Le glacis à l’huile de l’artiste francilienne s’apprécie tout au long de ce week-end à Auxerre. Un travail subtil et délicat qui entraîne l’amateur d’art vers des contrées imaginaires propres aux songes. Ceux d’une nuit d’été ?
AUXERRE: Il ne reste plus que quelques heures avant le terme de cette exposition sympathique, accueillie dans la belle galerie auxerroise, au 68 rue de Paris ! Une occasion de découvrir, pour la dernière fois, ce week-end, les toiles très colorées de l’artiste francilienne, Joëlle RHODE, qui présente son remarquable travail, fait de paysages issus de son imaginaire dans tous les formats possibles. On y appréciera des horizons fleurant bon les voyages lointains en se plongeant dans ces univers aux couleurs chaudes ou marines, évoquant le désert, des rivages, des écorces, la nature sauvage, l’océan, la nature.
Exposition Joëlle RHODE
Galerie Porte 68 à Auxerre
68 Rue de Paris
De 10h à 19 heures
Entrée Libre
Thierry BRET
Elles ont surfé tout l’été sur la vague olympique/paralympique, synonyme de découverte à outrance des disciplines sportives, faisant chaud au cœur des Français, les deux sœurs qui ne sont pourtant pas jumelles ! Mettant ainsi le mythe référentiel des « Parapluies de Cherbourg », définitivement de côté ! D’une part, il y Cynthia et son sens de la communication très volubile. D’autre part, c’est le sourire discret de Vickie, la plus timide des deux. Sacré duo que celui-là, composé de sportives hors norme, en mode roller et glace, des ambassadrices des territoires qu’elles mettent en avant en publiant des vidéos !
AUXERRE : Elles adorent la commune de Gurgy et son environnement si tranquille et bucolique au bord de l’Yonne, puisqu’elles y résident chaque été. Et ce, depuis de très nombreuses années. Entraînées par leur coach maternel – la maman est une ancienne patineuse sur glace d’excellence -, Cynthia et Vickie fréquentent avec grande assiduité et une aisance extraordinaire sur la glace l’une des plus belles infrastructures nationales selon elles qui leur permettent de s’exercer avec satisfaction, l’élégant complexe « CYBERGLACE ». Un site qui a d’ailleurs accueilli cet été l’ancien champion du monde et triple champion européen, Brian JOUBERT, lors d’un stage animé par ses soins. Un rituel icaunais que les deux frangines respectent maintenant depuis plusieurs saisons. Normal, si dans le civil, elles se prénomment Cynthia et Vickie, sous les paillettes et les lumières, elles se muent en troublantes et pittoresques, « SISTERS ICE », les sœurs de glace ! Deux sœurs, patineuses professionnelles en roller et sur glace qui pratiquent diverses disciplines et qui possèdent un palmarès des plus corrects et attrayants, ayant glané toutes deux, et à maintes reprises, plusieurs titres de championnes et vice-championnes de France de roller !
Des activités non dénuées d’éclectisme
Ces jeunes filles, à la tête bien pleine et à la verve très vive, possèdent différentes cordes à leurs arcs – de véritables harpistes en somme ! -, puisqu’elles réalisent leurs exploits lors de shows télévisés, des clips artistiques, sur scènes aux côtés de stars de la chanson, dans des séquences cinématographiques, mais aussi dans le cadre de photos, parfois insolites, parfois sexy, pour le compte de la presse magazine.
Bref, deux supers « nanas » comme le chantait si bien jadis un Michel JONASZ au vague à l’âme épuré et au meilleur de sa forme, qui passent même des deux côtés de la caméra afin de créer du contenu à diffuser sur les réseaux. Bien qu’elles ne se considèrent absolument pas comme des influenceuses. Le public qui suit leurs pérégrinations lors de leurs déplacements un peu partout à travers la France mais aussi dans le monde peut ainsi admirer et apprécier des petites séquences sympas où les deux jeunes filles se mettent en scène sur des thématiques ayant toujours comme dénominateur commun la valorisation du patrimoine en y ajoutant des plus-values touristiques des villes visitées.
La promotion du roller, une discipline à découvrir
Ainsi, que ce soit dans l’Oise, dans l’Yonne ou ailleurs où les mène le vent, Cynthia et Vickie mettent leur bonne humeur et leur technicité de sportive hors pair à l’épreuve en réalisant des prises de vues consultables sur Instagram en promouvant les endroits qui les touchent. Ce fut le cas dans l’Auxerrois cet été puisque que les deux jeunes femmes avaient profité de leur étape au « CYBERGLACE » de Monéteau, lors de leur stage de patinage sur glace pour mettre à profit en parallèle leur sens de l’observation, de l’humour, de la coquetterie et de l’insolite en images !
Les abonnés (et ils sont légion à suivre les péripéties de ces sportives adeptes également du mannequinat) en redemandent afin de mieux s’imprégner des paysages d’un territoire ou de monuments mis en exergue lors des prises de vues par ces surdouées de la communication digitalisée.
Patins de roller aux pieds, les filles choisissent des tenues originales avec soin pour se mettre en scène en faisant référence (ce fut le cas au cours de la période estivale avec les Jeux de Paris en toile de fond) aux sports qui ont été célébrés aux quatre coins de la planète. On les aura admirés en mode beach-volley, tennis, équitation, aviron, surf, skate-board (une évidence !), natation, etc. Des rendez-vous réguliers avec les internautes ayant un impact non négligeable sur la visibilité de leurs travaux ! Nonobstant, il y est toujours question de roller, une discipline encore peu connue en France alors qu’elle fait fureur dans les pays d’Amérique du Nord.
Une approche insolite de populariser une discipline sportive qui pourrait peut-être un jour rejoindre la liste non pléthorique des sports olympiques ?
En savoir plus :
On peut apprécier les SISTERS ICE sur des plusieurs références :
Clips : Thomas DUTRONC (« Get lucky ») 2020, Joyce JONATHAN (« Bonjour, au revoir ») 2022, Horla (« Maserati ») 2022, Ocevne (« Dans la sauce ») 2021
Émission Tv :
Mask Singer 2023
Gym Direct sur Direct 8 - 2008
Scènes : Horla 2022 et Max Boublil 2021
Films :
« C’est le monde à l’envers » (sortie le 16 octobre 2024)
« La patinoire de Chemetov » (court-métrage) 2016
Magazines : Please Magazine (2019)
Instagram : Projet Jo 26/07 au 11/08
13/08 projet « Tourisme roller Auxerre »
Soit un cumul total de 11 042 followers à la mi-juillet. Un fort engouement des internautes qui devrait progresser d’ici le terme de l’année.
Thierry BRET
Satanée pluie ! Elle aura été sujet d’inquiétude depuis le début de la programmation de cet été particulièrement radieux pour les activités de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne. Une source de désagrément, évidente, en fait ! L’esthétique théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL se situant à l’extérieur, il était impératif d’envisager un plan « B », synonyme de repli stratégique, à l’intérieur de ce grand bâtiment. Ce sera peut-être le cas, samedi 07septembre en fin d’après-midi, lors de la programmation de « l’Affaire Chopin », déclinaison théâtrale interprétée par Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER…
AUXERRE : Le responsable de la programmation artistique de la vénérable SSHNY (Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne) adopte une ligne de conduite, pleine de sagesse et d’anticipation ! Il prévient : « en cas de pluie - (et ce sera vraisemblablement le cas au vu des prévisions météorologiques de ce futur week-end), le spectacle, accueilli au théâtre de verdure de la Maison Marie NOEL (au 01 rue Marie Noël cela ne s’invente pas !) -, sera délocalisé à l’intérieur du bâtiment, dans la salle de conférences…avec un nombre de places limitées ». Rassurante précision de la part d’Alain GRIVEL qui évitera ainsi aux connaisseurs et autres béotiens de Frédéric CHOPIN de se faire du sang d’encre à l’idée de se faire tremper en suivant la représentation de la pièce, mettant en scène Marie-Sophie et Mathilde MOSNIER, une « Affaire Chopin » que l’on ne peut que vous recommander.
Cette pièce raconte par la voix de la jeune Clara les aventures de Sacha, une vieille dame excentrique et généreuse qui vient de disparaître à l’âge de 92 ans, après avoir consacré son existence au piano. Clara fait découvrir aux spectateurs l’incroyable histoire de la famille de cette artiste, intimement liée à la musique du compositeur d’origine polonaise. La suite est à découvrir ce samedi, sous le soleil en profitant de l’esthétisme du théâtre de verdure ou…sous la pluie, mais bien à l’abri à l’intérieur de la Maison de Marie NOEL !
En savoir plus :
« L’Affaire CHOPIN » au Théâtre de Verdure à la Maison Marie NOEL à Auxerre
Samedi 07 septembre à 18 heures.
Entrée : 20 euros, moins de 18 ans, 12 euros.
Renseignements sur les activités de la SSHNY, au 03.86.51.30.02.
Thierry BRET
La « rentrée des classes » se profile à l’horizon, c’est une évidence. Y compris chez les partenaires de l’AJ Auxerre, venus nombreux lors de la soirée spécifique qui leur était consacrée, mercredi, et accueillie dans le calme champêtre du Domaine des Colombiers, à quelques encablures de Fouronnes. C’est sûr : il fallait accomplir quelques kilomètres depuis la capitale de l’Yonne pour prendre part à la fête ! Mais, le jeu en valait la chandelle. Les soutiens financiers du pensionnaire de Ligue 1 ont pu discuter aisément avec les joueurs et les membres du staff…
FOURONNES : Micro à la main et large sourire affiché sur les lèvres, Nathalie RIVAUD a eu à cœur de lancer le rendez-vous « relations publiques » qui se veut traditionnel depuis plusieurs années, la soirée spéciale des partenaires du club de football émérite de l’Yonne.
Sur une estrade suffisamment spacieuse pour y accueillir quelques instants plus tard l’ensemble de l’équipe pro et ses dirigeants, voire fortement sonorisée pour les conduits auditifs des premiers rangs, l’animatrice de France Bleu Auxerre joua sa partition sans fausses notes sous le regard appréciateur d’un public, venu nombreux malgré la distance de la capitale de l’Yonne.
Il est vrai que les inconditionnels et soutiens financiers du team bleu et blanc ne manqueraient pour rien au monde cette animation annuelle qui fleure bon la « rentrée des classes » : celle de ces jeunes (et des valeurs confirmées) pousses talentueuses du football qui apportent du baume au cœur des férus de sport à chaque rencontre hebdomadaire. Surtout quand la victoire est obtenue en bout de ligne !
« Nous avons grandi ensemble… »
Le verre de crémant de Bourgogne ou de chablis au choix à la main, la gougère dans l’autre, l’auditoire hétéroclite de ces partenaires fidèles où l’on reconnut bon nombre de dirigeants d’entreprise et de personnalités institutionnelles de notre territoire profita de l’instant présent pour écouter quasi religieusement le discours introductif du président Baptiste MALHERBE. Un orateur rodé à l’exercice qui se plia au jeu de l’interview menée, toujours avec le sourire, par l’animatrice des ondes radio.
Le président de l’AJA se félicita de la présence de « tout l’écosystème de l’Auxerrois ».
« Vous êtes toujours à notre côté et je vous remercie de votre confiance car il ne faut pas oublier qu’en 2019, on jouait le maintien en Ligue 2 ! Ce n’est pas si lointain que cela. Votre fidélité à nos projets est restée la même… ».
Il énumèrera ensuite tout ce qui a été entrepris positivement depuis 2016 avec la création et l’aménagement des loges, l’apparition du salon « 1905 » en 2021, puis la conception du musée en 2023.
« C’est un vrai succès collectif, insista-t-il, nous avons grandi ensemble ! Grâce à votre soutien, on va continuer à proposer de nouveaux projets… ».
« Grâce à votre soutien, nous allons faire de belles choses… »
Parallèlement, le poids des partenaires n’a cessé de croître d’année en année. Une présence qui se formalise par la création de ce club des partenaires où chacun peut se découvrir, échanger, voire réaliser des affaires ensemble si l’opportunité existe.
Un écosystème économique et institutionnel qui ne peut être insensible à la réalité footballistique qui consiste à engranger des victoires et posséder des réelles ambitions.
« Un club qui brille sportivement, ajouta Baptiste MALHERBE, et c’est aussi tout l’écosystème de l’Yonne qui rayonne… ».
Un avis partagé par le président-maire de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, qui rejoindra sur la scène le président de l’AJA.
Puis, l’un après l’autre, les joueurs de l’équipe première accédèrent accompagnés des représentants du staff à l’estrade sans ordre préétabli. Chacun essayant de trouver sa place alors que crépitèrent déjà les flashes des spectateurs agglutinés au bas de l’estrade.
Le capitaine de la formation, le Brésilien JUBAL dans un français très correct mais avec ce petit accent qui caractérise ses origines sud-américaines, s’exprima ensuite au nom du collectif : « tous les joueurs sont au courant du challenge que représente la Ligue 1, et grâce à votre soutien, nous allons tout faire pour réaliser de belles choses… ».
Une pause conviviale en mode « carpe diem » !
Nathalie RIVAUD fit le relais avec le coach Christophe PELISSIER, qui avait délaissé la tenue sportive habituelle pour un jean et une chemise blanche, nettement plus estivale.
« On est très heureux d’être parmi vous ce soir, souligna l’entraîneur du club icaunais, votre présence à l’abbé Deschamps mais aussi à l’extérieur est une grande aide pour nous. Si la saison dernière fut magnifique, ce n’était pas une finalité en soi. Maintenant, il nous faut performer à un niveau au-dessus avec cette nouvelle étape. Les performances ne se décrètent pas : elles se travaillent avec la qualité du joueur, le travail d’un staff et le soutien de la direction… ».
Un tonnerre d’applaudissements ponctua son intervention. La soirée, sous son aspect le plus festif, pouvait alors débuter dans la grande cour de ce domaine réservé à l’accueil de séminaires et de rendez-vous évènementiels. La mascotte de l’AJA « O’Cerf » prit soin de passer auprès de tous les convives tandis que les serveurs apportaient les panières gorgées de chaudes gougères. Le temps d’une pause conviviale, partenaires et sportifs ne pensèrent qu’au fameux principe du « carpe diem » !
Un lâcher prise, sympa ! Sans trop regarder plus loin, et le futur rendez-vous de l’AJA qui se profile dès la journée dominicale avec le déplacement au Havre sur le coup des 17 heures. Il sera temps de se remettre à l’ouvrage !
Thierry BRET
Les arts de la rue étaient en fête ce week-end à Auxerre. Un évènement artistique dont le succès va grandissant au fil des années. Il est désormais bien ancré dans le calendrier des festivités estivales de la ville. L’édition 2024 aura enchanté une nouvelle fois les festivaliers trois jours durant, avec la présence de vingt compagnies différentes pour une cinquantaine de représentations, mêlant arts du cirque, poésie, fantastique et comédie. Autant d’étoiles sur la piste que dans les yeux des spectateurs, petits ou grands…
AUXERRE : En ce début de samedi après-midi, une étrange machine remonte la rue de Paris, mi chauve-souris, mi bateau à voile, entrainant dans son sillage passants et curieux. A son bord, cinq intrépides navigateurs à la fois jongleurs, clowns et acrobates, pour un hommage burlesque et fantastique aux frères WRIGHT, célèbres pionniers américains de l’aviation, qui en 1903, réussirent pour la première fois à faire s’envoler un aéronef motorisé.
De très curieuses religieuses…
Malgré tous leurs efforts, leur « Objet Non Volant Identifié », baptisé « Station 1903 » ne décollera pas. Mais qu’importe, l’imagination fera le reste ! Tout juste le temps de rejoindre le parking Saint-Pierre où, à l’ombre de l’église éponyme, débute un concert de charité avec en guest-stars, « John et les Nonnes », excusez du peu !
Alias Père Jean, accompagné de Sœur Marie-Bergamote et de la Mère supérieure, venus récupérer des fonds pour restaurer la statue emblème de leur couvent Sainte-Marjolaine. Un récital caritatif qui s’éloigne bien vite du sacré pour virer au burlesque dans un registre des plus humoristiques : « donnez tout mon Père, ça vous soulagera, on a toujours du mal à se vider la bourse ! », laissant bien vite la place à l’imprévu.
Avec, pour recueillir les précieux deniers, le premier tronc sans contact de l’histoire, on n’arrête pas le progrès ! Dons versés directement à partir de son smartphone via l’application « Donnez, Dieu vous le rendra ». Comme un petit air de « Télétronc » !
Naissance de vocations pour la peinture
A deux pas de là, dans la cour de l’école Jean-Zay, rue du Pont, place aux arts circassiens autour de « 128 kilos de mélèze », ou comment, en un subtil équilibre, s’affranchir du poids des poutres pour bâtir une pyramide éphémère autorisant toutes les figures acrobatiques. Ça tangue un peu parfois, ça tremble, mais ça tient !
Dans son costume immaculé, visage impénétrable, « Blanco » attend sur les quais, assis sur la scène improvisée. Autour de lui, des peintures de toutes les couleurs. Un premier coup de pinceau furtif et timide et c’est parti !
Les enfants se sont emparés du matériel mis à disposition et profitant de la passivité complice de l’artiste, mettront peu de temps pour transformer le clown blanc en un Arlequin multicolore, repeint de la tête aux pieds ! Un happening haut en couleurs qui a peut-être fait naître des vocations ? Picasso ou Ripolin ? C’est au choix !
Une parenthèse lumineuse pour finir…
Désir de tout raconter, de tout écrire, mais la place est limitée et il faut faire un choix… Comment ne pas évoquer ce « Voyage au bout du lit », qualifié de « plus lent au monde » où la vitesse se mesurerait en secondes par mètre ?
Un lit de plus de 430 kg fait de bois et de musique servant à la fois de scène et de perchoir aux trois troubadours musiciens déambulant dans les ruelles du centre-ville en une bulle de douceur propice à l’apaisement. Sur un tempo que n’aurait pas renié le regretté Pierre BAROUH ou l’ami Pierre VASSILIU, le voyage se fait rêve et les paroles transportent, « laissez glisser, laissez couler, laissez tomber… ».
Comment ne pas parler de Mariano et de son univers « bullaire », italien d’origine, passé maître depuis 27 ans dans la création et le « domptage » de bulles de savon géantes ? Moment de magie au pied de la cathédrale, où sur un air de tango, s’envolent dans les cieux auxerrois des œuvres éphémères aux couleurs irisées. « Voulez-vous encore…? ».
Oh que oui ! Le public est conquis et en redemande, réservant un triomphe au maestro. Comment ne pas terminer ce petit florilège par un hommage à « l’underclouds Compagnie » ? Né de l’imaginaire du sculpteur Ulysse LACOSTE, un anneau de métal géant tourne sur son axe en une ronde aux accents d’infini. Se jouant de la gravité en une chorégraphie mêlant rotation, équilibre et figures acrobatiques, un couple de funambules y danse un ballet tout en sérénité. Une parenthèse lumineuse en cette fin d’après-midi dominicale, amplifiée par la majesté du parvis de l’abbaye Saint-Germain… Bravissimo, merci et clap de fin !
Dominique BERNERD