Le CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées) de l’Yonne a accueilli comme à chaque début de mois une dizaine de jeunes gens, interpellés par la carrière militaire à Auxerre. Aptes à revêtir l’uniforme après avoir obtenus les autorisations médicales obligatoires, les membres de ce contingent, issus de la promotion de novembre, ont signé sans l’once d’une hésitation les contrats professionnels, devant les unir sur une période d’un à dix ans avec l’armée de terre…Un acte suscitant beaucoup d’espoirs pour cette génération de vivre de nouvelles aventures passionnantes, équipée de treillis et d’un fusil d’assaut…
AUXERRE : D’une moyenne d’âge de 21 ans, neuf jeunes hommes et une demoiselle, originaires du département de l’Yonne et de Côte d’Or, ont dormi loin de leur univers familial au soir de ce premier rendez-vous officiel avec le milieu militaire.
A peine conclue l’ultime séance explicative animée par l’adjudant-chef Bruno NIRLO, responsable du centre de recrutement des forces armées dans l’Yonne, que les nouveaux engagés se précipitaient en direction de la gare d’Auxerre ou celle de Migennes afin d’embarquer à bord d’un train les menant vers leur lieu d’affectation. Metz, Haguenau, Chambéry, Montlhéry, Brive la Gaillarde, Valdhaon, Montauban et même Paris, pour rejoindre les effectifs aguerris de la brigade des sapeurs-pompiers de la capitale, une référence en la matière.
Durant une période d’incorporation de douze semaines, les néo-soldats découvriront les rudiments de la vie militaire au sein de leurs casernes. Un dur apprentissage de la discipline les attend sans forfanterie, avec son lot quotidien de réveils aux aurores, la pratique intensive du sport, des exercices de tir à balles réelles, des marches commandos munies de sacs à dos copieusement garnis au beau milieu de la nuit, sans omettre les tâches inhérentes à l’intendance et à la vie en communauté.
Des spécialisations amenant à la pratique de vrais métiers…
« D’ailleurs, devait ajouter l’adjudant-chef recruteur, si une problématique morale entrave votre dynamique, n’hésitez pas à nous contacter via le téléphone. Si l’institution militaire ne représente pas votre desiderata professionnel : il y a toujours la possibilité de faire machine arrière et de vous rétracter. C’est votre droit fondamental… ».
Balayant les craintes de quelques-uns, qui étaient accompagnés dans ces adieux provisoires par leurs petites amies ou des représentants de la famille, l’adjudant-chef NIRLO invita ensuite les futurs soldats à prendre leur temps pour lire le contrat d’engagement en trois exemplaires remis par l’officier recruteur. Avant que tous n’apposent à l’unisson leurs griffes au bas des documents...
Rares sont les jeunes engagés qui rompent leurs contrats une fois arrivés à bon port. Bien au contraire. Au contact de nouveaux camarades, et dans le respect scrupuleux de la hiérarchie, les aspirants soldats prennent très vite leurs marques afin de voler de leurs propres ailes au sein de ce monde si spécifique mais ô combien nécessaire afin de préserver la paix et l’unité.
Intégrés parmi les effectifs de leurs régiments (artillerie, infanterie, parachutistes, commandos…), les dix nouvelles recrues du terroir bourguignon compléteront ensuite leurs formations avec des spécialités les conduisant vers leur métier définitif.
Des parcours atypiques avec en toile de fond l’envie de bouger…
Conducteur d’engins, de poids lourd, cuisinier, rattaché à la communication ou au service transmission, voire pilote de char ; ces jeunes soldats disposent d’une réelle marge de sécurité au niveau de leurs cursus. N’éprouvant aucune appréhension particulière à l’idée de prendre part aux campagnes de maintien de la vigilance (Opération Sentinelle) ou de s’envoler vers le théâtre conflictuel de certains brûlots de la planète (Moyen-Orient ou Afrique sub-saharienne).
Indépendante dans l’âme, perfectionniste et rompue à la pratique de la discipline, Mathilde, âgée de 20 ans, a profité d’un service civique de sept mois vécue au sein de la Croix Rouge après son baccalauréat pour se forger le mental nécessaire, lui permettant enfin de franchir le cap. Son affectation en qualité d’agent de la circulation routière motorisée pendant trois ans l’enthousiasme au plus haut degré.
Quant à Cédric, père de trois jeunes enfants, il reprend du service après cinq années d’expériences enrichissantes dans l’artillerie. Ce réunionnais a eu beau tenter un retour dans la vie civile (administration) : rien n’y a fait !
Le désir de voyager et de pouvoir bouger aura été le plus fort. Son nouveau contrat de dix ans lui procure déjà d’agréables sensations d’autant que ce sportif accompli rejoint un régiment d’infanterie basé à Metz. Son épouse, ayant déjà choisi de le suivre dans l’est de la France, s’installant dans un lieu de mémoire universel à Verdun, dans la Meuse…
Invité à venir s’exprimer ce 26 octobre dans le cadre des « Ateliers d’Auxerre », concept d’échange et de réflexion initié par le député Guillaume LARRIVE, le député européen Les Républicains, Arnaud DANJEAN, a évoqué l’un de ses thèmes de prédilection, consacré à la défense et à la sécurité nationale. Il devait mettre en exergue, face à un auditoire passionné, les conclusions d’un rapport diligenté par Emmanuel MACRON et supervisé par ses soins, servant de trame référentielle à la « Revue stratégique de défense et sécurité nationale » remis le 13 octobre à la présidence de la République. Une manière pertinente et sans compromis politique de la part de l’élu de Saône et Loire de jauger les atouts et les faiblesses actuelles des forces militaires françaises face aux risques géopolitiques accrus du moment…
VENOY : Egrenant en guise de préambule quelques chiffres faisant froid dans le dos lorsqu’il évoque les forces combattantes du jihad (plus de 17 000 jeunes français radicalisés dont 1 200 d’entre eux présents sur le terrain des opérations en Irak et en Syrie aux côtés d’environ 10 000 européens convertis à la cause du califat), l’eurodéputé Arnaud DANJEAN a su brosser durant une heure et demie d’intervention un état des lieux sans fioritures de la réalité géopolitique mondiale en matière de terrorisme et d’islamisme.
En provenance du Parlement européen de Strasbourg, le conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté a réaffirmé haut et fort les axes stratégiques de la France en matière de défense et sécurité nationale, livrant au passage le fruit de son travail, fourni avec ses collègues entre juillet et octobre, dans le cadre de la rédaction de ce rapport devant procéder à un état des lieux des forces militaires françaises. Rapport qui devait être présenté dès le 13 octobre à l’Assemblée nationale : à sa lecture, il a traduit la préservation du consensus autour de la politique de défense actuelle.
« Les parlementaires sont à l’unisson par rapport à cette politique, devait-il confier, car aujourd’hui, il est fondamental de savoir se défendre et se protéger contre ce fléau incarné par le terrorisme. Aujourd’hui, les modalités d’application de ce terrorisme aveugle changent après les attentats sophistiqués que nous avons connus à Paris en novembre 2015 : elles deviennent plus rustiques et spontanées avec des attaques au couteau ou à la voiture dans les rues… ».
Le regard de l’opinion sur les forces armées s’est transformé. Le soutien de la population est sans commune mesure à leur égard. « Toutes les occasions se présentant à nos concitoyens, même celles qui sont parfois surannées comme les cérémonies patriotiques, doivent concourir à rassembler la Nation. Nous avons la grande chance d’avoir à nos côtés la présence de ces femmes et ces hommes qui défendent nos intérêts et nos vies : nous devons être de vrais patriotes et encourager la jeunesse, ce terreau de l’avenir parfois un maillon faible en matière de valeurs civiques, à suivre leurs exemples… ».
Tour d’horizon des situations conflictuelles de par le monde…
Délivrant ses messages forts et précis, Arnaud DANJEAN devait ensuite examiner attentivement la situation de la planète en matière de crises. Constatant que ces dernières sont partout et créent une instabilité traumatisante auprès des populations. « Cela devrait être durable, je le crains, surtout au niveau de la vague islamiste. Il suffit de regarder ce qui se passe au pourtour de l’Europe pour s’en inquiéter… ».
Lucide, sans vouloir être trop alarmiste, le député européen cite sans ambages les pays où la guerre se vit à fleur de peau : Lybie, Irak, Syrie, mais aussi les troubles régionalistes qui se développent au Moyen-Orient (Turquie, Yémen…).
« La défaite de DAESH à Raqqa n’est que symptomatique. Nous sommes en présence d’une tectonique sociale et géopolitique forte et il faudra longtemps avant que les sociétés de cette partie du globe ne se stabilisent réellement et optent pour le modèle démocratique… ».
Mais, le pire, selon le parlementaire européen, est à venir. Avec son lot de secousses…à l’est.
« Regardez ce qu’il se passe en Russie. Ce pays doit devenir un partenaire stratégique indiscutable de l’Europe mais il fait figure de voisin incertain. Avec un climat instable dans la plupart des anciennes républiques de l’ex-URSS. Ne parlons pas de la porosité des frontières au Sahel (5 millions de km2) et de son plan migratoire bafoué ! Là-bas, l’islam radical y poursuit son expansion. Des efforts sont nécessaires avec une large coopération européenne parce que cela ne va pas se régler ainsi en deux ou trois ans ! ».
Reprenant son identité LR, Arnaud DANJEAN profitera de cet exemple pour décocher quelques banderilles à l’intention de l’équipe gouvernementale précédente : « elle nous a donnés illusion que l’on pourrait se retirer très facilement de ce terrain opérationnel. C’est un leurre : depuis 4 ans, 4 000 hommes y sont en faction et plus personne n’évoque un retrait ni de réduire la voilure. Or, le langage de vérité n’a pas été tenu, entre les coûts du maintien de cette force, l’usure de nos soldats et des moyens techniques… ».
La place de la France dans le concert mondial de la défense
Autrefois, la dissuasion nucléaire calmait les ardeurs des plus belliqueux et permettait aux deux blocs (Américains et Russes) de limiter leurs invectives et autres soubresauts par l’intermédiaire des états tampons (Cuba, Vietnam, Afrique équatoriale). Mais, aujourd’hui, les choses évoluent dangereusement sur ce même registre. Et Arnaud DANJEAN de citer la complaisance internationale à l’égard de la Russie après l’annexion de la Crimée, de l’indifférence totale au surarmement de la Chine qui, en l’espace de dix ans, est devenue la deuxième puissance militaire mondiale, du rôle incompréhensible joué dorénavant par les Etats-Unis de Donald TRUMP, notamment sur le retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran (« c’est une erreur stratégique majeure que fort heureusement les Européens ne suivent pas ! »), de l’affirmation régionale de pays tels que l’Iran, Arabie Saoudite, la Turquie, la Corée du Nord, le Japon…avec pour conséquence la prolifération des armes à forte puissance.
« A ce titre, c’est dans l’espace que nous pouvons aussi avoir de mauvaises surprises pour notre sureté, renchérit le parlementaire, avec un acteur privé qui peut y envoyer ses propres satellites. Il sera bientôt possible de placer en orbite des satellites tueurs de satellites. Quid alors des satellites de géolocalisation ? Quid également des câbles sous-marins que certains états pourraient être amenés à sectionner ? Ce n’est plus de la politique fiction : c’est l’univers à la James Bond ! L’impact sur les entreprises et le monde de l’économie serait irréversible… ».
Et la France, pays si singulier en matière de défense, dans ce monde perturbé et inquiétant ? Arnaud DANJEAN se veut rassurant : « nous avons un statut à assumer et des caractéristiques que les autres pays européens n’ont pas. Même, si nous n’avons pas les moyens des trois grandes puissances que sont les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Mais, nous possédons des atouts intéressants. En étant le seul état d’Europe à être doté de l’arsenal nucléaire. Et de disposer d’un statut diplomatique prépondérant… ».
Pourvue d’un modèle militaire complet (terre, air, mer, du sous-marin le plus perfectionné aux satellites), la France ne doit plus agir isolé lors de ses interventions de maintien de la paix.
« Face à notre fragilité structurelle, parce que le gouvernement de François HOLLANDE les a trop sollicitées, les forces militaires françaises doivent posséder de nouvelles ambitions stratégiques plus raisonnables. Le manque de matériel est avéré. Les hommes sont trop exposés et ne se forment plus. La surutilisation de l’outil n’est plus concevable en l’état : il faut donner les moyens aux forces armées de se régénérer… ».
Certes, si l’outil de défense du pays est exceptionnel : il comporte aussi de sérieuses failles que ne manquera pas de pointer de l’index le politique des Républicains. « Savez-vous que 50 % des hélicoptères ne sont pas disponibles alors que le budget de fonctionnement de ce poste s’élève à 34 milliards d’euros à l’année ! ».
Des partenariats obligatoires avec les Européens et d’autres pays…
Quant à la lutte anti-terroriste, elle passe d’abord par l’optimisation des services de renseignements. Et la hausse obligatoire du budget de la défense, soit 1,7 milliard d’euros prévu jusqu’en 2022. « Pour obtenir une politique de la défense et de la sécurité nationale forte et ambitieuse, il faut travailler à la dimension européenne. Tous les états membres de l’Union doivent être concernés. L’Allemagne a envoyé à titre d’exemple 1 000 soldats au Sahel pour prévenir les vagues migratoires. Mais, nos voisins doivent venir nous aider, à la fois militairement et surtout financièrement…Sinon, notre singularité deviendra très vite notre solitude et à terme notre échec… ».
Pragmatique, le député européen ne plaide pas pour une avancée à 27 états sur ce dossier. « Il faut convenir de travailler par petites unités avec le groupe de pays ayant les moyens, la capacité et la volonté de le faire. L’Allemagne avec la dotation de matériel et de finances, l’Espagne et l’Italie dans le cadre de leurs intérêts migratoires mais aussi avec les pays Baltes et ceux de l’Est. Enfin malgré le BREXIT, la poursuite de la solidarité et du travail avec les Britanniques sont indispensables. Et de renforcer notre partenariat militaire avec eux…Quant aux expériences intéressantes de coopération avec l’Australie, elles sont intéressantes et nous permettent de réhabiliter notre présence militaire en Outre-Mer… ».
Une conférence tenant en haleine qui devait se conclure par le mea culpa de l’élu des Républicains sur les erreurs commises par le passé par son propre camp vis-à-vis des militaires. Erreurs qu’il faudra corriger très vite avant une éventuelle prochaine alternance…
Profitant d’un colloque européen concocté dans le berceau de la Renaissance italienne à Florence, la première enseigne de négociants indépendants en matériaux de construction, implantée dans sept états du Vieux continent, dévoilera la liste des lauréats de ce challenge international dédié à l’architecture. Un total de treize prix y sera attribué, récompensant six catégories professionnelles ainsi qu’une mention spéciale destinée à un jeune talent...
LUXEMBOURG : C’est dans l’une des plus belles villes du monde, à Florence en Toscane, que le groupe BigMat International SA a choisi d’organiser son futur séminaire en novembre prochain afin d’y présenter à l’ensemble de ses adhérents son plan d’action 2018, décliné autour du développement de sa stratégie mondiale.
Célébrant ses 35 années d’existence l’année dernière à Athènes, l’enseigne ne cache plus désormais ses ambitions de conquête de nouvelles parts de marché à l’international. Présente dans sept pays d’Europe (Région de Wallonie et de Bruxelles Capitale pour la Belgique, République tchèque, France, Italie, Portugal, Espagne et plus récemment la Slovaquie), BigMat est devenue au fil des années une structure incontournable sur l’échiquier européen de la construction. S’appuyant au passage sur un maillage de 890 points de vente.
En marge de ce rendez-vous important qui permettra d’optimiser les performances du groupe afin qu’il puisse maintenir le cap face aux enjeux stratégiques de demain, BigMat proposera la cérémonie de remise des prix, mettant en exergue les valeurs intrinsèques des créateurs de l’architecture. Dans l’enceinte même de l’une des majestueuses réussites du patrimoine florentin : le Palazzo VIECCHO.
Une dotation de 30 000 euros pour le vainqueur…
Si les sept pays où sont implantés les points de vente de l’enseigne sont dans l’obligation d’être représentés à ce challenge, ce sont bel et bien leurs dossiers qui entreront en lice ensuite pour obtenir le Grand Prix international 2017 d’une valeur numéraire de 30 000 euros pour le gagnant !
Précisons que les six catégories concernées par cette honorable distinction seront les suivantes : la durabilité et l’utilisation innovante des matériaux, l’architecture avec la pertinence structurelle et constructive, la ville et le paysage qui concerneront les travaux liés à l’espace public aussi bien urbain que rural, la rénovation, l’architecture éphémère où les projets aborderont les thèmes de la temporalité et la mobilité, et enfin l’architecture d’intérieur avec la préservation de la structure d’un bâtiment en y intégrant les éléments du mobilier et le design industriel.
Quant à la mention spéciale Jeunes Architectes, elle sera décernée à une œuvre construite par un professionnel âgé de moins de 40 ans à la fin des travaux.
Valoriser le patrimoine architectural dans les sept pays où BigMat est présent
Créé en 1981, le groupe BigMat facilite la distribution de matériaux de construction à travers l’association des chefs d’entreprises indépendants en Europe. Mécène, l’entité professionnelle a développé ce Prix d’architecture dès 2005 avec une première édition en Espagne qui avait engendré une très forte participation au niveau national et qui avait valeur de test. Il faudra patienter jusqu’en 2013 pour que l’internationalisation de ce concours professionnel se fasse. L’architecte belge Xaveer de GEYTER en deviendra le premier lauréat. Puis, la seconde édition a salué la performance victorieuse de l’architecte espagnol, Alberto Campo BAEZA, deux ans plus tard à Berlin.
L’objectif de ce prix se résume à la mise en avant des œuvres architecturales ayant apporté une contribution considérable à la culture contemporaine dans les sept pays où sont implantées les vitrines de BigMat. L’entreprise, en sa qualité de mécène, souhaite susciter également des vocations dans la filière de l’architecture…
Spécialisée dans l’organisation d’événementiels autour du vin et du tourisme, l’agence de loisirs lyonnaise, native de l’année 2011 sous l’impulsion d’un jeune entrepreneur dynamique, Romain SALLES, vient de proposer ses services à une délégation de touristes en provenance de l’ancienne ville sous protectorat britannique, Hong-Kong. Destination le territoire de l’Yonne, et plus exactement le domaine viticole de Maria et Yves CUNY, dans le Vézelien, afin de s’imprégner du savoir-faire vigneron à l’authentique…
VEZELAY : Experte dans le montage de séjours privés et professionnels en immersion au cœur des domaines viticoles de la Vallée du Rhône, du Beaujolais et de la Bourgogne, l’agence d’oenotourisme de Lyon « IDEGO » a réalisé en ce mois d’octobre une belle animation permettant à quatorze personnes originaires de Chine (Hong-Kong) de découvrir les vertus du travail de la vigne à l’authentique dans le vignoble du Vézelien.
Le groupe s’est posé durant une journée au domaine exploité par Maria et Yves CUNY, l’une des cartes de visite incontournables de ce secteur géographique méridional de l’Yonne.
Passionné d’œnologie, Romain SALLES, créateur de cette entreprise qui ne cesse de se développer, dispose, il est vrai, d’un vivier très important de références professionnelles et pédagogiques en matière de vin. Aidé de ses chefs de projets, il a pu élaborer ce séjour en satisfaisant les attentes de sa clientèle asiatique, interpellée à double titre par l’histoire du site de Vézelay et sa viticulture.
Le programme de cette découverte de l’Yonne du Sud était concocté avec le concours de Maria CUNY, figure incontestable de la viticulture locale qui n’a de cesse depuis plus de quinze ans, de réaffirmer sa capacité de perdurer dans le temps et d’innover à chaque nouvelle saison en déclinant l’image de la ténacité et de l’authenticité.
Les spécificités du vignoble du Vézelien, largement expliquées…
Le petit groupe de Hong-Kong a pu ainsi s’enrichir de nouvelles connaissances en visitant la cité séculaire et universelle, reconnue par l’UNESCO, à travers les rues escarpées du village médiéval, faisant une halte au passage dans l’ancien temple de Bacchus. La découverte, sous les remparts sud de la ville, des parcelles du domaine, travaillées en agriculture biologique et utilisant les méthodes de la traction animale, suscita beaucoup d’interrogations de la part des hôtes chinois.
Maria CUNY, pédagogue, aborda la géologie spécifique de Vézelay sur laquelle sont implantées les vignes du domaine en chardonnay (appellation Bourgogne Vézelay). Quant aux diverses méthodes de travail, elles furent largement commentées par le petit groupe. Au terme de cette visite, et avant la dégustation d’un succulent repas vigneron, le groupe de touristes d’Extrême-Orient s’attarda dans une cave datant du XIIème siècle où fut servie une goûteuse collation à base de produits du terroir (pain vigneron et jambon du Morvan). De quoi joindre l’utile à l’agréable…
TANZANIE : L’élu breton paraplégique, Yann JONDOT, a vaincu le plus haut sommet d’Afrique, au terme d’un périple époustouflant, conçu et réalisé en compagnie des sportifs de l’extrême, Isabelle CHEMIN et Arnaud CHASSERY.
Mardi 24 octobre aux alentours de 15 heures, et sous un temps clair et dégagé, ils ont atteint les 5 595 mètres de ce monstre de l’alpinisme, avec beaucoup d’émotion mais aussi de joie.
Ce fabuleux exploit, significatif du dépassement de soi-même, était à la base un défi insolite au service de la cause du handicap et de l’accessibilité nécessaire à tous. Un défi qui fera date indiscutablement !