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Texte traduit du « Grean Deal Européen », version 1884. Une année bissextile. Nous sommes à l’époque où, en France, la révolution industrielle s’essouffle. Pour protéger la paix sociale, la loi Waldeck Rousseau est promulguée. Les usines tournent au charbon. Le moteur à explosion envahit notre planète et l’or noir coule à flot. Afin d’anticiper la livraison du premier moteur Diesel (1893) et d’aider le lobbying de la route à aller encore plus vite, les états de l’empire européen, réunis à Strasbourg tout près de la Ruhr, décident de stopper net le développement du ferroviaire et de supprimer la construction d’un nouveau réseau ferré.

 

TRIBUNE: La « Dame de Fer » et son étoile parisienne sont condamnées. En effet, le boom des années 1840 tiré par le fret ferroviaire affecte profondément le monde de l’agriculture, de l’économie, du droit et de la politique. Sans aucune hésitation et par 330 voix contre 207 (74 abstentions), le parlement de l’Empire européen décide de favoriser la circulation des « méga camions ».

Fort heureusement, à notre époque, ou les élus européens ne parlent que de « Grean Deal » cette décision « farfelue » n’aurait jamais pu voir le jour. En effet, nous avons au 21ème siècle pris conscience qu’une bonne gestion de l’environnement nous permettait de vivre heureux et en sécurité. Toutes les Intelligences Artificielles pourront vous le confirmer.

Et pourtant ce vote a bien eu lieu le 12 mars 2024, au Parlement Européen. Des parlementaires qui sans aucun scrupule et avec une vraie intelligence réelle, viennent d’adopter la directive sur les poids et dimensions des camions en Europe.

Chers conducteurs, vous croiserez sur nos belles routes de France et d’Europe, des « méga poids lourds » de 25 mètres de long, composés de 2 à 3 remorques et pesant jusqu’à 60 tonnes.

 

 

Pour optimiser les coûts de revient, ces « mastodontes » seront immatriculés dans des pays, bien à l’Est, ou l’on rémunère un conducteur près de 400 euro/mois.

En transit et équipés de « super réservoirs », ils feront le plein dans les états de l’Union européenne ou le gazole est le moins taxé. En compensations, nous demanderons aux citoyens, aux départements et aux collectivités d’investir massivement sur le renforcement des bas-côtés de routes, et peut-être même de supprimer un ou deux ronds-points qui poseraient problème.

Le nouveau risque de sécurité routière, lié notamment à la distance de freinage, devra être géré par les préfets. Enfin, cette concurrence déloyale fera définitivement disparaître le mode fluvial et le mode ferroviaire. Bienvenue dans le monde du moteur thermique de 2024, façon 1884 !

 

Didier MERCEY

Président LOGIYONNE

Port Fluvial de Gron

 


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Voilà un évènementiel qui a été rondement mené. En guise de préambule et de judicieuse mise en bouche, partenaires institutionnels et entrepreneurs du cru ont pu échanger en toute liberté lors d’un forum, accueilli dans l’un des salons du stade de l’Abbé Deschamps. Prouvant au passage que l’AJ Auxerre est beaucoup plus qu’un simple acteur sportif dans le sérail de l’Yonne. Puis, le préfet Pascal JAN, à la manœuvre, rappela dans les grandes lignes les objectifs et attendu de ce fameux plan France 2030, doté d’une enveloppe budgétaire de 42 millions d’euros pour la région Bourgogne Franche-Comté…

 

AUXERRE : Plus de cent-cinquante entrepreneurs et décideurs économiques de l’Yonne étaient réunis dans le superbe salon du Club 1905 (en référence à la date originelle de la création de la mythique référence footballistique locale, l’AJA !) pour y assister à la présentation – une première sous cette forme-là dans l’Hexagone, selon le représentant de l’Etat qui siège à l’hôtel de la préfecture – de France 2030, ce fameux levier imaginé par l’Elysée en 2021 pour investir dans la recherche et l’industrialisation des innovations mais également dans la récurrente problématique de la décarbonation.

La préfecture avait bien fait les choses. Conviant les acteurs du tissu industriel à un évènementiel qui était accueilli dans l’une des vitrines les plus prestigieuses du sport régional, l’antre de l’AJ Auxerre, décidément très en vogue ces jours-ci après l’inauguration de son musée en grandes pompes.   

« Investir, innover et surtout décarboner » ! Tel était le credo d’un Pascal JAN s’exprimant devant ce parterre très représentatif de la fine fleur économique (très industrielle) de cette assistance.

 

Un forum de près de deux heures en amuse-bouche

 

En hors d’œuvre, et avant d’écouter les propos liminaires du représentant de l’Etat, entrepreneurs et partenaires institutionnels purent converser lors d’un mini-forum organisé dans l’un des salons durant deux heures – il y en a partout en fait et l’on a que l’embarras du choix lorsque l’on assiste à un évènementiel à l’Abbé Deschamps ! -, avec notamment la file d’attente auprès des ateliers de BPI France ou de l’ADEME. On a pu voir quelques chefs de file de l’économie en grande conversation, évoquant perspectives et projets à l’instar de Pascal CHAROT, de la société éponyme venu spécialement de Sens pour l’occasion ou l’équipe de choc de DIVINE et ECOLLANT, Frédéric AUSTRUI et Eric DELAFONTENELLE.

Quant à Pascal JAN, il a dû modifier quelque peu sa prise de parole. « J’avais prévu de proposer un discours plus structuré, annonça-t-il, mais finalement quand je vois cette masse devant moi, cela fait vraiment plaisir à voir, car cet évènement sait attirer des compétences tant au niveau des entreprises que de leurs partenaires… ». Un préfet aux anges, visiblement !

 

 

Structuré autour d’une dizaine d’objectifs, le plan France 2030 vise à favoriser la création et le renforcement de nouvelles filières industrielles et technologiques. Sans omettre de développer les projets plaçant l’innovation et la décarbonation au cœur de nos industries. Grâce à des financements exceptionnels – on les doit à des subventions et à des avances remboursables  -, ce plan a pour finalité d’aider les entreprises à réaliser leurs projets d’investissement.

« Il faut réindustrialiser et réarmer la France, ajouta le préfet de l’Yonne, aux côtés de Baptiste MALHERBE, président de l’AJ Auxerre, c’est l’ambition nationale portée par le gouvernement depuis mars 2022. Cela passe aussi par la transition écologique et les technologies de l’innovation ».

 

 

Une quinzaine d’entreprises déjà bénéficiaires dans l’Yonne

 

L’Yonne est concernée au premier chef par cette initiative. D’une part, devait-le rappeler Pascal JAN, « notre territoire se distingue par la richesse et la diversité de son tissu industriel mais les projets y sont déjà nombreux. Une quinzaine d’entreprises ont été lauréates. C’est une vraie réussite et cela démontre qu’il y a un véritable dynamisme sur ce territoire, une volonté d’aller de l’avant et de croire au développement. Je m’en félicite vraiment… ».

D’autre part, et par le biais de cette soirée spéciale avec le monde industriel, le préfet a voulu mettre sous le feu des projecteurs ce plan et ses déclinaisons d’accompagnement qui « méritent d’être davantage connus ».

« Investir dans l’Yonne, ce n’est pas qu’un investir dans des technologies innovantes ou dans la transition écologique, insistera le préfet, c’est surtout investir sur le territoire en participant à sa réindustrialisation… ».

Avec en corollaire logique, le ruissellement en matière de formations, en termes de l’emploi en retenant les jeunes dans des domaines porteurs : c’est aussi placer l’Yonne en concurrence avec d’autres territoires nationaux et européens. « Cette sensibilité-là doit être travaillée, affirmée, pour que les multiples projets identifiés dans l’Yonne dans le cadre de France 2030 réussissent, précisa Pascal JAN.

Un pari pour l’avenir et le futur de ses générations qui traduit la prise de risque de l’Etat français avec l’adoption de ce plan France 2030 très ambitieux. Une dynamique économique et décarbonée !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


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La cathédrale jouait à guichets fermés pour les obsèques de celui qui fut vingt-sept ans durant maire d’Auxerre. Elus, politiques, amis, anonymes… : tous ont tenu par leur présence à rendre hommage une dernière fois à une figure emblématique du paysage icaunais. Jean-Pierre SOISSON repose désormais dans le cimetière Saint-Amâtre, non loin d’autres personnages illustres ayant fait les belles heures de la ville, comme Paul BERT ou Marie NOËL.

 

AUXERRE : Ils étaient déjà nombreux à patienter au pied de la cathédrale, deux heures avant le début de la cérémonie. Le parvis s’est vite fait agora, qui avec un souvenir, qui d’une anecdote, pour raconter « leur Jean-Pierre », fiers souvent d’une amitié jamais démentie. A l’image de Guy, un ami de cinquante ans : « je viens à la fois pour l’homme et pour le maire. Je l’ai connu alors qu’il était adjoint à Jean MOREAU et remettait la médaille d’or de la Famille française… ».

Admiratif pour la proximité que savait mettre dans ses relations avec les autres Jean-Pierre SOISSON, même s’il sut en son temps le critiquer pour le sort funeste apporté au marché couvert au milieu des années 70 : « je lui ai dit maintes et maintes fois, mais après bien sûr, il y avait la conjoncture, toute une époque… ». Fils d’un condisciple de l’ancien maire d’Auxerre au lycée Jacques Amyot, Philippe se faisait lui aussi un devoir d’assister aux obsèques, en mémoire de son père, « alors l’un des meilleurs copains de Jean-Pierre ».

Ne cachant pas son admiration pour le personnage : « très attentionné aux autres et fidèle en amitié, ce qui est rare aujourd’hui, surtout de la part d’un homme politique et c’est ce que je retiendrai de lui… ».

D’autres encore, venus là par respect pour le parcours d’un homme dévoué à sa ville et à sa région, peu enclins pour autant d’excuser certains rapprochements considérés encore aujourd’hui comme dérives politiques. Sans oublier non plus ce silence, coupable à leurs yeux, concernant le sort de ces jeunes filles de l’Yonne, handicapées pour la plupart, qui disparaissaient alors dans l’indifférence générale…  

 

 

Un parterre de personnalités politiques de toutes obédiences…

 

Dans sa magnificence minérale, la cathédrale Saint-Etienne a accueilli ce lundi pas moins d’un millier de personnes, au premier rang desquels l’ancien Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, dont l’émotion n’était pas feinte à l’heure de prononcer un dernier hommage à l’adresse de celui qui fut à ses côtés, l’un des co-fondateurs de l’Union pour la démocratie Française (UDF) : « nous nous inclinons aujourd’hui devant un homme d’Etat, mais aussi une belle personne. Nous lui exprimons notre gratitude, notre respect, notre affection, nous aimions Jean-Pierre SOISSON… ».

Rappelant combien il savait « donner et partager, sans jamais éclabousser les autres… ». Autre moment d’émotion quand son fils Julien fit lecture d’une lettre testament de son père : « j’ai fait de mon mieux pour Auxerre, la Puisaye et la Forterre, le vignoble et toutes les communes de la circonscription. Je vous ai servi et aimé. Ma vie fut une longue période de bonheur. Adieu et merci… ».

Dans l’auditoire, de nombreuses personnalités politiques, toutes appartenances confondues, à l’image de la présidente de région, Marie-Guite DUFAY, de l’ancien ministre Gérard LONGUET, du maire de Joigny, Nicolas SORET, du conseiller régional Pascal BLAISE, sans oublier bien sûr nombre d’élus locaux parmi lesquels le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, les députés André VILLIERS et Daniel GRENON, le président du département, Patrick GENDRAUD ainsi que nombre de maires de Puisaye et de l’Auxerrois, écharpe tricolore en bandoulière. A noter également, outre le préfet de région Franck ROBINE, et celui de l’Yonne, Pascal JAN, la présence de l’un de ses prédécesseurs, Didier CHABROL, revenu pour l’occasion dans la ville préfecture qu’il avait quitté en avril 2009, ainsi que celles de l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ et des anciens présidents départementaux Jean-Marie ROLLAND et Henri de RAINCOURT.

 

 

C’est sous les applaudissements et en musique que le cercueil recouvert d’un drapeau tricolore franchit une dernière fois les grandes portes de la cathédrale, illuminée par un soleil aux allures printanières, pressé de s’affranchir de l’hiver. Ce printemps qui « repeint les cœurs au vin blanc » comme le chantait le grand Jacques BREL. En cette fin d’après-midi, couraient dans les mémoires de beaucoup, ces mots si souvent entendus, désormais silencieux pour l’éternité… « Bon ! Les gamins, maintenant, on va aller boire un verre de chablis… A l’abreuvoir ! ». 

 

 

Propos recueillis…

Daniel DEFAIX (Vigneron producteur de chablis)
« Je perds le grand ami que j’avais depuis 1981… Le plus grand souvenir que je garderai de lui, c’est son intellectualité, une mémoire monumentale, extraordinaire, il était capable de me rappeler le prénom de naissance de mes grand-mères… C’était un libéral du centre qui voulait avant tout qu’Auxerre rayonne… Il n’avait pas peur de la mort, ce qu’il voulait, c’était se battre pour la vie… Il fêtait presque tous ses anniversaires avec mon chablis. Il m’achetait beaucoup de vin mais pour son anniversaire me disait, « pour cette date-là, je veux bien que tu me l’offres ! Tu sais que je n’aime pas les bouteilles, pas trop les magnums, mais j’aime bien les jéroboams ! ». (Rires)

Gilles DEMERSSEMAN (Conseiller régional)
« On savait tout ce que l’on ne partageait pas, mais on savait qu’on partageait l’amour de ce territoire, on s’y est souvent croisé… Je savais sur quoi on était en désaccord, il le savait aussi et me disait : « bon ! Tu es ce que tu es, t’as fait des mauvais choix mais je t’aime bien quand même ! »… En général, quand il y avait trop de longueur dans les discours de chacun, il disait : « vous avez été très très longs, vous avez été patients et donc je n’aurai qu’une phrase : à l’abreuvoir ! ». (Rires)

 

Didier CHAPUIS (Festins de Bourgogne)
« Je le connais depuis toujours, il était déjà là en 1975 pour l’inauguration du CIFA. Vous savez, je suis de Puisaye et j’en avais même déjà entendu parler dès 1969. Il était à l’écoute et aidait les gens, apporteur de solution chaque fois qu’il le pouvait… A chaque fois qu’il parlait, il semblait être au-dessus du lot de tout le monde, une prise de parole exceptionnelle… ».

 



Nicolas SORET (Vice-président du Conseil régional, maire de Joigny)
« Je me souviens d’une foire à Ouanne, ce devait être en 2008, cela commence à dater, où il prononça un discours en commençant par nous présenter les règles de l’OMC, pour en arriver à Ouanne, d’une pédagogie remarquable et moi, j’aime bien la pédagogie en politique. Il savait rendre intelligibles des sujets complexes et c’est je pense une grande qualité… ».

Yves VECTEN (Conseiller départemental, maire d’Escamps)
« Mon grand souvenir, c’est lorsqu’il m’a demandé de m’occuper de l’eau potable sur l’Auxerrois… A l’époque des négociations du GATT en 1992, alors qu’il était ministre de l’Agriculture, on était plusieurs agriculteurs responsables syndicaux à avoir suivi une partie des débats à l’Assemblée nationale. Nous apercevant, il s’est écrié : « Ah les gars de l’Yonne ! Venez manger au ministère, je vous attends dans une heure ! Et le plus surprenant, c’est que le temps du dîner, il arrivait à faire trois choses à la fois, discuter avec nous, rédiger le discours qu’il devait prononcer le lendemain à Bruxelles et parler à une tierce personne… ».

 

Dominique BERNERD

 


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On le sait depuis longtemps : la cible préférée du député de l’Yonne à l’estampille du Rassemblement national n’est autre que la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY. D’ailleurs, l’élue socialiste, le lui rend bien ! C’est sûr : leurs idées sont diamétralement en opposition et il est évident que ces deux personnalités du paysage politique régional ne partiront pas en vacances ensemble l’été prochain. Ni à aucune autre période de l’année, d’ailleurs ! Même à l’issue du salon de l’Agriculture, leur désaccord persiste. Pire, Julien ODOUL a enfoncé un nouveau coin, en critiquant l’absence de cette dernière à Paris pendant la fameuse manifestation agricole…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il parle d’abandon. De manquement. De peur, aussi. A la limite de la couardise si on prenait les mots publiés sur un communiqué de presse au premier degré. Bref, le numéro cinq du RN est loin d’être tendre avec la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, la franc-comtoise Marie-Guite DUFAY. Une nouvelle poussée de fièvre (elle n’a rien d’aphteuse celle-là vu le contexte !) provoquée par l’absence de l’élue régionale, lors du récent Salon de l’Agriculture à Paris.

Il n’en fallait pas davantage pour que le parlementaire de l’Yonne et président du groupe RN à la Région ne s’infiltre dans la brèche, profitant de la circonstance pour remettre la pression sur l’exécutif régional.

Ses propos sont sarcastiques : « Celle qui répète sans cesse être à l’écoute des agriculteurs n’a pas jugé utile de faire le déplacement à Paris pour les rencontrer… ». Bing, une petite allusion qui fait mal.

Dans ses explicatifs, Julien ODOUL pousse le bouchon plus en avant encore. « Marie-Guite DUFAY aura sans doute eu peur de revenir du salon couverte de goudron et de plumes, souligne le député un brin ironique, elle est responsable du scandaleux fiasco des fonds FEADER en Bourgogne Franche-Comté et d’un matraquage fiscal incessant… ».

 

 

Le temps du goudron et des plumes ?

 

Du goudron et des plumes ? Rien que cela, on en serait presque revenu au temps du Far-West ! Mais, le porte-parole du Rassemblement national n’en est plus à une formule près ! Un peu plus loin, dans son communiqué de presse, le Sénonais vitupère contre la présidente de l’exécutif régional qui, outre s’être retranchée derrière ses vice-présidents, qui eux étaient envoyés en première ligne (de front !), aura servi « une pièce de théâtre savamment orchestrée qui se termine en apothéose ».

En guise d’arguments, Julien ODOUL d’évoquer le communiqué de presse officiel de la Région qui présente le salon « comme un grand moment de réconciliation ».

« C’est simple, ajoute-t-il, la majorité socialiste se retranche derrière de vagues coups de communication pour tenter de lisser un bilan cataclysmique et masquer la lâcheté de leur propre présidente… ».

S’attaquant aux technocrates européens – ceux de Bruxelles qui font voter à tour de bras des traités de libre-échange contre-productif à l’économie hexagonale -, le pensionnaire de l’Assemblée nationale qualifiera de néfaste les politiques nationales qui noient la filière agricole sous une avalanche de normes. « Nous, les conseillers régionaux du Rassemblement National, nous nous mobilisons chaque jour pour garantir des prix justes, la priorité de la commande publique et la souveraineté agricole française… ».

Réaffirmant son soutien à la profession, Julien ODOUL rappellera en guise de conclusion que « les agriculteurs vivent une situation difficile, ayant besoin d’écoute tant à l’échelle nationale que régionale ». Le temps de la câlinothérapie, en somme…

 

Thierry BRET

 

 


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