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On le croyait profiter pleinement de sa méritoire retraite, l’ami Serge. Ayant fait valoir ses droits depuis plusieurs semaines, après avoir quitté le lycée des métiers Vauban à Auxerre, une fois le devoir accompli. Celui d’avoir su former et forger des carrières professionnelles auprès d’une kyrielle d’élèves amoureux de cette filière de l’hôtellerie, bar et restauration. Que nenni ! Installé désormais en Isère, son retour dans l’Yonne s’est effectué il y a peu par le biais de la sélection nationale des Worldskills…

 

AUXERRE : A croire que la capitale de l’Yonne lui manquait déjà ! Serge GOULAIEFF est de retour ! Oh, pas pour très longtemps, dans la cité chère à Paul Bert. Mais, suffisamment pour nous expliquer sa nouvelle existence, en qualité de consultant expert en formation des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, ce qui lui permet de vivre une seconde jeunesse dans la peau d’un sémillant entrepreneur.

A 60 ans, le voilà qui rempile. Depuis juin, l’ancien Meilleur ouvrier de France, catégorie maître d’hôtel et arts de la table, s’affiche comme expert international. Son job ? Préparer la sélection tricolore de la catégorie service et arts de la table aux futures échéances programmées à Lyon – c’est presque son berceau vu de Bourg d’Oisans où il réside dorénavant – dans le cadre des Worldskills. Rien que ça !

Sur sa carte de visite, copieusement garnie de références et d’une présence de plus de 34 ans au sein de l’Education nationale en qualité de professeur de restaurant et de bar, Serge possède à son actif l’organisation de la sélection France et de la finale mondiale du championnat planétaire des maîtres d’hôtel. Un évènementiel dont on se souvient puisqu’il fut accueilli en juin 2018 dans son jardin, le lycée des métiers Vauban, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Durant ces quelques jours immersifs au CIFA d’Auxerre, l’esthète du service et des arts de la table a chaperonné les trois meilleurs candidats de la sélection tricolore qui disputeront en 2024/2025 l’épreuve reine, soit le rendez-vous mondial à Lyon, terreau de la gastronomie et d’un certain Paul BOCUSE, ou son corollaire européen accueilli en terre du Danemark. Le troisième candidat servant de remplaçant de dernière minute en cas de besoin.

Un rendez-vous auxerrois où Serge GOULAIEFF mettra dans la balance son indéniable savoir-faire pour que les trois candidats retenus à cette sélection nationale soient le plus confortable face à leurs juges, au moment de leur série d’épreuves. Dont une en anglais.

Le coach a un rôle prédominant tant sur l’apprentissage de la technique que sur la maîtrise du mental. « Les jeunes doivent gérer plein d’émotions, de doutes et d’interrogations face à la difficulté de ces concours hors norme : nous sommes comme une seconde « maman » pour eux, aux petits soins ! ».

Trois beaux exemples de motivation à la conquête de futures distinctions internationales en somme…biberonnés par le fruit de la passion, celle de Serge GOULAIEFF !

 

Thierry BRET

 


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Ils en ont pris plein les mirettes, les élus suiveurs des « Entretiens de Champignelles » ! Et leurs premières réactions, à l’issue de la découverte de l’impressionnant site industriel situé à la périphérie de Hambourg, auront été unanimes : « C’est bien trop court pour tout voir et tout appréhender ! ». Exact ! Les usines AIRBUS où sont assemblés les A 321, A 320 et A 330, fleurons de l’aéronautique européenne, n’ont pas dévoilées tous leurs secrets et autres subtilités en matière de recherche et développement. Ce fut juste une petite mise en bouche pour aiguiser l’appétit…afin d’en savoir plus !

 

HAMBOURG (Allemagne) : Dire que cela vaut le détour serait un pur pléonasme ! Tant le site industriel germanique – l’un des summums de la capacité économique du pays qui emploie près de 20 000 personnes dans sa partie la plus septentrionale - renferme bien des mystères conceptuels et électroniques, plutôt bien gardés. Car, attention, on ne pénètre pas sur les lieux de « Hambourg Finkenwerder » comme cela.

Même si l’endroit est ouvert à la visite des profanes et autres néophytes du milieu aéronautique, il est nécessaire de montrer patte blanche et surtout sa pièce identitaire. Ici, on entre dans un autre univers. Un monde parallèle que de l’extérieur on ne soupçonne même pas, une ville dans la ville avec sa kyrielle de bâtiments grouillant de vie et de lumière à la nuit tombée, de parkings garnis d’innombrables voitures, d’ateliers aux formes gigantesques, pouvant accueillir en leur sein des dizaines de fuselages à construire avec minutie et dextérité dans des délais soutenus tel un immense « Lego ». Normal, me direz-vous de se remémorer la marque de ce produit typique de notre enfance : la frontière danoise n’est finalement pas si éloignée de cela, en vérité !

 

Des statistiques à filer la chair de poule !

 

Clou de leur séjour outre-Rhin, organisé par Jacques GILET et son équipe dans le cadre des 34ème Entretiens de Champignelles, les élus de Puisaye-Forterre n’oublieront pas de sitôt ce qu’ils ont vu en cet antre de la coopération industrielle efficiente, servie à la sauce européenne, du programme AIRBUS.

Un rêve à l’état pur (voire de jeunesse) pour certains de ces élu(e)s qui imaginaient sans doute dans leur for intérieur ce qui aurait pu advenir de leur territoire de l’ouest de l’Yonne si un jour le géant de l’aéronautique avait osé poser ses pions en Bourgogne en y choisissant d’implanter une méga usine de la sorte ! Oups ! On se réveille et on arrête de délirer !

Les chiffres filent le vertige, voire la chair de poule. AIRBUS, c’est à date 449 milliards d’euros assurés par un carnet de commandes plus que garanti jusqu’en…2030 ! Mieux que les indépendants de l’artisanat, non ?!

C’est 59 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuels. C’est aussi 134 000 emplois au niveau de l’effectif global. Avec différents sites de production répartis aux quatre coins du globe, à l’instar de Toulouse, Tianjin en Chine et Mobile aux Etats-Unis. Ce sont plusieurs signatures au niveau des marques : AIRBUS, la plus connue naturellement, mais aussi AIRBUS Defence and Space, ou encore la filiale AIRBUS Hélicopters qui ne cesse de croître en termes d’activités auprès des grandes métropoles mondiales.

 

 

Le transport aérien le plus sécurisé de tous les modes de mobilité

 

Vu de l’Yonne, tout semble gargantuesque en ces murs ! Pourtant, lors de la présentation de la structure au groupe d’une quarantaine d’élus, les questions auront fusé parmi l’assistance, curieuse d’en savoir davantage sur telle typologie d’avions, sur la sécurité à bord, sur l’employabilité des seniors au sein de l’industriel – AIRBUS encourage les femmes à rejoindre l’industrie aéronautique et attire en son sein les talents internationaux les plus brillants sous le sceau de la diversité -, sur sa politique commerciale et stratégique…

Naturellement, les inévitables interrogations sur la RSE et le développement durable alimentèrent cet échange nourri entre la jeune représentante de la direction du site faisant office de porte-parole de la marque et des élus en quête d’informations, voire peut-être de quelques judicieuses vérités !

Plafonner les émissions des gaz à effet de serre, investigation sur l’avionique de demain à base d’hydrogène, réduction des nuisances sonores…furent autant de points abordés, sans tabou, lors de cet entretien à livre ouvert riche et constructif.

Pour les plus réfractaires à se retrouver à voler à dix mille mètres au-dessus des nuages, des éléments de réponse sur la sécurité aérienne furent apportés.

« Le transport aérien est bien plus sûr que d’autres activités pour se déplacer, expliqua la souriante jeune femme, hôtesse d’un jour, aux origines ibériques qui cita les conclusions d’une étude proposée par Harvard Aviation Public Health Initiative.

 

Une visite des ateliers au pas de charge mais pleine de rêves

 

D’ailleurs, qu’on se le dise, mais même les virus ne sont pas les bienvenus à bord de ces appareils avec l’air des cabines qui est ainsi renouvelé entièrement toutes les deux à trois minutes ! Bas les masques, donc, pour la grippe et la COVID !

Le volet humanitaire fut enfin expliqué à un auditoire qui ne se sera pas assoupi un seul instant dans le moelleux confortable des sièges de l’amphithéâtre faisant office de lieu de réception !

Grâce à sa fondation, AIRBUS octroie d’importantes aides humanitaires vers une trentaine de pays, s’appuyant sur des vols spécifiques (80) transportant plus de mille tonnes de produits de première nécessité.

Ultimes données chiffrées à conserver en mémoire : depuis sa création à la fin des années soixante, AIRBUS aura commercialisé 22 942 appareils, auprès de 400 compagnies aériennes. Un sacré bail, en vérité !

Il ne restait plus qu’à effectuer une brève excursion – trente minutes au pas de course dans les unités d’assemblage des fuselages – pour se forger un aperçu mémoriel de cette mégalopole industrielle et repartir de ce lieu, avec des images incroyables, plein la tête. Des images non reproduites via des appareils photographiques, car ici, la fameuse invention de Nicéphore NIEPCE est interdite. Secrets de fabrication, oblige…

 

Thierry BRET

 


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Sommes-nous tous désormais intoxiqués et dépendants à la technique ? Oui, ce n’est plus un fait établi, c’est une certitude avérée ! D’ailleurs, une étude mené par le centre de recherche de l'institut  Rafael en partenariat avec l'observatoire Santé PRO BTP, l’atteste, chiffre à l’appui : 97 % de nos compatriotes estiment consacrer beaucoup trop de temps aux ordinateurs et aux écrans, en règle générale !

Ouf, voilà enfin une once de jugeote mais cela ne change rien à la problématique du reste ! C’est bien de le reconnaître mais cela n’évite absolument pas cette incurie qui n’est autre qu’une intoxication qui vire à l’indigestion totale, pour ne pas dire à l’addiction complète !

Pensez donc ! Dès potron-minet, quand il ne s’agit pas de la nuit entière – aussi blafarde qu’un écran 22 pouces où les images auraient totalement disparu – et pour le reste de la journée, certaines et certains de nos semblables – ce n’est pas possible, « elles » et « ils » ne nous ressemblent pas à ce point- là ! – vivent, respirent, mangent, travaillent, dorment (s’ils le peuvent encore malgré les maux de tête, les brûlures dans les rétines et des insomnies à n’en plus finir), raisonnent, se meuvent…en technologie numérique !

Purée, cela fait peur ! La France des cerveaux est devenue au fil des décennies la France des robots et des accros qui ne peuvent rien faire ni dire ni agir ni penser sans se soumettre à leur écran d’ordinateur, de tablette, de smartphone, voire encore de leur téléviseur pour les plus anciens d’entre nous. Puisque on le sait, les trentenaires et autres « milléniums » se passent très volontiers de cet ustensile de distraction que l’on appelait jadis une télévision ! C’est vrai, chez certains de ces ados totalement immergés dans leur monde virtuel, une télé n’est autre qu’un Minitel mais en plus grand ! Vu et entendu : aïe, aïe, aïe, bonjour les neurones !

 

 

L’addiction numérique poussée vers l’absurde !

 

C’est pourtant vrai, qu’il est très agréable de se lever le matin en posant le pied gauche de préférence sur le parquet de sa chambre en vérifiant immédiatement s’il y a toujours de la connexion sur le portable – on ne sait jamais, la nuit, certaines entités fantomatiques pourraient se nourrir de cette énergie pour subsister dans leurs hantises ! – afin de découvrir le flot d’informations nébuleuses et mortifères qui inondent à grands coups de notifications sonores ledit appareil, de consulter les yeux encore embuées de sommeil ses messages mails et SMS qui la plupart du temps sont soit un rappel à l’ordre intrusif de votre vie professionnelle qui vous tend les bras pour les heures à venir, soit ne servent strictement à rien, au niveau informatif avant de se mouvoir, encore vêtu de son pyjama, vers la cuisine pour y prendre son petit-déjeuner !

 

 

Remarquez, vous n’avez pas encore franchi la porte de la cuisine que déjà vous vous précipitez vers l’écran du téléviseur dans le salon, cette fois, avant d’en allumer l’une des chaînes en boucle pour mieux pouvoir se gorger d’immondes nouvelles venues des quatre coins de la planète, mauvaises comme de bien entendu à grand renforts de meurtres, assassinats, attentats, guerres, menaces nucléaires, destruction des peuples, catastrophes naturelles, et qui pourraient vous donner la nausée avant d’avaler thé ou café. Dans la salle de bains, on sera accompagné de sa tablette pour y vivre les ultimes péripéties de sa série sur Netflix ou Disney + en cours.

Dis « Monsieur Apple ou Samsung, tu ne pourrais pas les faire waterproof tes tablettes, ordinateurs et autres portables pour que je puisse en profiter à loisir sous la douche ?! »…

Et ceci n’est que le début de la journée, évidemment.

 

 

Un monde dépourvu de supplément d’âme

 

Inquiétant, n’est-ce pas ? Mais, malheureusement, cette sinistre réalité est vécue par 97 % des Français qui considèrent passer trop de temps devant les écrans. Même si – cela pourrait nous rassurer quelque peu – 92,5 % de la population hexagonale possède un accès à Internet.

Moralité, il ne reste plus grand monde dans ce pays qui ne soit pas encore contaminé par le virus numérique qui se répand plus vite que notre ombre et la COVID réunies ! 

Bon, soyons sérieux. A l’heure où la 5G se propage progressivement dans les grandes agglomérations, à l’heure où la nécessaire fibre optique gagne de plus en plus terrain sur l’ADSL, à l’heure où l’intelligence artificielle est capable de ressusciter et purifier la voix de John LENNON pour en faire, associée aux prestations vocales et instrumentales de ses trois autres complices, l’ultime tube des BEATLES à paraître en 2023, à l’heure où les progrès scientifiques puisent leurs ressources dans les miracles de la technologie et des DATA, il serait inconvenant de faire la fine bouche devant tant de prouesses, indispensables à l’humanité.

Toutefois, l’accélération de l’incivilité, de l’individualisme, de la permissivité imputable à l’existence de ces mondes connexes – metaverse – et virtuels ne peuvent qu’engendrer si l’on n’y prend pas garde vers le déclin de la pensée et de l’intellectualisme. La chaleur humaine et la relation à l’autre, aussi. Bref, un monde dépourvu d’âme…

Qu’il s’agisse de réseaux sociaux (« asociaux » serait le terme le plus approprié à utiliser au vu de ce qu’il en découle réellement au quotidien), de jeux de hasard faisant miroiter fortunes et gains à tous les étages, de jeux vidéo qui plongent ses aficionados vers des mondes imaginaires où ils sont parfois les héros surarmés et immortels tuant tout ce qui bouge, des jeux d’argent en ligne où l’appât du gain attire jusqu’aux allocataires du RSA… : il y a manifestement danger à trop les pratiquer.

Pourtant, la France n’est que le quatorzième pays de l’Union européenne à être pourvu en accessibilité à Internet. C’est dire si le problème addictif de l’usage des écrans  est devenu mondial – cela concerne majoritairement les jeunes générations mais pas que – et affole dans leurs alcôves spécialistes de la santé, enseignants, éducateurs, psychologues, ainsi que les parents.

Ce n’est pas tout de constater qu’on use et qu’on abuse de trop d’écrans dans son quotidien, pour y accomplir diverses tâches. Il serait bon d’y ajouter aussi de salvateurs remèdes et sortir de cette frénésie absurde où même les vieux couples se retrouvant dans une salle de restaurant passent plus de temps à pianoter sur leurs smartphones austères et froids sans se dire un mot, que de simplement se parler et se conter fleurette. Où est donc le romantisme d’antan ?!

Ces comportements numériques, addictifs, voire totalement maladifs pour certains ne sont finalement que le reflet de notre société actuelle, dite « civilisée », faite de désamour et de déshumanisation. Un précipice vers l’abîme…

Bonne lecture : moi, je retourne devant mon écran pour y rédiger l’article suivant !

 

Thierry BRET

 


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C’est un véritable pavé dans la mare qui nous est proposé de découvrir. Au bout des 448 pages de cet opus publié en 2022, on en aurait presque des frissons dans le dos, tant la réalité nous dépasse, nous autres pauvres mortels. Tout savoir sur le financement occulte, ou pas, du terrorisme à travers un abécédaire bien ficelé. Un sujet brûlant qui revient en tête de gondole de l’actualité en ces moments troubles, entre la série d’attentats perpétrés en Europe par des loups solitaires radicalisés et la nouvelle guerre au Moyen-Orient. Invitée de l’UDI 89, la sénatrice Nathalie GOULET, auteure de ce livre, aura tenu en haleine un auditoire, certes peu nombreux, mais passionné par une thématique à fleur de peau…

 

APPOIGNY : Elle n’a pas froid aux yeux, la sénatrice de l’Orne, Nathalie GOULET. Et sa relative désinvolture lors de ses prises de parole face au public n’en enlève rien de sa témérité. Ni de son courage. Elle qui a osé enquêter et publier un vrai brûlot, empli de vérités, sur l’un des sujets majeurs de ce siècle : le terrorisme et ses multiples moyens de financement. A terme d’une très longue investigation, la pensionnaire du Palais du Luxembourg – elle a renouvelé son bail en juin dernier pour un troisième mandat – révèle des choses qui sont inquiétantes, surprenantes, pour ne pas dire édifiantes !

Son livre, se présentant sous la forme d’un copieux abécédaire, traite du financement – des financements devrait-on dire pour être exact – du terrorisme. Un passage en revue détaillé, contenant moult exemples, des principaux stratagèmes financiers qui sont utilisés par les terroristes afin de continuer leurs combats à travers la planète. Surtout contre l’Occident. Car, ici comme ailleurs, le nerf de la guerre – sans jeu de mot, bien sûr ! – c’est l’argent !

 

Contribuons-nous à financer le terrorisme sans le savoir ?

 

Parmi les items qui animent d’ordinaire le travail de cette vaillante sénatrice au quotidien avec les élus de proximité de son territoire normand : la défense de la ruralité, la maîtrise de la dette publique. Mais, il y a aussi la sécurité et la lutte contre la fraude sociale et fiscale. Des domaines qui ne pouvaient que la faire basculer intellectuellement vers la réflexion menant à la lutte contre le terrorisme.

Au fil de la causerie, devant un parterre d’élus et de sympathisants de l’UDI de l’Yonne, organisatrice de ce rendez-vous qui aurait mérité plus ample présence parmi le public, Nathalie GOULET nous estomaque. Ses révélations frappent au foie. Bing, et cela fait mal à attendre avec cette lancinante question : « et si vous financiez le terrorisme à votre insu ? ». Même son homologue, Dominique VERIEN qui anime la conférence semble ébranlée par tant d’arguments.

 

 

Même la crypto-monnaie est dans le collimateur

 

Aujourd’hui, les réseaux terroristes qui développent de plus en plus la pratique des attentats low-cost, peu coûteux en moyens humains et financiers, s’appuient sur le commerce d’objets d’art, les cagnottes en ligne, la contrefaçon, les crédits à la consommation (ben, voyons dirait ZEMMOUR !), le trafic en tout genre, même celui du chocolat dans la bande de Gaza, à l’épicentre de l’actualité depuis le 07 octobre. Des canaux d’alimentation financiers qui sont devenus insoupçonnables pour le grand public mais qui se révèlent très fructueux pour faire tourner la pompe à fric à plein régime afin d’acheter les armes et faire fonctionner le système logistique. Un constat de la part de la parlementaire : « Remonter jusqu’aux réseaux organisés n’est pas une mince affaire… ».

Comment alors endiguer ce phénomène mouvant et opportuniste ? Comment lutter avec efficience contre la fraude ? Que faire contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent ?

Réponse de l’intéressée : « la question du financement est centrale. Même si on est passé d’un terrorisme d’état voyou au terrorisme low-cost. A titre d’exemples, celui du 14 juillet à Nice aura coûté la simple location d’un poids lourd. Celui du Bataclan est estimé à 8 000 euros. Certaines mosquées pratiquent sous la forme de dons obligatoires le blanchiment d’argent. N’oublions aussi que la crypto-monnaie est sous la loupe des observateurs depuis 2020, car ce système finance lui aussi le terrorisme… ».

 

Les aberrations de l’Europe sur les notions de radicalisation

 

On aura donc compris qu’en multipliant les activités illicites, le fléau de ce siècle (mais aussi du précédent) se nourrit de la délinquance financière à haute dose. Et qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme à l’échelle mondiale.

« Il faudra prendre un jour ou l’autre les mesures qui s’imposent, ajoute Nathalie GOULET, il est nécessaire que les lois soient appliquées et que le respect du droit républicain (laïcité) ne soit plus bafoué… ».

Quid alors du droit d’asile en ces périodes troubles de grande mutation civilisationnelle ? « Je vous rappelle que des migrants accueillis dans des camps de réfugiés en Grèce en attente de déplacement vers l’Europe ont applaudi à la connaissance des massacres perpétrés par le Hamas sur le sol d’Israël… ».

Un débat passionnant et passionné qui fut proposé là, à l’initiative de l’UDI 89, qui aura révélé la méconnaissance du plus grand nombre envers ces trafics et autres moyens de blanchiment d’argent, sans omettre les aberrations existantes en Europe (et en France) sur les notions de radicalisation. Pas de quoi nous rassurer, en vérité !

 

Thierry BRET

 


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P.I.G.S. (littéralement, « porcs » en anglais) est un acronyme utilisé pour la première fois en 2008 par quelques journalistes britanniques et américains, spécialisés en finances ou en économie, pour désigner quatre pays de l'Union européenne : Portugal, Italie, Grèce et Espagne (Spain) en version anglaise. Ce que peu de « citoyens » savent, c’est qu’elle répondrait en réalité au désir des grands centres d’affaires anglo-saxons de dévier l’attention tout au long des années 2009 et 2010 sur la situation financière et fiscale, plutôt délicate du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

 

TRIBUNE : En effet, déclenchée aux Etats-Unis en 2007-2008, la crise des « subprimes » trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers américains. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier…

La crise de 1929 et la grande dépression sont là pour nous rappeler que ce n’est pas la première fois que nous vivons un monde de « cochon », sous influence outre-Atlantique.

Nos amis européens du Sud, vexés ont dû ravaler leurs « échines » et ne pas faire leurs têtes de cochons, car trop dépendants de dettes, ils allaient griller en BBQ sauce US, UK et EU…avec pour allume feu, leurs maisons de pailles.

A grand renfort de sacrifices et de remboursements, les P.I.G.S. ont malgré tout réussi à construire leurs maisons de terre, pendant que les loups vivaient leurs « BREXIT » sous un air de « TRUMPINETTE » !

Pendant que la Grèce, sous influence allemande, remboursait sa dette à l’Union européenne, les ports de Méditerranée passaient sous influence chinoise. L’Italie et l’Espagne sont devenues les cibles de la route de la soie. En décembre 2018, à la suite de la visite du président Xi JINPING au Portugal et de la signature d’un « Memorandum of Understanding » avec la Chine, le Portugal a officiellement rejoint le projet chinois.

De briques en briques, les P.I.G.S construisent à nouveau leurs maisons de pierres et les grands méchants loups, agressés par les B.R.I.C.S ont quitté les vertes prairies de l’Europe du Sud. La croissance du PIB en % du Portugal de l’Espagne et de l’Italie varie de 5,5 % à 6,7 %…En 2023, le Portugal prévoit un excédent public de 0,8 % de son PIB.

A fin 2022, la dette publique grecque qui avait atteint 206 % du PIB en 2020, est retombée à 170 %. Alors que l’Europe du Nord au Sud va mal, est-ce que les H.A.L.Ö.U.F ne vont-ils pas remplacer les P.I.G.S ?

 

 

H (Hongrie) sanctionnée par l’Europe pour l’empêcher de prendre la présidence européenne.

A (Allemagne) qui en 2023 est la grande économie développée la moins performante du monde.

L (Luxembourg) ou l'impact de la guerre en Ukraine exacerbe les pressions inflationnistes, ainsi que les pénuries de main d’œuvre.

Ö (Österreich) pour reprendre le « Spain » que les Britanniques n’ont pas pu traduire en français et où le taux de chômage ne cesse d’augmenter depuis 2011.

U (UK) qui ne cesse de s’enterrer dans son BREXIT.

F (France) qui avec plus de 130 milliards de déficit est en voie de dépasser la Grèce…

PIGS ou HALÖUF ?

Comme le citait Lionnel LABOSSE, on ne sait pas si c’est du « lard » ou du « Halouf » ! En tous cas la « BOSSE », les Français la porte bien et nos chefs d’entreprises bourguignons exportateurs sont tous lourdement concernés…

 

Didier MERCEY

 


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