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Première phase des travaux : septembre 2024 ! Ce sera le démarrage d’un long chantier d’aménagement des quais qui se déclinera en plusieurs phases, devant s’étendre au plus tard jusqu’en 2027/2028. Le terme d’une réflexion mutualisée à tous les acteurs concernés par ce projet qui est estimé à 3,2 millions d’euros. L’édile de Joigny, Nicolas SORET, en a déjà présenté en guise de hors d’œuvre les premiers éléments lors d’une conférence de presse…

 

JOIGNY : Avant la réunion publique, prévue ce lundi soir, dans les salons de l’hôtel de ville, le maire de Joigny et président de l’EPCI, Nicolas SORET, a présenté dans les grandes lignes et cartographies à l’appui les points importants de ce vaste projet d’aménagement des quais de l’Yonne, un chantier dont les premiers coups de pioche devraient être donnés dès le mois de septembre prochain.

Précisons que ce projet est le fruit d’une longue concertation de plusieurs mois – dix-huit exactement – avec toutes les parties concernées par ce concept novateur.

Se sont donc penchés sur la question les commerçants du marché, ceux du centre-ville, mais aussi les forains, les forces de l’ordre et de secours, les professionnels des taxis. In fine, le projet a nécessairement évolué et s’est enrichi des remarques des uns et des autres au fil de l’eau.

Lors de cette rencontre avec la presse, Nicolas SORET a rappelé les fondements de ce projet : redonner une centralité à Joigny, que la ville puisse disposer d’un lieu où l’on se retrouve, où l’on se rencontre, tout en valorisant l’accès à l’eau. Une fois posée la pierre intellectuelle de ce chantier, le maire socialiste donna un aperçu chronologique des futurs travaux tels qu’ils se présenteront d’ici quelques mois à la vue de tous.

 

Un bassin d’orage à construire en sus des travaux d’aménagement des quais

 

« La première phase débutera en septembre 2024, avec l'étape obligatoire et réglementaire des fouilles archéologiques. Suivront, si tout se déroule normalement et que le chantier ne doit pas être stoppé pour cause de fouilles « fructueuses », des travaux pour une durée d'un an. Ils concerneront l'aménagement de la partie la plus proche de l'eau, à partir de l'arrière de la gare routière (face à l’Office de tourisme) en direction du restaurant « Le Tempo ». ».

Un aménagement des quais qui s’accompagnera aussi de la construction d'un bassin d'orage au niveau de la gare routière. Les autres phases comprendront des interventions place du 1er RVY (désimperméabiliser, renaturer, restructurer notamment au niveau du stationnement).

Pour l’heure, il est impossible d’évaluer le coût total de l'aménagement des quais – soit toutes les phases comprises- étant donné que des montants manquent encore aujourd’hui, notamment ceux de la construction du bassin d'orage.

Cependant, cette première phase, avec un coût estimé de 3,2 millions d’euros, recevra le soutien financier de fonds émanant de l'Europe, de l'Etat, de la Région, du Département et de l'agence de l'eau. L'objectif étant d’obtenir 80 % de subventions au final.

 

En savoir plus :

Les points importants à retenir sont :

 

Projet construit sur mesure avec les habitants et usagers

Sanctuarisation du marché

Nombre de place de stationnement maintenu

Création d'une guinguette

Jeux pour enfants

Mobilier urbain

Maintien de la fête foraine

 

Thierry BRET

 

 


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« Envie d’Europe » ! Le calicot où est imprimé un portrait tout sourire de Raphaël GLUCKSMANN occupe une place stratégique, voire très visible, dans le local un peu exigu du Parti Socialiste de l’Yonne. Au moins, on est fixés sur la teneur des futurs propos ! La conférence de presse concoctée par les représentants du « parti à la rose » - cher à l’époque mitterrandienne des grandes heures de l’Union de la Gauche -, et de Place Publique ne traitera pas d’autres sujets que ces fameuses échéances européennes du 09 juin dont bon nombre de nos concitoyens se sentent très éloignés. A tort ! Car, il en va de l’avenir du Vieux Continent plus que jamais menacé à ses portes orientales…par la guerre.

 

AUXERRE : Ils se nomment Julien JACQUET, Mickaël PAGNOUX et Mani CAMBEFORT. Le premier est responsable de la section des Jeunes Socialistes de l’Yonne. Il est par ailleurs conseiller municipal de Dixmont. Là où exerce l’excellent Marc BOTIN, président du Grand Sénonais qui dynamise sa localité ! Le second est le référent départemental de Place Publique, originaire de Joigny où il a fait ses gammes dans le sillage d’un certain…Nicolas SORET. Le troisième, il n’est plus nécessaire de le présenter ! Premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne, Mani CAMBEFORT est devenu au fil des dernières années un personnage clé du sérail politique auxerrois. S’illustrant en sa qualité d’élu de l’opposition tant au conseil communautaire que municipal. Une tête bien remplie, un sens de l’à-propos bien aiguisé et une grande aisance dans la maîtrise des dossiers techniques…

 

Le renouveau de la gauche socialiste et apparentée

 

A eux trois, ces « gamins » de la politique n’ont incontestablement plus rien à voir avec les « éléphants » du socialisme d’antan, ces piliers indéboulonnables et cacochymes d’une certaine idée de la France d’avant et de l’idéologie de gauche bien enracinée aux accords d’Epinay de juin 1971.

Un trio de jeunes loups aux dents acérées qui agit presque en meute pour délivrer et expliquer les messages ô combien limpides de leur candidat quasi providentiel – ce dernier cartonne étonnamment dans les intentions de vote après la débâcle du PS aux dernières présidentielles, cela tient presque du miracle -, j’ai nommé Raphaël GLUCKSMANN !

A l’instar, mais à un degré moindre tout de même pour la tête de liste du parti communiste Léon DEFFONTAINES – là aussi un « jeunot » de 28 ans tout comme le chef de file du Rassemblement National Jordan BARDELLA ! -, Raphaël GLUCKSMANN jouit d’une belle cote de popularité auprès des électeurs hexagonaux qui le placent dans le trio de tête des intentions de vote aux européennes depuis un long moment.

 

Prioriser l’alternance après 25 ans de Parti Populaire

 

Face à la presse, le trio s’est donc mis au diapason, en accordant ses violons tout en se répartissant les rôles, pour expliciter et commenter le contenu de ce programme à l’estampille du PS et de Place Publique. La formation née en 2018 dont Raphaël GLUCKSMANN est l’un des quatre cofondateurs. Un mouvement qui dit vouloir agir en faveur de « la construction d’une Europe démocratique, solidaire et écologique ». Un néo-parti qui obtiendra toutefois deux sièges aux élections européennes de 2019 dont, évidemment, le candidat placé en pole-position sur l’actuelle liste.

Si ce programme est distribué via des tracts dans la rue ou le boîtage au domicile des citoyens, il demande à être analysé en profondeur. L’un des axes majeurs de la réflexion est imputable à la situation conflictuelle vécue dans la partie orientale du continent. Entre la déchirure funeste et imprévisible opposant la Russie à l’Ukraine.

« Ces élections sont très importantes, rappelle Mani CAMBEFORT, avec le retour de la guerre en Europe. Il y a aussi l’effondrement climatique qui s’active avec les épisodes de sécheresse et de pluviométrie abondante. Enfin, il y a la poussée des populismes et de l’extrême droite. Cela peut menacer l’équilibre démocratique de l’Union européenne…et nos libertés ».

Une bascule qui exige de ce fait un indispensable sursaut européen. D’où la liste du PS/Place Publique qui veut transformer l’UE en structure écologique et démocratique forte.

« L’objectif est simple à nos yeux, ajoute un Mani CAMBEFORT à l’aise dans cet exercice oratoire, on recherche l’alternance après vingt-cinq années de gouvernance à droite. Le Parti Populaire (à droite) gouverne l’Europe depuis un quart de siècle… ».

 

La défense commune de l’Europe : l’un des piliers sur lequel s’appuyer

 

Dans les faits, ce programme à la sauce GLUCKSMANN s’arcboute sur quatre piliers. « Pour une Europe puissante » est le premier d’entre eux. Il est question de la défense du continent, malgré soixante-dix ans de réflexions sur le sujet, d’atermoiements et d’échecs pour une défense commune. Mani CAMBEFORT fourbit quelques chiffres : « La France est incapable de livrer plus de 3 000 obus à l’Ukraine quand la Russie en tire 20 000 au quotidien. Notre sécurité européenne est également conditionnée à l’OTAN et est suspendue à la décision du vote américain du 05 novembre 2024. Si Donald TRUMP l’emporte, il faudra en assumer les conséquences…seuls ».

La solution à cette problématique ? Le lancement d’un fonds européen de la défense de 100 milliards d’euros. Mais, l’Europe doit aussi s’inscrire dans la durée en devenant un « continent producteur » comme l’assène sur les plateaux TV la tête de liste du PS/Place Publique. « Nous devons être producteurs sur trois niveaux : la sécurité, l’industrie et l’énergie. Il est primordial de mettre en place une stratégie protectionniste afin de protéger nos industries (face à la Chine ? sans doute) afin d’orienter les commandes publiques vers les entreprises européennes. Cessons d’être naïfs ! ».

Quant à la souveraineté en matière énergétique, elle devient obligatoire aux yeux du premier fédéral socialiste de l’Yonne. « L’idée est d’être moins dépendant des énergies fossiles et du gaz russe, explique-t-il, il faudrait atteindre 75 % de production d’énergie renouvelable d’ici 2040. Quant à la PAC, la politique agricole commune, il est temps de la réformer. Et de défendre le principe de la souveraineté alimentaire pour produire sur son sol les produits nécessaires à son alimentation… ».

L’alimentaire est considéré désormais comme une « arme », ce volet est devenu un symbole fort de notre souveraineté et de notre autonomie.

 

   

Une Europe plus sociale et protectrice de l’intérêt des salariés

 

Le pilier social fut ensuite évoqué par Julien JACQUET. La protection des ménages face aux dérapages inflationnistes et la réduction des coûts de l’énergie représentent le credo vers lequel il faut aller. « Un prix de l’électricité qui doit correspondre au coût réel de sa production, souligne le jeune homme, il faut arrêter de fixer ces prix sur ceux du gaz… ».

Ainsi, une tarification progressive de l’électricité est envisageable, sur le principe des premiers KW/h utilisés coûteraient moins chers que les suivants. Les injustices salariales ne sont pas omises de ce copieux patchwork d’idées, avec la réduction des écarts de salaires de un à vingt dans les entreprises. « Un dispositif qui permettra d’augmenter les salaires, insiste Julien JACQUET, pour qu’un patron gagne plus, il faudra que ses salariés gagnent davantage aussi… ».

Interdire la vente de produits de sociétés multinationales qui ne paieraient pas les mêmes impôts que les commerces de proximité s’inscrit également parmi les priorités sociales de ce programme. « Il faut protéger nos entreprises et nos salariés, poursuit-il, quant aux usages du numérique, ils doivent être régulés et l’on doit se préparer à se protéger de l’intelligence artificielle… ».

Le volet sanitaire sera abordé ensuite. « On fera de la santé un sujet phare à l’échelle européenne. Quant à l’accès au service public, toutes les petites communes doivent pouvoir en bénéficier en simplifiant les financements européens… ».

 

Sortir de la consommation de masse : la priorité !

 

Quant à la situation écologique, elle n’est pas bonne. Comme le confirme Mickaël PAGNOUX. « L’environnement est devenu un bouc émissaire et le RN veut revenir sur tout, sur la loi sur la renaturation, sur la sortie des moteurs thermiques neufs en 2035, du pacte Vert, etc. Il y a un enjeu de protection de l’existant. L’écologie est une opportunité pour sortir des énergies fossiles, une opportunité géopolitique. La réindustrialisation nous permettra de créer des milliers d’emploi permettant aux classes populaires d’être davantage impliquées. Il faut aussi passer aux investissements massifs en accompagnant les acteurs, ceux de l’agriculture, en passant à 5 % du PIB européen pour financer la transition écologique… ».  

Défendre la sobriété – « c’est un gros mot chez les Macronistes ! »- et sortir du tout jetable est aussi un axe de travail.  

Alors, le bonheur serait-il toujours représenté par la consommation de masse ? Que nenni, rétorque le référent icaunais de Place Publique ! « Il faut sortir de ça ! Car, cela crée de la frustration… ».

Voyager enfin dans toute l’Europe en favorisant le transport ferroviaire avec des billets à prix plus doux est l’une des pistes qui serait appliquée par la liste de Raphaël GLUCKSMANN en cas de succès le 09 juin.

Une nouvelle vision de la société en Europe qui n’est pas un marché ? Pourquoi pas, dans les faits. Les notions de droits (handicapés, seniors) et des valeurs furent également soulignées au terme de ce rendez-vous explicatif et fructueux par nos trois pédagogues d’un soir.

Des réponses concrètes, selon eux, pour enrayer les inégalités et leurs violences qui sévissent aux quatre coins du Vieux Continent…Il reste juste à convaincre les Français à se rendre aux urnes !

 

Thierry BRET

 


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Lorsque je me promène un peu partout en France, j'aime y lire la PQR (presse quotidienne régionale), le plus souvent dans un bistrot, en dégustant un café matinal, parfois pas terrible au palais ! C'est donc grâce à « L'Yonne Républicaine » que récemment j'ai appris cette bonne nouvelle. Merci à ses  localiers qui parcourent villes et villages à l'affût d'infos intéressantes, l'appareil-photo - ou plutôt le portable désormais !  - en bandoulière...

 

BRIENON-SUR-ARMANCON : Raison de plus pour prendre la direction de Brienon-sur-Armançon, cité bordée par la voie ferrée « PLM », mais aussi par le canal de Bourgogne. La localité ressemble à bon nombre de bourgs français avec ses commerces fermés, mais aussi des façades qui ne souffriraient pas d'un petit ravalement. Juste histoire de comprendre : pour l'instant « Le Balcon » se nomme encore par enseigne interposée « Le Milan ». Mais bientôt, il retrouvera son nom originel. Les stylos, commercialement offerts aux convives, sont là pour l’attester ! Ce nom aurait déjà été celui d'un restaurant local au XIXe siècle, une info à vérifier cependant…

 

 

Une mention spéciale pour les serviettes !

 


Le rallumage des fourneaux de ce café-restaurant local est des plus récents. A l'entrée côté gauche, trône un imposant comptoir d'un rayonnant Formica (clin d'œil à la visionnaire chanson « La Montagne » de Jean FERRAT). Quelques piliers de bar y sont installés et devisent paisiblement sur l'air du temps. L'un d'entre eux sort de sa poche un moderniste mini-éthylotest, qu'il laisse d'ordinaire dans sa voiture.

La salle à la peinture récente est plutôt lumineuse. Mention spéciale pour les serviettes en in-tissé, plutôt que des modèles en papier moins chers, mais inutilisables. Le menu du jour (entrée, plat et dessert) est proposé à 15 euros avec deux choix.

 

Un sacré baratineur de comptoir…

 

En entrée, je choisis les crudités. Elles sont bien assaisonnées : on pense aux carottes râpées faites maison. Il y a des carottes délicieuses, endives et tomates (pas encore de saison, mais correctes cependant). Le pain est bon. Arrive alors un quatrième convive. Aussi bavard que baratineur, il annonce au public composé....d'un unique spectateur, qu'il fut à la fois décorateur d'art réputé et manager de restaurant. Il ne manque plus à ce CV prolifique que la mention de pilote de ligne ! Sait-on jamais. C'est rigolo les baratineurs : tentent-ils de convaincre leur auditoire, eux-mêmes ou bien les deux ?!

 

 

 

Une truite à faire émerger des souvenirs d’enfance…



En plat du jour, le choix s'opère entre boudin aux pommes et truite aux amandes. La mention de ce dernier mets me ramène petit garçon, à la fin des années 60, début 70, lorsque nous allions au restaurant le dimanche avec mes grands-parents (chez « Fifine » à Pamfou (Seine-et-Marne), sur la RN5 entre autres) où ce plat aujourd'hui quasi disparu était l'une des grandes vedettes des cartes d'alors.

Va pour la truite ! L'assiette arrive avec cette bonne odeur caractéristique de beurre-noisette, parsemé aussi sur les pommes à l'anglaise. Franchement, cette truite saumonée est bonne ; et je me régale comme voici quelques dizaine d'années.

 

 

Seulement quatre à être attablés, l’injustice…

 

 

La poire à la bourguignonne en dessert est goûteuse, le vin l'accompagnant étant sirupeux, assaisonné et non acide. Quelques lichettes de feuille de menthe parsèment l'assiette. La patronne est aimable et s'enquiert de la satisfaction des trop rares convives.

Ce mercredi de mi-mai, nous n'étions que quatre attablés. C'est aussi injuste qu'anormal. Ces cafés-restaurants sont de moins en moins nombreux en France, l'Yonne ne faisant hélas pas exception à cette baisse drastique constatée. Soutenons ces courageux entrepreneurs en les faisant travailler, surtout lorsque c'est bon : ce qui est le cas ici.

Puissent ces quelques lignes, leur apporter de nouveaux clients dont - pourquoi pas ? - les élus  municipaux !

 

 

Contact :

 

Café-restaurant Le Balcon

02, Place du 13 mai (c’est proche de l'ancienne halle du marché et stationnement facile)

89210 BRIENON-SUR-ARMANCON

TEL : 03.86.91.12.13.

Menu-déjeuner à 15 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Un seul mot d’ordre pourrait résumer cette manifestation, initiée depuis le 22 mai et devant courir jusqu’au 29 de ce mois : la préservation de l’environnement. La priorité des priorités pour les collectivités territoriales hexagonales, et à ce titre, la CC du Jovinien n’y fait pas abstraction. Comme devait le préciser son président, Nicolas SORET, dans son discours inaugural, « pour préserver, il faut comprendre ». Un message reçu cinq sur cinq, vu le nombre de participants à ce premier rendez-vous…

 

JOIGNY : Pour diminuer les effets du changement climatique sur le territoire et fédérer l’ensemble de ses habitants, il faut posséder une vision approfondie et exacte des choses. C’est en substance le message limpide qui aura été passé lors de la première soirée de cette nouvelle opération évènementielle (la Semaine de la Biodiversité) qui est apparue au sein du paysage du Centre Yonne. Entouré de bon nombre d’élus de la communauté de communes, Nicolas SORET vêtu d’un costume de couleur marron – un choix chromatique rappelant le bois et la forêt ? – devait donner les trois coups de cette manifestation qui comporte au bas mot une soixantaine de déclinaisons tangibles durant cette période féconde en activités. De toute évidence, pour l’élu de l’Yonne, le pari semble gagné.

D’une part, il est vrai, le public s’était vraiment mobilisé en nombre pour assister à cette séance inaugurale dans la salle d’honneur de l’hôtel de ville, peu alourdie de protocole un peu trop soporifique à leur goût ; d’autre part, les exposants devant mettre en exergue en les faisant déguster ou apprécier les produits de la forêt furent assaillis de questions. Rien que cela augurait déjà du succès de l’évènement.

 

Le martin-pêcheur, nouvel emblème du Jovinien

 

Si la logique avait été respectée – Dame Météo ayant encore fait des caprices avec une pluviométrie abondante ! -, la réception aurait dû s’effectuer dans la cour extérieure du bâtiment municipal. Là, où sont présentées les photographies en version XXL puisque attachées sur les murs de l’édifice de l’Atelier Photos Passions de Joigny. De superbes clichés mettant en exergue la faune locale dont un martin-pêcheur (ce fameux oiseau aux couleurs chatoyantes et insolites immortalisé dans le cas présent par…un Jean-Michel LORAIN qui aime délaisser ses fourneaux pour la prise de vue animalière), preuve que l’espèce est bien répertoriée localement. A la grande joie de Nicolas SORET !

« Je voulais une représentation de cet animal, expliqua le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, car nous en avons fait l’emblème de notre plan climat et énergie territorial, un martin-pêcheur transformé en logo sur nos diverses communications à l’avenir… ».

Très riche et éclectique, le programme de cette semaine un tantinet spéciale a de quoi séduire. Entre ateliers et expositions, conférences et projections, expressions artistiques et visites. Des déclinaisons à mettre dans toutes les mains et dans les esprits ! Y compris auprès des plus jeunes. Les scolaires ne sont pas oubliés de cette programmation abondante.

 

 

« L’enjeu vis-à-vis des enfants est grand : ils doivent tout comme nous s’approprier notre biodiversité, ajoute Nicolas SORET enjoué d’avoir accueilli cette manifestation en ces murs, il faut mieux comprendre l’environnement et ce milieu naturel quand on habite dans la communauté de communes du Jovinien… ».

Une manière de mettre le doigt aussi sur les risques encourus par l’humanité du fait de cette dégradation de la biodiversité au quotidien.

« Les chiffres sont dramatiques, souligne l’élu icaunais le ton grave, quand on voit l’érosion de la biodiversité, y compris dans des zones comme les nôtres… ».

 

 

Un thème qui s’avérait évident, l’arbre et la forêt

 

Plein d’acteurs se sont donc mobilisés à la réalisation de ce concept didactique. A la fois, du public telles la Ville et la Communauté. Mais, aussi de l’univers associatif, issu de l’écosystème local, ainsi que des artisans, des commerçants (la librairie « Au saut du livre »).

Cette année, le thème retenu paraissait évident : celui de l’arbre et de la forêt. Ce qui expliqua les différents produits soumis à la sagacité gustative du public qui aura eu tout le loisir lors de cette soirée de se sustenter à volonté de miels, de liqueur de frênes, de confitures de fruits rouges, etc.

L’Office National des Forêts, l’Agence régionale de la Biodiversité, l’Office du Tourisme, la Ligue de Protection des Oiseaux et beaucoup d’autres proposaient des stands en parallèle de cette inauguration.

L’évènement avait été adoubé à l’unanimité par les dix-neuf localités de l’intercommunalité il y a quelques mois, une assemblée communautaire qui avait voté en faveur de la stratégie actuelle de développement durable, pour faire que le territoire demeure vivable ces prochaines décennies. Avec de telles initiatives, peut-être que l’on en prend le chemin…

 

 

En savoir plus :

Le programme est consultable sur la référence suivante : https://www.ccjovinien.fr/semaine-de-la-biodiversite-2024_175

 

Thierry BRET

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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