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Benjamin VECTEN fait partie de ces agriculteurs novateurs qui font abstraction du schéma traditionnel opposant agriculture conventionnelle et agriculture biologique. Adhérent à l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD), il mise sur l’agriculture de conservation. Une technique culturale qui place le sol au cœur du système de production. Une passion qu’il a partagé en ouvrant sa ferme au public lors des Journées du patrimoine.

ESCAMPS : L’adage est bien connu : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France ». Une affirmation dévolue à SULLY, ministre d’Henri IV, qui se serait sans doute retourné dans sa tombe s’il avait su qu’un jour certains agriculteurs remiseraient la charrue sous le hangar pour travailler le sol a minima et ne pas en perturber l’activité biologique.

L’enjeu est de taille car s’il faut plusieurs siècles pour former un centimètre de sol, il ne faut parfois que quelques minutes pour le voir disparaître, en cas d’orages ou de fortes pluies. En France, selon l’APAD, 15 millions de tonnes de terre arables seraient ainsi perdues chaque année. L’Agriculture de Conservation des Sols (ACS) a pour vocation de s’inspirer de la nature pour en tirer les bénéfices environnementaux et repose sur trois piliers indissociables : le dépôt de la semence sans retourner la terre, favorisant ainsi la perméabilité naturelle du sol tout en augmentant le taux de matière organique ; l’implantation de couverts végétaux entre les cultures, de manière à le protéger, le nourrir, l’humidifier davantage et lutter contre l’érosion ; une réflexion agronomique s’appuyant sur la diversification et la rotation des cultures pour profiter des interactions végétales et diminuer les maladies et la pression parasitaire.

 

 

Une centaine de pratiquants exercent dans l’Yonne…

 

L’on estime que 2 % des agriculteurs ont aujourd’hui adopté ce système de production dans l’Hexagone. Une petite centaine dans l’Yonne. C’est par le biais de rencontres avec un agronome précurseur en la matière, qu’Yves VECTEN a pris conscience dès les années 80, de l’importance à sauvegarder ce bien vivant qu’est le sol : « Tout le challenge était de s’empêcher de travailler le sol, une difficulté psychologique énorme, liée aux habitudes ancestrales… ».

Son fils Benjamin a repris l’exploitation familiale il y a un an. Mais, l’objectif est resté le même : l’amélioration des performances environnementales et la réintroduction de la biodiversité dans le paysage agricole, tout en réduisant l’utilisation des produits phytosanitaires et en supprimant les insecticides.

Une troisième voie entre le conventionnel et le bio qu’il a plaisir à expliquer aux visiteurs en cette journée Portes Ouvertes : « L’agriculture est souvent décriée, alors que c’est le domaine où les choses bougent le plus en matière environnementale depuis des années. Le grand public ne le sait pas forcément, il est déconnecté aujourd’hui du monde agricole. D’où l’intérêt d’une journée de sensibilisation comme celle-ci… ».

Aux atouts environnementaux de l’ACS, se rajoutent des bénéfices économiques, comme la diminution de la consommation de gazole et des charges, ainsi que des bénéfices humains, replaçant l’agronomie au cœur du métier de paysan.

Un tiercé gagnant qu’Yves VECTEN aime résumer ainsi, pontant son discours d’un rire pantagruélique : «On reste avant tout un agronome, on n’est pas un chauffeur de tracteur ! ».

 

 

En savoir plus :

Une expérience qui se passe de commentaires sur l’un des visuels : à gauche, une motte de terre cultivée en ACS, retenant les nutriments et les engrais, à droite une motte de terre labourée, laissant partir dans les nappes phréatiques et les rivières tout ce qui fait la vie du sol.

Ce fut une journée de sensibilisation qui a conquis les visiteurs présents, comme devant ce comparateur d’échantillons de sols, installé pour témoigner des pouvoirs drainants de chacun.

Et si vous plantiez un slip ? Une expérience facile à reconstituer dans son jardin, qui témoigne de la vie cachée des sols et de l’indispensable travail mené par les vers de terre et autre macrofaune pour mieux le nourrir. Il n’aura fallu que trois mois d’enfouissement à ce slip de coton pour se transformer en dentelle de Calais ! Renseignements supplémentaires sur www.mtaterre.fr

En partenariat avec la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) mène depuis 2018 un travail avec les agriculteurs, dont Benjamin VECTEN, afin de dresser un diagnostic de biodiversité de leur exploitation.

 

Dominique BERNERD

 


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Insuffler de la vie et une raison d’être économique. Du lien social, aussi, parmi les communes de moins de 3 500 habitants qui tapissent l’Hexagone. Dans l’Yonne, désormais, ils sont deux établissements à profiter des avantages du programme « 1 000 Cafés ». Il traduit les vertus de l’agenda rural promu par le gouvernement. Logique  que son premier de cordée, Jean CASTEX, vienne en personne inaugurer ce commerce de proximité...

 

BASSOU : Un chef du gouvernement qui arpente aux côtés d’une noria de ministres, de parlementaires et d’élus locaux la rue principale de la commune, cela ne se vit pas tous les jours. L’évènement aura bousculé quelque peu les habitudes matinales des villageois dont certains n’en croyaient pas leurs yeux, accoudés au rebord de leurs fenêtres !

Le Premier ministre Jean CASTEX en chair et en os ne voulait manquer cet instant suprême de la traduction concrète de l’Agenda rural, cher à ses yeux, dans la bourgade, dirigée par Dorothée MOREAU.

Une stratégie se déclinant par l’inauguration d’un nouveau commerce, « O Délices de Bassou ». Vitrine multiservices qui intègre le dispositif « 1 000 Cafés ». Celui-ci ayant pour vocation à revitaliser les localités rurales de l’Hexagone.

 

 

Certes, depuis son lancement en 2020, l’initiative défendue bec et ongles par la ministre de la Cohésion des Territoires Jacqueline GOURAULT (présente sur les lieux) et soutenue par le gouvernement n’a pas encore atteint le chiffre fatidique justifiant son appellation. Mais, qu’importe !

A date, une centaine de concepts sont déjà fonctionnels dans le pays dont quatre pour la seule région Bourgogne Franche-Comté avec des expériences menées en Côte d’Or, en Saône-et-Loire et l’Yonne.

Cocorico, par ailleurs, puisque le département le plus septentrional de la contrée vire même en tête de ce décompte intermédiaire, recensant désormais deux boutiques !

Bellechaume, près de la forêt d’Othe, possède une structure similaire depuis quelques temps. Bassou est officiellement le second concept expérimenté dans l’Yonne. Située à courte distance du domaine golfique de Roncemay, la localité de Sommecaise deviendra la troisième collectivité à bénéficier de ce programme aux accents vertueux pour l’attractivité rurale.

 

 

 

Trouver le couple de gérants idéal pour tenir boutique…

 

L’objectif de ce concept est simple. Retisser du lien social face au sentiment d’abandon ressenti par les habitants de ces localités rurales. Un  abandon se traduisant sous diverses formes entre la désertification médicale qui ne cesse de s’accroître, le retrait des institutions, la perte des commerces, la suppression de classes quand il ne s’agit pas de la fermeture sine die de l’école.

Porté par le groupe SOS, structure fédérant quatre associations positionnées sur le champ de l’économie sociale et solidaire, le concept «  1 000 Cafés » veut recréer un appel d’air sur ces secteurs où l’absence de vitalité économique se fait cruellement ressentir.

Dans le cas présent, il s’agissait de redonner vie à une boutique, idéalement bien située au centre du bourg, une ancienne boulangerie. Créer un espace multiservices représentait donc la solution idoine correspondant le mieux aux attentes des villageois au nombre de neuf cents.

 

 

Restait la difficulté majeure pour la municipalité participative à ce projet : le recrutement. Qui pour tenir avec efficience la boutique ?

« On a passé une annonce et les gens qui formulaient leurs réponses nous précisaient toujours à l’envie le besoin de faire de la restauration et de servir des boissons bien au-delà d’une simple boulangerie… ».

Intéressés par le projet, Aurélie LELEU et Jean-Sébastien VERHILLE, ce dernier boulanger de profession, ont sauté sur l’occasion. Bénéficiant du package global de commercialisation qui comprenait la restauration, le relais postal, le point presse, le bar, le point de réception des colis, etc.

 

 

Une plaque commémorative pour le souvenir…

 

Un sacré challenge à relever avec les subsides de l’Etat qui ont été délivrés grâce au dispositif « 1 000 Cafés », à savoir une enveloppe de 20 000 euros leur permettant d’assurer le fonds de trésorerie nécessaire à leurs débuts et l’aide à l’acquisition de matériels.

Une opération que ne regrette nullement le jeune couple de professionnels avant l’inauguration officielle de leur commerce, prévue par la municipalité ce samedi 25 septembre en fin d’après-midi.

Car, recevoir en leurs murs, le Premier ministre français, plusieurs membres du gouvernement et un aéropage d’élus dans leur boutique représente assurément la plus belle des promotions pour la postérité.

D’ailleurs, la plaque commémorative visible sur la façade de la vitrine rappellera l’heureux évènement à tout moment pour celles et ceux qui viendront à fréquenter ce commerce de proximité !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ce n’est pas tous les jours que le territoire de l’Yonne endosse le rôle de capitale de la vie politique nationale. Un état de fait qui n’arrive finalement qu’à de trop rares occasions. Lors de la visite d’un chef d’Etat dans l’exercice de ses fonctions ou celle d’un Premier ministre. C’est précisément ce dernier qui honorera, vendredi, le département le plus septentrional de la contrée de sa présence, avec dans ses bagages pas moins de cinq ministres…

 

AUXERRE : Le déplacement du chef du gouvernement dans l’Yonne ne devrait pas passer inaperçu. Côté cortège et déambulation. Sans omettre la kyrielle des services d’ordre et de sécurité, très visibles !

Non seulement, le pensionnaire de Matignon sera encadré par une cohorte de conseillers et responsables de cabinets de tout ordre mais en outre il n’effectuera pas ce voyage sur le seul fait de sa personnalité !

Pas moins de cinq membres du gouvernement accompagneront Jean CASTEX lors de cette immersion dans ce département rural, ce vendredi 24 septembre. Une visite minutieusement choisie par l’exécutif au moment de mettre en exergue l’action de l’Etat en faveur de la ruralité.

Souvenons-nous : le 22 septembre 2019, le gouvernement lançait un plan d’actions de 181 mesures baptisé « Agenda rural ». Objectif de la stratégie : améliorer le quotidien de plus de 21 millions de nos concitoyens vivant sur ces territoires. Ceux que l’on qualifie parfois de France profonde !

Deux ans plus tard, presque au jour près, c’est l’heure du bilan autour de cette opération.

 

 

Une équipe ministérielle renforcée pour analyser les effets du plan de relance…

 

Statistiquement, plus de 93 % des mesures portées par l’Agenda rural ont été réalisées. Ou pour certaines d’entre elles sont encore en phase d’application. En parallèle, le plan France Relance a consacré 8,4 milliards d’euros aux territoires ruraux pour faire face aux effets néfastes de la crise sanitaire.

Un soutien massif (sans doute l’un des plus généreux parmi les 27 états de l’Union européenne) qui englobe également le déploiement du très haut débit dans les territoires peu denses ou la rénovation de petites lignes de chemin de fer.

Logique donc que Jean CASTEX ne vienne pas seul dans le nord de l’Yonne en ce 24 septembre ! Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités locales sera de la visite. Tout comme les secrétaires d’Etat Cédric O, en charge de la transition numérique et des communications électroniques, Joël GIRAUD, en charge de la ruralité et Adrien TAQUET, en charge de l’Enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.

Naturellement, le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie Jean-Baptiste LEMOYNE n’aurait manqué pour rien au monde ce déplacement ministériel à la puissance 5 en sa qualité de régional de l’étape !

 

 

Un timing serré au cordeau pour une visite 100 % active…

 

Quant au programme, il s’avère copieux pour l’énarque de la promotion Victor Hugo. Jugez-en ! Avant de présider le troisième CIR (Comité interministériel aux ruralités), le Premier ministre se rendra à la maison de santé de Ligny-le-Châtel afin de faire le point sur le déploiement de ces infrastructures en terre de l’Yonne dans le cadre du Ségur.

Puis, le Premier ministre se rendra à Bassou afin de découvrir les bus « France Services » qui sillonnent le terrain pour aller au plus près de celles et ceux qui en ont besoin.

Puis, ce sera le moment d’inaugurer le café « O Délices de Bassou », lauréat du programme « 1 000 Cafés » du GROUPE SOS dont l’objectif est de favoriser le maintien ou l’installation de bars, cafés, restaurants et commerces dans nos villages. Une avant-première pour l’élue locale Dorothée MOREAU qui réitérera l’opération le lendemain avec ses administrés.

Enfin, Jean CASTEX visitera la brigade de la gendarmerie de Migennes afin de faire le point sur les dispositifs destinés à renforcer la sécurité de nos territoires ruraux. Il y est prévu la création de centres de supervision de vidéo-protection mutualisés. Il ne restera alors au Premier ministre que de conclure cette journée vécue dans l’Yonne par un ultime rendez-vous : les travaux de l’Association des maires ruraux de France (AMFR) qui organise son congrès national, le cinquantième, dans la jolie bourgade de Villevallier, forte de ses 427 âmes où le chef du gouvernement prendra la parole…

 

Thierry BRET

 


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Les médias ne parlent plus que de lui. Si le CSA avait souhaité lui donner une nouvelle notoriété en l’interdisant d’antenne sur CNEWS, il n’aurait pas fait mieux. Eric ZEMMOUR s’invite dans les débats de la présidentielle 2022. C’est un grand cultivé pour les uns et un simple natif du 93 (il est né à Montreuil-Sous/Bois) pour les autres. Pour lui, un vrai journaliste se doit de faire de la politique et d’être nécessairement partisan…

 

TRIBUNE : Commençons par Georges Clémenceau, fondateur de « l’Homme Libre » (devenu l’homme « enchaîné ») et qui baptisera lui-même le célèbre article de Zola sur l’affaire Dreyfus du nom de « J’accuse » !

Lorsque certains passent du journalisme à la vie politique, d’autres font le chemin inverse. Bon nombre de femmes et d’hommes politiques sont désormais chroniqueurs ou éditorialistes : Julien Dray sur LCI, Aurélie Filippetti sur RTL, Raquel Garrido sur C8, Henri Guaino sur Sud Radio, Axelle Lemaire sur France Culture ou Jean-Pierre Raffarin sur France 2.

Dans le même temps, Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique, et notamment éditorialiste à « Challenges » prend un autre chemin en devenant porte-parole de l’Élysée.

La rédaction de l’hebdomadaire économique serait « soulagée de son départ » selon le témoignage de l’un de ses confrères recueilli par « Libération » daté du 30 août 2017. La société des journalistes du titre s’étant alarmée, en mars 2017 par voie de communiqué, de l’équilibre politique « gravement occulté par le nombre d’articles pro-Macron ou défavorables à ses adversaires sur le site internet de Challenges »

ZEMMOUR dénonce en permanence la tendance « gauchiste » des chaînes publiques (radio ou télé). Soit-dit en passant, on peut s’étonner des sommes démentielles versées par France Télévision à Rachid Arhab et Françoise Laborde pour leur permettre de quitter France Télévision et rejoindre le CSA. Un lien avec ZEMMOUR ? On peut s’interroger…

On peut parler aujourd’hui du phénomène ZEMMOUR. Il suffit qu’il soit l’invité d’une quelconque émission pour qu’aussitôt cette dernière pulvérise ses records d’audience. Il semble évident que les journalistes de CNEWS se comportent en soutien inconditionnel de leur collègue. De Christine Kelly à Pascal Praud, il ne se passe pas un jour sans que l’on parle de son dernier livre (il se vend comme des petits pains) ou de sa nouvelle polémique.

 

Un personnage qui dérange immanquablement...

 

Trublion venant jouer dans la cour des grands, Eric ZEMMOUR déstabilise la classe politique et le monde des journalistes par ses prises de position volontairement polémiques. La forme et le fond sont en cause : des accents de vérité sans tricherie. Il est sincère dans ses réponses, au dire des collègues de travail qui l’ont connu. Sur le fond, notre polémiste est toujours hors de la doxa ambiante et d’un discours convenu, politiquement correct.

Qu’on le veuille ou non, il imprime le tempo avec ses thèmes dans le débat public de la campagne présidentielle ! Il rythme la cadence par ses shows à la télé ou en dédicaces pour son livre. Il se prononce philosophiquement pour la peine de mort, pour la fermeture des frontières aux émigrés, sur les prénoms aux connotations trop « exotiques »…

Aussitôt, les médias demandent aux contradicteurs politiques de se positionner. Depuis deux ans, il dénonce les « faux alliés » de la France, comme l’Allemagne et les Etats-Unis. L’affaire des sous-marins australiens semble lui donner raison…

 

Le nihilisme fait le lit de tous les fanatismes…

 

 

Si tous ses opposants affirment que les Français sont très éloignés des préoccupations soulignées par Zemmour, on est en droit de s’interroger. En effet, si on additionne celles et ceux qui votent à droite (classique ou extrême droite), on se trouve devant une majorité de nos concitoyens, soulignant l’immigration parmi les problèmes dominants.

La gauche, PS, EELV, LFI, refuse d’admettre qu’elle n’a plus le leadership de la pensée et qu’elle est devenue minoritaire en France, comme dans de nombreux pays d’Europe.

La droite extrême se développe en Europe par des revendications communes. Utilisant un discours très populiste, les partis extrémistes dénoncent l’immigration, revendiquent la souveraineté de leur pays, conspuent l’Europe et parfois l’euro. Une composante autoritaire affirmée, particulièrement explicite sur le terrain de « la loi » et de « l’ordre » et qui prône un programme économique composite, faisant la synthèse du néo-libéralisme des années 80 et du protectionnisme des années 90. Pour couronner le tout, l’usage immodéré du discours « antisystème » de dénonciation des « élites venues d’en haut » prolifère.

 

 

Le problème, c’est que le refus d’écouter le peuple provoque la colère inextinguible de beaucoup. Xavier Bertrand, comme Eric Zemmour parle d’un risque de guerre civile en France. La gauche veut diaboliser ceux qui ne pensent pas comme elle. On noircit, on dénigre, on calomnie, on « hitlérise » les soi-disant mal pensants !

On a vu des affiches de Zemmour et du président Macron affublés d’une moustache, d’une mèche et d’une croix gammée ! Nier les évidences et caricaturer ignoblement ceux qui sont adulés par certains, c’est attiser les haines et les rancœurs. N’oublions pas que le nihilisme engendre le fanatisme !

 

« La France n’a pas dit son dernier mot »…

 

C’est le titre évocateur du dernier livre d’Eric Zemmour. Tout un programme pour une campagne électorale ?

Mais là où Le « Suicide français » était teinté d’un certain pessimisme fataliste, « La France n’a pas dit son dernier mot », ouvre sur un espoir : l’histoire n’est peut-être pas encore totalement écrite. Il existe encore – et Génération Z en est la preuve – des Français qui cherchent à sauvegarder ce qui a fait de la France un beau pays, fier de ses valeurs et de ses racines.

Avec la liberté de ton qui le caractérise, Eric Zemmour s’apprête ainsi à donner sa vision politique de ce qu’il faut faire pour contrer notre déclin. Ce dernier livre se présente ainsi à la fois comme « une autobiographie politique » où il évoque « l’évolution du pays », à la manière des « Choses vues » de Victor Hugo, et comme une réponse au « Suicide français » en posant finalement la question tant attendue : « comment s’en sortir ? ».

Avec cet opus, nous ne sommes pas très loin d’un début de programme électoral. Un livre qui pulvérise les records : 200 000 exemplaires imprimés, 100 000 programmés en réédition à cause de ruptures de stocks, nos « politiques » refusent de dire qu’ils le lisent !

Un(e) journaliste, sûrement un(e) intellectuel(le) de gauche, avoue l’avoir lu et trouver une faute d’orthographe ! Bravo, il ou  elle a pêché ce lourd péché (lire le livre pour comprendre ce clin d’œil…).

Un seul homme de gauche, vieux routier de la politique, le plus cultivé sans aucun doute, accepte le débat et la confrontation : Jean-Luc Mélenchon. Si depuis longtemps, on connaît les solutions préconisées pour le rétablissement de la légitimité nationale, Zemmour est toujours attendu sur les sujets économiques et financiers. Sur ces thèmes, le livre n’apporte toujours aucune réponse.

La liberté d’expression, gravée au marbre de la révolution, fait partie de notre culture mais semble de plus en plus altérée par les pouvoirs de la Vème République et particulièrement par le locataire de l’Elysée.

 

 

Des thèmes qui parlent forcément aux Français...

 

La France, la culture, le terrorisme, l’immigration, la délinquance, la souveraineté nationale, la justice, les juges…intègrent le catalogue de thèmes les plus marquants du futur candidat ( ?) Zemmour. Il est certain que pour avoir des arguments contraires, il faut une culture que beaucoup n’ont pas. Là va être son problème : se mettre à la portée de chacun, cultivé ou non, et la tentation de la manipulation est grande.

Depuis trente ans, Eric Zemmour n’est pas dans le politiquement correct, hors des pseudos évidences qui polluent les gogos des miasmes nauséabonds de la médiocrité.  On fracture, on divise la France en deux camps : les « pour » et les « contre ». Pour les chasseurs ou pas, pour les sapins de Noël ou pas, pour l’avortement ou pas…

Tous ceux qui souhaitent présenter notre pays comme une France de « gauche » et une France de « droite » se trompent lourdement ! La France, pays des Droits de l’Homme (lire aussi « Les Droits de la citoyenne » d’Olympe de Gouges), c’est aussi une culture judéo-chrétienne-romaine-grecque et issue des divinités celtes. Un pays religieux et spirituel.

On appartient à l’histoire des héros, des escrocs, des résistants et des collabos, depuis Clovis, les Capétiens, Danton et Robespierre, Napoléon, de Gaulle…  Les Girondins de la Révolution, plus fanatiques que les Montagnards, plus bourgeois et modérés appellent des révoltes et des contestations politiques dignes de nos clivages. L’Orléanisme du XIXème siècle, classé à gauche s’oppose aux Légitimistes qui rêvent du retour de la royauté. Ce qui était à gauche se retrouve souvent à droite. Les libéraux sont catalogués à droite tandis que Benjamin Constant, homme politique né en 1763, fait figure de gauchiste !

Nous sommes un peuple riche de notre Histoire, turbulent, insoumis et parfois révolté, incapable de tempérance…C’est tout notre charme !

Alors rêvons un peu : j’imagine un square ou une place publique, avec pour décors deux belles sculptures. Celle de Napoléon et celle d’une grande résistante, Joséphine Baker. On pourrait juste l’entendre fredonner : « J’ai deux Zemmour ! »…

 

Jean-Paul ALLOU 

 

 

 

 


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La première édition de la classique cycliste Puisaye-Forterre – Souvenir Philippe GERBAULT - a été présentée à tous les élus et à la presse à l’Orangerie du Château de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Cent vingt engagés y sont inscrits. Ils devront parcourir 160 kilomètres de route entre Saint-Fargeau et Toucy. Une course qui ne peut que sourire aux audacieux…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : C’est sûr : « La course peut sourire à un audacieux ». L’estimation émane de Jérémy MAISON. Ancien coureur professionnel, il était présent à ce rendez-vous pour présenter l’épreuve. Cet Icaunais a grandi au Vélo Club de Toucy (VCT) et l’attachement y est fort.

André ARRAULT, vice-président du VCT, n’a pas caché les difficultés du temps. La recherche des financements est une épreuve avant les épreuves d’une saison. Il témoigna de la force et de la volonté d’une équipe resserrée après la disparition de son président Philippe GERBAULT. Il évoquera ensuite la décision prise de reprendre son souffle, une marche plus bas pour mieux rebondir.

« L’Yonne est une pépinière de champions » confirma Jérémy MAISON. Il veut donner à une nouvelle génération une chance au moins égale à celle qui fut la sienne. Attirer les jeunes est son objectif pour cette première édition.

 

 

Tenir les murs ne permet pas de grandir…

 

Cette nouvelle classique disputée en Puisaye-Forterre doit stimuler et inciter des adolescents à appuyer sur les pédales. Pour ce coup de projecteur sur un sport populaire par excellence, Jérémy MAISON remercia vivement Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, ainsi que tous les maires ayant soutenu le projet.

« Cette course sera une vraie réussite » : Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI l’affirme. Il ajoute qu’il souhaite son renouvellement chaque année, avec un engagement renforcé au fil des ans grâce au soutien de tous les maires.

Gilles ABRY, conseiller départemental, rappela que le sport a toute sa part dans l’éducation. Quant à Gilles DEMERSSEMAN, conseiller régional, il a hâte de voir les images de l’épreuve car le parcours est remarquable. Le député Guillaume LARRIVE devait ajouter que « la course en équipe est une belle leçon de camaraderie ».

 

 

L’unanimité de tous les élus séduits par la formule…

 

Tous les élus ont affirmé haut et fort leur volonté de tout faire pour que cette première édition soit suivie de nombreuses autres, année après année. Le premier vainqueur inscrira donc son nom dans les livres d’histoire. Pas seulement pour avoir conquis les « pavés de Toucy »…

 

Thierry CARABIN

 


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