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Le teint légèrement halé, dégustant une part de pâtisserie devant un café encore fumant, il prend le temps de savourer sa victoire. Sous le chaud soleil de ce début d’été qui illumine la place de la République, face à la cathédrale de Sens, le député réélu dès le premier tour, avec 50,44 % des suffrages, ne perd pas une miette de cet instant de joie, vécu aux côtés de son suppléant, Ludovic MASSARD. Sa première conférence de presse depuis sa réélection se déroulera dans un bref instant. Histoire de décrypter la situation à quelques encablures du second tour où il souhaite le carton plein du RN sur le département…

 

SENS : Les moins timides des passants se hasardent à sa table pour y discuter le bout de gras et se faire prendre en photo avec lui. D’autres badauds lui font un signe amical d’un peu plus loin, presque à la dérobée, afin de le saluer avant de se rendre sur le marché. Des gestes qui attestent de la popularité du personnage…

L’atmosphère se veut très détendue et les plaisanteries fusent entre les convives de la formation politique, sous ce soleil radieux, autour des cafés qui fument encore dans les tasses.

Ici et là, sont jetés sur la table quelques exemplaires de « L’Yonne Républicaine ». La gazette narre le succès du candidat du Rassemblement National sur la troisième circonscription. Un étalage d’articles qui met en lumière l’inexorable poussée du parti mariniste sur le territoire de l’Yonne.

A l’instar de ce qui se joue ailleurs, aux quatre coins de l’Hexagone. Seuls les DOM-TOM échappent peut-être encore à l’issue de ce premier tour de scrutin à cette singulière vague aux couleurs violette qui a chamboulé le paysage de la France métropolitaine en l’espace d’une soirée…

 

« Le cadeau que me font les électeurs de l’Yonne… ».

 

Les représentants de la presse prennent place autour de la table ronde en forme de guéridon. Ils sont au nombre de cinq. C’est dire si le député réélu du Sénonais et du Nord de l’Yonne mobilise l’intérêt des rédactions depuis sa victoire éclatante, dimanche soir aux alentours de 21 heures. Le terme de l’acte 1 de ces législatives anticipées qui décidément réserveront bel et bien leur lot de surprises.

« Pour la petite histoire, tout était prêt pour repartir en campagne, confie un Julien ODOUL agréablement surpris de son score, les affiches du second tour étaient même imprimées ! C’est une merveilleuse nouvelle ! C’est un cadeau que me font les électeurs de l’Yonne avec la reconnaissance de leur confiance, du travail effectué sur le terrain et de la proximité au-delà des idées politiques. Il y a un lien et un attachement qui se sont créés avec les électeurs. Je tenais à les remercier… ».

Il est vrai qu’avec ce score définitif de 50,44 %, il n’y a pas eu de match dans cette élection entre le porte-étendard du RN de Bourgogne Franche-Comté et les autres postulants à la députation, incarnés entre autres par le vice-président de la Région et maire de Joigny Nicolas SORET (second avec 25,51 % des voix pour le compte du Nouveau Front Populaire) et Michèle CROUZET, pour la majorité présidentielle qui obtiendra 17,51 % des suffrages.

 

L’élu des motards et des vide-greniers : tout pour la proximité

 

Réinstallé dès le premier tour dans le fauteuil de parlementaire, Julien ODOUL ne manquera pas de fustiger les « tambouilles politiciennes » et les « ralliements totalement improbables » de ses opposants – il citera volontiers le soutien de la sénatrice UDI Dominique VERIEN en faveur de Nicolas SORET-, « des attelages très inquiétants pour tenter d’empêcher les électeurs du nord de l’Yonne d’assumer leurs idées… ». Derrière le sourire du porte-parole du RN, il y a aussi la volonté manifeste de rendre les coups.

Se satisfaisant des cinq points de retard observés à Joigny qui reste toutefois le fief du socialiste Nicolas SORET, et du bon score constaté à Sens, à touche-touche avec ses adversaires, le président du groupe RN à la Région a réaffirmé le poids et son ancrage dans la ruralité. Un mot devenu dans sa bouche plus qu’un credo, un véritable sacerdoce politique…

« Notre parti répond aux attentes de la ruralité, explique le parlementaire, entre deux gorgées de café, on est un bouclier pour défendre la ruralité. La proximité qui est la mienne sur les marchés et les évènements locaux pèse sur les résultats. Je ne suis pas un candidat hors sol comme d’autres ! Je suis un député de terrain, je serai toujours le député des motos et des vide-greniers ! Et je vais continuer à l’être à l’avenir…».

 

Désigner les trois « avocats » de la ruralité

 

Analysant les composantes de son électorat, le lauréat de la troisième circonscription estime que bon nombre d’électeurs des Républicains avaient soutenu sa candidature – « ces électeurs ont bien compris qu’il y avait une menace réelle de l’extrême gauche » - en se mobilisant pour « éviter le pire ». Puis, évoquant l’alliance hexagonale avec Eric CIOTTI, Julien ODOUL s’en satisfait : « cela a pesé dans le vote, c’est indéniable. C’est un tout qui a su convaincre…».

Dès lors, le député de l’Yonne en appelle à la réussite de ses collègues sur les deux autres circonscriptions où les représentants du RN, le député sortant Daniel GRENON dans la première et l’inattendue Sophie-Laurence ROY, dans la seconde, sont en ballotage extrêmement favorable pour supplanter leurs adversaires directs, dès le 07 juillet prochain. Des adversaires qui ont pour patronyme André VILLIERS, député de l’Yonne sous l’étiquette du parti « Horizons » de la majorité présidentielle et l’écologiste, NFP, Florence LOURY.

« Il est nécessaire que nous l’emportions dans ces deux circonscriptions, précisa l’orateur, pour que vivent les dynamiques nationales et locales à condition que notre électorat se remobilise dimanche prochain. C’est faisable et même souhaitable pour que l’Yonne dispose de trois avocats de la ruralité grâce à ces parlementaires du Rassemblement National ».

Placer les bonnes personnes aux postes clés et stratégiques, c’est le changement que désire de tous ses vœux le patron du RN dans l’Yonne. « Je vais les aider durant la semaine à pouvoir engranger le nombre de suffrages nécessaires à ce futur succès… ».

 

 

Premières mesures : la baisse de la TVA et l’abrogation de la hausse du gaz

 

S’intéressant ensuite à la configuration politique de l’Hexagone, Julien ODOUL martela à maintes reprises que le « RN était la seule formation à pouvoir gouverner ce pays en obtenant la majorité absolue au soir du 07 juillet ».

Puis, il poursuivit : « tout autre résultat qu’une victoire du Rassemblement National ouvrirait une période d’incertitude et d’instabilité de notre pays, chose que veut Emmanuel MACRON… ».

Le temps serait-il donc venu d’essayer le parti à la flamme ? « Oui, c’est le principe de la démocratie, répond spontanément Julien ODOUL, nous pouvons éviter le chaos social, économique et sécuritaire en éradiquant sept ans de « macronisme » ! ».

Le RN est donc fin prêt à gouverner, insiste l’élu. Parmi les premiers dossiers qui arriveront dès le 08 juillet sur le bureau du parlementaire icaunais et de ses collègues marinistes au Palais Bourbon figurera le pouvoir d’achat avec la baisse de la TVA, et plus globalement la diminution des taxes.

 « Nous allons faire en sorte que celles et ceux qui se lèvent tôt le matin puissent vivre du fruit de leur travail. Mais, ce sera également abroger l’augmentation du gaz qui a pris aujourd’hui plus de 11 % de hausse. Cela fragilise tout particulièrement les classes moyennes… ».

 

Un Julien ODOUL potentiellement destiné à un maroquin ?

 

Plus localement, la construction du nouveau lycée dans la partie septentrionale de l’Yonne est devenue le cheval de bataille de l’élu depuis quelques mois, tout comme la priorité aux soins et à la santé, dans un territoire qui brille par la désertification médicale dans bon nombre de disciplines (allergologues, dermatologues, rhumatologues, etc.), sans omettre les transports, le retour des services publics, l’éducation, la sécurité…

Le parlementaire ne put s’empêcher de conclure sans évoquer la nécessité de respecter « l’expression démocratique », chère à ses yeux. « Cela signifie que nous sommes un peuple qui vivons, que nous reprenons le contrôle. C’est une chance historique et il ne faut pas la rater… ».

Quant à la question qui brûle toutes les lèvres des journalistes un peu curieux, Julien ODOUL l’éludera d’un revers de la main !

« Serez-vous ministrable si Jordan BARDELLA occupe la fonction de Premier ministre à Matignon ? ».

Réponse de l’intéressé : « Chaque chose en son temps ! Il faut déjà que l’on ait la majorité absolue et ensuite on verra ce qu’il adviendra de la composition du futur gouvernement… ».

Sachant, c’est sûr et c’est lui-même qu’il le dit, que « Jordan BARDELLA possède bel et bien le numéro de portable de l’élu icaunais parmi ses favoris dans son portable ! »…

 

Thierry BRET

 


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Même si tous les panneaux d’affichage ne sont pas encore pourvus de leur document identifiant l’image de leurs candidats, le parti « Reconquête ! » sera bel et bien présent sur les trois circonscriptions de l’Yonne, lors de ce premier tour de scrutin, ce dimanche 30 juin. Un choix stratégique que le délégué départemental de l’Yonne, Jean-Christophe LETIERCE, avait validé le 17 juin dernier avec la publication d’un communiqué de presse…

 

AUXERRE : « La France et l’Yonne ont besoin des vérités que porte « Reconquête ! ». Le message ne fait l’once d’aucune ambiguïté. Le parti souverainiste, un peu déboussolé après le départ de Marion MARECHAL et de quelques-uns de ses leaders nationaux après les européennes, sera bien dans la course des législatives, sur les trois circonscriptions de l’Yonne. Ainsi en a décidé la fédération départementale et son responsable, Jean-Christophe LETIERCE.

Le chef d’entreprise et conseiller municipal de Charny-Orée-de-Puisaye est lui-même candidat sur la première circonscription.

Infirmière en psychiatrie, c’est Sylvie DEMUSSY qui portera le flambeau de la formation créée par Eric ZEMMOUR, sur la seconde circonscription tandis qu’Annick VILBOIS – elle est cheffe d’entreprise dans le civil – défendra les couleurs de « Reconquête ! » dans la zone la plus septentrionale du département, la troisième circonscription.

Au total, ce sont 330 prétendants à l’hémicycle du Palais Bourbon qui s’élanceront dans les starting-blocks en ce prochain jour dominical.

« C’est avec le sens du devoir que nous nous lançons dans cette bataille cruciale pour la survie de notre pays, précise Jean-Christophe LETIERCE, nos candidats sont plus motivés que jamais au regard de l’espoir que suscite cette dissolution… ».

Avec ces candidatures, le parti du polémiste Eric ZEMMOUR fait le choix de continuer d’imposer ses idées dans le débat public. Des idées qui ne sont pas forcément portées par d’autres, en vérité…

 

Thierry BRET

 


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Son credo tient en trois points. Liberté, dignité, autorité. La base élémentaire d’un programme qu’il veut solide pour faire face aux incertitudes et à l’inconnu. Surtout depuis que les « caprices du Président de la République au soir du 09 juin ont précipité l’Hexagone au bord du précipice ». Le terme de sa campagne – il se présente sous le vocable généraliste de la « droite » sur la troisième circonscription de l’Yonne – s’effectuera par un ultime tour de piste, ce soir, à l’hôtel de ville de Joigny. Ultime tour de piste ? Pas si sûr, s’il arrive à convaincre et à se hisser en invité surprise pour la seconde passe d’armes…

 

JOIGNY : 19 heures, ce vendredi. Dernière réunion publique avant le jour J pour le candidat Grégoire WEIGEL, la quarantaine alerte et dynamique, qui se présente dans la troisième circonscription de l’Yonne, avec le fol espoir de créer la surprise et de se qualifier pour le second tour de ces élections législatives si inattendues. L’étiquette choisie par le postulant est on ne peut plus simple à la compréhension : la droite. Toutes les droites ? Que nenni !

La droite républicaine, modérée, mais sans affichage politique trop marquée. On le sait très bien, par les temps qui courent, c’est plutôt un argument rédhibitoire pour certains électeurs, allergiques aux partis politiques !

Professionnel du barreau – tant à Sens que dans la capitale -, celui qui veut porter le flambeau au nord de l’Yonne contre le péril incarné par le Rassemblement National souhaite devenir un parlementaire responsable, aux convictions claires et assumées, refusant la provocation des extrêmes et la « paresse du en même temps ». Une bonne raison, en somme, pour solliciter les suffrages des électeurs de l’Yonne septentrionale !

Il s’en explique : « aussitôt la dissolution prononcée, les soi-disant adversaires d’hier qui juraient pendant la campagne des européennes qu’ils sortiraient de la NUPES et de son agrégat contre nature l’ont réanimé et promettent désormais de faire encore pire… ».  

Bing, l’union de la gauche en prend un bon coup sur la tête ! Mais, ce n’est pas mieux de l’autre côté du spectre politique. « Ils disent, essayez-nous ! C’est leur unique programme ! ».

 

Le rejet de la confrontation systématique LFI/RN…

 

La confrontation RN/LFI l’indispose. Un choix beaucoup trop restrictif aux yeux de ce candidat qui jadis fut d’abord salarié, puis agent public avant d’embrasser la carrière d’avocat. Ce père de quatre enfants, engagé dans la vie associative et locale, a donc choisi de se lancer dans la bataille de ces élections législatives, composant avec Louis-Marie AUBE – ce dernier est directeur financier – un binôme qui entend faire jouer de ses atouts pour convaincre les électeurs du cru.

« Nous refusons la compromission avec le Rassemblement National et l’irresponsabilité de la gauche, écrit-il dans l’un de ses communiqués de presse.

Peu connu dans le sérail politique icaunais, Grégoire WEIGEL n’en a pas pour autant les faveurs de plusieurs maires des communes de la circonscription ainsi que des élus Les Républicains. « Ils s’engagent à mes côtés… ».

Et si Grégoire WEIGEL réussissait la surprise du chef au soir du 30 juin en obtenant les suffrages qualificatifs pour l’explication finale ? Impossible n’est pas français, dit-on ! Réponse, dimanche, aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il est tout sourire, le maire de Pau et président du MoDem. Visiblement, très satisfait d’être là, loin de l’agitation parisienne (et des bruissements des alcôves politiques !), profitant d’une brève excursion en terre de Bourgogne pour y respirer l’air plus pur de Villeneuve-sur-Yonne. Un air de campagne, au sens propre comme au figuré, avec le soutien apporté de fait à la candidate de la majorité présidentielle sur la troisième circonscription, l’ancienne députée Michèle CROUZET, rayonnante comme aux plus beaux jours ! De ceux qui évoquent sa victoire de 2017…

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Il pose des questions à la manière d’un intervieweur. S’intéressant à la vie de l’entreprise à laquelle il rend une visite plus que de politesse, sous une chaleur orageuse très accablante. Surprenant sans doute le duo de dirigeants, Thomas BARRE et Mickaël BOUILLET, sollicités par autant d’interrogations de l’ancien (et éphémère) garde des Sceaux, sous l’ère d’Emmanuel MACRON, et ancien prétendant à la présidence de la République qui fut à deux doigts de créer la surprise pour le camp centriste.

François BAYROU s’invite donc dans la campagne des législatives dans l’Yonne afin d’accorder sa totale confiance à cette femme, qualifiée par ses soins de « courageuse et prête à relever les défis » (Michèle CROUZET) qui doit faire face au Rassemblement National et à son insolente poussée. « Une candidate compétente et très enracinée dans le terroir qui doit jouer un rôle face à cette situation très compliquée… ».

Sous ses apparences tranquilles et sereines, presque décontractées dans son approche avec la presse, le président du MoDem n’en a pas moins la dent dure lorsqu’il critique le principal adversaire de la majorité présidentielle, le RN, « on ne peut pas construire l’avenir d’un pays sur la détestation et sur l’exclusion des autres, sur des idées absolument nuisibles… ».

Se référant au blocage des échanges, ce qui serait catastrophique pour la vie économique et les entrepreneurs, citant à titre d’exemple l’activité florissante de la société BARRE & BOUILLET dont il vient de visiter les ateliers.

 

 

La perte de confiance, ce sont les taux qui explosent !

 

Ayant tombé la veste du fait de la touffeur environnante, entouré des deux porte-étendards de la majorité présidentielle dans le nord de l’Yonne – outre Michèle CROUZET que l’on ne présente plus, on découvre à ses côtés le juvénile visage de son suppléant, un garçon âgé de 19 ans, Gautier BLANCHARD, étudiant de Sciences Po et déjà très engagé en faveur de la démocratie et de l’Europe -, l’édile de Pau poursuit méthodiquement son analyse constructive et son travail de démolition idéologique des arguties du parti bleu marine et de LFI.

« Tout le monde devrait s’inquiéter de ce risque-là en cas d’accession au pouvoir de l’un ou l’autre des deux blocs des extrêmes, la perte de la confiance. Et si la confiance s’effondre, ce sont les taux d’intérêt qui explosent, prévient-il prophétique. Les familles ne pourront plus acheter de maison, ni de voitures, ni de l’électroménager. C’est notre niveau de vie qui va en pâtir. Ces programmes sont dirigés contre les familles françaises… ».

A l’instar de ne plus réguler l’immigration, ce qui serait « une idée folle ! », visant cette fois-ci le Nouveau Front Populaire. D’où le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas de ces dérives…à voter en faveur de la ligne politique présidentielle.

 

 

Fier de combattre les deux blocs de l’extrême…

 

S’humectant un peu les lèvres d’un salvateur verre d’eau (le liquide a été servi dans une coupe de champagne sans l’effervescence habituelle !), le tribun du centre ne se montre pas défaitiste vis-à-vis du contexte.

« Il ne faut jamais baisser les bras, renchérit-il, on doit bâtir un pays où l’on droit vivre ensemble et écarter ceux qui plaident la détestation du voisin, l’enjeu, c’est la prise de conscience ! Nous, les citoyens, ne pouvons pas entrer dans cette existence que l’on veut nous imposer, cette dérive qui vise à cibler les gens selon leurs religions, leurs origines, ce n’est pas la France ! Il y a une démarche de réalisme économique et de respect de nos principes : c’est la nôtre ! ».

Pas tendre avec Jordan BARDELLA ni avec Jean-Luc MELENCHON (« les copains de Vladimir POUTINE ! »), le président du MoDem ne manquera pas de parler l’Ukraine et des conséquences du conflit sur le sol européen.

« Nous avons le devoir de combattre cet ensemble de risques à terme pour l’Europe, martèle-t-il avec fermeté. Sur les trois choix qui se proposent aux Français, il y en a deux qui sont particulièrement inquiétants pour le pays. Et je suis fier de porter ce combat afin de les empêcher de prendre le pouvoir… ».

Satisfait de la tournure des évènements, au vu de la semaine écoulée et de la clarification, voire de la simplification des idées, François BAYROU est persuadé que « les Français ont bien compris les règles du jeu politique actuel ».

Favorable à la proportionnelle – il n’a jamais réussi pourtant à convaincre ses pairs par le passé – le président du MoDem rappellera le poids et la force de la Vème République qui peut s’adapter aux situations conjoncturelles parce que « le garant est la fonction présidentielle ».

Une petite leçon de constitutionnalité qui fera du bien aux oreilles et aux esprits qui essaient de comprendre le contexte, en ces périodes de nébulosités qui s’abattent sur le pays depuis quelques temps…

 

Thierry BRET

 

 


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Ira-t-il ? N’ira-t-il pas ? Les conciliabules d’avant conférence de presse entre les journalistes du cru, patientant sur le parvis de l’hôtel « Le Normandie » – l’établissement auxerrois accueillera d’ici une poignée de minutes le Rassemblement National lors de la présentation des candidats investis aux législatives – tournent autour de la désignation ou pas du député sortant, celui de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON. Double surprise, en définitive lors de ces échanges très nourris : non seulement, le député est bien dans les starting-blocks ; quant à Sophie-Laurence ROY, nouvelle venue dans l’échiquier électoraliste – elle arbore les couleurs des LR, favorables à la ligne de conduite d’Eric CIOTTI -, elle tentera de briguer le mandat de député dans la deuxième circonscription face à André VILLIERS…

 

AUXERRE : Ils arrivent à pied, l’allure tranquille, ayant laissé leurs véhicules stationnés un peu plus loin sur le boulevard Vauban ou se faisant déposer juste devant l’entrée de l’hôtel qui accueillera sous peu cet exercice oral indispensable à la clarification des enjeux et des idées : la conférence de presse permettant de détailler la liste de ces législatives, aussi soudaines qu’inattendues.

Un peu plus tôt dans la journée, une première réunion avait déjà eu lieu du côté de Villeneuve-sur-Yonne. Ceci expliquant, sans doute, le léger retard de la délégation qui accompagnait les trois porte-flambeaux des couleurs bleu marine lors de cette échéance 2024, sur l’horaire prévu.

Le premier à pénétrer dans la cour de l’hôtel « Le Normandie » n’est autre que Julien ODOUL. Souriant, détendu, serein… : l’exercice oratoire lui sied à ravir, il est vrai que le porte-parole hexagonal du RN a l’habitude des plateaux de télévision qu’il fréquente davantage depuis quelques jours !

Puis, l’autre député sortant de l’Yonne, Daniel GRENON arrive à son tour, accompagné de son…suppléant, Jean-Marc PONELLE, une figure du barreau, originaire de Saint-Fargeau. A la vue du député de la première circonscription, toutes les rumeurs et autres intox qui circulaient sur les réseaux sociaux depuis quelques temps quant à sa potentielle reconduction sur la liste RN icaunaise se sont évanouies immédiatement, façon « psichtt » !

  

Exit Audrey LOPEZ, place à Sophie-Laurence ROY !

 

Les journalistes s’attendaient alors à voir arriver les autres personnalités habituelles de la formation souverainiste, notamment Audrey LOPEZ, la conseillère régionale – elle forme un binôme souvent très représentatif sur les manifestations territoriales avec l’autre élu de la Région de formation Avenir Français Pascal BLAISE – et …il n’en fut rien !

Pas d’Audrey LOPEZ donc, pour se présenter sur la seconde circonscription détenue par l’Horizon André VILLIERS mais bel et bien une femme, issue des…Républicains, et de « l’union des droites », chère au chef de file du parti LR toujours en place, Eric CIOTTI, au grand dam des têtes dirigeantes (et plus modérées) du mouvement gaulliste, et des cadres du parti mariniste.

Sophie-Laurence ROY salua l’assistance avec une pointe de timidité. Logique, quand on se lance dans le grand bain !

Nonobstant, cette avocate parisienne s’est installée dans le département depuis de nombreuses années. Elle est élue à Flogny-la-Chapelle en qualité de conseillère municipale. L’a retrouvé là n’est pas une surprise en soi. Ce qui a donc justifié son investiture sur la deuxième circonscription, englobant Avallon, Migennes, Saint-Florentin et Tonnerre. Elle s’en est expliquée…

« Les observations et constats de Julien ODOUL sur la situation catastrophique de la France et de notre département – ce fut le préambule de cette conférence de presse sur le volet sécuritaire, les difficultés économiques et l’immigration -, je les partage, affirme-t-elle, nous vivons néanmoins un moment exceptionnel dans la gravité. Nous devons tous – en sous-entendu RN et LR – prendre des mesures radicales, claires et fortes pour permettre de changer complétement de gouvernement, de politique et de mode de pensée… ».

Responsable dans sa vie associative de la Guilde des Goûteurs de Gougères, la néo-investie de 68 ans sera épaulée pour cette quête du Graal politique à Paul NONAT, son suppléant qui est également le responsable des Jeunes du Rassemblement National de l’Yonne.  

 

Les LR « mous », Les LR « durs » : l’analyse de Daniel GRENON…

 

Ancien artisan et commerçant – il tint une boutique à Toucy avant de prendre sa retraite et se consacrer à la vie publique après une carrière professionnelle des plus éclectiques -, Daniel GRENON – la grande surprise de 2022 face à Florence LOURY (NUPES), Guillaume LARRIVE (LR) et Victor ALBRECHT (majorité présidentielle) – va donc rempiler comme prétendant à la députation d’ici quelques jours, avec le premier tour des élections qui se préfigure fin juin.

Le retraité de la vie professionnelle précise dans son intervention « qu’il s’est promené de la campagne à la ville (Auxerre en substance) pour y rencontrer les citoyens… ».   

Pourquoi sa nouvelle candidature ? « J’ai envie de continuer le travail que j’ai commencé, je veux aller au bout de mes engagements au service des citoyens ».

Puis, il énumèrera ses grands thèmes de prédilection dont il a fait ses dossiers : les fins de mois de ses administrés, la cherté du prix des carburants, les problématiques de l’emploi et de la mobilité pour se rendre au travail.

Lors de cet échange avec les journalistes, il insistera beaucoup sur…la ville d’Auxerre et ses réalités. Même celles qui lui ont été défavorables en 2022.

« Lors de la précédente élection, je n’ai pas été très soutenu dans cette ville. Mais, aujourd’hui, j’ai compris pourquoi… ».

Et Daniel GRENON d’apporter ses commentaires sur la question : « A Auxerre, il y a bien sûr les gens de la gauche qui se sont écroulés en 2022 et ceux des Républicains, où il y a différentes castes. Dont les LR « mous », qui vivent entre eux et qui ont oublié par qui ils ont été élus ! Par contre, il y a d’autres LR (moins mous sans doute !) qui veulent sortir de tout ça et qui ont compris que l’union des droites est indispensable avec le RN pour sortir de l’ornière…. ».

 

 

Puis, Daniel GRENON confia qu’il avait reçu beaucoup de courriers d’habitants auxerrois qui connaissent des fins de mois délicates.

« Ces gens ont besoin de travailler, observe-t-il, à Auxerre, le problème est que les élus raisonnent beaucoup plus sur le foncier et bien peu sur l’économie en créant des entreprises… ».

Le député sortant profita de son temps de parole explicatif pour lancer aux Républicains un appel à rejoindre cette « union des droites » qui provoque depuis une semaine de sérieux remous chez les gaullistes traditionnels. Evoquant 2026, c’est-à-dire les municipales, Daniel GRENON se voulut prophétique : « les enjeux vont beaucoup changés d’ici à cette élection… ».

Doit-on traduire les propos du pensionnaire du Palais Bourbon par une éventuelle candidature à Auxerre dans deux ans ?

Réponse de l’intéressé : « il faut prendre les choses étape par étape, rétorque-t-il, place aux législatives tout d’abord avant de parler des municipales… ».

Même s’il dit qu’il n’a pas à date de prétentions sur la question.

 

« La France n’est plus un Eldorado pour les migrants »

 

Sur la troisième circonscription de l’Yonne, pas de surprise en revanche avec la reconduction comme tête de liste de Julien ODOUL. Il sera supplée par son fidèle allié, Ludovic MASSARD. Le député rappela le désaveu cinglant du Président de la République, sévèrement sanctionné dans les urnes lors des européennes. Il salua les 42 % du RN obtenus dans l’Yonne, avec parfois trente points d’avance sur la majorité présidentielle.

« Les Icaunais voient en nous une forte opposition aux « macronistes » et une forte espérance pour l’alternance de demain. ».

Placer l’intérêt national au-dessus des clivages partisans habituels figure parmi les motifs de satisfaction du président du groupe RN à la Région : « il y a une désespérance de nos concitoyens qui n’arrivent plus à vivre ni à survivre (électricité plus de 10 % au 01er juillet, gaz plus 25 %). La classe moyenne survit pour ne pas tomber dans la précarité…D’où la baisse de la TVA de 20 à 5,5 % afin de redonner du pouvoir d’achat à chaque ménage que nous allons proposer en cas de victoire. On la supprimera également sur les produits vitaux et de première nécessité… ».

Au-delà du pouvoir d’achat, la sécurité est le second axe de réflexion du RN.

« Il y a de l’ensauvagement partout et la peur des Français en permanence est importante, dans les transports publics ou ailleurs, du fait de la faiblesse et du laxisme d’un Etat qui ferme les yeux… 450 000 personnes étrangères sont accueillies chaque année en France. L’immigration de masse doit s’arrêter avec de la fermeté…».

Julien ODOUL souhaite ainsi la remobilisation des Français pour assurer le sauvetage du pays et l’application du troisième volet stratégique sur l’immigration maîtrisée (« l’Hexagone est menacé par l’idéologie de la puissance publique et la soumission au libéralisme qui a précarisé le pays »), face au « Nouveau Front Populaire » (« la version deux de la « NUPES » en pire).

Le parlementaire ne se privera pas ensuite de passer à la moulinette tous les griefs qu’il a à l’encontre de ses adversaires : « Ce nouveau front est constitué des amis du Hamas, de la NPA, et de ceux qui appellent à l’interdiction des médias qui ne pensent pas comme eux (« CNews »), et la privation de libertés. C’est un immense danger pour notre cohésion nationale, nous sommes un rempart national attaché aux valeurs de la République pour faire barrage à ces « fous dangereux »… ».

Il ne manquait plus, parmi les arguments contradictoires avancés par le responsable du RN que « le soutien de ce front de gauche par les islamistes radicaux… ».

Un reproche que Julien ODOUL ne manqua pas de relever avec véhémence contre le camp d’en face ! Mettant ainsi un terme à cet exercice qui aura duré plus d’une heure…et offert son lot de surprises.

 

Thierry BRET

 

 


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