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Malgré les idées reçues, la France n’est pas le pays où l’on fraude le plus. Même si l’imposition est la plus forte. Jusqu’ici, l’OCDE dénonce en permanence, les abus des fraudes fiscales en tout genre, mais semble très impuissante à résoudre le problème. Les paradis fiscaux se développent : îles Vierges britanniques, îles Caïmans et les Bermudes, pour les plus importants. Quant à la crise économique, sur fond de guerres et de crises financières potentielles, elle ne va pas inciter les protagonistes de la fraude fiscale à s’amender…

Au XVe siècle, une fiscalité royale permanente (taille, aides, gabelle essentiellement) s'est imposée. L'expansion des échanges, les créations fiscales sont généralement dues en monnaie. Seuls les prélèvements anciens (seigneuriaux, dîme) restant acquittés en nature. La Révolution supprimera les impôts seigneuriaux et ecclésiastiques.

Avec l'affirmation de l'absolutisme royal au XVIIe siècle, le poids de la fiscalité ne cesse d'augmenter. Les plus grands fraudeurs seront les fermiers généraux, qui détournent à leur profit une part de la collecte des impôts dus au roi. FOUQUET fut la plus brillante illustration de cette infamie sous Louis XIV. La situation fiscale est bouleversée en 1914 avec la création de l'impôt sur le revenu, qui vise à ponctionner davantage les revenus importants, et l'apparition de la déclaration de revenus.

Lorsque la monnaie fiduciaire circulait beaucoup, commerçants et artisans préféraient être réglés en liquide : ils échappaient ainsi, pour la facture, à la TVA et à l’impôt. Le problème, c’est que jusque vers la fin des années 70, le fisc se mettait systématiquement en dehors des règles constitutionnelles : « vous avez fraudez de 18 % », et le commerçant de répondre : « non ! ». Le fisc opérait alors un redressement automatique (il possédait des barèmes par profession), en arguant du fait que ledit commerçant devait prouver le contraire. Le président Valéry GISCARD d’ESTAING mit fin à cette incongruité juridique. Le problème, c’est qu’à l’époque, ne pas tricher d’au moins le taux arbitraire de l’administration, aurait été un acte de mauvaise gestion !

Le pli était pris et dans certains secteurs, les dyslexiques des déclarations fiscales confondaient allègrement la répartition de la fraude : 18 % déclarés et 82 % sous la table… Les commerçants-artisans concernés plaçaient l’argent illicite sous forme de bons de caisse au porteur et le réinvestissaient dans leur résidence principale : ils achetaient les matériaux et payaient leurs collègues artisans au « black ». L’argent sale était ainsi recyclé dans les mêmes circuits illégaux.

 

Évasion fiscale ou fraude : quelle situation ?

 

L’Observatoire européen de la fiscalité (EU Tax Observatory), hébergé par l’École d’économie de Paris, a publié un rapport sur l'évasion fiscale à l'échelle mondiale. Il apparaît que, si la fraude fiscale est caractérisée par des pratiques clairement illégales, d'autres pratiques « se situent dans une zone grise sur le plan légal, entre l'optimisation fiscale et l'évasion, comme le déplacement des bénéfices vers des sociétés-écrans sans substance économique ». Elles permettent aux acteurs économiques qui ont le plus profité de la mondialisation de réduire encore davantage leurs taux d'imposition, ce qui diminue les recettes gouvernementales et accroît les inégalités. En 2021, l’optimisation fiscale représentait en France près de 180 milliards d’euros. En 2023, la fraude concernant les impôts directs et réclamés par le fisc s’élevait à 14 milliards.

Par exemple, en utilisant fréquemment des sociétés-écrans pour échapper à l'impôt sur le revenu, les milliardaires du monde entier bénéficient de taux d'imposition effectifs allant de 0 à 0,5 % de leur patrimoine. Le rapport estime cependant que l'évasion fiscale offshore a été divisée par trois au cours des dix dernières années grâce à l'échange automatique d'informations bancaires.

À propos du taux d'imposition minimum mondial de 15 % sur les multinationales qui avait été décidé en 2021, le rapport regrette l'adoption de nombreuses dérogations qui ont affaibli fortement sa portée !

La lutte contre la fraude fiscale, quant à elle, concerne principalement les entreprises car les particuliers, eux, ont moins de marge de manœuvre pour frauder (surtout depuis la mise en place du prélèvement à la source). La fraude la plus identifiée est celle à la TVA où les entreprises gonflent le montant de la taxe à se faire rembourser par l'État.

 

 

La fraude fiscale représente en France entre 80 et 100 milliards d'euros

 

Il est très difficile de chiffrer précisément le phénomène, mais ce qui est certain, c’est qu’il se compte en milliards d’euros. Entre 80 et 100 milliards d’euros, selon le syndicat solidaire des Finances Publiques. Chaque année, le manque à gagner serait compris entre 20 et 25 milliards d’euros, selon les estimations de l’INSEE. Et sur cette somme, seulement 2,2 milliards d’euros ont été recouvrés par l’administration fiscale, un montant en hausse mais qui reste inférieur aux montants non payés. Contrairement à de nombreux pays, la France ne dispose d'aucune évaluation rigoureuse de la fraude fiscale, ni même de « l'écart fiscal » (estimé en 7 et 27 milliards), tel est le constat formulé par la Cour des Comptes.

La fraude se confond de plus en plus avec l’évasion fiscale mais concerne surtout les grandes entreprises et les plus riches ! Nos braves commerçants et artisans n’ont quasiment plus aucune possibilité de frauder. Ils doivent s’informer de toutes les possibilités offertes par le code des impôts, aux fins de prendre en compte les avantages liés aux exonérations, aux abattements, à la meilleure optimisation liée au statut juridique (nom propre, société, et quelle forme, montages juridico-financiers…). Les syndicats professionnels, l’expert-comptable, le notaire, les consultants peuvent accompagner le conseil. C’est plus judicieux que de pratiquer des comptabilités occultes et parfois, pour des café-restaurants, des caves secrètes pour entreposer les denrées et le vin. C’était vrai jusque dans les années 70.

Il existe aussi la fraude sociale, les salariés non déclarés, dont le coût pour l’Etat est estimé à plus d’un milliard d’euros. L’argent de la drogue représente le recyclage le plus important sur la planète. Les fameux narcodollars atterrissent dans les paradis fiscaux et réapparaissent grâce à des « lessiveuses » : une société écran qui intègre du chiffre d’affaires avec des clients fictifs : cafés, restaurants et casinos. Ces derniers semblent un lieu de prédilection pour la mafia et autres trafiquants : ces établissements sont pourtant soumis au contrôle permanent de la police et des RG…

Le fisc sait aussi s’adapter. Durant ma période bancaire, j’ai pu ainsi participer à une opération plutôt anecdotique : afin d’enlever un important marché de construction, une société française devait verser un « bakchich » de cinq millions de francs. Les cinq millions comptés par mes soins étaient passés en douane avec l’agrément fiscal, estampillé, « fraude permise » !

Cependant, ledit montant ne pouvait pas être intégré dans les charges et représentait un coût pour l’entreprise. Ce n’était pas perdu pour tout le monde : personne n’était dupe, sur les cinq millions, à la sortie, il y en avait réellement trois pour le commanditaire et deux pour le dirigeant de l’entreprise bénéficiaire…

Autres temps, autres mœurs ! Aujourd’hui, les techniques de fraudes ou d’optimisations atteignent des degrés de sophistication jamais égalés, IA oblige…

Lors d’une conférence co-animée par un économiste et un cadre de Bercy, un auditeur intervint : « le contrôle fiscal coûte plus cher que ce qu’il rapporte ! ». Réponse du fisc : « oui, mais imaginez ce que ça coûterait s’il n’y en avait pas ! ».

         

Jean-Paul ALLOU

 


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Bien connu des milieux associatifs - la planète footballistique départementale -, ancien éducateur sportif et salarié du groupe YOPLAIT depuis une trentaine d’années, Auréliano LOPES occupe la 36ème place sur la liste des 81 candidats « La France Insoumise » en lice pour les européennes du 09 juin. Juste retour des choses pour celui qui s’est forgé une vocation de militant sur les ronds-points avec les « Gilets jaunes ». Une expérience vécue comme « un moment d’éducation populaire ». Il se présente aujourd’hui comme « un citoyen vigilant »…     

 

AUXERRE ; Bien sûr, il y a ces sondages qui créditent le RN de 30 % d’intentions de vote en juin prochain. Là où La France Insoumise (LFI) plafonne à 6 %. Mais, pas de quoi fragiliser les convictions d’un candidat qui a fait de ces élections un avant-goût de ce que seront les présidentielles dans trois ans : « c’est pour nous un scrutin important, car il va déterminer l’après MACRON et conditionner 2017… ».

Tout jeune quinquagénaire, Auréliano LOPES se refuse à voir comme une fatalité le Rassemblement National s’assoir dans le fauteuil élyséen : « Je pense que Emmanuel MACRON, c’est fini et il nous faut absolument nous battre contre l’extrême droite, désolé de le dire, mais la « peste brune » arrive et je ne veux pas d’une société comme ça pour nos enfants et petits-enfants… ».

Regardant en priorité le programme d’un candidat avant de s’intéresser à sa personne : « et c’est celui de LFI qui m’a parlé un peu plus, avec notamment l’idée d’une VIème République et d’un changement de société, avec l’intervention des citoyens dans la construction commune de celle-ci… ».    

 

Tractage et porte-à-porte dans le quartier Rive Droite à Auxerre

 

Pour l’heure, le combat porte avant tout contre l’abstention et sur les tracts distribués par La France Insoumise, ce message est sans ambiguïté : « Ne les laissons pas décider pour nous. Inscrivez-vous sur les listes électorales et faites inscrire les gens autour de vous… ».

On se souvient de cette campagne d’affichage qui fit polémique, il y a quelques semaines. Humour pour les uns, provocation pour les autres, appelant à s’inscrire sur les listes électorales en prenant comme contre-pied, des personnalités journalistiques ou des grands patrons, catalogués au rang d’adversaires politiques.

Au menu de ce lundi soir pour le candidat, entouré pour l’occasion de militants : tractage et porte-à-porte dans le quartier Rive Droite. Un secteur que connaît bien Auréliano LOPES puisqu’il y réside : « en fait, il suffit d’écouter les gens quand on fait du porte-à-porte et c’est ce que l’on fait. Ils ont besoin de parler, de dire leurs problèmes, ce qu’ils aimeraient changer… ».

 

« Rendre à la France ce qu’elle m’a donnée… »

 

Un peu partout dans le département et les quartiers vont se multiplier des actions pour inciter les gens à s’inscrire sur les listes électorales dans un premier temps. Avant de tenter de les convaincre à voter LFI en juin prochain. Sont prévus également une réunion publique en avril, en présence de députés de LFI, et le passage de la « Caravane populaire », le lundi 27 mai.

Né d’une mère sénégalaise et d’un père cap-verdien, arrivé en France à l’âge de cinq ans, Auréliano LOPES considère son engagement comme un juste retour des choses : « la France m’a accueilli généreusement, c’est un pays formidable avec tous ces mécanismes de contre-pouvoir, tous ces mécanismes institutionnels. J’ai envie de lui redonner un peu de ce qu’elle m’a donné, c’est pour cela que je m’engage à fond… ».

Rebondissant positivement sur la victoire ce week-end du candidat antisystème à l’élection présidentielle sénégalaise : « un résultat qui signifie que nous sommes nous aussi en mesure de changer les choses, si vraiment on en a envie… ».

Réponse le dimanche 09 juin.  

 

Dominique BERNERD

 

 


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Elles ne sont pourtant que dans deux ans, les prochaines élections municipales. Et néanmoins, ça se bouscule déjà au portillon ou plutôt sur le parvis de l’Hôtel de Ville avec un embouteillage de potentiels candidats, déclarés, supposés ou non ! A croire que la place est bonne et que c’est la totale plénitude pour administrer et gérer une ville, telle la capitale de l’Yonne ! En cette année olympique, une seule phrase retient notre attention : « à vos marques ? Prêts… partez ! ».

 

Lundi   

En référence à l’attentat qui eut lieu ce jour-là en 2004 en gare de Madrid-Attocha, faisant près de 200 victimes et plus de 1 800 blessés, le 11 mars est devenu depuis 2019, Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, à travers toute l’Union européenne. L’hommage rendu à Auxerre, en présence des corps constitués et devant un public clairsemé, s’est conclu tout naturellement par un salut aux porte-drapeaux, des autorités et personnalités présentes, mais au son d’une musique pour le moins surprenante, à savoir, « La Mer » de Charles TRENET ! Bien sûr, c’est toujours mieux que « La Danse des canards », mais l’on peut s’interroger sur l’opportunité d’évoquer « Golfes clairs et reflets d’argent…» en pareille circonstance ! A moins que dans un raisonnement aux accents syllogistiques, les organisateurs aient considéré que le dessinateur CABU, assassiné en janvier 2015 dans l’attentat de « Charlie-Hebdo » vouant une admiration sans borne au « Fou chantant », celui-ci deviendrait troubadour officiel de ladite cérémonie… CQFD !

 

 

Mardi   

« Charlie-Hebdo », toujours… L’une de ses anciennes comparses, Corinne REY, dite « Coco », aujourd’hui dessinatrice de presse au journal « Libération », est victime d’une cabale sur les réseaux sociaux, menaces de mort à l’appui. Son crime ? Avoir fait paraître un dessin évoquant à la fois Gaza et le ramadan, où un habitant famélique tente d’attraper un rat pour se nourrir, avec cette légende, « Pas avant le coucher du soleil »… Un dessin que tout défenseur de la presse satirique aura interprété comme dénonciation multiple de la famine régnant à Gaza, du désespoir des Palestiniens et aussi, de l’absurdité de la religion. Mais les esprits fondamentalistes de tous bords en ont décidé autrement, débordant d’imagination dans leurs messages de haine, « Ils auraient dû te liquider le 07 janvier »… Et dire que trois députés LFI se sont crus obligés de se joindre aux attaques contre Coco, dans l’incapacité de rire de tout faute d’en pleurer. Elle est pire que le terrorisme et fait chaque jour un peu plus de victimes… Longue vie à la connerie !    

 

 

 

Mercredi

Le feuilleton « Aya NAKAMURA » n’en finit pas d’alimenter gazettes et réseaux sociaux. Toujours pas fan, mais de plus en plus révulsé par les bassesses verbales et attaques racistes auxquelles se prêtent les nostalgiques de la « blanchitude » et de la « France éternelle » aux accents d’accordéon. Ils seront sans nul doute ravis d’apprendre qu’Edith PIAF, élevée par leurs délires au rang d’icône nationale intouchable, avait pour grand-mère maternelle, une personne née de l’autre côté de la Méditerranée, qui, avait pour patronyme Emma Saïd Ben MOHAMMED et pour nom de scène « Aïcha », dont le propre père était un berbère né à Mogador, aujourd’hui Essaouira, au Maroc… Comme quoi même la « Môme Piaf » ne descendait pas directement de Vercingétorix et de Jeanne d’Arc !     

 

Jeudi 

Les prochaines élections municipales sont dans un peu plus de deux ans, mais le bal des prétendants est ouvert, avec déjà du monde sur la piste ! Après la démission de Pascal HENRIAT(MoDem) de la vice-présidence de la collectivité auxerroise et de sa fonction d’adjoint au conseil municipal, suivie de celle de l’élu d’opposition Rémi PROU-MELINE (Place publique), c’est au tour de Mathieu DEBAIN (Territoires de Progrès), de se préparer à la bataille en créant l’association « Demain les Auxerrois », dont le nom est déjà à lui seul tout un programme ! On apprend beaucoup des erreurs du passé et l’on se grandit à ne pas les répéter. Est-il nécessaire de rappeler qu’au second tour des municipales de 2020, c’est par le biais d’une triangulaire que l’actuel maire d’Auxerre fut élu… Faut-il s’attendre à un scénario de ce type dans deux ans, tributaire des égos de chacun… ? 

 

Vendredi

La poliomyélite… Une maladie aujourd’hui oubliée, mais qui fit des ravages dans les années d’après-guerre, suscitant angoisses et terreurs chez tous les parents, au moindre signe de céphalée ou de raideur de la nuque de leurs progénitures. Dans les années 80, la maladie touchait encore chaque année plusieurs centaines de milliers d'enfants à travers le monde. La mort cette semaine à l’âge de 78 ans, de Paul ALEXANDER, un Américain prisonnier d’un poumon d’acier depuis l’âge de six ans, seul moyen de survivre face à la paralysie irréversible de ses muscles respiratoires, record du monde en la matière, est là pour rappeler combien le vaccin découvert au milieu des années 50 a pu sauver d’existences. Qu’en pensent les adeptes de la pensée complotiste, « anti vaccins », « anti Macron », « anti tout », se réunissant chaque samedi en haut de la rue du Temple à Auxerre ?         

 

Samedi

« Bière qui mousse amasse la foule » ! Pour la troisième année consécutive, le saint patron de l’Irlande et à travers lui toute la Celtie, ont été fêtés de belle manière à Auxerre, en cette veille de la Saint-Patrick. Si l’incertitude demeure sur le passage à Auxerre du saint patron de l’Irlande, pour y rencontrer Saint-Germain, son retour chaque année est désormais acté et bien installé dans le calendrier des festivités auxerroises… « Allez les verres » ! 

 

 

Dimanche

Aujourd’hui 17 mars, débutait il y a quatre ans le premier confinement pour tenter de contrer la pandémie de coronavirus. La veille, dans une allocution télévisée restée dans les mémoires Emmanuel MACRON évoquait un pays en « guerre sanitaire ». Une guerre qui fit chez nous près de 35 000 morts. Prévu durer deux semaines, ce premier confinement inédit ne prit fin que le 11 mai au matin, soit après 55 jours. L’époque des gestes barrières, des consignes sanitaires, d’une population retranchée, des restaurants, crèches et lieux d’enseignement fermés, de la fin des embrassades, des premiers applaudissements des professions médicales sur les balcons des immeubles, du travail à distance, des masques et du gel hydroalcoolique introuvables… C’était hier, c’était demain…     

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Autant l'avouer tout de go, le show des étoiles Michelin a toujours un côté, un brin émouvant : les larmes des promus (surtout lorsqu'ils sont jeunes), leur joie sincère. Tout cela fait plaisir à voir ! On les félicite sincèrement ! En vedette américaine des présentatrices, mention spéciale pour Louise PETITRENAUD, digne fille de son père. Souriante et à l'aise, elle nous mit en appétit, quant au palmarès.

 

TOURS (Indre-et-Loire) : En 2024, cinq « Bibs gourmands » sont venus enrichir la Bourgogne : deux en Côte d'Or, deux en Saône-et-Loire et un dans l'Yonne (« Le Martin Bel Air » à Saint-Martin-du-Tertre). Hélas, côté nouvelles étoiles, c'est le néant absolu. On peut penser que désormais, le Michelin a quelque peu délaissé les vicinales bourguignonnes au profit du TGV qui passe dans bon nombre de localités, promues désormais.

En Bourgogne, celles de l'ouest sans TGV (Nièvre et Yonne) sont donc moins bien loties que Côte d'Or et Saône-et-Loire, desservies par le train rapide. Mention spéciale pour l'attachante Nièvre, anormalement exclue des étoilés et autres Bibs. Ce ne fut pas toujours le cas, autrefois.

 

Une intervention de Dominique VERIEN, en vain…

 

Dans l'Yonne (Michelin 2004), il y avait huit tables étoilées et six « Bibs gourmands ». En 2024 ne demeurent plus que trois tables étoilées (« La Côte Saint-Jacques » à Joigny, « La Madeleine » à Sens qui célèbre un quart de siècle en qualité d’étoilé ainsi que « Le Château du Vault-de-Lugny », du sympathique et talentueux chef mauricien Franco BOWANEE) auxquelles il faut ajouter trois tables référencées, « Bibs Gourmands ».

On peut dire en la matière que la marée est basse, très basse d'ailleurs, pour notre département. N'oublions pas qu'en 2021, le Michelin supprima sans raison aucune, bon nombre de tables icaunaises référencées, sans distinction certes, mais c’était des restaurants méritants où l'on cuisine très bien. Citons « Le Crieur de Vin » à Sens, « Le Rive Gauche » à Joigny ainsi que « Le Bourgogne » à Auxerre. Ils firent notamment les frais de cette anormale purge. Même la sénatrice Dominique VERIEN essaya bien par courrier d'en connaître les véritables raisons. Peine perdue..

 

 

La jeunesse et la prise de risque pas récompensées…

 

Dans le nouveau palmarès, j'ai été véritablement estomaqué par les huit promotions deux étoiles, composées de « vieux chevaux de retour », pratiquant l'entre soi et moult fois décorés, tels de vénérables maréchaux soviétiques du temps de feu l'URSS ! Cela n'enlève rien au professionnalisme du chef Christophe CUSSAC de rappeler qu'il fut déjà doublement étoilé, dans les années 90 (« Abbaye Saint-Michel » à Tonnerre) ; il est désormais à Monaco, connu pour son Grand prix automobile de formule 1 avec des voitures, nécessitant force pneumatique !

Mais où est donc passée la jeunesse ? La prise de risque ? Où sont les chefs-patrons ? Pas dans ce palmarès, en tout cas, qui fleure bon le réseau culinaire et l’entrisme à tout crin ! C'est dommage. Et démotivant aussi.

En Bourgogne, deux tables me semblent à ce niveau : « Chez Greuze » à Tournus, mais aussi la maison Frédéric DOUCET à Charolles (à découvrir bientôt dans nos colonnes).

 

Espérons un changement de cap pour l'Yonne en 2025 !

 

Deux promotions trois étoiles, là aussi sans chef-patron, dommage pour le chef alsacien Olivier NASTY et sa famille, une à Paris (un déjeuner à « La Réserve » l'an passé m'impressionna véritablement) et l'autre expresse, là aussi, tout proche d'un circuit automobile dans le Var. Décidément !     
Mais parfois, c'est indéniable, le Michelin nous révèle une bonne petite adresse - encore heureux ! -, qui est un brin cachée dans sa ruralité. La France, ce n'est pas que Paris, la Riviera et Courch' !

A titre d’exemple, dans l'Ain, avec « L'Ain Timiste » à Poncin, et plus rare en Seine-et-Marne avec « La Vieille Auberge » à Villeneuve-le-Comte.
Espérons pour notre Bourgogne, un meilleur cru en 2025. Il me semble qu'elle le mérite.  Allez contre mauvaise fortune, bon cœur, bon appétit et large soif !

Précisons que la version papier du guide Michelin 2024 sortira ce vendredi 22 mars.

 

Gauthier PAJONA

 


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Qui a dit que la jeunesse de l’Yonne n’était pas douée avec la pratique du numérique ?! Personne, espérons-le ! Parce que les derniers développements liés au fait divers, relatif aux attaques informatiques perpétrées contre France Travail (ex-Pôle Emploi) ces jours-ci démontrent que parmi les trois personnes à l’origine de ces méfaits ayant perturbé 43 millions de données, l’une n’est autre qu’un jeune natif…de l’Yonne !

 

HUMEUR : La seule information identitaire disponible par la presse et émanant de la procureure de la République de Paris concernant notre surdoué de la chose digitale, est la suivante : il ou elle est natif/native de l’Yonne !

Année de naissance certifiée, 2001 ! Donc, un jeune homme ou une jeune fille, afin de respecter la légitime parité, qui est donc âgé(e) de 23 ans ! Bravo, avec de la suite logique dans les idées, c’est une jolie carrière de hacker à la sauce icaunaise qui semble lui être destinée !

A ceci près que les trois personnes interpellées par les forces de l’ordre, dont notre adepte du « dark web » et de l’informatique illicite, sont mises en examen. Avec une certitude, c’est que le piratage informatique de données coûte cher en France. Surtout les informations concernant des millions de personnes, transitant par les services de France Travail !

 

 

C’est le 08 mars dernier que les opérateurs de l’agence nationale pour l’emploi avaient procédé à un acte de signalement auprès de la CNIL, la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés. Les faits de piratage dataient de février et de mars.

Bref, notre « vedette » locale risque donc de sentir le vent des fourches caudines lui souffler aux oreilles une fois que la justice sera rendue. Et de ne pas retoucher un clavier et une souris d’ordinateur avant longtemps ! A moins d’être embauché par une entreprise locale en quête d’un expert numérique, ce qui fera au bout du compte un demandeur d’emploi en moins ! Une manière de boucler la boucle, non ?!

 

Thierry BRET

 


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