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650 mètres carrés de superficie supplémentaire ! Un sérieux atout afin d’optimiser l’accueil de nouvelles formations. Celles se rapportant à deux métiers en tension : la chaudronnerie et la soudure. C’est l’enjeu de l’atelier flambant neuf qui prolongera l’un des bâtiments du Pôle Formation 58/89. Objectif : concentrer les moyens pédagogiques au service des industriels en évitant tout risque d’éparpillement…

 

AUXERRE : C’est une stratégie du gagnant/gagnant que développe avec la construction de ce nouvel édifice la Maison de l’Entreprise de l’Yonne, en charge du Pôle Formation 58/89. Répondre aux besoins impératifs de recrutement des entreprises industrielles des deux départements limitrophes. Notamment sur des filières en extrême tension : la chaudronnerie et la soudure.

D’ici le printemps 2022 s’élèvera ce nouveau point d’ancrage des savoirs technologiques distillés sur le campus auxerrois. Le site comprendra des ateliers et des salles de cours. Afin de dispenser le meilleur de l’offre pédagogique, au bénéfice des entrepreneurs du cru.

Le coût de cet investissement n’excède pas le million d’euros. Une enveloppe budgétaire, certes importante, mais qui est intégralement financée par la Région. Via l’organisme « OPCO 2i », l’opérateur de compétences des chefs d’entreprise de la sphère industrielle, en charge des questions relatives à l’emploi, la formation et les ressources humaines.

 

Concentrer les moyens et les charges sur un lieu unique…

 

Un choix que justifie le délégué général de la Maison de l’Entreprise, Claude VAUCOULOUX.

« Il est illusoire de penser que l’on peut développer à l’envie des campus où se pratiquent de l’enseignement et des formations pour satisfaire des besoins territoriaux alors que la population n’est pas suffisante, observe-t-il, la densité industrielle de notre département n’est guère élevée et ne le permet pas. A l’identique de la densité de sa population. La solution pour répondre correctement à toutes les attentes des acteurs de l’économie est précisément de concentrer les moyens sur un lieu unique et déjà existant afin d’en réduire les charges… ».

Fort de ce constat, le responsable du Pôle Formation 58/89 a décidé de se doter de ces nouveaux outils pédagogiques à Auxerre.

 

 

A commencer par l’extension du site qui accueille d’ordinaire des apprenants de tous niveaux, du CAP au cursus d’ingénieur.

« Notre territoire mérite de pouvoir profiter du meilleur, ajoute-t-il, il nous fallait donc définir une stratégie répondant à cet objectif afin d’apporter l’excellence dans une logique industrielle où tout coûte cher ! ».

Une phrase revient en boucle dans ses propos : « Surtout, il ne faut pas prendre le risque de s’éparpiller en termes de moyens… ». D’où la concentration sur un lieu unique.

 

Etre le vivier des emplois industriels de demain…

 

D’ailleurs, au-delà de l’extension du bâtiment dont le chantier a débuté il y a déjà quelques semaines, la direction de l’organisme qui accueille en son sein l’IFAG et l’ITII ainsi que les représentations du MEDEF et de l’UIMM, réfléchit à l’opportunité d’un agrandissement. Celui de l’édifice qui fait face à l’entrée principale du site.  

Côté capacité foncière, le projet intègre le domaine du plausible avec la possibilité d’acquérir des friches pour concevoir sa réalisation.

Il y serait question d’installer les fondamentaux référentiels de l’usine 4.0 de demain afin de former des conducteurs de ligne, des techniciens de maintenance et de futurs ingénieurs. Des métiers qui font figure de denrée rare dans le paysage régional, en proie à une terrible pénurie de main d’œuvre qualifiée.

C’est tout l’enjeu de l’actuelle extension et du futur agrandissement. Une mission presque d’intérêt général que désire mener à bien la Maison de l’Entreprise…

 

Thierry BRET

 


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Avant de procéder à sa dissolution, l’Association des Amis de Marc MENEAU ne pouvait manquer d’honorer ce pôle de l’excellence pédagogique que représente le centre de formation de l’Yonne. Un geste, et non des moindres, a été réalisé dans l’intérêt de quatre jeunes apprentis qui suivent les pas du fameux chef bourguignon, autodidacte. Chacun a bénéficié d’une distinction en numéraire. En ayant une pensée pour ce créatif de la saveur sublimée en bouche…

 

AUXERRE: C’est en lisant de multiples ouvrages consacrés à la gastronomie que la célèbre toque de l’Espérance est entrée, comme d’autres en religion, dans les ordres de l’art culinaire en suivant les préceptes de l’un des symboles de la cuisine française, Escoffier.

Autodidacte, n’ayant jamais suivi de formation particulière dans cette noble filière qui deviendra la sienne, Marc MENEAU aura appris son métier, alimentant son savoir-faire de recettes publiées par ses glorieux prédécesseurs dans les livres de cuisine. De ceux qui garnissaient, non pas pour la simple décoration, les étagères de la pièce principale de la maison, jadis. Du temps de grand-mère !

On connaît la suite et l’extraordinaire parcours émérite de celui qui fit les heures de gloire de cet établissement à la notoriété internationale : « L’Espérance », sis à Saint-Père-sous-Vézelay.

Aussi, lorsque le président de l’Association des Amis de Marc MENEAU, Patrick GEORGE, retraça la fabuleuse carrière du maître de Vézelay, les deux jeunes apprenties présentes lors de cette cérémonie (Elise MAQUIN et Sarah LAROCHELLE) ne purent que boire ces paroles si élogieuses à l’égard de cet esthète de la gastronomie, trop tôt disparu.

Entre le CIFA de l’Yonne et Marc MENEAU, c’était une histoire d’amour. Tenace, vibrante tant ce monstre sacré des fourneaux, créateur de références succulentes comme les huîtres en gelée d’eau de mer, aimait transmettre son savoir aux plus jeunes.

 

 

Le souvenir de Marc MENEAU immortalisé sur une fresque murale…

 

Emue, et on l’a comprend à l’évocation de tant de savoureux souvenirs, son épouse, Françoise, ne put retenir ses larmes. Surtout lorsqu’elle découvrit la représentation de son défunt mari sur l’immense fresque réalisée dans le gymnase de l’établissement où le personnage de Marc MENEAU pose, éternel, aux côtés d’une autre référence de la cuisine tricolore : Jean-Michel LORAIN. Troublant de vérité !

Parrain à maintes reprises de promotions talentueuses, Marc MENEAU s’est éteint à l’âge de 77 ans le 09 décembre 2021. Une plaque commémorative évoque dans la cuisine du CIFA sa mémoire. Un souvenir que les quatre jeunes bénéficiaires de ce geste altruiste n’oublieront sans doute jamais. Outre Elise et Sarah, Maidi PSHURTER et Mathias OJALVO auront perçu eux aussi leur précieux subside de deux mille euros chacun, leur assurant le financement de leur permis de conduire indispensable à leur employabilité ou à l’acquisition d’une mallette contenant des ustensiles de cuisine.

Au total, et avant de refermer définitivement le chapitre de son existence, l’Association des Amis de Marc MENEAU aura déboursé la coquette somme de dix mille euros pour encourager les jeunes pousses du centre de formation icaunais à emprunter le chemin suivi par le maître. Une transmission de témoin vécue sous le prisme de l’excellence…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Dimanche, la fine fleur du cyclisme national a rendu un hommage fervent à Philippe GERBAULT. La course a été belle, vive et joyeuse. A près de 45 km/h de moyenne, sur un parcours excluant le plat et la ligne droite, les concurrents ont montré que la « petite reine » porte encore fièrement sa couronne.

 

TOUCY : Dominique CHARPENTIER, maire de Saint-Fargeau, a organisé un départ en fanfare. La foule a applaudi. Les coureurs sont partis avec le sourire et la volonté de tout donner.

Soutenu dans un premier temps, le rythme est devenu plus vif. Le profil du parcours, long de 160 kilomètres, porte la marque de Philippe GERBAULT. Il est une invitation permanente à offrir le meilleur.

La compétition se fait lutte acharnée lors d’un premier passage sur les pavés de Toucy. Les échappées sont significatives et tiennent les spectateurs en haleine au long de trois boucles entre Dracy et Toucy.

A la fin de la course, le Rouennais Rémi HUENS emmène le petit groupe de tête et signe une belle victoire. Le garçon n’est pas un inconnu. Les connaisseurs soulignent une vraie capacité à aller chercher en lui toute l’ardeur nécessaire à la victoire. Depuis 2017, il s’est imposé dans le Morbihan, en Flandre, en Pays d’Othe et maintenant en Puisaye-Forterre.

 

 

La naissance d’une future classique du paysage cycliste…

 

La première édition de la Classique Puisaye-Forterre – Souvenir Philippe Gerbault est un succès à renouveler, chaque année. Ce n’est plus un souhait mais une certitude.

A Toucy, aux abords de la ligne d’arrivée, la foule a vibré, passionnée. L’enthousiasme était communicatif. Henri PREVOST, préfet de l’Yonne, applaudira joyeusement lors du dernier passage avant la confrontation finale entre les meilleurs.

Au micro, Guillaume LARRIVE, député, a partagé son amour du sport en général et du cyclisme en particulier.

La certitude d’avoir assisté à la naissance d’une belle classique s’affirme dans les propos de Gilles DEMERSSEMAN, conseiller régional.

Se voulant pragmatique et gestionnaire, Gilles ABRY, conseiller départemental, rappela tout le bénéfice du sport. Pratiqué par les enfants et adolescents, il est un apprentissage de la vie.

Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre, ne cacha pas son émotion.

Transformer l’essai n’est pas toujours chose aisée. C’est le prochain pari d’une communauté invitée à soutenir dans la durée l’organisation de cette course désormais classique.

 

 

En savoir plus

Classement

1, Rémi HUENS – VC Rouen 76 – en 3h 33m 37s

2, Matthew TEGGART – VC Villefranche Beaujolais

3, Maxime JARNET – VC Villefranche Beaujolais

4, Hugo THEOT – USSA Pavilly Barentin

5, Giacomo BALLABIO – Charvieux-Chavagneux IC

6, Clément PETIT – USSA Pavilly Barentin

7, Antoine AEBI – Cogeas-Sogecoma-Akros-Cycling Team

8, Lucas PERIGOIS – Paris Cycliste Olympique

9, Louka MATTHYS – Dunkerque-Grand littoral-Cofidis

10, Louis RICHARD - EC-Saint-Etienne-Loire

 

Thierry CARABIN

 

 

 

 

 

 


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L’exécutif départemental, réuni en session tardive ce vendredi sous la présidence de Patrick GENDRAUD, a voté une motion visant à lutter contre les déserts médicaux. L’organisme a également adopté la dotation globale de fonctionnement des collèges publics et privés pour l’année 2022.

AUXERRE : C’est par un hommage à Patrick CHEVALIER-VANIER, ancien maire de Saint-Clément et conseiller général de Sens-Nord-Est, disparu le 07 septembre dernier à l’âge de 83 ans, que s’est ouverte ce vendredi en fin d’après-midi, la session de rentrée du Conseil départemental.

Une session à l’horaire très inhabituel, débutant vers 17 heures, compte tenu de la visite marathon du Premier ministre Jean CASTEX dans le département. Une première dans les annales de l’institution départementale.

Les débats ont essentiellement porté sur les rapports budgétaires et particuliers au premier rang desquels la dotation de fonctionnement des collèges publics et privés.

Mais en préambule, les élus ont voté une motion visant à exclure les professions de santé du dispositif gouvernemental de zones de revitalisation rurale (ZRR). Un cadre réglementaire national, créé pour aider au développement et à l’installation d’entreprises sur les territoires ruraux à travers des mesures fiscales et sociales, jugé inadapté à la situation de la démographie médicale du département.

Pour mémoire, au 01er janvier 2020, la densité de médecins généralistes dans l’Yonne s’établissait à 0,69 pour 1 000 habitants, soit la plus faible de toute la région Bourgogne Franche-Comté. Des chiffres d’autant plus alarmants a rappelé le président GENDRAUD que les deux tiers des praticiens ont 55 ans et plus et seront amenés à prendre dans quelques années leur retraite.

 

Eviter le risque d’un dumping intra départemental…

 

Sans remettre en cause le principe du dispositif ZRR, ni volonté de stigmatiser les professionnels de santé ou limiter les soutiens fiscaux dont ils peuvent ainsi bénéficier, la motion votée à l’unanimité, a dans son collimateur les critères de sélection d’un système que Patrick GENDRAUD considère comme pouvant « induire des disparités territoriales parfois peu compréhensibles dans les communes ou intercommunalités limitrophes et relativement similaires ».

Evoquant le risque d’aboutir dans certains cas à un « dumping intra départemental » et appelant en contrepartie, à un renforcement des aides à l’installation proposées par l’Etat et la CPAM, ainsi qu’à la mise en place d’exonérations pour les médecins s’installant en zone d’intervention prioritaire.  

 

 

Au menu également de cette session de rentrée, le vote par l’assemblée départementale, de la dotation de fonctionnement affectée aux trente collèges publics présents sur le territoire. Soit une enveloppe globale de plus de 3,32 millions euros, en hausse de 83 697 euros, dont 50 000 euros dédiés aux travaux engagés au collège auxerrois Denfert-Rochereau cette année.

 

 

Ne pas à rougir de l’action menée en direction des collèges…

 

La dotation de fonctionnement allouée aux quatre collèges privés icaunais a pour sa part été votée à hauteur de 1,43 million. Dans le même temps, le Conseil départemental s’est engagé d’ici la fin de la mandature, à renouveler l’ensemble du parc informatique des collèges, soit une enveloppe globale de 2,1 millions d’euros répartis sur trois ans.

Des chiffres que le président Patrick GENDRAUD a salué, qualifiant la politique menée en la matière, de « volontariste et dynamique », rappelant que l’enveloppe consacrée aux investissements dans ces mêmes établissements, serait portée à 20 millions d’euros par an pendant la durée de son mandat, contre 15 millions cette année et 11 millions en 2020 : « Mes chers collègues, vous n’avez pas à rougir de la politique que l’on conduit en direction des collèges… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Benjamin VECTEN fait partie de ces agriculteurs novateurs qui font abstraction du schéma traditionnel opposant agriculture conventionnelle et agriculture biologique. Adhérent à l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD), il mise sur l’agriculture de conservation. Une technique culturale qui place le sol au cœur du système de production. Une passion qu’il a partagé en ouvrant sa ferme au public lors des Journées du patrimoine.

ESCAMPS : L’adage est bien connu : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France ». Une affirmation dévolue à SULLY, ministre d’Henri IV, qui se serait sans doute retourné dans sa tombe s’il avait su qu’un jour certains agriculteurs remiseraient la charrue sous le hangar pour travailler le sol a minima et ne pas en perturber l’activité biologique.

L’enjeu est de taille car s’il faut plusieurs siècles pour former un centimètre de sol, il ne faut parfois que quelques minutes pour le voir disparaître, en cas d’orages ou de fortes pluies. En France, selon l’APAD, 15 millions de tonnes de terre arables seraient ainsi perdues chaque année. L’Agriculture de Conservation des Sols (ACS) a pour vocation de s’inspirer de la nature pour en tirer les bénéfices environnementaux et repose sur trois piliers indissociables : le dépôt de la semence sans retourner la terre, favorisant ainsi la perméabilité naturelle du sol tout en augmentant le taux de matière organique ; l’implantation de couverts végétaux entre les cultures, de manière à le protéger, le nourrir, l’humidifier davantage et lutter contre l’érosion ; une réflexion agronomique s’appuyant sur la diversification et la rotation des cultures pour profiter des interactions végétales et diminuer les maladies et la pression parasitaire.

 

 

Une centaine de pratiquants exercent dans l’Yonne…

 

L’on estime que 2 % des agriculteurs ont aujourd’hui adopté ce système de production dans l’Hexagone. Une petite centaine dans l’Yonne. C’est par le biais de rencontres avec un agronome précurseur en la matière, qu’Yves VECTEN a pris conscience dès les années 80, de l’importance à sauvegarder ce bien vivant qu’est le sol : « Tout le challenge était de s’empêcher de travailler le sol, une difficulté psychologique énorme, liée aux habitudes ancestrales… ».

Son fils Benjamin a repris l’exploitation familiale il y a un an. Mais, l’objectif est resté le même : l’amélioration des performances environnementales et la réintroduction de la biodiversité dans le paysage agricole, tout en réduisant l’utilisation des produits phytosanitaires et en supprimant les insecticides.

Une troisième voie entre le conventionnel et le bio qu’il a plaisir à expliquer aux visiteurs en cette journée Portes Ouvertes : « L’agriculture est souvent décriée, alors que c’est le domaine où les choses bougent le plus en matière environnementale depuis des années. Le grand public ne le sait pas forcément, il est déconnecté aujourd’hui du monde agricole. D’où l’intérêt d’une journée de sensibilisation comme celle-ci… ».

Aux atouts environnementaux de l’ACS, se rajoutent des bénéfices économiques, comme la diminution de la consommation de gazole et des charges, ainsi que des bénéfices humains, replaçant l’agronomie au cœur du métier de paysan.

Un tiercé gagnant qu’Yves VECTEN aime résumer ainsi, pontant son discours d’un rire pantagruélique : «On reste avant tout un agronome, on n’est pas un chauffeur de tracteur ! ».

 

 

En savoir plus :

Une expérience qui se passe de commentaires sur l’un des visuels : à gauche, une motte de terre cultivée en ACS, retenant les nutriments et les engrais, à droite une motte de terre labourée, laissant partir dans les nappes phréatiques et les rivières tout ce qui fait la vie du sol.

Ce fut une journée de sensibilisation qui a conquis les visiteurs présents, comme devant ce comparateur d’échantillons de sols, installé pour témoigner des pouvoirs drainants de chacun.

Et si vous plantiez un slip ? Une expérience facile à reconstituer dans son jardin, qui témoigne de la vie cachée des sols et de l’indispensable travail mené par les vers de terre et autre macrofaune pour mieux le nourrir. Il n’aura fallu que trois mois d’enfouissement à ce slip de coton pour se transformer en dentelle de Calais ! Renseignements supplémentaires sur www.mtaterre.fr

En partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) mène depuis 2018 un travail avec les agriculteurs, dont Benjamin VECTEN, afin de dresser un diagnostic de biodiversité de leur exploitation.

 

Dominique BERNERD

 


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