre Jean-Paul SARTRE et Albert CAMUS, où le premier disait dès 1973 que le terrorisme était la seule arme des opprimés. Ils se sont affrontés à ce sujet, mais SARTRE a travaillé sur le sujet avec un philosophe juif, pour parvenir sept ans après à reconnaître qu’il s’était trompé. Tout cela est un long chemin et si même SARTRE met du temps pour le parcourir, imaginez un enfant ou un jeune ! Il faut accepter de donner du temps pour cela, le problème étant que l’éducation, ce n’est pas « Twitter » : ce n’est pas un réseau social…

 

Comme après chaque attentat, le risque de récupération politique est grand…

A un moment donné, j’appelle mes collègues à arrêter de surfer sur l’opinion et de faire peur aux gens. On a en France un service de police digne de ce nom, des services de renseignement aussi, en revanche, on voit bien, comme avec les fichés « S », que les effectifs ne sont pas en nombre. Mais, cela ne veut pas dire qu’ils sont inefficaces…

 

 

Civils israéliens assassinés d’un côté, populations palestiniennes bombardées de l’autre : comment vous situez-vous ?

En fait, à bientôt cinquante ans, je fais partie d’une génération qui a milité pour la paix entre Israël et la Palestine. J’ai été un fervent soutien du processus de paix signé en 1993. Cette époque, cette mémoire, ne représentent pas l’histoire pour les moins de vingt ans, il faut accepter aussi cette question de génération… Peut-on imaginer, que l’on vive en Israël, à Gaza ou dans les territoires occupés, pendant plusieurs générations, dans une situation où tous les jours il y a des morts, ce que cela peut produire ? Moi ce que je dis, c’est que l’issue ne peut être que pacifique et internationale. Mais pour faire la paix, il faut être deux et que chacun accepte des concessions. Le problème aujourd’hui est que l’on a un gouvernement israélien, par la voix de son premier ministre, qui ne veut pas faire la paix et en face, un groupe armé qui s’appelle le Hamas, qui à mon sens n’est pas une armée de libération nationale, mais issu des Frères musulmans, qui veut imposer un état islamique aux antipodes de mes valeurs. Et qui a les moyens financiers et militaires pour organiser ces attentats. Ce n’est pas une guerre, une guerre c’est contre une armée, pas contre une population désarmée… Nier aujourd’hui que cela soit lié à un processus historique sur plusieurs décennies, c’est être borgne. Il y a de la souffrance, des gens sont en train de crever, mais cette solution est une impasse politique, à la fois pour les Israéliens et les Palestiniens…

Quel peut-être le rôle de la France dans ce conflit ?

Je pense que nous avons un rôle à jouer, même si l’on est « tricard » au Liban et que la diplomatie française, avec Emmanuel MACRON, ait vu diminuer ses moyens. Mais par contre, nous avons les moyens de peser, dans le cadre de l’ONU, en soutenant son président, António GUTERRES. Il est là notre rôle, de soutenir ceux qui sont au-dessus de la mêlée et ont les moyens de faire une intervention menant à la paix, mais cela va prendre du temps. Je ne dis pas qu’il faut choisir un camp, car le seul camp, c’est celui de la paix. Mais force est de constater que la France dans tout ça, elle est absente…

 

Pour en revenir à l’école, diriez-vous qu’elle est aujourd’hui à deux vitesses ?

Vous avez aujourd’hui un gouvernement, parce que c’est son projet, qui abime l’école publique, son image et les moyens qu’elle a pour fonctionner, en privilégiant le privé, y compris les écoles hors contrat avec l’Etat. C’est pour cela que je parle même d’une école à « trois vitesses ». Jusqu’à présent, public ou privé, les enseignants étaient payés avec l’argent public. Aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait ça, avec une partie de la population faisant sécession, ayant suffisamment de moyens pour le bâti, les profs, les contenus, etc., qui construisent une école à leur image où cultiver l’entre soi. Ils n’en ont rien à faire de la République ! Clairement, aujourd’hui, pour pouvoir sauver l’école, il faut lui réserver 100 % des fonds publics et je suis partisan de la suppression des subventions aux écoles privées puisque nous n’avons plus les moyens de les entretenir. On nous explique qu’il n’y a plus d’argent, mais par contre, on en aurait assez pour payer les écoles faisant une sélection d’entrée, là où le service public a obligation d’accueillir tout le monde mais sans les moyens de le faire. On ne peut plus continuer comme ça… 

 

L’école est-elle encore un ascenseur social à vos yeux ?

Du fait de l’inégalité scolaire et des inégalités sociales, on arrive in fine à ce que l’école française soit devenue, ce n’est pas moi qui le dit, mais les statistiques, la plus inégalitaire d’Europe. Ce rêve de méritocratie républicaine permettant quand on est mal né, de parvenir à l’élite de la nation par le biais de l’école, ce n’est plus vrai ! Le mythe sur lequel reposait l’école est interrogé par la réalité. On fait partie d’une génération qui croyait à l’ascenseur social, cela faisait notre culture commune. Aujourd’hui, plus personne n’y croit. Quand vous abimez le socle philosophique et idéologique sur lequel repose l’école et bien vous êtes en crise… On a trois ministres de l’Education nationale qui se sont succédés, qui viennent du privé et pas n’importe lequel, « Stanislas » pour l’un, « Ecole Alsacienne » pour les deux autres, les gamins « mal nés », ce n’est pas leur business ! Et d’ailleurs, il n’y a qu’à voir l’entourage d’Emmanuel MACRON pour s’en convaincre…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil