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C’est une île paradisiaque pour touristes en goguette où vivent des autochtones plutôt paisibles sans revendication d’indépendance marquée. Plusieurs votes ont démontré l’attachement des îliens à la France. Aujourd’hui, la révolte gronde et pour ainsi dire, personne n’en parle ! Normal : en Martinique, les manifestations ont été provisoirement interdites. Après plusieurs nuits d'émeutes, le préfet a aussi décrété un couvre-feu dans certains quartiers de Fort-de-France. Mais que se passe-t-il réellement dans ce territoire des DOM-TOM ?

TRIBUNE : Il y a huit jours, plusieurs centaines d'habitants ont pourtant bravé cette interdiction pour dénoncer une nouvelle fois la vie chère. Ailleurs sur l'île, les blocages continuent. La CRS 8 est arrivée sur place. C'est la première fois depuis 65 ans que des CRS sont envoyés en renfort sur l'île des Antilles.

Depuis mercredi, certains quartiers de Fort-de-France - chef-lieu de cette île française des Caraïbes qui compte quelque 350 000 habitants - et du Lamentin, une commune limitrophe, sont soumis à un couvre-feu, de 21H00 à 05H00. La CRS 8, une unité d'élite spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, créée en 2021, avait notamment été déployée en avril 2023 à Mayotte pour renforcer les effectifs de l'opération de sécurisation de Mayotte, baptisée "Wuambushu".

Malgré le couvre-feu partiel, la nuit de jeudi à vendredi a de nouveau été "agitée" en Martinique, a précisé la préfecture, évoquant trois barrages "érigés et enflammés au Lamentin" et huit dans le sud de l'île.

 

De plus en plus de tensions sur l’île

 

Les tensions, qui sont vives depuis plusieurs jours, s'inscrivent dans un contexte de mouvement contre la vie chère, lancé début septembre. La mobilisation a dégénéré ces derniers jours en actes de pillages et saccages. Des véhicules ont été incendiés, des commerces, vandalisés ou cambriolés, selon la préfecture qui rapporte quinze interpellations, onze fonctionnaires de police blessés et trois émeutiers, également blessés.

Pour justifier l'interdiction de manifestation, le représentant de l'Etat en Martinique a invoqué, dans un communiqué, une mesure destinée à « faire cesser les violences et dégradations commises en réunion, mais aussi les nombreuses entraves à la vie quotidienne et à la liberté de circuler qui pénalisent l'ensemble de la population, notamment pendant le week-end ». Toutefois, « les manifestations revendicatives régulièrement déclarées auprès des autorités compétentes continueront de pouvoir se dérouler », a ajouté la préfecture.

Elle a également annoncé l'organisation, dans les prochains jours d'une nouvelle table ronde sur le thème de la vie chère avec l'ensemble des acteurs, « élus, pouvoirs publics, acteurs économiques et associatifs », sans donner de date précise. En Martinique, d'après une étude de l'INSEE en 2022, les prix alimentaires étaient 40 % plus élevés que dans l'Hexagone.

 

Un contexte économique particulier

 

Depuis début septembre, l'activité des grandes surfaces en Martinique est perturbée par des mobilisations sporadiques de militants qui protestent contre les coûts trop élevés, notamment sur les produits alimentaires. Comment expliquer un coût de la vie aussi élevé dans ce territoire d'Outre-Mer ? Quelle est la part de responsabilité des grands distributeurs dans le maintien des prix élevés ? Doit-on et peut-on réformer la fiscalité martiniquaise ?

A la Martinique, les sols pollués au chlordécone contraignent les agriculteurs à s’adapter. L’exemple d’une ferme créée dans les années 80 est saisissant. Considérée comme une ferme pilote d’environ six hectares peuplée de 2 000 arbres fruitiers, se diversifiant vers la transformation de produits frais, l’élevage de pintades et de 300 poules pondeuses. Pourtant, le sol est contaminé par le chlordécone, abondamment répandu dans les bananeraies de Martinique de 1972 jusqu’à ce que le gouvernement décide en 1993 de l’interdire définitivement. Les produits qui étaient récoltés furent catégorisés cancérigène par l’OMS. La molécule de l’insecticide incriminé a provoqué une pollution durable des sols, des cours d’eau et des milieux marins !  En conséquence, une agriculture qui doit encore s’adapter aux nouvelles conditions environnementales.

 

 

Quinze années de laxisme du côté de l’Etat

 

Quinze ans après la grève historique de 2009, les Martiniquais protestent à nouveau contre la vie chère. « Cette situation était prévisible puisque depuis 2009 (à l’époque une grève générale avait paralysé l’île pendant plus d’un mois), la Martinique s’était déjà levée contre la vie chère et rien n’a été fait. Les prix alimentaires sont plus élevés de 40 % par rapport à la métropole et les pièces automobiles sont plus chères de 500 %... Entre le départ d’un produit et son arrivée dans l’île, il y a treize segments qui rajoutent un coût, le transport, les distributeurs… On sait bien que les prix ne peuvent être les mêmes qu’en métropole, mais il faut trouver des solutions pour faire baisser les prix, mais tant que le gouvernement n’est pas mis en place, ça ne peut pas avancer », se désole le sénateur Frédéric BUVAL (Renaissance). Ajoutons à cela qu’il est formellement interdit d’acheter des produits ailleurs que dans l’Hexagone ou dans un pays membre de la C.E.E., contrainte européenne oblige… 

De plus les retraites sont à un faible niveau : les carrières sont hachées et certains n’ont pas toujours été déclarés !

 

Vers une baisse de « l’octroi de mer »

 

L’octroi de mer est une imposition spécifique des départements d’Outre-mer sur les produits importés qui remonte à l’époque coloniale. Le gouvernement en place devra prendre la pleine mesure des problèmes, non seulement de la Martinique mais aussi de la Nouvelle-Calédonie. Nul doute que « l’octroi de mer » sera au cœur des négociations.

Depuis le début du mois, deux tables rondes ont été organisées à la préfecture de Martinique avec les acteurs de la grande distribution et les institutions, les représentants du RPPRA (Rassemblement Pour la Protection des Peuples et des Ressources Afrocaribéenes). Ces derniers ont, cependant quitté la salle dès le début, suite au refus du préfet de retransmettre les échanges en direct sur les réseaux sociaux. Les participants se sont engagés à baisser de 20 % en moyenne, 2 500 produits de la grande consommation. « Mais le préfet ne peut s’engager à la place du gouvernement », insiste Frédéric BUVAL.

La grogne gagne peu à peu toutes les régions d’Outre-Mer, et la violence s’installe et alimente toujours plus les révoltes. Le NFP (Nouveau Front Populaire) est arrivé en tête des dernières législatives, et il y a hélas fort à parier que les nouveaux élus feront tout leur possible pour attiser les braises des manifestations !

Petite devinette créole à méditer (au second degré) : « Toupiti man toupiti man ka fè zot dansé ! » ou « Si petit que je sois, je vous fais tous danser » ! Réponse, la fourmi...

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La règle est simple au Moyen-Orient. Immuable à travers le temps et terriblement dissuasive. Elle est la suivante : « Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort… ».

En prononçant de sa voix grave à la tribune des Nations Unies un discours ce vendredi après-midi aux accents terriblement belliqueux et impitoyables, le Premier ministre d’Israël, Benyamin NETANYAHOU, a non seulement balayé d’un revers de la main les velléités tatillonnes d’un cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France, suggestion timidement soutenue par les pays arabes et déjà avortée dans l’œuf, mais assuré une véritable démonstration de force.

Qualifiant même de « farce méprisante » la vénérable institution internationale – une organisation onusienne dont l’influence et les pouvoirs sur le terrain s’amenuisent avec le temps car elle n’est plus adaptée à la « real politik » en totale déliquescence de ce vingt-et-unième siècle -, l’homme politique de l’Etat hébreu s’est même payé le luxe  publiquement et à la face du monde, même si bon nombre de diplomates de pays en contradiction avec sa ligne de conduite quittaient l’hémicycle rapidement, de proférer des menaces ouvertes au ténébreux régime des mollahs. « Si vous nous frappez, alors nous vous frapperons ! » devait-il lancer prophétique du haut de son perchoir onusien d’une voix de stentor.

 

Des paroles disruptives dans cet antre de la diplomatie

 

Une demi-heure plus tard, les paroles disruptives de Benyamin NETANYAHOU avec celles prononcées d’ordinaire dans le cadre de la diplomatie internationale se muaient en une série de puissantes frappes (des bombes chargées de plus d’une tonne d’explosif selon les observateurs de la chose militaire) qui devaient pulvérisées pas moins de six immeubles, dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, déjà ravagée par de nombreuses explosions depuis le début de la semaine. Parmi les six édifices devant s’écrouler comme un château de carte en Espagne : celui accueillant le quartier général du Hezbollah, la puissante milice pro-iranienne qui règne d’un joug implacable, et sous le sceau de la terreur, sur le pays des Cèdres depuis tant d’années.

On le savait depuis longtemps, Israël n’a pas pour habitude de se faire dicter des lois par qui que ce soit et de se faire marcher sur les pieds. Même l’administration américaine (elle est de plus en plus affaiblie dans le concert international depuis l’ère de la présidence OBAMA) en a fait les frais. Mais, là, on a pu observer un tout autre visage de cette nation « occidentale » qui rêve pourtant de « paix » comme devait le clamer haut et fort le Premier ministre israélien à la tribune de New York, lui-même conspué dans son pays par toute une frange de sa population qui l’accuse de ne plus s’occuper convenablement du sort funeste de la centaine d’otages, fruits de l’attaque sinistre du « Hamas », survenue le 07 octobre dernier. Bientôt un an, déjà et des négociations au point mort qui laissent les malheureuses familles circonspectes dans l’inexorable attente…

 

 

De l’obscurantisme religieux au jusqu’au boutisme forcené

 

La loi du talion, un vrai code d’honneur étatique, ne s’applique pas seulement du côté de Tel-Aviv ou de Jérusalem. D’autres nations, même d’inspiration musulmane, comme peut l’être le peuple de l’Albanie, y a recours. D’un côté, c’est ce qui fait la force incroyable de ce petit Etat, entouré de « faucons » qui ne lui veulent pas du bien à l’instar de la Syrie, de l’Irak, du Liban totalement muselé par le Hezbollah, le Yémen, tous sous la coupe des obscurantistes ayatollahs iraniens. Téhéran n’a-t-elle pas inscrite dans sa constitution islamique qu’il fallait éradiquer à tout prix la « nation sioniste » de la carte ?!

Mais de l’autre, c’est aussi une volonté invariable du jusqu’au boutisme forcené qui peut engendrer des catastrophes humaines à dimension « génocidaire » comme le qualifieraient bon nombre d’observateurs de l’ONU et certains partis politiques hexagonaux, comme à Gaza où des innocents meurent chaque jour sous les coups de boutoir aveugles de l’une des plus puissantes armées du monde, Tsahal. Pour un soldat israélien tombé au combat, combien de victimes palestiniennes étrangères à la rivalité entre l’Etat hébreu et le Hamas y laisseront leur peau, femmes et enfants compris ?

 

Les bases d’un chaos planétaire ?

 

En optant pour la suppression définitive du puissant secrétaire général du Hezbollah, Hassan NASRALLAH, inféodé aux guides suprêmes de l’Iran – on ne sait encore officiellement si le personnage aux discours parfois incendiaires de 62 ans est en vie après le déluge de bombes qui s’est abattu sur le siège de l’organisation terroriste -, Israël a donc résolument opté pour le bras de fer.

Avec ses rivaux qu’ils soient à Damas, Beyrouth, Bagdad, Sanaa ou Téhéran. Mais, aussi sans l’aide franche et avouée de ses alliés occidentaux dont la France fait partie. Un bras de fer à double tranchant, en vérité : soit cela engendrera la désescalade espérée par les populations avec des milices décapitées à leurs têtes et devenues impuissantes pour imposer leurs lois destructrices en asservissant les peuples comme les Libanais et les Palestiniens ; soit a contrario ce sera le renchérissement des combats encore plus meurtriers qui, devenus sans limite, offriraient à l’ensemble du Moyen-Orient de sombres perspectives d’avenir avec un chaos pouvant ébranler le reste de la planète par le jeu des alliances, et la sacro-sainte rivalité anti et pro-Occident. A comprendre en filigrane, les Américains et Européens d’un côté, face aux Russes et Chinois de l’autre.

« Si un malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil ou œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, meurtrissure pour meurtrissure… ». Un texte que doit lire et relire au quotidien le Premier ministre israélien. Car, tel il est écrit dans la Torah.

 

Thierry BRET

 

 


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De la graine de championne, cette demoiselle ! Une gamine à la tête bien pleine et à la détermination intacte, ayant trusté les récompenses aurifères en cette année 2024 qui lui fut très prolifique ! Agée de vingt ans, tout juste, Suzanne CONSTANT a suscité l’enthousiasme et l’admiration de ses suiveurs (maître d’apprentissage comme professeurs) du centre de formation agricole (CFA) de la Brosse lors de ces trois concours d’Un des Meilleurs apprentis de France qu’elle a gagnés dans une discipline méconnue du quidam, palefrenier-soigneur. Le Graal, elle l’a même touché à Lyon en remportant la finale nationale de la catégorie !

 

VENOY : Un rêve de gosse. Dès sa prime jeunesse, elle souhaitait un jour exercer une activité professionnelle en présence de chevaux. Un travail où elle s’en occuperait avec amour, en les soignants, en les nourrissants et surtout, en les aimants. Un rêve de petite fille qui est devenu aujourd’hui une réalité tangible. Cette réalité s’est même muée en titres de gloire. Une médaille d’or glanée au niveau départemental lors de la sélection du fameux concours, d’Un des Meilleurs apprentis de France, dans une discipline où visiblement elle excelle, celle de palefrenier-soigneur. Puis, une deuxième breloque du même métal décrochée lors de l’étape supérieure, au concours régional, qualificatif pour le saint des saints de ces compétitions procurant stimuli et excitation. Enfin, en juin dernier, dans la capitale des Gaules encore toute auréolée d’avoir accueilli les Olympiades des Métiers (les Worldskills) à Lyon où ce petit bout de gamine, d’à peine vingt ans, ira tutoyer les sommets en remportant le titre national ! Bilan de la manœuvre : trois titres et trois médailles d’or à ramener dans sa besace ! Sous le sceau du CFA La Brosse, le centre de formation agricole de l’Yonne et dont a encore du mal à se remettre sa directrice, Hélène DECULTOT-TREMBLAY !

 

 

Et maintenant place à l’avenir !

 

Elégante, décontractée, prête à poursuivre son cursus vers les métiers de la filière équestre en le renforçant de nouvelles expériences faites de stages et d’intégration dans les centres spécialisés, Suzanne CONSTANT analyse ses performances après coup avec une belle lucidité, humble et tranquille. La jeune fille se projette vers un avenir qui lui est grand ouvert du côté de Magny-Cours où un centre de formation équestre va lui octroyer d’autres rudiments nécessaires à son cursus. Objectif : l’obtention du brevet professionnel animation équitation débutant galop, avant de progressivement ajouter d’autres cordes pédagogiques à son arc.

Quoi de plus normal en somme pour elle qui est propriétaire de sa jument, baptisée « Ushuaia ». Logique clin d’œil à cette immense terre de Patagonie qui prolonge l’Argentine jusqu’aux confins de son territoire, une région où les gauchos savent éduquer le plus ancien compagnon de l’homme…

 

 

Envisage-t-elle plus tard de créer sa propre entreprise sur cette filière équestre fortement développée en Ile-de-France, en Normandie et dans la Bourgogne septentrionale ? Pourquoi pas, répond-elle de manière évasive. Elle qui s’était réjouie d’obtenir une mention assez bien au baccalauréat peut entrevoir le futur sous un jour nouveau !

« Bien sûr que je suis fière de ces résultats, confie-t-elle, que de chemin parcouru depuis cinq ans ! ».

 

 

Une native du taureau qui a fait du cheval son allié !

 

On retiendra de Suzanne CONSTANT dans les annales de ce glorieux concours qu’elle se sera imposée avec la manière face à une vingtaine de jeunes filles, ambassadrices de toutes les régions de l’Hexagone.

S’armant de patience avant de connaître les résultats – ils furent prononcés en fin de journée soit près de quatre heures après le terme de l’épreuve ! -, et devant surmonter son stress. Elle ne découvrira jamais la note du jury ce jour-là, mais une chose est sûre, il fallait dépasser au niveau de la moyenne des deux journées de compétition, 18 sur 20 pour espérer gagner le titre suprême ! C’est dire !

Cette native du signe du taureau aura su faire du cheval son meilleur allié professionnel…et pourtant, elle n’est pas originaire de la Camargue !

 

Thierry BRET

 

 


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On appelle cela l’art de l’anticipation ! En tout cas, voilà une nomination qui préfigure déjà de quoi pourrait être fait la vie politique en…2025 ! A l’issue de la réunion du Conseil national du RN à Paris, deux députés et porte-paroles du mouvement bleu marine, Thomas MENAGE et l’Icaunais Julien ODOUL, ont été désignés comme directeurs de campagne des futures élections législatives. Par futur, il faut comprendre entre les lignes du Rassemblement National, les « probables élections anticipées de l’été prochain ! »…

 

PARIS: A peine l’épisode de la dissolution digéré, ayant entraîné de surprenantes législatives dans tous les sens du terme au tout début de la période estivale alors que la France piaffait d’impatience de recevoir ses Jeux, que voilà le Rassemblement National annonce la couleur et est déjà fin prêt à livrer de nouveaux combats électoraux, et ce, dès l’été… 2025 !

Anticipant sur une dissolution à venir dans les dix mois qui viennent, le Conseil national du parti mariniste n’a donc pas attendu longtemps pour nommer d’ores et déjà ses directeurs de campagne, qui devront mener le Rassemblement National vers la victoire ?

Les deux heureux lauréats ne sont autres que le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, et son homologue de la quatrième circonscription du Loiret (Montargis), Thomas MENAGE.  

Dans le communiqué de presse adressé par le Conseil national du RN, on peut ainsi lire la formule suivante : « Alors que la situation politique de la France est particulièrement incertaine, et qu’une nouvelle dissolution pourrait intervenir dans dix mois, nous faisons confiance aux deux députés du Gâtinais (?!) afin de préparer cette échéance cruciale et avec elle, la victoire de l’alternance plébiscitée par des millions de Français… ».

Rappelons que les électeurs du Rassemblement National lors des dernières législatives représentaient plus de 11 millions de nos concitoyens. 

Premiers commentaires des intéressés à l’issue de cette nomination : « Nous remercions Jordan BARDELLA et Marine LE PEN de leur confiance pour préparer et mener à leurs côtés la prochaine bataille pour l’alternance si attendue par les Français. Nous saurons nous en montrer dignes. Nous n’avons pas le droit à l’erreur et la responsabilité est immense pour répondre aux attentes et aux espoirs de nos compatriotes qui souhaitent tourner la page du macronisme et éviter le chaos de l’extrême-gauche ».

Julien ODOUL et Thomas MENAGE seraient-ils déjà dans les starting-blocks et affûteraient-ils leurs équipes dans le prolongement de l’année olympique ?

 

Thierry BRET

 


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La réussite des Jeux Olympiques de PARIS 2024 » n’était pas assurée. Les incertitudes internationales et nationales, le risque permanent d’insécurité, n’étaient pas les meilleures conditions pour la préparation d’un tel événement. Cependant, la réussite fut au rendez-vous…

 

RUBRIQUE : Après les trois médailles décernées pour chaque épreuve, dont les bénéficiaires sont maintenant connus et honorés dans le pays qu’ils représentaient, trois autres vainqueurs peuvent être reconnus pour leur contribution à ce succès.

Le premier vainqueur est la République française. Dans le contexte politique affaibli par une gouvernance à coup de « 49.3 », avec le handicap d’une dissolution de l’Assemblée Nationale renforcée par une absence de majorité, la République, par l’existence de ses services publics et la permanence de ses fonctionnaires, a continué à assurer la construction d’une organisation qui manifestement a fait ses preuves.

Le deuxième vainqueur est l’ensemble du monde sportif français. Les fédérations, les clubs et les bénévoles ont assuré la transition entre l’organisation générale et le détail de chaque épreuve sportive.

Plus globalement, la vie associative, par l’ensemble des personnes qui y sont engagées, permet de faire naître tout un monde d’acteurs de terrain dont la principale qualité est le dévouement.

 

 

Le troisième vainqueur est le public. Les mois et semaines précédentes de l’événement n’avaient pas fait apparaître les prémices d’en engouement populaire. Les initiatives étaient restées locales, tardivement réveillées par le passage de la flamme.

Mais le moment venu, le public fut présent, comme s’il avait compris que le succès ne pouvait pas se faire sans lui.

En remplissant les lieux des épreuves, en encourageant tous les sportifs et soutenant les Français, en entonnant « La Marseillaise », le public a apporté le point d’orgue à cet événement historique.

Par la conjonction de la réussite de ces trois vainqueurs, c’est la Nation dans son ensemble qui s’est ainsi exprimée.

 

Michel CANET

 

 


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