Le beau et le sacré, exprimés dans toute leur splendeur reviennent comme chaque été avec sa kyrielle d’émotions sur la Colline éternelle. Voilà ce que propose, aux mélomanes avertis mais aussi aux néophytes en quête de découvertes initiatiques et de profondes introspections, ce festival de référence, vingt-deuxième du nom, sur le registre de l’art vocal. Concoctée par « La Cité de la Voix », la manifestation accueillera du 25 au 28 août le gotha international des interprètes et musiciens de cette discipline…
VEZELAY : Les augures sont de la partie. En recevant en son sein une nouvelle édition de ces fameuses Rencontres Musicales à la renommée dépassant le simple cadre de l’Hexagone, Vézelay peut s’enorgueillir de proposer une partition artistique de très belle facture. Lui permettant de s’inscrire via ce festival parmi les rendez-vous incontournables de l’été. Hors des frontières de l’Yonne…
Avec cette vingt-deuxième manifestation – gage de pérennité, l’évènement commence à prendre de la bouteille en se bonifiant au niveau de sa qualité et de son éclectisme d’année en année -, c’est le signe symbolique de la réussite qui auréole l’ensemble. Ce vingt-deuxième rendez-vous est à biffer sur les agendas, du 25 au 28 août. Il comprend une vingtaine de récitals qui seront interprétés par la fine fleur des artistes et instrumentistes à la notoriété internationale évoluant dans ce milieu parfois hermétique du classique.
Profitant des joyaux du patrimoine architectural historique que sont la basilique Sainte-Marie-Madeleine et la plupart des églises romanes de la contrée, le festival est dédié à l’un de ces arts majeurs, le chant, et est l’œuvre du centre national d’art vocal, « La Cité de la Voix ».
On y retrouvera à la plus grande satisfaction du public d’audacieux talents en devenir aux côtés de musiciens aguerris et confirmés. Dans une programmation qui s’articulera autour d’inspirations baroques et sacrées, entre traditions et intimités, entre mémoire et exploration, sans omettre pour autant de remarquables incursions vers le répertoire des musiques du monde. Bref, un kaléidoscope subtil de plages musicales puisant ses sources entre les XIXème et XXème siècles.
La démocratisation de l’art vocal vers le plus grand nombre…
Chaque année, en provenance des quatre coins de l’Hexagone, ce sont plus de six mille mélomanes qui arpentent les rues de la Colline éternelle et ses environs pour assister à l’un des concerts, composant ce très dense programme. Ciselé à la perfection par le directeur de La Cité de la Voix, François DELAGOUTTE.
Ce dernier a gâté une fois de plus celles et ceux des spectateurs qui aiment la diversité. Voire l’insolite avec des immersions réussies dans le patrimoine vocal de la Bulgarie, de la Lettonie, du peuple tzigane, mais aussi du baroque, du sacrée et du contemporain. Un melting-pot universaliste qui sied magnifiquement bien à l’endroit, plébiscité par l’UNESCO, étape inéluctable du tourisme spirituel.
Preuve avérée que La Cité de la Voix cherche par tous les moyens à vulgariser le plus possible l’art vocal vers de nouveaux mélomanes : la série de concerts qui parsèmera la future saison 2023 en l’honneur des BEATLES où les musiciens classiques reprendront à cœur joie certains morceaux d’anthologie des « Quatre de Liverpool » – on peut penser immédiatement à « Yesterday » à placer dans ce répertoire-.
Telles de jolies fleurs en pleine éclosion…
Mais, revenons à cette programmation estivale. Certains artistes se produiront pour la première fois en terre de l’Yonne méridionale. Ce sera le cas de Reinoud VAN MECHELEN qui ressuscitera l’œuvre de Pierre JELIOTE, éminent haute-contre ayant inspiré Jean-Philippe RAMEAU ; Paolo ZANZU faisant miroiter « Esther » une œuvre majeure du compositeur allemand HAENDEL pourtant peu interprétée avec le concours divin du jeune chœur de Paris qui l’accompagnera ; le talentueux claveciniste Bertrand CUILLER qui réunira dix voix solistes exceptionnelles autour du poignant « Stabat Mater » de Scarlatti ; Bruno KELE-BAUJARD qui fera honneur au « Codex Caioni » avec l’ensemble ZENE.
Mais aussi des chefs et ensembles prestigieux fidèles au festival à l’instar de Mathieu ROMANO avec l’ensemble AEDES et les Compagnons des Siècles, Sigvards KLAVA qui dirigera le chœur de la radio lettone. Quant à Giulio PRANDI - sa prestation magnifique clôturait le festival la saison dernière –, il sera au pupitre pour conduire le chœur GHISLIERI sur un chemin constellé d’étoiles : POULENC, TCHAIKOVSKI, ROSSINI, BRUCKNER…Ou encore Magali LEGER qui redonnera vie à l’inoubliable Joséphine BAKER le temps d’une soirée.
En savoir plus :
14h30 | Avallon, Mairie, salle des maréchaux,
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 16h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
16h | Avallon, collégiale Saint-Lazare
A Nocte Temporis | Reinoud Van Mechelen, haute-contre et direction musicale
Jéliote, haute-contre de Rameau
Vedette des opéras de Rameau, Pierre de Jéliote est indéniablement l’un des plus grands chanteurs hautes-contre de tous les temps. Fort de ses qualités vocales éblouissantes, le ténor belge Reinoud Van Mechelen lui rend un hommage magistral au gré d’un florilège d’airs du compositeur dijonnais et de ses contemporains. Un délice de haute-volée… À la française !
Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) : extraits de Hippolyte et Aricie, Les Fêtes d’Hébé, Dardanus, Platée, Zoroastre, Castor et Polux, les Boréades
François Colin DE BLAMONT (1690-1760) : extrait de Les festes Grecques et Romaines
François REBEL (1701-1775) et François FRANCŒUR (1698-1787) : extrait de Scanderberg
Charles-Louis MION (1699-1775) : extrait de Nitétis
Pierre DE JÉLIOTE (1713-1797) : extrait de Zélisca
Antoine DAUVERGNE (1713-1797) : extrait de Les Amours de Tempé
Jean-Joseph CASSANÉA DE MONDONVILLE (1711-1772) : extrait de Daphnis et Alcimadure
Pierre-Montan BERTON (1727-1780) : extrait de Érosine
Jean-Benjamin DE LA BORDE (1734-1794) : extrait de Ismène et Ismenias
18h | Vézelay, terrasse de la basilique
Ana Carla Maza, voix & violoncelle
Roger Mas, piano
Marc Ayza, batterie
Luis Guerra, percussions
Bahía
Unanimement saluée pour son charisme, sa maturité et sa créativité, la pétillante chanteuse et violoncelliste virtuose Ana Carla Maza poursuit sa route en quartet avec Bahía, ode à son quartier d’enfance et à la folle sensation cubaine entremêlée d’embrassades vibrantes à ses voisins d’Amérique latine.
19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 21h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
Le Stagioni | Paolo Zanzu, direction
Rachel Redmond, soprano
Carlo Vistoli, contre-ténor
Zachary Wilder – Nicholas Scott, ténors
Lisandro Abadie, baryton-basse
Le jeune chœur de Paris | Richard Wilberforce, direction
Esther
georg friedrich haendel
D’abord un masque composé entre 1718 et 1720 à Cannons, Esther est le premier oratorio anglais de l’histoire où peinture des passions, splendeur des chœurs et raffinement de l’orchestre annoncent les grandes œuvres londoniennes de Haendel. Accompagnés par une distribution d’exception, Paolo Zanzu et Le Stagioni font leurs premiers pas aux Rencontres musicales en redonnant vie à cet ouvrage fondateur, où amour et justice triomphent de tous les maux.
8h | Vézelay, terrasse de la basilique
Antoine Jomin
Qi gong en musique
Le Qi gong, pratique corporelle taoïste qui associe mouvements lents et exercices respiratoires vous mènera sur le chemin d’une harmonie entre le corps et l’esprit pour débuter la journée en douceur et avec énergie !
9h | Tharoiseau, domaine La Croix Montjoie
Ana Carla Maza
Petit déjeuner en musique
Nous vous invitons à partager un moment de convivialité autour d’un café/croissant… en musique !
10h30 | Vézelay, salle Clavel
Avec Svent du groupe Ommm
Atelier de chant – Human beatbox
Avec ses plus de 10 ans d’expérience, l’atelier proposé par Svent est une petite initiation au monde du human beatboxing. La voix est un instrument aux possibilités presque illimitées, sa malléabilité est mise à l’épreuve quotidiennement dans la discipline. Avec cet atelier, il s’agit de partager une manière de décrypter la musique et les sons qui nous entourent, de comprendre les différents mécanismes physiques pour exprimer ces rythmes qui nous habitent et créer de la musique tous ensemble.
Atelier ouvert à tous, à partir de 11 ans.
12h | Vézelay, terrasse de la basilique
Chet Nuneta
Maita Chén
À la frontière entre musiques du monde et musiques actuelles, Chet Nuneta cultive fougueusement son goût du métissage avec cet hommage à la terre mère, puissant écho aux luttes féminines et aux voix qui défendent notre environnement naturel.
Apéro-concert pour la plus grande joie de vos papilles et de vos oreilles, venez prendre un apéritif agrémenté d’un concert gratuit.
14h30 | Vézelay, cour du centre Sainte-Madeleine
Marcela & Aven Khelas
Atelier de danse tsigane
Venez partager un moment de rencontre avec les artistes et découvrir leur univers en attendant le rendez-vous de samedi soir, à ne pas manquer !
Atelier ouvert à tous sans prérequis. Inscription obligatoire au 03 86 94 84 40.
14h30 | Vault-de-Lugny, salle des fêtes
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 16h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
16h | Vault-de-Lugny, église Saint-Germain d’Auxerre
Le Caravansérail | Bertrand Cuiller, orgue et direction
Maïlys de Villoutreys – Aleksandra Lewandowska – Hasnaa Bennani – Grace Durham, sopranos
Léandro Marziotte – Paul Figuier, contre-ténors
Thomas Hobbs — Valério Contaldo, ténors
Benoît Arnould – Nicolas Certenais, basses
Stabat Mater
scarlatti
Désignée comme « sublime poème de la douleur » par Vincenzo Bellini, la séquence du Stabat Mater fut une source inépuisable d’inspiration pour nombre de compositeurs. Incomparable chef-d’œuvre pour dix voix solistes, celui de Domenico Scarlatti constitue l’une des plus poignantes expressions des souffrances de Marie révélant tout à la fois la personnalité et les couleurs du maître italien, si chères et si familières à Bertrand Cuiller.
18h | Vézelay, terrasse de la basilique
Quatuor Balkanes
Martine Sarazin – Milena Jeliazkova, sopranos
Diana Barzeva, mezzo
Milena Roudeva, contre-alto
Apolonia
Chants bulgares millénaires, mélodies populaires et compositions originales composent le bouquet bigarré d’Apolonia, du nom du petit paradis de la mer Noire dans lequel ces quatre voix féminines aux timbres fascinants vous entraînent… Laissez-vous porter !
19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 21h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
Chœur de la Radio Lettone | Sigvards Kjava, direction
A Mercy of Peace
Justesse, équilibre, sensibilité sont parmi les qualités remarquables des voix divines du Chœur de la Radio Lettone qui compte parmi les plus prestigieuses formations chorales européennes. Guidées par Sigvards Kļava, elles révèlent ici la spiritualité profonde de deux monuments de la musique - Bruckner et Tchaïkovski - souvent confrontés par le biais de leurs inoubliables symphonies. Une prière grandiose, entre dévotion et aspirations à de nouvelles floraisons liturgiques
Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (1840-1893) : Liturgie de Saint-Jean-Chrysostome
Anton BRUCKNER (1824-1896) : Motets latins : Locus iste, Virga Jesse, Christus factus est, Salvum fac populum tuum, Ave Maria, O Just
22h30 | Vézelay, jardin de la terrasse
Les Itinérantes
Manon Cousin
Pauline Langlois de Swarte
Élodie Pont
À la lanterne
Suivez Les Itinérantes dans les jardins de la colline inspirée pour une escapade musicale nocturne envoûtante, où créatures enchantées et odes à la nature se racontent, se rencontrent, et s’illuminent à la lueur des lanternes...
8h | Vézelay, terrasse de la basilique
Antoine Jomin
Qi gong en musique
9h | Saint-Père, roseraie de Val en Sel
Voice Messengers
Petit déjeuner en musique
Nous vous invitons à partager un moment de convivialité autour d’un café/croissant… en musique !
10h30 | Vézelay, salle Clavel
Quatuor Balkanes
Atelier de polyphonies bulgares
Le chant bulgare profane a traversé les siècles en sauvegardant son originalité. Largement diffusé en France depuis une vingtaine d’années, il reste cependant énigmatique pour les oreilles occidentales. Cette musique populaire et traditionnelle, qui s’est transmise oralement pendant les siècles, continue de toucher tous les publics grâce à sa forte charge émotive. Lors de cet atelier, les chanteuses du quatuor Balkanes vous proposent quelques clés pour comprendre et interpréter des chants traditionnels des Balkans.
Atelier ouvert à tous sans prérequis.
12h | Vézelay, terrasse de la basilique
Ommm
Jusqu’ici
Composé de quatre chanteurs, d’un human beatboxeur et d’un dubmaster, le groupe vocal français Ommm aime repousser les limites du chant a cappella et se plonger dans les rythmes puissants. Après deux albums, de nombreux prix remportés et plusieurs tournées internationales, le groupe Ommm revient avec un nouveau répertoire pop en français à découvrir !
Apéro-concert pour la plus grande joie de vos papilles et de vos oreilles, venez prendre un apéritif agrémenté d’un concert gratuit.
14h30 | Vézelay, cour du centre Sainte-Madeleine
Marcela & Aven Khelas
Atelier de danse tsigane
Venez partager un moment de rencontre avec les artistes et découvrir leur univers en attendant le rendez-vous de samedi soir, à ne pas manquer !
Atelier ouvert à tous sans prérequis. Inscription obligatoire au 03 86 94 84 40.
14h30 | Vault-de-Lugny, salle des fêtes
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 16h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
16h | Vault-de-Lugny, église Saint-Germain d’Auxerre
Ensemble Zene | Bruno Kele-Baujard, direction
Zsuzsanna Vàrkonyi soliste
Transylvania
Trois siècles avant Kodály et Bartók, le vicaire général Kájoni János de Transylvanie entreprend un relevé à grande échelle des musiques de l’Est européen dont le codex éponyme nous livre un instantané inédit. Fier de ses racines, Bruno Kele-Baujard puise dans ces sources la matière d’un itinéraire musical haut en couleurs au cœur du royaume de Hongrie, entre tradition et réinvention, teinté des sonorités et des influences multiculturelles d’un répertoire oublié.
Anonymes : extraits du Codex Caioni, Chorea Polonica, Lepus intra sata quiescit, Dádé Zingaricum
Johann Joseph FUX (1660-1741) : Symphonia ex C Turcaria”
Anonyme : chant populaire tsigane, Bajba, Bajba Pelom
Anonyme : extrait du Codex Caioni, poème de Balassi BÁLINT (1554-1594), Bocsásd meg Úristen
Anonymes : extraits du Codex de János MADÁCH-RIMAY (1570-1631), Pöngését koboznak, Ó, mely csudálatos Isten
Anonyme : extrait du Codex Vietoris, Caioni, Magyar tàncok
Philippe HERSANT (1948) : sur le poème de Balassi BÁLINT (1554-1594), Bocsásd meg Úristen –
création mondiale
18h | Vézelay, terrasse de la basilique
Ensemble Contraste
Magali Léger, soprano
Paris mon amour
Son pays, c’est Paris ! Un tour de chant pour revivre la complicité magique de la mythique chanteuse, danseuse et meneuse de revue Joséphine Baker avec son public, inspiré de son concert d’adieu à l’Olympia en 1968.
19h | Vézelay, Cité de la Voix, grange
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 21h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
21h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
Ensemble Aedes | Les Siècles | Mathieu Romano, direction
Marianne Croux, soprano
Stabat Mater
poulenc
Fidèles complices, Aedes et Les Siècles s’associent dans l’interprétation d’un monument de la musique sacrée, le Stabat Mater de Francis Poulenc, compositeur fétiche de l’ensemble depuis ses débuts. Dépassant la vision de la Vierge éplorée, la lecture de Mathieu Romano trace ici un véritable chemin de foi, jalonné d’espoir, de désolation, de confirmation et de ferveur jusqu’à l’éclosion de la parole de Marie, portée en message d’espérance face à la révélation divine.
Clément JANEQUIN (1485-1558) : O doulx regard, o parler
Rodion SHCHEDRIN (1932) : L’ange scellé, premier mouvement
Carlo GESUALDO (1566-1613) : Sparge la morte al mio signor
Arvo PÄRT (1935) : The deer’s cry
Charles IVES (1874-1954) : The unanswered question
Olivier MESSIAEN (1908-1992) : Poèmes pour Mi : L’épouse
Francis POULENC (1899-1963) : Stabat Mater
22h45 | Vézelay, terrasse de la basilique
Marcela & Aven Khelas
Marcela Cisarova, chant
Benoit Vincent, guitare & chant
Loran Bozic, violon
Yoann Godefroy, contrebasse
Charles Lamouroux, guitare & derbouka
Ersoy Kazimov, percussions
Ana Talabard – Alissa Doubrovitskaia, danse
Michto Drom
bal tsigane
Entourée de ses amis, Marcela Cisarova, chanteuse tsigane d’origine Kalderash vous invite à danser au rythme d’un savant mélange entre folklore et modernité des pays d’Europe centrale et de l’Est. Un bal détonnant de joie sous le signe du partage !
8h | Vézelay, terrasse de la basilique
Antoine Jomin
Qi gong en musique
10h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
Ensemble Aedes | Mathieu Romano, direction
Messe
11h | Saint-Père, église Notre-Dame
Ensemble Masques | Olivier Fortin, clavecin, orgue et direction
Élodie Fonnard, soprano
Romain Bockler, basse
Cantate participative BWV 32
Rejoignez Olivier Fortin et l’ensemble Masques autour d’une rencontre originale et participative avec Jean-Sébastien Bach ! Le principe ? Les musiciens interprètent la cantate et comptent sur vous pour chanter avec eux le choral final.
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) : Liebster Jesu, mein Verlangen, BWV 32
13h | Vézelay, terrasse de la basilique
Voice Messengers
avec la participation de chanteurs stagiaires *
Comme le temps passe
Alliant l’esprit des big bands de jazz et polyphonie vocale, l’ensemble Voice Messengers s’impose depuis bientôt 30 ans par sa musicalité, son swing et son brio vocal. Ils nous présentent Comme le temps passe, leur nouvel album, hommage à leur fondateur Thierry Lalo. Au menu : standards revisités, arrangements inédits, grands moments de poésie et de folie... le tout avec une mise en scène épatante ! Et pour que la fête soit encore plus grande, le groupe invite sur scène les chanteurs amateurs qui ont suivi le stage du festival avec eux. Savourez !
* Participez au concert des Voice Messagers après deux journées de travail (ven. 26 & sam. 27) autour des polyphonies jazz arrangées pour l’occasion. Inscriptions sur lacitedelavoix.net ou au 03 86 94 84 40. Tarif : 80€.
14h30 | Vézelay, Cité de la Voix, grange
Nicolas Dufetel & Guy Gosselin, musicologues
Mise en oreille du concert de 16h
Partez à la découverte des œuvres que vous allez écouter en concert, à l’aide de clefs simples et de nombreux exemples sonores à l’appui.
16h | Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
Coro Ghislieri | Guilio Prandi, direction
Marie Lys, soprano
José Maria Lo Monaco, mezzo-soprano
Edgardo Rocha, ténor
Christian Senn, baryton
Francesco Corti, piano
Deniel Perer, harmomium
avec la participation de l’ensemble vocal Anima (Guillaume Labois, direction)
Petite messe solennelle
gioachino rossini (1792-1868)
Mondialement réputé dans le cénacle de la musique ancienne, le chef italien Giulio Prandi s’attèle ici à l’un des der- niers péchés de vieillesse du maître bel cantiste pour clore cette édition du festival. L’occasion de redécouvrir ce joyau incontournable du répertoire sacré au plus proche de sa version d’origine : lumineux dans son esprit chambriste et profondément spirituel dans la recherche aboutie d’une voie pure et authentique. « Sacrée musique » !
Thierry BRET
Après deux journées de compétition, mais cela n’est encore guère significatif en l’état, le club bourguignon pointe déjà à la dix-huitième place de Ligue 1. Figurant parmi la quadrature du cercle, en occupant l’une des sièges éjectables synonymes de rétrogradation. Pourtant, après la lourde défaite enregistrée à l’entame du championnat sur la pelouse de Lille (4-1), les protégés de Jean-Marc FURLAN ont présenté un tout autre visage, plus offensif, dimanche dernier. Scorant rapidement et par deux fois dès la première mi-temps…
AUXERRE : On y croit et on conserve le moral après les deux premières confrontations qui ont permis d’ouvrir le bal de ce championnat élite 2022/2023 ! Timorés lors du premier match, mais nettement plus à l’aise dans leur antre, à l’Abbé Deschamps, les joueurs de l’AJ Auxerre ont démontré qu’ils possédaient des ressources et de belles capacités à pouvoir rebondir après l’affront à sens unique subi à Lille la semaine dernière.
Une petite dizaine de minutes, après le coup d’envoi, aura suffi aux attaquants bleu et blanc pour s’ouvrir par deux fois le chemin des filets à la plus grande joie des milliers de supporters icaunais qui retrouvaient enfin la division supérieure après une décennie de purgatoire.
Menant deux buts à zéro après un quart de jeu, face au SCO Angers – une formation qui ne cesse de progresser depuis qu’elle a réussi à se hisser de nouveau en Ligue 1 – on pensait presque le match plié et ce, dès la première mi-temps !
Le réalisme des Angevins aura payé…
Malheureusement, les velléités offensives furent toutes autres après une vingtaine de minutes de jeu. Au moment où la machine angevine – ce n’est pourtant pas une formule 1 spectaculaire non plus ! – se mit en route. Conséquence sur le tableau d’affichage électronique du stade : une réduction de la marque à la 22ème minute méritée et des Bourguignons, en proie aux doutes, à la peine !
L’exclusion de Lassine SINAYOKO (AJA) à l’heure de jeu et l’omniprésence des Angevins, très affûtés à l’assaut du but icaunais, finirent par impacter le résultat final de cette partie que les Auxerrois auraient pu (auraient dû) gagner.
L’excellent attaquant marocain Sofiane BOUFAL balança un ballon rapide devant la cage du malheureux Benoît COSTIL que SALAMA glissa subrepticement au fond des filets.
A deux partout, et à quinze minutes du terme, les Angevins maintenaient la pression sur le but de leurs adversaires, espérant les faire plier. Le « Bon Dieu » de l’AJ Auxerre après moult prières des supporters préserva ce score de parité qui laissa pantois le pauvre Jean-Marc FURLAN à deux doigts d’épingler néanmoins la première victoire dans cette épreuve d’endurance et d’abnégation. Face à Montpellier, dimanche prochain, il s’agira de ne pas réitérer les mêmes erreurs défensives. Et de conserver ce mental de vainqueur qui aura fait défaut aux Auxerrois après seulement une mi-temps…
Thierry BRET
Equilibriste de la syntaxe et des bons mots qui titillent de leur pertinence les oreilles grandes ouvertes de l’auditoire, Jean-Marie LECOQ incarne un truculent personnage comme on aimerait en rencontrer chaque jour sur les trottoirs de nos cités. Un clochard qui se prend pour Dieu et se prénomme Adam ! Un tantinet pathétique, souvent poète tantôt déjanté, voilà l’auguste personne qui se lance dans un soliloque drolatique en refaisant l’histoire. Celle avec un grand « H ». La nôtre, la vôtre et celle de l’humanité toute entière…
ETAIS-LA-SAUVIN : Explication de texte, servant de préambule à cette réflexion culturelle : qu’est-ce qu’un « clochard céleste » ? Un SDF qui s’identifierait à Dieu et deviendrait le maître du monde ? Un sans-abri qui aurait un avis sur tout et son contraire à l’échelle de l’humanité ? Un individu qui tutoierait le Créateur et se prendrait avec insolence pour le premier homme à vivre sur Terre ?
Possédant un pédigrée long comme le bras et qui n’a rien de miraculeux dans le monde du spectacle (cinéma, théâtre, télévision), Jean-Marie LECOQ – on l’a vu entre autres dans le « J’accuse » de Roman POLANSKI ou la série des commissaires Moulin aux côtés du regretté Yves RENIER – propose un divertissement de très belle facture pour les zygomatiques qui séduit les publics les plus divers comme les plus exigeants.
« Sans doute l’une des meilleures représentations scéniques d’humour actuelles, dit de lui Gérard-André, qui l’accueille en compagnie de sa muse, Andrée, au théâtre de La Closerie, le temps d’un week-end.
Un florilège de cocasseries linguistiques et de drôleries…
C’est en effet dans le cadre du 16ème Festival du Spectacle Vivant que le couple d’artistes icaunais bien connus dans le sérail reçoit le comédien humoriste qui possède plus d’une corde à son arc.
En se grimant en « cloche », moitié clown moitié poète, Jean-Marie LECOQ revisite, en textes et en chansons s’il vous plaît – le saltimbanque est accompagné de Clarisse CATARINO à l’accordéon - l’histoire de l’humanité sur un mode totalement surréaliste.
Dans son sabir bien à lui qu’il fait glisser et déraper à bon escient, « Adam le clochard » soliloque, sous le regard des passants qui s’arrêtent et repartent, emportant avec eux des fragments de l’histoire de l’humanité : le paradis terrestre, les Grecs, Attila, le roi Dagobert, la guerre de 100 ans, Jeanne d’Arc, sans oublier Eve… et tant d’autres encore.
Bref : ce sont 75 minutes de pure détente et de finesse linguistique, à l’écoute de ce florilège de cocasseries et de jeux de mots, un exercice indispensable à vivre pour oublier le contexte morose qui n’en finit pas de nous envahir…
En savoir plus :
Spectacle « Adam clochard céleste »
De Jean-Marie LECOQ
Au Théâtre de La Closerie, 17 Route de Clamecy
89480 ETAIS-LA-SAUVIN
La référence du site : https://www.lacloserie-spectacles.fr/
Samedi 20 août à 20h30 (heure du début du spectacle)
Dimanche 21 août à 16h00 (heure du début du spectacle)
Réservation et renseignements pratiques au 03.86.47.28.16.
Thierry BRET
Des justaucorps et des tutus tournoyants sur la scène du théâtre de Verdure ! Non, ce n’est pas le vœu pieu de quelques férus de danse classique qui aimeraient que leurs désirs se transforment en acte par le biais d’un spectacle se produisant à Saint-Florentin. La réalité dépasse parfois ce qui aurait pu passer pour de la fiction ! La preuve, le 16 juillet, avec « Jeune Danse », manifestation chorégraphique qui clôturera de toute beauté une semaine de stage intensif consacré à la discipline…
SAINT-FLORENTIN : L’affiche est lumineuse. On y voit un couple de danseurs effectuer l’un de ses mouvements chorégraphiques dont lui seul possède le secret de l’exécution. Sont-ils novices ou professionnels ? De simples amateurs ou des habitués du ballet ? Quoi qu’il en soit, le spectacle promet d’être de toute beauté !
Il sera servi par de jeunes talents parés à s’engager dans la vie active, avec la pratique assidue de cet art que représente la danse comme seul et unique objectif.
Depuis plusieurs mois, le projet porté par « CYDALISE & Cie » se peaufine de manière inéluctable. Il y eut au démarrage la période du recrutement pour la structure associative. Celui où ces jeunes gens devaient être prêts à s’impliquer dans le projet. La promotion de la danse, via un stage assuré par des maîtres de la discipline. Un stage qualifié de pluriel puisqu’englobant une noria de spécialités artistiques : la danse, certes, mais pas seulement.
On y trouvera de la musique, des arts plastiques, le théâtre, le tout adossé à des connaissances numériques, organisationnelles, managériales…Un concept original qui aura été soutenu par les organismes institutionnels du cru dont la Ville de Saint-Florentin et la Communauté de communes Serein et Armance.
Une palette de jeunes talents de très grande qualité sur scène…
Samedi soir, alors que l’astre diurne descendra du ciel de façon progressive en se rapprochant de l’horizon, les aficionados de ballets découvriront le fruit de ce travail si méticuleux et réussi, élaboré en présence de professionnels.
Le théâtre de Verdure en sera leur antre. Aux alentours de 21h30, pas avant. Le spectacle accueillera une quarantaine de jeunes gens, en parcours professionnel, provenant de l’Yonne mais aussi d’autres horizons. Ce sera un patchwork de pas de deux classiques, de chorégraphies contemporaines, mais aussi de figures expressives de jazz ; sans omettre les créations inédites nées de réflexions personnelles de danseurs émérites qui ne demandent qu’à vivre leurs rêves.
Parmi ces jeunes gens, citons celles et ceux qui évoluent au sein du Jeune ballet Christian CONTE. L’un de ses étudiants, Raphaël CHABRIN, formé à cette école, a rejoint en septembre le prestigieux établissement Marinsky de Saint-Pétersbourg en avant-dernière année d’apprentissage. En outre, plusieurs anciens élèves de Mireille LETERRIER, professeure de danse classique, danseuse de ballet et à l’origine du projet depuis son installation en 2021 dans le Florentinois, se distingueront. Ils se perfectionnent au sein des plus grandes écoles européennes à Bruxelles ou à Salzbourg. Aux côtés des plus jeunes danseurs, tous devraient faire de véritables merveilles.
« CYDALISE & CIE » : tout en faveur de la transmission autour de la danse…
Dès le 11 juillet, et avant de les applaudir sur la scène du théâtre de Verdure, le public peut assister gracieusement à la mise en route corporelle de ces danseurs – leur « réveil » - à la salle Daullé où se déroulera cette initiation de haute voltige. Il aura la faculté d’apprécier le travail de transmission exécuté par Edward ARCKLESS, danseur, professeur et maître de ballet ayant réalisé sa carrière au Royal Opéra de Londres ainsi qu’Alexandre NIPAU, de la compagnie PRELJOCAJ où ce dernier endosse le rôle de professeur de classique, de danse contemporaine et de jazz. Quant à la partie logistique et organisationnelle de ce savant programme chorégraphique, on la doit à Mireille LETERRIER.
Une personnalité de renom, titulaire d’un premier Prix de danse classique au Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris dès l’âge de 17 ans, reconnue par ses pairs aux quatre coins du globe et qui préside la destinée de cette nouvelle association culturelle à l’appellation si onirique et si poétique : « CYDALISE & Cie ». Le surnom d’origine hébraïque – Dieu est plénitude – donné à une jeune femme qui a désigné ses compagnes et inspiratrices, à la fois amantes et muses, comme poètes et artistes…
Apparue en mars 2021, la structure est présidée par Mireille LETERRIER ; cette dernière étant animée d’une passion viscérale : la transmission de cet art si subtil que représente la danse, dans le sens noble du terme.
« C'est ce qui m'anime encore actuellement, confie-t-elle avec le sourire.
Puis, de quelques mots, elle évoque le rôle déterminant d’Edward ARCKLESS dans ce dispositif : « il a accepté de venir au stage en tant qu'enseignant et maître de ballet. Il est un exemple vivant. C'est un honneur incroyable de l'avoir parmi nous. Il représente toute une filiation de l'enseignement dans ce qu'il a de plus pur, de plus abouti... ».
En savoir plus :
Le cours accueillant toute personne désireuse de participer à l'éveil corporel du matin, de 09h à 10h, est gratuit. Il ne s'adresse pas qu'à des danseurs. Il sera ouvert à tous et à toutes, jeunes et adultes.
Pour celles et ceux qui le souhaitent, et sur demande, il sera possible d'assister en spectateur au stage.
Une exposition de photographies et œuvres diverses sur la danse sera présentée dans le hall de la salle Daullé à Saint-Florentin.
Le vendredi 15 juillet à 15 heures 30, à noter une conférence dansée par les stagiaires qui se déroulera à la salle Daullé.
La générale (sauf pour les parents dont l'enfant choisi pour la représentation de « La Bayadère » sera présent sur scène ce soir-là) ne sera pas publique.
Contact :
Saint-Florentin Jeune Danse
Théâtre de Verdure
Jardin de l’Octroi
21h30 le 16 juillet
Entrée : 10 euros et 5 euros pour les moins de 12 ans.
Billetterie à l’Office du Tourisme de Saint-Florentin au 03.86.35.11.86.
Organisation : CYDALISE & Cie.
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Tél. : 06.73.35.74.20.
Thierry BRET
L’artiste n’aura pu accrocher ses œuvres que le temps d’une soirée éphémère. Aux murs de la splendide salle de réception, sise à l’Abbaye de REIGNY, haut lieu du patrimoine cistercien de notre territoire. Une présentation unique dont ont pu largement profiter les participants de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne (CDPPT) lors de leurs retrouvailles. Dommage, trois fois dommage pour les amateurs de l’art pictural que l’exposition n’ait pu perdurer davantage parmi ces pierres séculaires…
VERMENTON : Le carton d’invitation promettait une surprise, sous la forme d’une animation, sans en préciser vraiment les contours. Déléguée territoriale de l’Yonne pour le groupe La Poste, Christine MORANGE qui avait en charge la logistique de cet évènement, une manifestation ouverte aux partenaires de l’honorable institution, n’avait soufflé mot sur le programme.
Le cadre, déjà, ne pouvait laisser indifférents les représentants des collectivités de l’Yonne qui convergeaient vers le point de rassemblement : l’Abbaye de REIGNY. Un petit écrin paradisiaque pour la vue et l’odorat – les magnifiques espaces fleuris aux fragrances envoûtantes -, œuvre patrimoniale et spirituelle qu’ont construit pas à pas et à force d’abnégation et de volonté, Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS. Un couple de « gentlemen farmer » qui n’a jamais baissé les bras face à l’adversité pour porter haut les cœurs ce projet tel que nous le connaissons désormais.
Un espace amplement mis en valeur…
Le décor, ensuite. Une scène, jouxtant l’un des murs de l’édifice et arrosée copieusement de la forte lumière de ses projecteurs, histoire de créer l’ambiance. Se succèderont dessus différentes personnalités du Groupe La Poste de notre contrée. Venus rappeler le poids de l’institution postale dans son périmètre territorial, fait d’implications et d’investissements. Surtout auprès des collectivités.
D’Hélène MERLE LABROUSSE, directrice des ressources et appui aux transformations numériques à Gilles DEMERSSEMAN, l’élu régional, bien connu dans le landerneau, qui a pris les rênes de la présidence de la CDPPT, il y a quelques mois à peine. De Jacques PERRIER, délégué régional de la « grande maison postale » en Bourgogne Franche-Comté venu spécialement de Dijon à la représentante de la préfecture, Dominique YANI. Nous y reviendrons ultérieurement, par ailleurs.
Les murs de la construction monacale, enfin pour conclure. Ils attirent, irrésistiblement, les regards. Logique, des toiles y sont suspendues à des cimaises à hauteur d’yeux. Colorées, profondes, contemplatives. Ce sont les œuvres de l’artiste Alice BIAIS-BELARD. Une esthète en la matière : celle de la représentation abstraite dans toute sa magnificence. Son univers lui permet de s’exprimer dans un espace de liberté, amplement maîtrisé, poussant les pensées vers l’infini.
La spontanéité offerte par le travail de l’acrylique…
Le support choisi par la peintre n’est autre que de l’acrylique. Elle lui offre de la spontanéité dans l’expression de sa créativité.
« Le fond de mes toiles, précise-t-elle, est toujours riche en matières : partitions de musique, sable, poudre de marbre, voire même du tissu… ».
L’effet est saisissant. Le résultat est noble. En parfaite harmonie avec le lieu, ce vestige cistercien restauré au cordeau par la volonté sans faille du couple MAUVAIS. Un lieu dont il faut découvrir impérativement le moindre recoin. De façon méditative…
L’artiste fréquente le sérail de l’art pictural en sa qualité d’actrice investie à l’imaginaire bouillonnant depuis plus de trente-cinq ans. Un parcours jalonné de succès pour cette diplômée de Sciences Po. Excusez du peu mais Alice BIAIS-BELARD a accroché ses œuvres dans de multiples expositions et galeries en France (Honfleur, Chatou, Paris, Vézelay…) mais aussi à l’étranger (Canada, Italie…).
Ses toiles sont recherchées par des collectionneurs privés. Qu’ils s’agissent de ressortissants américains, japonais, italiens ou suisses. A quand les riches mécènes du Moyen-Orient ?
Jusqu’à tard dans la soirée, les convives du groupe La Poste se seront donc délectés de cette immersion impromptue dans les tableaux de cette artiste, qui expose régulièrement dans l’Yonne (Avallon, Vézelay…), et qui fait sienne la célèbre phrase du maître du cubisme, Pablo PICASSO : « un tableau ne vit que par celui qui le regarde ».
Au vu du nombre de regards jetés consciencieusement sur les toiles, le doute n’est plus permis : les œuvres de cette artiste, cotée chez Drouot, sont plus que jamais vivantes !
Thierry BRET