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L’exposition se présente « hors les murs », selon la formule consacrée. De la pure logique, en somme, puisque ce « Chemin d’Artistes », premier du genre concocté par l’association Le Ruban Vert, est une invitation, insolite, à découvrir à satiété un événement culturel proposé sur un circuit riche en biodiversité. Entre forêt d’Othe et Gâtinais. Très tentant !

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Credo de ce rendez-vous fleurant bon la créativité et la prise d’initiative : créer du lien. Mais, pas n’importe lequel, en vérité ! Celui, très ténu, qui doit exister entre la nature et ses occupants humains, et par extension non-humains. On pense bien évidemment à la présence animalière, végétale et minérale. Rien que cela !

Inaugurée ce samedi 21 mai, sur la localité septentrionale de l’Yonne, cette manifestation, proposée sous l’égide de la structure associative « Le Ruban Vert », interpelle à plus d’un titre.

D’une part, cela permet de placer sous le feu nourri (on le souhaite !) des projecteurs médiatiques le travail de cette entité à la verdoyante appellation. Une association qui exerce ses talents conceptuels depuis 2015 déjà, sous la houlette de sa présidente nationale, Claire TUTENUIT, une personnalité charismatique au demeurant, qui a été récemment promue au rang d’officier de la Légion d’Honneur par le ministère de la Transition écologique.

D’autre part, ce sera l’heureuse opportunité de pouvoir apprécier le travail de vingt-cinq créateurs, nationaux et locaux, durant cette période estivale qui s’annonce belle en possibilités oniriques.

Dans l’absolu, des œuvres éphémères vont être exposées le long d’un sentier formant une boucle de dix kilomètres, une allée de bucoliques promenades qui traverse différents écosystèmes. Un projet revitalisant qui a reçu les soutiens de partenaires conquis, le Département de l’Yonne, la municipalité de Villeneuve-sur-Yonne ainsi que plusieurs mécènes, sensibles à l’art qui s’exprime en toute liberté.

L’état d’esprit de ce premier rendez-vous – il en appelle nécessairement d’autres – est résumé par Claire TUTENUIT : « Cette manifestation veut sensibiliser tous les publics à la fragilité et à la valeur de la nature, inspiratrice et décor des œuvres dévoilées… ».

A voir sans retenue !

 

 

En savoir plus :

Inauguration de « Chemin d’Artistes » le samedi 21 mai à 11 heures à la gare de Villeneuve-sur-Yonne.

Retour vers 16 heures, le pique-nique est offert.

Le Musée galerie Carnot ouvrera ses portes à partir de 18 heures pour un cocktail de découverte d’autres réalisations des artistes.

 

Thierry BRET

 


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Le CIDFF fête cette année ses cinquante ans. Un acronyme un peu abstrait qui abrite le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. L’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes, tout en promouvant l’égalité entre les deux sexes. Créée en 1995, l’antenne icaunaise de l’association, présidée par Simone PARIS, a vu le nombre de personnes reçues dans ses permanences augmenter l’an dernier ; arguant s’il en était nécessaire des besoins et du rôle indispensable joué par le CIDFF auprès d’un public majoritairement féminin. 

 

AUXERRE : Il en faut peu parfois pour rendre certaines femmes plus autonomes et leur permettre de mieux décider de leur avenir. Leur faire connaître les droits auxquelles elles peuvent prétendre en s’appuyant sur le concours de deux juristes employées à plein temps fait partie des missions premières de l’association icaunaise. Un travail d’autant plus important que sur les 1 088 personnes reçues l’an dernier dans les différentes permanences départementales, près des trois quarts appartenaient à la gent féminine, dont 68 % de femmes seules ou en cours de séparation. Si plus de la moitié des entretiens portait sur des questions autour du droit de la famille, comme la séparation avec son conjoint ou la garde des enfants, elles sont 233 à avoir contacté le CIDFF Yonne pour évoquer des situations de violences familiales, qu’elles soient physiques ou psychologiques, dont une recrudescence au fil des années de violences sexuelles.

 

Désamorcer des situations conflictuelles même au collège…


La lutte contre les violences faites aux femmes passe aussi par la prévention et à ce titre, l’association présidée par Simone PARIS a mené l’an dernier plusieurs interventions, notamment au sein d’établissements scolaires du département, pour sensibiliser les élèves sur le sujet. Et ce, parfois dès le plus jeune âge, comme à Ormoy, où, sur demande de la mairie, les deux juristes sont intervenues auprès des maternelles et primaires de l’école communale, afin de sensibiliser les enfants au respect de leur corps et prévenir de situations d’incestes. Ou comme au collège d’Aillant-sur-Tholon, pour désamorcer auprès d’élèves de 4ème, une situation conflictuelle née de propos et comportements sexistes tenus en classe. L’accent mis sur les actions en milieu scolaire passe aussi par une sensibilisation de ces enfants ou adolescents à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, au travers notamment d’ateliers, comme ceux menés au lycée Saint-Germain, au collège Paul-Bert avec l’exposition « Bien dans leur genre » ou encore, au lycée Schweitzer de Champs-sur-Yonne, sur le thème de la place des femmes dans la société. Au total, ce sont plus de 680 élèves d’une quinzaine d’établissements, qui ont ainsi été sensibilisés en 2021. Un travail de terrain étayé par des actions à l’année, en partenariat avec les pouvoirs publics et les différentes structures départementales luttant contre les violences faites aux femmes.

A noter que d’ici quelques semaines, le CIDFF changera de nom pour prendre celui de « Réflexe Egalité », sans doute plus facile à retenir pour le grand public que l’acronyme utilisé jusqu’alors. Autre changement en vue pour l’antenne icaunaise de l’association, avec le déménagement prochain de ses locaux historiques du Phare à Auxerre, appelés à être démolis. Des contacts sont en cours avec la mairie pour trouver un nouveau lieu d’hébergement.

 

 

L’interview de la présidente Simone PARIS…

 

Quels ont les thèmes le plus souvent abordés lors des entretiens juridiques ?

Simone PARIS : Plus de la moitié concerne le droit de la famille, comme les problèmes liés au divorce, la garde d’enfant, la séparation… Nous avons de plus en plus de femmes monoparentales avec des problèmes de nouveau logement à trouver en urgence en cas de séparation et à cet égard, nous ne pouvons que nous réjouir du partenariat mis en place depuis quelques années avec l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) nous permettant de faire accélérer les dossiers quand c’est nécessaire. Et lorsque nous ne pouvons pas répondre aux questions posées, nous orientons vers les services appropriés…

Les personnes en besoin viennent-elles spontanément vers vous ou est-ce encore difficile de les contacter ?

Nous avons justement évoqué ce sujet avec Pascal JAN, le nouveau préfet lors de sa visite en nos locaux et il est vrai que nous avons encore du mal à nous faire connaître. En cas de nécessité, une femme qui se rend dans un commissariat pour déposer plainte trouve toujours à sa disposition des plaquettes de l’ADAVIRS* pour l’accompagner dans sa démarche car cela relève du pénal, ce qui n'est pas notre cas. Beaucoup de gens contactent cette structure en priorité et ils nous les renvoient ensuite. Non, ce n’est pas évident pour les personnes, de venir vers nous spontanément, à l’image des permanences éphémères que nous tenons le deuxième vendredi du mois dans la galerie marchande du Centre Leclerc à Auxerre. Ces rencontres ont été mises en place lors de la première crise sanitaire, où il fallait permettre à certaines femmes de nous contacter hors de la présence du mari ou du conjoint. Elles ont le mérite d’exister, mais beaucoup se contentent seulement de prendre de la documentation, les lieux ne se prêtant pas forcément à la confidence…

*ADAVIRS : Association Départementale d’Aide aux Victimes d’Infractions et à la Réinsertion Sociale

     

Dominique BERNERD

 

 


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La signature du jour l’a été dans l’un des salons d’honneur du Département à Auxerre. Un simple paraphe apposé au bas d’une feuille ? Que nenni ! Plutôt trois, en vérité ! Permettant au bout du compte d’améliorer de manière très significative la qualité de la prise en charge des usagers et des patients de notre territoire. Une avancée sanitaire qualifiée d’essentielle pour ses signataires, en l’occurrence le Conseil départemental et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie…

 

AUXERRE : Voilà un évènementiel qui fera date sur le registre de l’amélioration de la prise en charge des usagers et des patients de notre territoire ainsi que sur l’accélération des remboursements de nouveaux actes médicaux. Celui vécu ce jeudi 12 mai dans l’un des salons du Conseil départemental de l’Yonne. La signature de trois conventions de partenariat, unissant le pouvoir exécutif de notre territoire à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. L’une a porté sur l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), l’autre, sur la Protection Maternelle et Infantile (PMI), la troisième, enfin, mettant en exergue les activités du Centre de Santé Solidarités de l’Auxerrois, le fameux acronyme du CSSA.

 

Du trois en un au service des Icaunais les plus vulnérables…

 

Un partenariat devant impacter l’une des préoccupations majeures du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD : la santé, sujet ô combien épineux dans la France actuelle.

Une invitation à venir signer cet accord considéré comme « très important » pour Gilles BROSSARD, le directeur de la CPAM de l’Yonne. Ce partenariat est le fruit d’un travail collaboratif bien construit entre les services du Département et ceux de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Un dispositif, au final, très abouti et complet, qui comprend la prise en charge des prestations de protection santé maternelle infantile, avec les remboursements d’actes se rapportant aux futurs parents, parents et enfants de moins de six ans – la prévention, la vaccination, le suivi de la grossesse, le soutien à la parentalité - ; quant à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), la CPAM s’engage à traiter dans un délai très court l’affiliation des jeunes – cela concerne deux mille individus sur l’Yonne – et les droits à la complémentaire santé solidaire (l’outil ayant remplacé la CMU en 2019).

 

Un bonus spécifique à l’Yonne : la complémentarité entre centres de soins…

 

Cerise sur le gâteau (« un bonus » comme le stipulera Gilles BROSSARD lors de sa prise de parole explicative), les jeunes gens ciblés par ces dispositifs se voient offrir un bilan de santé complet dans le centre d’examen de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

Un double effet positif au niveau de la mesure, avec le volet sanitaire et prévoyance qui vient s’agréger aux aspects administratifs qui bénéficient de davantage de souplesse.

 

 

Reste le dernier opus à ces multiples conventions importantes : la convention de partenariat entre le  Centre de Santé Solidarités de l’Auxerrois (CSSA) et le Centre d’examen de santé de la CPAM localisé à Auxerre.

Judicieusement, il instaure une complémentarité entre ces deux centres sanitaires – ce qui représente une particularité très spécifique à l’Yonne – sachant que le centre d’examen de santé de l’Assurance Maladie effectuera des actes de prévention tandis que le CSSA fera les soins.

 

Renforcer la cohérence de la politique sanitaire départementale…

 

Mutuellement, et dans le respect d’un principe de réciprocité, les deux centres s’engagent du fait de cette convention à s’adresser la patientèle. Une opportunité heureuse, in fine, afin de proposer une offre sanitaire globale vers ces populations plus vulnérables.

« On arrive ainsi à fabriquer de la complémentarité et une offre de service élargie grâce à ces trois conventions, devait conclure le directeur de la CPMA de l’Yonne, une complémentarité qui s’exerce dans l’accès aux droits, sur l’aspect préventif et sur le volet santé… ».

De quoi renforcer la cohérence de la politique sanitaire applicable sur le territoire telle qu’est déclinée par le Conseil départemental et ses élus, Patrick GENDRAUD, Elisabeth FRESSATO et Gilles PIRMAN, en charge de ce dossier capital.

 

Thierry BRET

 

 


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Dommage, trois fois dommage pour le président de l’UIMM de l’Yonne, Jean-Dominique DA GREGORIO. Il n’aura pu se soustraire à ses activités entrepreneuriales pour assister à l’un des évènements porté par sa structure patronale autour du devenir des parcs automobiles en entreprise. Une animation qui fut abordée sous l’angle de la RSE. Sa coreligionnaire du MEDEF, Emmanuèle BONNEAU, quant à elle, était bien présente : c’est elle qui devait lancer la soirée !

 

CHAMPLAY : Visiblement ravie de se retrouver dans l’une des nombreuses concessions que possèdent le groupe NOMBLOT dans la région, la présidente du MEDEF de l’Yonne Emmanuèle BONNEAU posait les jalons de cette passionnante soirée, dédiée au futur de l’automobile.

Un futur qui s’élabore depuis pas mal de temps à grand renfort de véhicules hybrides et électriques, inondant le marché. Une réelle problématique pour les entreprises artisanales et industrielles, voire les collectivités, qui se doivent désormais de renouveler leur parc dans leur quasi intégralité à l’approche de dates fatidiques imposées par l’Europe et la gouvernance hexagonale, en matière de transition mobile.

Un changement de paradigme qui incombe aux entrepreneurs comme devait le rappeler la responsable du MEDEF dans l’Yonne.

« Les entreprises ont une responsabilité concernant les enjeux liés au respect du climat et de l’environnement qu’elles prennent très à cœur, précisa l’oratrice, scrutant celles qui étaient représentées par leurs dirigeants lors de cette manifestation.

Poursuivant, Emmanuèle BONNEAU souligna que « cette initiative allait permettre aux adhérents du MEDEF et de l’UIMM de mieux appréhender les enjeux liés à la gestion de leur parc automobile. Et ce dès le premier véhicule, quel que soit son mode de financement ».

 

 

Plusieurs experts du groupe STELLANTIS (l’addition de plusieurs marques automobiles dont PEUGEOT et CITROEN) avaient effectué le déplacement depuis l’Ile-de-France afin de distiller la bonne parole face à des chefs d’entreprise avides de renseignements pratiques.

Ceux-ci furent nombreux. Tant sur le volet stratégique adopté par le groupe STELLANTIS que sur la partie fiscale et sa réglementation. Quant au SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne), il apporta son point de vue avec l’un de ses porte-paroles sur l’accès à la recharge des véhicules électriques, le nerf de la guerre de ce moyen de locomotion réducteur de Co2.

A ce sujet, Emmanuèle BONNEAU se félicita de la présence du SDEY, l’un des adhérents du MEDEF 89. « Il est indispensable de connaître la situation de cette stratégie d’installation de bornes électriques sur notre territoire, affirma la présidente.

Présentant la structure estudiantine « Striving For Climate » et l’un de ses représentants, la cheffe d’entreprise salua leur excellent travail en faveur du développement durable et de ses valeurs.

Citant Frédéric DARD (le père épistolaire du commissaire San Antonio), la patronne de BC Entreprise invita tous les participants de cette animation placée sous le sceau de la convivialité et de l’échange à respecter l’environnement tout en trouvant des solutions adéquates pour leurs sociétés.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Voulez-vous une preuve de l’attractivité prégnante qu’exerce le territoire de l’Yonne sur l’Ile-de-France voisine et la capitale de l’Hexagone, Paris ? En voici une, toute faite et qui se construit patiemment depuis la signature d’un accord de réciprocité, survenue en juin 2021, entre les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne et la mégalopole nationale. Un partenariat, inédit et astucieux qui permettra de valoriser les circuits courts de la distribution alimentaire en favorisant les productions agricoles de notre terroir…

 

JOIGNY : Qui a dit que le territoire de l’Yonne n’était pas suffisamment attractif au niveau économique à l’échelle de l’Hexagone ? Tout le monde, en vérité ! Eh bien, pour faire taire les pessimistes de tout poil qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs bésicles embuées, voilà une information 100 % positive à faire circuler auprès de tous !

Elle concerne une judicieuse initiative prise au printemps 2021 dont les prolongements factuels commencent à se faire ressentir quant à ses potentialités et perspectives envisageables. L’Yonne, terre nourricière de Paris ? Non, ce n’est pas une énième blague de potache qui aurait pu être publiée dans les colonnes médiatiques au petit jour du 01er avril dernier. Cela pourrait devenir très vite une réalité tangible après la récente visite de plusieurs élus de la capitale, dont l’ex-star du PAF (Paysage Audiovisuel Français), la journaliste Audrey PULVAR, reconvertie aujourd’hui en une défenseuse de la chose publique, en qualité d’adjointe à l’édile de Paris, Anne HIDALGO.

 

Audrey PULVAR vient prendre le pouls sur le terrain de l’Yonne…

 

La candidate socialiste à la présidentielle avait effectué le déplacement en terre icaunaise l’an passé pour parapher cet accord qui devrait offrir des opportunités intéressantes pour les filières agricoles de l’Yonne. A la grande satisfaction de la Chambre départementale d’Agriculture et des représentants syndicaux.

Nourrir Paris et ses 2,1 millions d’habitants n’est pas du domaine du raisonnable, sur le papier. Même si l’eau qui coule dans la capitale aurait dû se nommer l’Yonne et non la Seine comme certains géographes (bourguignons !) le pensent encore !

A contrario, favoriser l’alimentation de certains arrondissements en victuailles et produits made in Yonne semble déjà plus réalisable à brève échéance du fait de la proximité de ce département, situé au sud de la métropole. Selon les termes précisés par l’accord de coopération qui a été établi entre les deux partenaires, les PETR Grand Auxerrois et Nord de l’Yonne, et Ville de Paris, l’an passé.

Lors de cette journée immersive dans le Jovinien, Audrey PULVAR, accompagnée des maires du XIIème (Emmanuelle PIERRE-MARIE) et du XIVème arrondissement (Carine PETIT), ont pu disserter longuement avec des professionnels du monde agricole. Testant sans doute au passage quelques succulents produits !

 

 

Le XIIème arrondissement de Paris : un tiers des habitants de l’Yonne...

 

140 000 habitants, c’est le nombre de Parisiens qui résident dans le douzième arrondissement de la capitale. Soit un tiers des habitants de l’Yonne. On imagine aisément le potentiel en matière de débouchés pour les denrées alimentaires en provenance de notre territoire qui pourraient s’écouler via les marchés et les structures collectives pour sustenter la population. Une aubaine pour Nicolas SORET, président de la CC et maire de Joigny, qui avait flairé l’opportunité depuis bien longtemps.

« Là où je me réjouis, précise-t-il, c’est que les choses deviennent concrètes. On rentre dans le dur de l’opérationnel et ça, c’est chouette ! ».

Surtout que la Ville de Paris va organiser fin juin le Festival de l’Alimentation durable. Un évènement auquel participera une délégation icaunaise conduite par le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté. Au four et au moulin, Nicolas SORET ?

« Oui, car notre objectif sera d’y rencontrer les vingt-et-une personnes gestionnaires de l’alimentation de la capitale ! ».

Des contacts ô combien indispensables en vue de finaliser le dossier : ce sont celles et ceux qui appuient sur le bouton de la commande.

 

 

D’un approvisionnement mondial aux circuits de proximité…

 

En proie à une véritable révolution de palais, en ce qui concerne ses circuits de distributions alimentaires, Paris change donc de paradigme sur cet item. D’un approvisionnement mondial, les élus de la première ville de France veulent désormais privilégier des ressources alimentaires produites dans un rayon maximal de 250 kilomètres. Au moins pour la moitié de ces denrées.

Conséquence : l’Yonne ne peut qu’être impliquée dans cette profonde mutation de la transition alimentaire que mène Paris pour le bien-être de ses habitants.

Quant aux attentes en termes de productions, elles se sont avérées concrètes. Ainsi, l’élue du XIVème désire un approvisionnement de noix et de noisettes. Des besoins qui peuvent résolus grâce à la filière locale ad hoc qui en découle.

Pour autant, Nicolas SORET se veut rassurant. Balayant d’un revers de la main, « toute mauvaise interprétation » pouvant être faite autour de cette initiative, il rappelle que l’enjeu de cette démarche collaborative n’est pas d’appauvrir notre territoire. Estimant que la relation Yonne/Paris n’est pas une fin en soi, mais un moyen. Celui de rééquilibrer les relations entre la capitale et notre département afin d’y créer un ruissellement – le vrai, s’en amusera-t-il ! -, qui permettra de faire venir vers le territoire le plus septentrional de la Bourgogne la richesse qui est concentrée dans la métropole francilienne. Un ruissellement dont les agriculteurs et les producteurs seraient les premiers bénéficiaires.

En outre, parce que ces commandes seront importantes en volume, elles permettront de favoriser la création d’outils de transformation et de proposer de la valeur ajoutée. Concrètement, la commande publique parisienne servira de levier à la valeur ajoutée qui s’appliquera sur le territoire de l’Yonne.

Aujourd’hui, tous les partenaires du milieu agricole sont interpellés positivement par ce rapprochement prometteur entre Paris et les deux PETR de l’Yonne, notamment la Chambre d’Agriculture mais aussi Manger Bio, Bio Bourgogne et le GABY, le groupe d’agriculture biologique de l’Yonne.

Des acteurs de la filière agricole qui ne manqueront pour rien au monde le rendez-vous de la fin juin dans la capitale avec les fameux vingt-et-un gestionnaires qui sont décisionnaires de l’alimentation à Paris. Une métropole qui sert 30 millions de repas dans les 1 300 établissements collectifs sous leur coupe. Cela parle, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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