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Il s’est fait pédagogue, l’adjoint au maire d’Auxerre en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative ! C’est sur ce dernier registre que le président de l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) Vincent VALLE accueillait il y a peu une délégation, composée de vingt-cinq jeunes gens, issus du CIF, le programme du Centre International de la Francophonie, piloté par le Lions Club de France. Présentant la richesse patrimoniale de l’Abbaye Saint-Germain à son auditoire, l’élu a salué l’initiative du club service qui renforce les liens entre les peuples…

 

AUXERRE: Dans le grand hall d’entrée de l’abbaye Saint-Germain, cadre d’exception patrimonial s’il en est, l’adjoint en charge du Logement, de l’Habitat et de la Vie associative s’est voulu surtout très explicatif dans sa démarche oratoire. Face à lui, de jeunes gens aux couleurs de peau différentes, aux pratiques religieuses éclectiques, mais, ayant comme dénominateur commun cette folle envie dans l’âme de tout comprendre et tout assimiler des propos qui résonnaient dans l’espace ! Le trait d’union entre ces vingt-cinq ressortissants de pays répartis aux quatre coins du globe : la francophonie !

Eux, ils ont écouté avec réel intérêt l’orateur municipal. En scrutant avec de grands yeux le moindre centimètre carré de cette construction majestueuse, chargée d’histoire. Pas sûr que tous aient déjà vu une abbaye dans leur existence !

Vincent VALLE avait dû le remarquer lui aussi : il enfonça le clou méthodiquement en insistant davantage via le verbe sur l’histoire de cet endroit peu banal. Il parla de travail, de formation, de savoirs transmis auprès de jeunes moines. Captivant ainsi l’assemblée qui se forma en demi-cercle autour de lui. Un peu en retrait, les deux présidents des deux clubs Lions auxerrois, Rives de l’Yonne et Phoenix, Pierre-Nicolas JOLIOT et Jacques GAUTHIER écoutèrent eux-aussi, accaparés par les renseignements fournis par l’édile.

 

 

« On dit que Saint-Patrick a été formé ici même par Saint-Germain, ajouta doctement le président de l’OAH que l’on retrouvait sur un tout autre terrain de jeu que le monde de l’habitat et du logement même s’il est lui-même adhérent du Rotary.

Puis, il présenta la guide devant officier ce jour, Camille, qui accompagnera le petit groupe deux heures durant lors d’une visite intense dans les moindres recoins de l’abbaye et ses jardins. Une guide experte et prolixe qui n’hésitera pas à utiliser des aspects ludiques pour intéresser davantage ces jeunes gens en provenance du monde aux richesses du patrimoine auxerrois.

Avant de découvrir ce lieu séculaire, le groupe et ses accompagnateurs, encadrés des membres des deux clubs service Lions locaux, visitèrent le centre de formation de l’AJ Auxerre ainsi que le fameux musée, nouvel atout touristique de l’approche du football dans l’Yonne. Des images qui feront le tour du monde avec les jeunes gens du Centre International de la Francophonie des Lions Clubs de France !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le sourire est là. Timide, certes, mais bien présent sur son visage un rien juvénile malgré ses 38 ans. Il n’efface pas pour autant les rancœurs insondables et les bleus à l’âme que le garçon a dû traverser (endurer ?) au cours du long périple l’ayant amené jusqu’ici, dans l’Yonne. Un parcours sinueux, fait de bosses, d’espérances, de doutes, d’incertitudes, de peur, de chaleur humaine, aussi. Une remontée vers l’Europe pour lui, le natif de Kinshasa, ayant dû fuir son pays en laissant derrière soi famille, enfants, proches. Sa « reconstruction » intérieure dans l’amour et la paix, Christian BADIBANGA la dévoile sans pudeur à travers ses œuvres exposées au lavoir de Gouaix, à Saint-Bris-le-Vineux. Accourez ! Cela vaut le détour tant le personnage est attachant…et les tableaux remplis de symboles.

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Agréable coup d’œil que celui-ci ! Une fois pénétré à l’intérieur du lavoir de Gouaix – l’édifice de belle facture architecturale vient d’être rénové il y a peu –, le spectacle est déjà au rendez-vous pour le visiteur. Le reflet des peintures à l’acrylique et à la poudre de café (très original) accrochées aux cimaises murales du bâtiment s’admire dans l’eau reposante de ce lavoir, servant une fois n’est pas coutume, de lieu d’exposition.

La première, me dira-t-on lors de cette immersion au cœur de l’imaginaire créatif et fécond de Christian BADIBANGA, artiste de la République démocratique du Congo, accueilli durant la semaine (c’est un peu court alors qu’il n’y a pas d’autres manifestations culturelles à venir sur juillet ?!) dans ce cadre unique et tranquille.

Le lieu se prête bien à la promotion artistique, c’est une certitude. Et la petite trentaine de tableaux, répartie çà et là, le prouve lors de sa contemplation. Quelques notes explicatives évoquent le profil et la déjà longue carrière de cet artiste trentenaire au visage d’enfant, qui ne fait pas son âge. Un visage juvénile d’un homme de 38 ans qui se fige cependant dans la tristesse et la gravité lorsqu’il raconte la situation de son pays, la RDC qui n’a selon lui de « démocratique » que le nom, pays en proie à d’interminables conflits très coûteux en vies humaines.

 

 

Réfugié politique pour ne plus vivre dans une dictature…

 

Il suffit de s’approcher d’un peu plus près des tableaux et de lire les noms les caractérisant. « Courage », « Espérance », « Joie de vivre »…Tout est dit ou presque à l’énumération de ces identités picturales qui illustrent les ressentis de leur auteur. Des ressentis qui font mal au cœur et qui peinent ce déraciné installé en France depuis plusieurs mois avec le statut de réfugié politique.

Ses toiles, c’est un peu comme un livre ouvert sur son existence. Avec ses joies, ses désirs, ses peines, ses remords. « Je viens d’un pays où il y a beaucoup de violence, des viols, la guerre, la corruption… ».

Touchant, bouleversant. Lui-même n’a pas échappé à ce contexte si délicat, connaissant les cellules des geôles congolaises juste parce qu’il voulait défendre ses droits et ceux de sa famille.

« Je ne pouvais plus vivre ici dans cette dictature, ajoute-t-il assis sur le rebord du lavoir, il me fallait partir pour la France… ».

Arrivé dans l’Hexagone il y a sept mois, Christian BABIDANGA possède depuis le statut de réfugié politique. Il est passé par l’Allemagne mais aussi la Belgique. Des étapes importantes où il en profitera pour présenter ses œuvres originales faisant la part belle à cette dualité chromatique intéressante entre le blanc et le noir, assortie de couleurs plus chaudes,  plus vives symbolisant aussi l’espoir et la vie.

Installé à Joigny – il a exposé ses tableaux au cinéma Agnès Varda en avril dernier -, notre interlocuteur très prolixe lors de l’entretien veut être le témoin concret de ce qui se passe en République démocratique du Congo.

« Il faut qu’on en parle ! Je suis allé à l’est du pays à Goma ou à Bukavu où de très nombreuses femmes ont été violées, elles ont perdu leurs enfants, et au total depuis le début de ce conflit, il y aurait eu 15 millions de morts et 10 000 disparus dont personne ne ravive la mémoire ! Je ne suis pas journaliste mais un artiste peintre. J’ai écouté les histoires de ces femmes, de ces grand-mères, de ces enfants qui ont tout perdu et j’exprime tout cela à travers mes toiles et mon travail. Les gens aspirent vraiment à la paix… ».

 

 

« J’ai l’art dans mon corps et j’aime ça… »

 

Les toiles offrent un aspect contrasté. La noirceur est présente sur la plupart d’entre elles. Sans occulter pour autant la couleur. « Avec elle, je parle de l’amour en fait, argumente-t-il, malgré tout ce qui se passe, il ne faut pas laisser passer la haine en soi. L’amour doit régner malgré la guerre et l’injustice… ».

Diplômé des Beaux-Arts de Kinshasa, Christian BADIBANGA exerce son art depuis une quinzaine d’années. Il sait de qui tenir ! Son oncle, Freddy TSIMBA, est une figure emblématique de la sculpture et des arts plastiques, à la notoriété internationale.

« J’ai travaillé avec lui avant de me fixer à Brazzaville et au Gabon. Maintenant, je suis en France où à Joigny on m’a proposé un atelier. Mais, mon fils me manque et je dois protéger ma vie. Car en RDC, les artistes sont menacés. On n’a pas le droit d’exprimer ce que l’on ressent…il faut un retour à la démocratie ».

Optimiste de nature, Christian BADIBINGA croit aux vertus de l’amour et au retour des valeurs. « L’amour triomphe toujours et je veux le transmettre par le biais de ma peinture. Moi, je ne crache pas sur la France ! Je suis là pour y être intégré et respecter ses valeurs, c’est normal… ».

Quant aux projets, ils sont nombreux. L’artiste congolais pourrait s’envoler en novembre outre-Atlantique pour y présenter ses réalisations à New York. Avant de revenir le mois d’après, à Joigny. Il espère exposer ensuite à Auxerre et à Sens.

Alors, heureux malgré tout ?

« Oui, je vis avec l’art dans mon corps et j’aime ça… ».

Un personnage attachant et très lucide sur la nature des hommes ; lui, il a trouvé refuge et sa liberté d’expression en laissant glisser son pinceau sur ses toiles néo-expressionnistes…Une excellente thérapie pour reprendre des forces avant le retour de la démocratie dans son pays ?

 

 

En savoir plus :

Exposition Christian BADIBANGA

Lavoir de Gouaix

Saint-Bris-le-Vineux

Tous les jours jusqu’au 21 juillet 2024

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 


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Il a un peu les traits tirés, Damien LECLERC. Non pas à cause du « jet-lag » et du décalage horaire : Londres ne se situant qu’à trois quarts d’heure de la capitale hexagonale par les airs ! Mais, la journée de ce mardi 09 juillet fut gérée au pas de course pour le directeur général de la coopérative viticole centenaire. Un aller-retour chez nos voisins Anglais qui lui aura valu son lot d’émotions et son pesant de joie avec à la clé le titre pour la maison dont il a la destinée de « meilleur vinificateur de vin blanc » au monde ! Une distinction qu’il doit à la jeune et talentueuse œnologue, Estelle ROY…

 

CHABLIS : Un large sourire s’affiche sur le visage encore juvénile de la jeune femme. Arrivée au sein de la fameuse coopérative viticole icaunaise en juillet 2019, cette native du Territoire de Belfort savoure son premier titre de gloire, avec délectation. Fruit de son travail qualitatif et de son expertise qui elle, n’a rien de naissante. Un succès collectif, se plaît-elle à souligner, aux côtés du chef de cave de la maison, Cyril GROS.

Elle le reconnaît, elle a aussi beaucoup appris aux côtés de Vincent BARTEMENT, l’ancien œnologue de la maison de Chablis, parti aujourd’hui vers d’autres aventures, et qui avaient ramené dans l’escarcelle de « La Chablisienne » bon nombre de trophées prestigieux, dont le « White Winemaker of the Year », obtenu lors du très rigoureux processus d’évaluation, « IWC », déjà accueilli à Londres en 2022.

Décidément, les années paires sourient aux décideurs de la coopérative aux 250 adhérents ! Il suffit de contempler la grande vitrine attenante à un espace de présentation, dans le show-room, pour le constater. S’y dévoilent plusieurs trophées et carafes à l’estampille des plus grandes références internationales qui couronnent le travail d’orfèvre de ces amoureux de la dive bouteille. Côté conception et vinification, il est vrai ! 2016, 2014, 2018…les années s’égrènent et correspondent à autant de distinctions ramassées ! « La Chablisienne », une coopérative olympique au niveau des récompenses ?!

 

Une jeune femme de 34 ans épanouie et sereine…

 

Clin d’œil sympathique, le Relais de la Flamme sera accueilli quelques heures plus tard dans cette belle ville de Chablis, son cortège passant juste devant les édifices caractéristiques de la coopérative aux 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Pendant ce temps, Estelle ROY se raconte. Sereine, détendue après le stress occasionné par ce déplacement en territoire britannique si trépidant. A 34 ans, elle touche le Graal avec ce premier succès qui en appelle irrémédiablement d’autres de l’avis de Damien LECLERC. Epanouie, elle exprime sa fierté d’appartenir à la grande famille de « La Chablisienne ».

De son côté, le « boss » de la coopérative se satisfait des deux beaux exercices réalisés au cours de ces dernières années. De quoi mettre du baume au cœur quand les sinistres frappent dur dans les vignobles, comme ce fut le cas au printemps dernier avec la grêle.

 

 

Naturellement, la production 2024 en sera impactée. Mais, on n’y pense pas trop encore et on se contente d’engranger les bénéfices de cette magnifique animation, accueillie dans un stade de criquet londonien plein comme un œuf où devaient s’affronter une kyrielle de producteurs et de vignerons venus du monde entier.

L’international ? Une notion de commercialisation qui parle bien au dirigeant de « La Chablisienne ». L’enseigne est présente aujourd’hui dans plus de quatre-vingt-dix pays (92 pour être exact). Quasiment, sur les cinq continents et réalisant 62 % de ses ventes à l’exportation.

 

Une confrontation vineuse entre le Vieux monde et le Nouveau monde…

 

Lors de cette quarantième édition, organisée à Londres où le super jury aura dû trancher après des séances de dégustation et d’annotation très poussées, le participant de l’Yonne aura été confronté à des productions venant de pays majeurs positionnés sur le vin blanc, à l’instar de l’Afrique du Sud, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou de l’Argentine. Le Vieux monde confronté au Nouveau monde, en somme !

Ce qui n’a pas empêché nullement « La Chablisienne » de glaner par le passé quatre titres de « meilleur vinificateur de vin blanc au monde » ; le cinquième lui revenant de droit il y a quarante-huit heures grâce au travail efficient de la jeune œnologue, Estelle ROY.

« Un millésime, c’est une page blanche, affirme Damien LECLERC, il faut se remettre en question, tout le temps. C’est comme un chef étoilé… ».

Ce nouveau trophée, « La Chablisienne » le doit à son travail global sur la vinification et pas à un produit en particulier, même si dix-neuf de ses nectars ont récolté au passage des médailles distinctives lors de cette cérémonie. Une soirée inoubliable pour la coopérative qui a ajouté de nouvelles contrées à son catalogue export, cette année, avec Israël, la Malaisie ou encore, et c’est paradoxal car il est gros producteur de vin, l’Australie !

 

Thierry BRET

 


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Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Une légende. En chair et en os. Là, présent en toute décontraction et tellement accessible, sur le revêtement fraîchement rénové de la nouvelle piste d’athlétisme où tentent de performer d’ordinaire les licenciés du Stade Auxerrois, de l’AJA Marathon ou de l’ASPTT Auxerre. Un personnage emblématique du sport tricolore qui nous fit vibrer par un soir d’été du côté de Montréal, Canada. Son unique course de l’année fut la bonne. Après une tentative avortée, quatre ans plus tôt où  il dut se contenter de l’argent sur les haies de Munich, Guy DRUT entra dans la postérité, en obtenant le sacre olympique sur le 110 mètres haies,  spécialité des « hurdlers » américains…

 

AUXERRE : 28 juillet 1976. Sur le tartan de Montréal, un européen de l’Ouest va affronter d’ici quelques minutes la fine fleur des « hurdlers » de la planète, c’est-à-dire les spécialistes de l’une des disciplines reine des Jeux Olympiques, catégorie athlétisme, avec le 100 mètres : le 110 mètres haies.

Face à Guy DRUT, puisque c’est bien de lui dont il s’agit, deux Soviétiques et un inféodé de l’ex-RDA, un redoutable Cubain et l’armada américaine, avec trois compétiteurs chevronnés. Soit huit coureurs prêts à s’élancer sur le plot de départ et une infinitésimale chance pour le coureur tricolore le plus populaire de ces années 70, le natif d’Oignies, petite localité du Pas-de-Calais d’obtenir l’or.

S’il a un peu manqué sa demi-finale au tour précédent– cela ne l’empêchera nullement de se qualifier pour la course à venir avec l’élite -, Guy DRUT s’imposera avec maestria en 13’’30 en finale olympique devant le Cubain Alejandro CASANAS et l’Américain Willy DAVENPORT…Lavant la déception de l’argent à Munich, quatre ans auparavant et entrant définitivement dans la légende indélébile du sport mondial…

 

Un Guy peut en cacher un autre !

 

Cette légende, ce « dieu du stade » est là. Ici, même à Auxerre, devant une assistance des grands jours, venus en famille parfois, pour  y vivre un évènement : l’inauguration de la nouvelle piste d’athlétisme auxerroise, qui portera désormais le nom de…Guy DRUT.

Humble, accessible, l’ancien champion et ministre des Sports sous l’ère CHIRAC n’a pas trop accusé le poids des années à 73 ans. Le regard est perçant, vif. La poignée de main chaleureuse. Le sourire s’affiche avec aisance. La bienveillance est présente, envers tous ses mômes qui l’entourent avec sincérité.

Il parle, il discute, il plaisante même, il sourit. Que la Ville d’Auxerre l’ait choisi pour parrainer sa nouvelle installation sportive avec son patronyme et l’image qui y est associée lui sied à ravir.

« Je suis avec vous parce que je connais Auxerre depuis un certain temps, précise-t-il avec humour lors de sa prise de parole inaugurale, et je suis  très content de retrouver mon ami Guy ROUX – comme quoi un Guy peut en cacher un autre dans le domaine du sport ! -, d’ailleurs, ajoute-t-il amusé, on peut mélanger les deux noms, Guy DRUT et Guy ROUX, ce n’est pas infâmant, ni pour l’un, ni pour l’autre ! ».

 

 

 

Apprendre, entreprendre et transmettre : le podium olympique ?

 

Il fait aussi un salut amical à un camarade de plus de trente ans, Bernard TURPIN, présent parmi l’assistance aux côtés d’une kyrielle de personnalités.

«On s’est rappelés l’un et l’autre de bons souvenirs avec ma visite dans l’Yonne… ».

Pour l’ex-athlète de très haut niveau, l’éducation de l’individu est la base de tout. « Tout au long de ma carrière, et encore aujourd’hui, j’insiste toujours sur la valeur éducative des activités sportives. Quand j’étais ministre des Sports entre 1995 et 1997, j’ai essayé pour répondre aux souhaits du Président de la République – Jacques CHIRAC – d’aménager les rythmes scolaires pour que le sport soit beaucoup plus présent dans le cursus de notre jeunesse. Ce n’est pas encore çà ! On y arrivera même si la France ne possède pas cette culture de l’esprit et du physique à la différence de grands pays du sport sur la planète… ».

Guy DRUT profitera de son temps de parole pour évoquer la mémoire d’une autre star du sport hexagonal, le triple champion olympique Jean-Claude KILLY qui a toujours porté haut les valeurs du sport et de l’apprentissage, tant dans sa vie d’athlète émérite que dans sa qualité de chef d’entreprise.

« Vous savez, poursuit-il, dans la vie, on apprend, on entreprend et ensuite on transmets. Même si l’on apprend tous les jours ! ».

 

 

Un clin d’œil à l’ami Jean-Pierre SOISSON…

 

Transmettre son expérience et son enthousiasme dans l’athlétisme est devenu le credo journalier d’un Guy DRUT philosophe, « j’ai accepté d’être là à vos côtés dans la concrétisation de ce projet parce que je souhaité féliciter toutes celles et tous ceux qui ici à Auxerre travaillent à la valorisation du sport… ».

Un orateur décidément très en phase avec Auxerre et ses élus, puisqu’il ne  manquera de remémorer le souvenir de feu Jean-Pierre SOISSON, « mon prédécesseur au ministère de la Jeunesse et des Sports et que j’ai bien connu ».

Une ville d’Auxerre que Guy DRUT considère bien dotée au plan sportif depuis toujours, tant au niveau du matériel que sur le plan de l’encadrement et de la qualité humaine.

« Tout cela, on le doit aux collectivités territoriales qu’elles soient locales ou départementales – Crescent MARAULT, maire-président de l’Auxerrois et Christophe BONNEFOND, vice-président du département sont aux anges ! -, voire régionale, mais pas partout visiblement… ».

Une petite banderille à l’adresse de la Région Bourgogne Franche-Comté qui n’a pas contribué en apportant ses subsides à la rénovation de cette piste d’athlétisme de belle facture. Une information que l’orateur a capté quelques instants auparavant.

Voilà, c’est terminé. Guy DRUT quitte la tribune où il s’est exprimé sous une salve d’applaudissements et retourne d’un pas tranquille vers son cher Guy ROUX avec qui il disserte. Ces deux-là, c’est sûr, ont tant de choses à se raconter. A eux deux, c’est une page vivante de l’histoire du sport français qui se lit devant nos yeux.

Le préfet de l’Yonne Pascal JAN est là aussi, tout sourire tout comme les dirigeants du Stade Auxerrois qui possèdent dorénavant un outil digne de cette appellation.

Les gamins en tenues de sport s’en donnent à cœur joie sur la piste ; un jour viendra où ils se rappelleront, dans longtemps, qu’ils ont pu voir, entendre et parler avec une légende éternelle du sport mondial, Guy DRUT tout simplement…avec ces mots qui résonnent encore dans les têtes : apprendre, entreprendre et transmettre. Le sel même de notre existence…

 

Thierry BRET

 

 


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