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Le CIDFF 89 va se métamorphoser en « Réflexe Egalité » : bientôt de nouveaux locaux mais toujours les mêmes priorités

« Dernière assemblée générale au Phare à Auxerre pour le CIDFF 89. Des locaux appelés à la démolition dans le cadre de la réhabilitation du quartier Sainte-Géneviève. L’antenne du CIDFF emploie deux juristes à plein temps, Noémie et Ophélia, dont le professionnalisme ne fait que renforcer la crédibilité de l’association auprès de ses partenaires et du public… ». « Dernière assemblée générale au Phare à Auxerre pour le CIDFF 89. Des locaux appelés à la démolition dans le cadre de la réhabilitation du quartier Sainte-Géneviève. L’antenne du CIDFF emploie deux juristes à plein temps, Noémie et Ophélia, dont le professionnalisme ne fait que renforcer la crédibilité de l’association auprès de ses partenaires et du public… ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Le CIDFF fête cette année ses cinquante ans. Un acronyme un peu abstrait qui abrite le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. L’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes, tout en promouvant l’égalité entre les deux sexes. Créée en 1995, l’antenne icaunaise de l’association, présidée par Simone PARIS, a vu le nombre de personnes reçues dans ses permanences augmenter l’an dernier ; arguant s’il en était nécessaire des besoins et du rôle indispensable joué par le CIDFF auprès d’un public majoritairement féminin. 

 

AUXERRE : Il en faut peu parfois pour rendre certaines femmes plus autonomes et leur permettre de mieux décider de leur avenir. Leur faire connaître les droits auxquelles elles peuvent prétendre en s’appuyant sur le concours de deux juristes employées à plein temps fait partie des missions premières de l’association icaunaise. Un travail d’autant plus important que sur les 1 088 personnes reçues l’an dernier dans les différentes permanences départementales, près des trois quarts appartenaient à la gent féminine, dont 68 % de femmes seules ou en cours de séparation. Si plus de la moitié des entretiens portait sur des questions autour du droit de la famille, comme la séparation avec son conjoint ou la garde des enfants, elles sont 233 à avoir contacté le CIDFF Yonne pour évoquer des situations de violences familiales, qu’elles soient physiques ou psychologiques, dont une recrudescence au fil des années de violences sexuelles.

 

Désamorcer des situations conflictuelles même au collège…


La lutte contre les violences faites aux femmes passe aussi par la prévention et à ce titre, l’association présidée par Simone PARIS a mené l’an dernier plusieurs interventions, notamment au sein d’établissements scolaires du département, pour sensibiliser les élèves sur le sujet. Et ce, parfois dès le plus jeune âge, comme à Ormoy, où, sur demande de la mairie, les deux juristes sont intervenues auprès des maternelles et primaires de l’école communale, afin de sensibiliser les enfants au respect de leur corps et prévenir de situations d’incestes. Ou comme au collège d’Aillant-sur-Tholon, pour désamorcer auprès d’élèves de 4ème, une situation conflictuelle née de propos et comportements sexistes tenus en classe. L’accent mis sur les actions en milieu scolaire passe aussi par une sensibilisation de ces enfants ou adolescents à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, au travers notamment d’ateliers, comme ceux menés au lycée Saint-Germain, au collège Paul-Bert avec l’exposition « Bien dans leur genre » ou encore, au lycée Schweitzer de Champs-sur-Yonne, sur le thème de la place des femmes dans la société. Au total, ce sont plus de 680 élèves d’une quinzaine d’établissements, qui ont ainsi été sensibilisés en 2021. Un travail de terrain étayé par des actions à l’année, en partenariat avec les pouvoirs publics et les différentes structures départementales luttant contre les violences faites aux femmes.

A noter que d’ici quelques semaines, le CIDFF changera de nom pour prendre celui de « Réflexe Egalité », sans doute plus facile à retenir pour le grand public que l’acronyme utilisé jusqu’alors. Autre changement en vue pour l’antenne icaunaise de l’association, avec le déménagement prochain de ses locaux historiques du Phare à Auxerre, appelés à être démolis. Des contacts sont en cours avec la mairie pour trouver un nouveau lieu d’hébergement.

 

 

L’interview de la présidente Simone PARIS…

 

Quels ont les thèmes le plus souvent abordés lors des entretiens juridiques ?

Simone PARIS : Plus de la moitié concerne le droit de la famille, comme les problèmes liés au divorce, la garde d’enfant, la séparation… Nous avons de plus en plus de femmes monoparentales avec des problèmes de nouveau logement à trouver en urgence en cas de séparation et à cet égard, nous ne pouvons que nous réjouir du partenariat mis en place depuis quelques années avec l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat) nous permettant de faire accélérer les dossiers quand c’est nécessaire. Et lorsque nous ne pouvons pas répondre aux questions posées, nous orientons vers les services appropriés…

Les personnes en besoin viennent-elles spontanément vers vous ou est-ce encore difficile de les contacter ?

Nous avons justement évoqué ce sujet avec Pascal JAN, le nouveau préfet lors de sa visite en nos locaux et il est vrai que nous avons encore du mal à nous faire connaître. En cas de nécessité, une femme qui se rend dans un commissariat pour déposer plainte trouve toujours à sa disposition des plaquettes de l’ADAVIRS* pour l’accompagner dans sa démarche car cela relève du pénal, ce qui n'est pas notre cas. Beaucoup de gens contactent cette structure en priorité et ils nous les renvoient ensuite. Non, ce n’est pas évident pour les personnes, de venir vers nous spontanément, à l’image des permanences éphémères que nous tenons le deuxième vendredi du mois dans la galerie marchande du Centre Leclerc à Auxerre. Ces rencontres ont été mises en place lors de la première crise sanitaire, où il fallait permettre à certaines femmes de nous contacter hors de la présence du mari ou du conjoint. Elles ont le mérite d’exister, mais beaucoup se contentent seulement de prendre de la documentation, les lieux ne se prêtant pas forcément à la confidence…

*ADAVIRS : Association Départementale d’Aide aux Victimes d’Infractions et à la Réinsertion Sociale

     

Dominique BERNERD

 

 

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