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On le savait atteint de coronavirus depuis quelques semaines déjà. Placé sous l’étroite surveillance des équipes médicales dans une chambre du Nouvel hôpital civil de Strasbourg. Mais, en ce funeste lundi de Pâques, cet homme chaleureux à la moustache si emblématique et au franc parler nous a quittés. A l’âge de 63 ans alors qu’il occupait encore de nombreux mandats dont ceux de présidents de l’Union nationale des entreprises de la Coiffure (UNEC) et de la Confédération nationale des métiers et des services (CNAMS). En août dernier, il était subjugué par sa visite au CIFA de l’Yonne dont il découvrait l’univers pédagogique orienté vers le modernisme et les valeurs de l’excellence…Hommage.

AUXERRE : Profondément humain et maîtrisant à la perfection son sujet, celui de la défense des intérêts des artisans. Voilà ce qui ressortait des premiers échanges que l’on pouvait établir avec ce personnage de la vie entrepreneuriale et politique français, conseiller régional LR de son Alsace natale.

A la fin de l’été dernier, Bernard STALTER, sommité dans l’univers de l’artisanat et de la coiffure, effectua l’un de ses premiers déplacements de la rentrée dans la capitale de l’Yonne pour s’immerger au CIFA.

Depuis le temps que son ami Pierre MARTIN, ancien président de l’UPA et de l’UNEC, ayant à son actif plusieurs mandats présidentiels à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, le taraudait avec ce site pédagogique d’exception à découvrir coûte que coûte !

La chose fut rendue possible grâce au travail collaboratif fourni par toutes les instances en présence qui virent dans ce déplacement l’opportunité de faire le point sur une situation conjoncturelle qui était à l’époque pour le moins alambiquée avec le mouvement persistant des Gilets jaunes.

Et surtout, pour le milieu de l’apprentissage, face à la grande effervescence qui régnait à l’amorce de ce mois de septembre. D’autant que depuis la promulgation d’un texte de loi (05 septembre 2018), les pistes du pragmatisme en matière de formation étaient quelque peu embrouillées. Notamment, au sujet du financement des CFA où les enjeux sont d’importance.

 

 

 

Ardent promoteur de l’apprentissage…

 

Le président de la CNAMS (Confédération nationale de l’artisanat des métiers de service et fabrication) Bernard STALTER n’avait pas manqué de s’entretenir de cet item essentiel en marge de sa visite au centre de formation de l’apprentissage de l’Yonne.

Porte-parole des artisans, pourvu de multiples cartes de visite corporatistes dans sa poche, Bernard STALTER avait pris soin ce jour-là de faire savoir sa stratégie juste avant l’amorce d’un automne chaud bouillant au plan social.

« Je travaille à la mobilisation générale de l’ensemble des métiers de service que je représente pour que le nombre d’apprentis augmente dans des filières qui en manquent cruellement : les métiers de bouche, le bâtiment, la coiffure. Certes, il y a eu par le passé quelques ersatz de mesures distillées par l’Etat pour tenter de remédier à la situation (des aides destinées aux petites entreprises qui s’octroyaient les services d’apprentis âgés de moins de 18 ans) mais cela n’aura guère eu d’effets à terme... ».

Réaliste et lucide, Bernard STALTER ! Le sémillant personnage avait même poussé avec bonhommie ses réflexions intellectuelles un peu plus loin dans les discussions. Appelant la France et les Français à lutter de toutes leurs forces contre la morosité ambiante dans laquelle le pays s’empêtrait. Du petit lait pour son auditoire d’un jour : Michel TONNELLIER, président du CIFA, Marcel FONTBONNE, son directeur, Christophe DESMEDT, président régional de l’U2P Bourgogne Franche-Comté (Union des entreprises de proximité), Jean-François LEMAITRE, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne ou encore David MARTIN, président départemental de l’U2P.

 

 

 

Supprimer les faits divers pour valoriser l’entrepreneuriat !

 

Cette figure nationale au charisme incontestable souhaitait même à la surprise générale que les médias se mobilisent en ce sens en supprimant de leurs supports de diffusion la rubrique des faits divers trop anxiogène à son goût pour se consacrer à la valorisation de celles et ceux qui entreprenaient dans ce pays !

« Croyez-moi, concluait-il, on peut vivre heureux en France. Si tous les acteurs économiques et institutionnels collaborent ensemble à l’amélioration de notre pays, chacun y trouvera son compte… ».

Malheureusement, alors que l’on parle de changer les paradigmes de notre société après les affres de cette pandémie sans nom, Bernard STALTER n’aura pas eu le temps d’en apprécier les premiers effets. Son départ est un vide abyssal.

La voix des artisans de France s’est donc tue, définitivement. C’est sûr : elle va nous manquer…

 

 

 


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Nos politiques sont en panne de créativité ! Ils cherchent des solutions pour l’après crise. Sans pouvoir se mettre d’accord sur les méthodes d’investigation, de travail, de résolution de problème, de démarche… Ils nous rebattent les oreilles avec les bonnes vieilles méthodes du passé qui, devenues obsolètes, ne leurrent que celles et ceux qui manquent d’imagination…

TRIBUNE : La planète se voile la face en peignant, inconsciemment la dystopie du monde de demain. A la manière de nos grands-mères, nos dirigeants rapiècent de vieux pantalons usagés, décrépis et irrécupérables !

A l’échelle de l’Europe, ils sont incapables d’inventer l’avenir. Les gouvernants reprennent les vielles solutions économiques et sociales d’hier. Les responsables européens nous parlent d’instaurer un plan « Marshall ». Mais, quel est le rapport avec 1945 ?

Faut-il inonder l’Europe (Etats, entreprises) de crédits ? Pour acheter quoi et surtout à qui ? Pour aggraver les déficits commerciaux ? Une politique de l’offre est aujourd’hui tout aussi vouée à l’échec qu’une politique de la demande ! Aucune d’entre elle ne pourra contenir une évolution forte du chômage. Seule une nouvelle méthode de répartition des richesses semble urgente face à la stagflation (récession et inflation) qui menace.

Faut-il injecter des capitaux en masse pour relancer l’économie ? Une soi-disant solution miracle pour la relance, vaine théorie keynésienne, qui n‘a jamais prouvée son efficacité. Mais hélas, elle a aujourd’hui la faveur de nos politiques pseudo-libérales !

Alors, est-ce qu’il faut revenir à Friedman avec la théorie monétariste et le laisser-faire, prêche contre Keynes et la « non-intervention » de l’Etat dans l’économie ! Cela ne peut pas marcher.

Les contribuables, sur pression de l’Etat, ont sauvé les banques après la crise de 2008 ! Nous ne pourrons pas rééditer l’exploit !  Quelles seraient les solutions efficientes pour faire face à une situation inédite dans notre histoire ? Un environnement tumultueux qui cumule une crise sanitaire, sociale, financière et économique. Il ne trouve aucune équivalence donc aucune solution passée dont on pourrait s’inspirer.

 

Inventer l’avenir, c’est imaginer ensemble le monde que l’on souhaite…

 

Techniquement, on retrouve de la stagflation. C’est-à-dire un surendettement global (Etat, entreprise, particulier…), une pauvreté grandissante (600 morts de froid chaque année), une immigration non maîtrisée, un environnement naturel en pleine déliquescence… Les risques de fascisme et de totalitarisme ne sont peut-être pas si loin.

Le locataire de l’Elysée est clair dans ses aspirations pour les Français, lorsqu’il affirmait il y a peu : « La Coupe du monde est réussie quand elle est gagnée ». En conséquence, seule la victoire compte…pour les vainqueurs !

Or, la richesse des uns devient le résultat de la performance individuelle alors que la misère et la pauvreté des autres illustrent leur incapacité à s’adapter et à devenir riche !

Pire encore : le monde voulu par notre président se résume à cette injonction : « Il faut que les jeunes aient envie de devenir milliardaire… ».

Encore faut-il avoir un échantillon personnel à présenter ! Une subtile stratégie encore appelée « mythe de la performance » qui dépolitise les problèmes et évacue toute question de justice sociale.

Inventer l’avenir, c’est se projeter demain. Imaginer ensemble le monde que l’on souhaite, afin de décliner les actions à mener, sans aucune référence aux solutions du passé.

Alors le moment présent, dans l’action, deviendra la valeur actualisée du futur. Nos capacités créatrices sont mises à rude épreuve : quelle place pour l’individu, quelles valeurs doivent prédominer (au lieu de la sempiternelle itération de « liberté-égalité-fraternité » qui hélas demeure trop souvent lettre morte) ?

Quelle est la place de la France dans le concert européen ? Quelles doivent être les formes de solidarité et d’équité entre les peuples ? Peut-on imaginer une économie de partage, sans croissance et sans déficit budgétaire ? Oui, bien sûr !

Mais en associant les forces vives de ces spécialités : scientifiques, économiques, sociologiques…afin d’éclairer et d’affirmer la volonté du peuple !

On ne peut plus confier les clefs du pouvoir à une seule personne, élue par une minorité de citoyens qui jouerait notre avenir à pile ou face : « pile je gagne, face tu perds ! ».

Souvenons-nous de la citation de l’économiste David CAYLA : « Les économistes me font penser aux conquistadors qui dévastèrent des civilisations entières au nom de la quête des cités d’or…».

Jean-Paul ALLOU

 


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Globalement, les dispositifs d’accompagnement mis en œuvre au profit des entreprises devraient s’élever à plus d’un milliard d’euros pour cette banque. Ce chiffre traduit la réactivité de l’établissement à vouloir s’engouffrer dans la brèche de la solidarité. Dès le 25 mars, date de la mise en place du Prêt garanti par l’Etat (PGE), le réseau mutualiste répondait aux attentes des entreprises qui en exprimaient le besoin. Au 06 avril, elle avait accordée plus de mille PGE pour cent millions d’euros d’encours.

DIJON : Précisons tout de go, que ces montants s’ajoutent aux 250 millions d’euros d’échéances reportées depuis le début de la crise. Quoi qu’il en soit, le réseau de la Banque Populaire a décidé de ne pas rester inactif dans la période actuelle en apportant des solutions adaptées aussi bien pour les ménages que dans l’intérêt des entreprises.

Pour ces dernières, l’établissement bancaire a conçu un programme d’accompagnement sur mesure. Il s’articule en plusieurs items : le report au cas par cas et ce jusqu’à six mois pour les remboursements des crédits, l’assurance de contacts avec un conseiller sous un délai de 48 heures maximum, être un appui dans l’accélération de la prise en charge des dossiers de sinistres et leurs indemnisations, proposer des dispositifs sécurisés de fonctionnement à distance et être le relais dans la distribution des prêts garantis par l’Etat, les fameux PGE.

En parallèle, la banque diffuse une analyse quotidienne des marchés financiers. Afin de suivre en temps réel les évolutions de ceux-ci dans le contexte si particulier que nous connaissons.

 

85 % des agences continuent d’offrir leurs services…

 

Le réseau a fait le choix de laisser des équipes présentes sur le terrain. En continuant à servir et à recevoir les clients tout en tenant compte des mesures barrières. La liste des agences ouvertes est d’ailleurs consultable sur le site de la banque.

Aucun risque de pénurie par ailleurs n’est à prévoir pour les distributeurs qui ne manqueront pas d’argent : le réapprovisionnement est assuré de manière régulière et l’accès aux GAB s’effectue normalement pour celles et ceux qui sont en quête de liquidités.

Toutefois, les responsables de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, à l’instar de Yann NUNES, directeur régional de l’Yonne, invite la clientèle à privilégier les solutions de paiement sans contact. Ils permettent avec la carte bancaire de réaliser ses achats de manière totalement sécurisée et sans manipuler d’espèces afin d’éviter les contacts physiques.

L’usage des services à distance offre le respect des mesures de limitation de déplacements voulues par le gouvernement. Ils se conçoivent par téléphone ou par e-mail, ou via le centre de relation clientèle au 03.80.48.50.00. (Appel non surtaxé).

Enfin, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est très attentive à la recrudescence de la fraude numérique (phishing).

Elle rappelle à ses sociétaires et clients qu’elle ne demande jamais d’information par mail comme des identifiants ou mots de passe, des éléments sur une carte bancaire ou encore les codes de validation d’achat sur Internet.

L’établissement régional a su faire montre de solidarité en octroyant dernièrement une dotation de 32 000 masques de protection au centre hospitalier et universitaire de Dijon afin qu’ils soient distribués aux soignants du territoire…

 


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Les établissements qui accueillent des personnes handicapées souffrant d’autisme font difficilement face à la propagation de l’épidémie du coronavirus, entre manque de matériel de protection, réduction constante des effectifs du personnel et incompréhension des autistes face aux mesures imposées. Immersion au cœur de la problématique…

ORLEANS (Loiret) : David* est dans son bureau lorsqu’il reçoit un e-mail de l’Agence régionale de Santé (ARS) d’Orléans. Il est chargé du personnel depuis une dizaine d’années dans un établissement du Loiret qui accueille des adultes autistes souffrant de déficience mentale, de troubles de la communication et d’anomalies comportementales.

L’ARS envoie les premières instructions visant à restreindre les visites de personnes extérieures à l’établissement. David ne s’en doute pas encore, mais ce premier mail signe le début d’une crise sans précédent pour le foyer accueillant quarante résidents permanents.

Depuis, il reçoit presque quotidiennement des instructions concernant les mesures sanitaires qui doivent être mises en œuvre pour éviter l’expansion de l’épidémie et respecter le confinement.

« Face au manque de tests, et à la somme d’informations contradictoires, nous vivons dans l’incertitude constante d’avoir pris ou non les bonnes décisions ».

Il suffit de quelques jours pour que plusieurs membres du personnel, aides-soignants et éducateurs, présentent des symptômes pouvant être liés au coronavirus. Ils sont tout de suite confinés chez eux. David doit revoir tout l’agenda pour pouvoir assurer la continuité des soins et des services aux personnes autistes non autonomes.

Quelques jours plus tard, la première contamination d’une résidente autiste est détectée. Toutes les personnes ayant été en contact avec elle sont confinées à part.

« Nous n’avons pas de tests pour dépister les possibles malades. Alors, nous les confinons ensemble, mais nous prenons ainsi le risque que des personnes non contaminées tombent malade à leur tour. Nous vivons dans l’incertitude constante d’avoir pris ou non les bonnes décisions » précise David.

 

Malgré les précautions, les tests s’avèrent positifs…

 

La direction a fait une commande à l’ARS de masques et de gants pour pouvoir protéger l’ensemble des salariés intervenants auprès des résidents. Le 26 mars la commande n’était toujours pas arrivée.

Lorsqu’elle arrivera, elle sera à peine suffisante pour les besoins réels. Alors, depuis deux semaines, c’est la débrouille. Ils ont fait appel à tous leurs voisins et à leurs partenaires. Un magasin de jardinerie leur déniche des masques, une usine de tracteurs et une fabrique de station de lavage pour voitures complètent le stock.

Quelques  sur-blouses  s’ajoutent aux dons. Les masques, les gants et les solutions hydro-alcooliques sont distribués chaque matin dans des sacs individuels aux professionnels, car sinon ils disparaissent.

« Ce qui nous interroge, c’est que les autorités présentent les tests comme non indispensables, alors même qu’ils sont préconisés dans des lieux collectifs à risque pour limiter les contacts avec des personnes atteintes. En fait, comme il y a une pénurie, ils  ont juste fait une échelle de priorité… les EHPAD et les établissements comme les nôtres ne sont donc pas prioritaires. » David.

Malgré toutes les précautions, des membres du personnel présentent des symptômes, certains même sont positifs.

D’autres décident de ne plus venir travailler, par peur de contaminer ensuite leurs proches. La réorganisation constante des tâches devient un véritable casse-tête, sur soixante-dix salariés, trente ne sont plus disponibles et les prévisions de l’épidémie pour la région Centre-Val-de-Loire annoncent le pic en fin de semaine prochaine.

« Heureusement, les équipes encore présentes s’organisent et se tiennent les coudes. Et une certaine solidarité apparait aussi, un établissement pour enfants autistes voisin du nôtre a fermé en même temps que les écoles, quelques salariés sont venus prêter main forte chez nous ».

 

Le confinement et la distanciation sociale incompris par les autistes

 

En une semaine, la situation a été bouleversée dans un établissement où les routines quotidiennes sont nécessaires pour certains autistes. Généralement très anxieuses, ces personnes voient le monde comme un endroit très imprévisible et effrayant. Afin de limiter ces angoisses, ils essaient de rendre les choses aussi prévisibles que possible en contrôlant leur environnement et en établissant des rituels.

Pour une résidente, le salut du matin est sacré et ne peut se passer d’une bonne poignée de mains avec tous ceux qu’elle rencontre. Celle-ci doit être effectuée toujours avec la même pression, sinon elle recommence. Les saluts sont parfois très longs. Du jour au lendemain, il a fallu mettre un terme à ce rituel essentiel qui marque le début de sa journée et la rassure.

Le respect des gestes barrières et la distanciation sont impossibles pour la plupart. Les moniteurs, aides-soignants, thérapeutes et aides médico-psychologiques doivent faire face à ces nouvelles difficultés : expliquer l’insupportable chamboulement des rituels, générateur d’angoisses.

 « Certains résidents sont tellement apeurés lorsqu’ils subissent des frustrations qu’ils peuvent développer des comportements violents. Nous prions pour qu’ils ne tombent pas malades, car il serait alors impossible de les soigner » confie David.

Amélie*, une aide-soignante qui travaille depuis quatorze ans dans l’établissement, n’a jamais connu une telle crise, remettant en cause leurs pratiques quotidiennes avec les autistes et défiant leurs capacités d’adaptation.

« Les résidents ne comprennent pas pourquoi d’un seul coup ils se retrouvent confinés, et ne peuvent plus faire les mêmes activités qu’avant. Nous essayons de leur expliquer et nous faisons des efforts pour rester sereins, être stressé dans ces conditions, c’est favoriser l’émergence de troubles chez les autistes. » Amélie.

 

Emmanuel MACRON lâche du lest à l’occasion de la Journée mondiale de l’autisme…

 

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, Emmanuel MACRON a annoncé jeudi 02 avril, un aménagement des règles de confinement pour les autistes, en les autorisant à sortir « un peu plus souvent » pour se rendre sur les lieux habituellement fréquentés, « porteurs de repères rassurants ».

Une mesure qui prend tout son sens au sein de l’établissement, où les résidents n’étaient plus autorisés à aller se promener dans les forêts aux alentours, interdiction risquant de provoquer des angoisses et des comportements violents.

Une autre résidente a la capacité d’adapter ses comportements en fonction de la quantité d’attention et de réaction qu’ils provoquent sur son entourage. Ainsi, si elle a des difficultés respiratoires un jour, et  que l’établissement appelle le SAMU et qu’elle est emmenée à l’hôpital, elle est capable un autre jour d’accélérer sa respiration pour attirer l’attention. Dans le contexte actuel, le personnel ne peut pourtant pas se permettre de ne pas prendre au sérieux des difficultés respiratoires.

« Ma plus grande inquiétude aujourd’hui, c’est d’imaginer les conséquences si des résidents tombent gravement malades. C’est nous personnels encadrants et soignants qui venons de l’extérieur, qui risquons de leur transmettre le virus si nous ne nous protégeons pas bien. Et en même temps, il est juste parfois impossible de maintenir ses distances, lorsque l’on doit les aider à se laver par exemple» Amélie.

Lorsque David rentre chez lui le soir, il est déjà 21 heures. Les journées sont longues et les week-ends inexistants. Le stress s’accumule à la fatigue, participant aussi à la baisse des défenses immunitaires. Il vit à la campagne et a la chance d’avoir une chambre et une salle de bains séparée pour pouvoir se confiner chez lui. Il mange seul et lorsqu’il croise ses enfants, c’est toujours à un mètre de distance et après s’être entièrement désinfecté.

« Il y a deux semaines, nous faisions tous un tournoi de tarot dans le salon, j’ai hâte de pouvoir rejouer aux cartes… ajoute-t-il.

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras

NB : Les prénoms ont été modifiés.   


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La première de ces livraisons en provenance de Chine via Marseille est arrivée ce vendredi 10 avril dans la capitale régionale. La majeure partie de son contenu, soit ces fameux masques de protection espérés depuis si longtemps, équipera les EHPAD et les services de soins à domicile…

DIJON : Composée d’un million de masques de types chirurgicaux, cette cargaison à destination des professionnels de santé a été réceptionnée par la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, ce vendredi en fin de journée.

Conçue en Chine dans une usine de Shanghai, la marchandise a transité par l’aéroport de Marseille-Marignane avant d’être acheminée par camion dans la capitale bourguignonne en fin d’après-midi.

Ce n’est que la première étape du processus d’approvisionnement des EHPAD et autres services de soins à domicile. D’autres masques sont encore attendus dans les jours prochains.

 

 

Ce sont en effet quatre millions de ces précieux ustensiles qui ont été commandés par l’institution régionale pour un engagement de crédits à hauteur de trois millions d’euros.

Les Conseils départementaux en prendront possession ce week-end, avant de les distribuer dans les différents établissements médico-sociaux.

L’Yonne percevra une dotation de 50 000 unités. Cent mille de ces produits alimenteront les réserves des grossistes pour les pharmacies…

 

 

 

 


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