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Portée sur les fonts baptismaux l’été dernier, l’association « NumYco » a officialisé son inauguration dans les locaux du Pôle Environnemental à Auxerre, en présence de nombreux fondateurs et partenaires. Relais départemental du cluster « BFC Numérique », l’entité icaunaise souhaite être reconnue comme une communauté pouvant accompagner et fédérer tous les acteurs de la filière numérique départementale. Contribuant de fait à ancrer le territoire dans le XXIème siècle et le faire changer de division pour accéder à l’élite…

 

AUXERRE : Association à but non lucratif, « NumYco » s’est forgée depuis sa création il y a moins d’un an, un rôle majeur dans l’écosystème numérique départemental. Pour son président fondateur, Alexandre FOULON, les missions dévolues à l’entité icaunaise sont multiples : « fédérer, informer, arrimer, promouvoir, développer, représenter et structurer toute la filière numérique… ». Ouf ! Excusez du peu ! Avec la vocation d’accompagner et fédérer l’ensemble des acteurs présents dans le département, qu’il s’agisse de start-ups, de TPE/PME, d’institutionnels et collectivités, mais également les chambres consulaires ainsi que les organismes de formation et de recherche, tout en s’appuyant sur les synergies locales existantes.

Bras armé du cluster « BFC Numérique » dans l’Yonne, « NumYco » se veut carrefour d’échanges pour faire notamment remonter au régional, les attentes des entreprises icaunaises en la matière, que ce soit pour les aider à monter en compétence ou leurs besoins internes. Avec déjà en perspective, la mise en place d’un certain nombre de moyens d’actions comme l’organisation d’ateliers, de salons et de conférences ou la sensibilisation des professionnels. Mais, il y a aussi celle du grand public aux impacts du numérique, la création d’une « veille communautaire » et d’espaces d’échanges autour de l’actualité numérique, ou encore, l’accompagnement des adhérents dans leur développement technologique, juridique et commercial.

 

 

Le but, rappelle Alexandre FOULON, étant bien de « créer une vraie communauté où tout le monde puisse travailler ensemble et faire grandir la filière numérique, en faisant émerger des produits innovants, de nouvelles collaborations, pour voir notre département devenir un véritable moteur… ».
A noter que les membres actifs de « BFC Numérique », bénéficient d’une remise de 100 % sur leur cotisation, sur simple présentation d’un justificatif de paiement de leur cotisation BFC Numérique datant de moins d’un an.

 

 

En savoir plus :

Ils ont dit…

Pascal HENRIAT (Conseil Départemental)
« Il y a aujourd’hui des start-ups, des entreprises, qui veulent quitter la région parisienne et qui se disent intéressées pour venir dans l’Yonne. Le but de l’association, c’est de fédérer, mais aussi d’aider et promouvoir toutes ces entreprises à venir exploiter le potentiel et l’attractivité de notre département… »

Paul-Antoine de CARVILLE (Communauté d’agglomération du Grand Sénonais)
« Le nord de l’Yonne compte de nombreux acteurs industriels et l’on a besoin d’accompagner nos entreprises à la fois pour les aider à digitaliser leurs process de fabrication, mais aussi leur donner les outils pour mieux rayonner… ».

 

 

Florence POULAIN (MEDEF 89 et UIMM 89)
« L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie dans l’Yonne représente 260 entreprises. Pour nous, le cœur du numérique, c’est l’industrie 4.0 et nous travaillons beaucoup à développer tous les métiers et toutes les formations qui sont autour… ».

Arminda GUIBLAIN (Communauté d’agglomération de l’Auxerrois)
« L’on se doit aujourd’hui d’être novateur et porteur de nouvelles technologies. Les entreprises ont besoin de cette veille numérique, besoin d’être accompagnées et le fait d’adhérer à votre association va nous permettre d’être partie prenante de ces nouvelles techniques et pouvoir les proposer à toutes… ».

Guillaume LARRIVÉ, député : « grâce à cette alliance entre public et privé, l’on fait monter notre territoire de l’Yonne vers le haut avec une idée simple et stratégique : l’Yonne, c’est la Bourgogne près de Paris, pas pour subir la dégringolade de la banlieue parisienne mais pour se connecter positivement à la dynamique de la métropole francilienne… ».

 

Contact :

Renseignements : 06 44 27 91 41 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Dominique BERNERD

 

 


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Venue à Joigny, en convalescence pour prendre le bon air, la jolie parisienne qu'était Jacqueline, ne quittera plus dès lors la cité des maillotins, en y ayant rencontré l'amour, en la personne du jeune cuisinier Michel LORAIN. Désormais,  Michel et Jacqueline ne feront plus qu'un…

 

JOIGNY: Après leur mariage, en 1958, le jeune couple reprend « La Côte Saint-Jacques », à la suite de Marie et Louis, les parents de Michel. De leur union naîtront Jean-Michel, puis sa sœur, Catherine. Dans cette bonne auberge de bord de route, on se régale d'une excellente cuisine soignée et traditionnelle. Le menu y précise même : le steak tartare sauce anglaise,  préparé à votre goût par Mme LORAIN ! Le restaurant ne désemplit pas, et nombre de Peugeot 404, Simca 1300, et autres Citroën DS stationnent le long de la  RN6 d'alors.

Mais en 1966, l'ouverture du premier tronçon de l'A 6 entre Paris et Avallon (sans limitation de vitesse !), diminue drastiquement le trafic routier de la mythique nationale.  Pour l’établissement, le compte n'y est plus, avec un chiffre d'affaires divisé par deux. Les LORAIN ne sont pas du genre à baisser les bras. Ils se rendent même en Angleterre, pour y contacter des voyagistes londoniens Michel, le chef-bâtisseur, se dit aussi, que pour faire sortir les automobilistes de l'A6, il serait ingénieux de raffiner sa cuisine, la rendant plus gastronomique. 

 

Un palais raffiné dans l’art de la sommellerie…

 


Au cœur de ces  grandes années du guide Michelin d'alors, Michel et sa brigade vont se battre entre deux voyages au marché de Rungis pour y dégoter les meilleurs produits. En 1971, « La Côte Saint-Jacques » décroche sa première étoile, et double la mise cinq ans plus tard. Mais, Michel veut plus pour sa ville natale. Alors, toujours fidèlement secondé par Jacqueline, il va s'en donner les moyens. Durant toute cette progression « pneumatique », Jacqueline part à l'assaut de la sommellerie, un monde essentiellement masculin jusqu'alors. Elle s'y fait une place de choix, plutôt de précurseur et y est reconnue en qualité de palais raffiné lors des dégustations !

 

  

Trois étoiles au Michelin : « La Côte Saint-Jacques » est au firmament…



En 1986, rejoint depuis peu par Jean-Michel,  « La Côte Saint-Jacques » de Jacqueline et Michel LORAIN décrochent alors les convoitées trois étoiles Michelin (établissement qui vaut le voyage dixit le guide !) qui trente ans durant, brilleront le long de cette RN 6 qu'ils auront tant servi. A la fin du siècle dernier, avec élégance, les parents transmirent le relais de la succession à Jean-Michel, leur fils. Joigny, grâce à la famille LORAIN, est connue de par le monde aujourd’hui...
Cette dame élégante, aimée de ses enfants et petits-enfants, s'en va rejoindre son cher Michel, disparu l'an passé. Au revoir Madame, la gastronomie française et la ville de Joigny peuvent légitimement vous dire merci.

Gauthier PAJONA

 


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La Puisaye, c'est la Corse de l'Yonne, m'affirma voici quelques années un boucher qui en était originaire ! Il est vrai que cette atypique région icaunaise ne manque pas d'un charme certain, avec entre autres, ses multiples hameaux, ses axes routiers montants et descendants, bordés d'arbres majestueux, qui donnent l'impression de nous enserrer de façon protectrice !

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Après une petite halte  rafraîchissante toucycoise, au « Bistrot de l'Atelier » tenu par la souriante Corinne et l’excellent Thierry (deux très bons commerces voisins sont à signaler avec la charcuterie ainsi que la  réputée pâtisserie Durand), direction Saint-Sauveur-en-Puisaye, en passant par Fontenoy ! Il fait bon se promener dans cette petite cité chargée d'histoire ! Las : comme partout en France, nombre d'échoppes commerciales y sont désormais fermées à tout jamais, dont la maison de la presse. Entre la majestueuse Loire et la tranquille Yonne, le cœur balance ici !

En contrebas de la place principale, se trouve « A Table », un discret restaurant à la jolie terrasse. Cela tombe bien tandis que midi sonne, en ce jour ensoleillé. Installons-nous paisiblement ! Après l'affluence récente de la fête des mères,  la quiétude est de mise en ce mardi ! L'ambiance locale, plus ligérienne, incite à goûter un Sancerre rouge de belle tenue.

 

 

 

Un excellent tartare mais pas coupé au couteau…

 

 

En entrée, la croustade de fruits de mer est accompagnée de façon plutôt originale par des crevettes roses de type bouquet, à l'impeccable fraîcheur. C'est bon, même si du coup, la croustade refroidit tandis que l'on déguste les crevettes.  !
En plat principal, le tartare est agrémenté de bonnes frites non grasses, ainsi que d'une salade bien assaisonnée. Evidemment, on eut préféré un tartare minute coupé au couteau (mais ne rêvons pas, cela  n'existe plus guère !) plutôt qu'une viande directement sortie d'un emballage d'une marque, que je ne peux vous citer que par charade interposée ! Premièrement, le fait d'être à deux. Secundo, un département où nombres de villes comprennent des arènes !

Pour terminer l'assaisonnement, il est proposé une bouteille de Tabasco, en version barbecue sauce, qui outre-Atlantique accompagne les travers de porc, ou plutôt les baby back ribs !

 

 

 

Le petit geste commercial appréciable : la gratuité du café !

 


Tout comme l'entrée,  le plat est plutôt copieux. En dessert, l'île flottante est bonne. Elle semble être faite maison, notamment grâce à l'onctuosité de la crème anglaise.
Les cafés sont offerts aimablement, avant le plaisir de retrouver nos artères poyaudines !

 



En savoir plus

Les - : en entrée, la salade de chèvre est proposée à 18 euros. Ce qui semble un tarif excessif pour pareil mets. Peut-être pourrait-elle être déclinée moins chère, en version moins copieuse aussi, une salade en guise d’entrée ou de plat principal.

Les + : le service est aimable, la quiétude de la terrasse est appréciable.

Contact :

A Table

7, Grande Rue

89520 Saint-Sauveur-en-Puisaye

Tel : 03.86.74.22.95.

La première formule est servie à 22 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Etre fan de tracteurs, quelle drôle d’idée ?! Serait-ce à l’apanage d’anciens professionnels de la vie aux champs en manque de travaux agricoles ? Ou des nostalgiques de nos vertes campagnes qui n’avaient pas encore subi jadis les affres du remembrement, ayant détruit le biotope ? Que nenni ! Les membres de ce vénérable club hexagonal sont avant tout des passionnés de belles mécaniques qui fonctionnent à la perfection. Cent cinquante d’entre eux ont tenu leur assemblée générale il y a peu sur notre territoire…

 

FESTIGNY : Il y a incontestablement « tracteur » et « tracteur » dans la grande famille de la machine agricole. Confondre les genres serait d’ailleurs très mal approprié pour les béotiens que nous sommes. Tiens, prenons pour référence le saint des saints de l’outil agricole qui émerveille toujours les gosses dès leur plus jeune âge lorsqu’ils découvrent la campagne. Le fameux modèle américain FERGUSON. D’ailleurs, on appelle le plus souvent la marque du fabricant de l'état de Géorgie, associée à MASSEY, par son logo caractéristique, les trois triangles rouges, quasi superposés qui recréent ensemble une autre de ces figures géométriques.

Dans notre beau pays, les « adorateurs » de ces modèles hors pair – la conception des premiers tracteurs remonte à…1847 – vivent pleinement leur plaisir de collectionneur invétéré au sein d’une association officielle, le Club FERGUSON France.

 

 

Des modèles anciens et une pièce rare à admirer sans modération…

 

Comme toute bonne structure associative, digne de ce nom qui se respecte, elle organise annuellement un rendez-vous se déclinant sous la forme d’une assemblée générale. Itinérante, celle-ci peut être accueillie d’une année à l’autre dans l’un des nombreux départements qui composent l’Hexagone. Cocorico : 2022 aura été synonyme de réception de cette belle assistance – plus de 150 représentants – dans l’Yonne. Précisément au gîte de la « Ferme du Bois la Dame » au nom fleurant bon l’époque médiévale, sur la commune de FESTIGNY.

A la manœuvre, quatre adhérents de l’Yonne dont Jean-Baptiste TREHOREL ont pris soin de peaufiner avec minutie ce rendez-vous. D’ailleurs, en guise de cadeau de bienvenue, les congressistes ont eu l’immense bonheur de pouvoir se délecter de cinq belles pièces anciennes, des tracteurs toujours vaillants, qui étaient exposés dans le jardin du gîte.

Des modèles historiques dont le très rare FERGUSON-BROWN qui a été produit initialement en 1936 ! Un spécimen qui fut à l’époque le premier tracteur au monde à être proposé sur le marché avec un attelage trois points et un procédé de relevage hydraulique. L’ancêtre, en quelque sorte, de tous les tracteurs agricoles actuels…

Entre découvertes touristiques – la reconstitution d’un ouvrage d’art moyenâgeux à la renommée intercontinentale à GUEDELON – et vinicoles, les Caves de BAILLY-LAPIERRE avec de quoi titiller agréablement l’odorat et les papilles dans les verres, les participants à ce rassemblement ludique prirent le temps aussi de réfléchir au devenir de leur entité.

 

 

Des temps forts durant la séance plénière de trois heures…

 

Trois heures durant, en séance plénière, ce furent annonces et discussions intenses consacrées à l’orientation stratégique du club. Il y eu aussi son lot de temps forts. Par exemple, lors de la remise d’un cadeau au président-fondateur de l’association, Jean SOULIER, par l’actuel responsable, Jean-Louis MACHET.

Vint ensuite le don effectué par la société BASSET, installée dans l’Aube limitrophe. Un chèque qui a été offert par le concessionnaire de MASSEY-FERGUSON. Enfin, le député de l’Yonne, André VILLIERS, agriculteur de profession, intervint avec sa verve coutumière pour évoquer ses souvenirs personnels autour de ces engins qui le faisaient rêver enfant.

En mars dernier, les représentants icaunais du Club FERGUSON France avaient eu l’immense joie de s’entretenir quelques instants avant son récital à AUXERREXPO avec le chanteur Hugues AUFRAY, lui-même amoureux et collectionneur de tracteurs, et parrain emblématique de la fameuse association.

De bons souvenirs qu’espèrent revivre un jour les membres de cette structure associative sympathique.

 

 

En savoir plus :

Le Club FERGUSON France compte quatre représentants dans l’Yonne :

Jean-Baptiste TREHOREL, d’Épineau-les-Voves, Patrice MERCIER, d’Asquins, Jacques MONTENOT, de Grimault, Jany GANNEAU, de Theil-sur-Vanne.

Parmi les modèles historiques à admirer sur place, on aura remarqué le Ferguson-Brown, sorti en 1936 (17 chevaux), le Ford-Ferguson, fabriqué en 1942 (18 chevaux) et le Ferguson TEA-20, commercialisé dès 1948 (24 chevaux).

Le secrétaire du club Jean-Paul ESTIVIE aura été l’une des chevilles ouvrières de ce rendez-vous, nécessitant collecte d’informations et de renseignements précieux.

 

Thierry BRET

 


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Fort des 51,5 % de voix obtenues par Marine LE PEN au second tour des présidentielles dans l’Yonne, le Rassemblement National espère bien transformer l’essai et remporter la bataille des législatives en s’octroyant les trois circonscriptions en lice. Appelant pour cela à la mobilisation de son électorat. 

 

AUXERRE Candidat RN dans la troisième circonscription, Julien ODOUL est catégorique : « nous avons une chance historique de l’emporter… ». En 2017, il lui avait manqué un peu plus de 4 000 voix pour triompher de sa rivale, Michèle CROUZET, alors étiquetée LREM. Cinq ans plus tard, s’ils se retrouvent de nouveau face à face, le contexte a changé souligne le porte-parole du Rassemblement National : « en 2017, il y avait un électorat qui avait fait « pschitt », ne voulant plus entendre parler de politique…Aujourd’hui, l’objectif est clair, c’est d’empêcher Emmanuel MACRON d’obtenir les pleins pouvoirs et faire qu’un grand nombre de députés RN puisse s’opposer à la poursuite de la politique funeste et de la casse sociale que l’on connaît, particulièrement en milieu rural… ». Encore faut-il pour cela convaincre les pêcheurs du dimanche de se rendre aux urnes les 12 et 19 juin prochains : « la victoire est à portée de bulletins de vote à condition qu’ils se remobilisent. S’ils revotent, ils gagnent, c’est mathématique ! ».

 

 

« André VILLIERS, un candidat droit dans ses bottes qui ne me fait pas peur… »

 

Elue l’an dernier au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et conseillère municipale d’opposition à Villeneuve-sur-Yonne, Audrey LOPEZ défendra les couleurs du RN dans la seconde circonscription : la plus grande en surface du département, avec un territoire qui s’étend du Migennois au Morvan en passant par le Tonnerrois et le Chablisien. Installée dans l’Yonne depuis 2019, cette ancienne fonctionnaire de police de 45 ans, aujourd’hui reconvertie dans l’architecture d’intérieur, mise sur une forte implantation de son parti dans cette circonscription, pour compenser son déficit de notoriété face à un adversaire, André VILLIERS solidement implanté dans le paysage depuis longtemps. Trop longtemps selon la candidate : « il est bien implanté mais il ne me fait pas peur… On n’a pas les mêmes idées ni les mêmes points à défendre. Je me soucie plus des Icaunais, lui se soucie plus de conserver sa place… ». 

 

 

Une première expérience aux législatives pour le candidat de la première circonscription…

 

Fidèle à cette Puisaye qui l’a vu naître il y a 73 ans, Daniel GRENON concourra pour la première fois de sa vie politique aux législatives en étant tête d’affiche du Rassemblement National dans la première circonscription de l’Yonne. Venu à la politique sur le tard, mais revendiquant une appartenance de toujours au Front National, cet ancien commerçant aujourd’hui retraité, se veut avant tout « homme de terrain », après avoir longtemps œuvré dans le milieu sportif icaunais et particulièrement le tir à l’arc, où il contribua notamment à la création de la « Sentinelle de Brienon », portant les couleurs du club jusque sur la scène européenne. Présent sur la liste ODOUL aux régionales 2021 et candidat sur le canton de Cœur de Puisaye aux départementales de la même année, celui qui se présente comme un « retraité libre et volontaire, allant toujours au bout des choses… », espère bien, en dépit d’une expérience limitée en politique, l’emporter contre son rival le plus direct, Guillaume LARRIVÉ pour qui, précise-t-il haut et fort, « je n’ai jamais voté ! ». Affichant sans complexes ce qui à ses yeux le différencie de son jeune adversaire : « il a de l’instruction plein la tête, moi j’en ai dans la tête et au bout des doigts… ». Toujours prompt à décocher des flèches semble-t-il… !

 

 

Propos entendus :

Avec le sens de la formule qui le caractérise et un goût prononcé pour la provocation, Julien ODOUL y est allé de ses petites phrases lors de ce point presse, sortant pour l’occasion « l’artillerie lourde ». La puissance de feu des « Tontons flingueurs » à lui tout seul !


La nomination d’Elisabeth BORNE à Matignon ?
« Un choix qui augure de lendemains extrêmement difficiles, avec un bilan assez sanguinolent au gouvernement. Elle n'arrive pas avec une page blanche, une personne qui est un bloc de technocratie… Le logiciel on le connaît, Madame BORNE, on la connaît, ce sera la continuité en pire… ».


André VILLIERS, député sortant de la deuxième circonscription ?
« Aujourd’hui, je pense que ce que les électeurs ne supportent plus, c’est la tromperie, la duperie. Monsieur VILLIERS est un professionnel de la trahison, il est tout ce qui éloigne de la politique… ».

 


L’avenir de la droite et du parti Les Républicains ?
« La réalité, c’est que la droite n’existe plus, c’est un concept dépassé qui appartient à l’histoire… Elle est aujourd’hui divisée, avec une partie de la droite bourgeoise rangée sous la bannière « macroniste » et quelques résidus chez LR, attendant de voir s’ils vont rentrer au gouvernement… ».

 

Éric ZEMMOUR et son parti « Reconquête » ?
« A quoi ça sert de voter « Reconquête » au premier tour pour faire 2 à 3 %, si ce n’est pour se faire plaisir… ».

 

Michèle CROUZET, candidate sortante dans la troisième circonscription ?
« Son bilan est affligeant, même insultant pour les électeurs… Elle s’est désintéressée complètement du département, absente sur le terrain, personne ne l’a vue, personne ne la connaît… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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