C’était le deal qu’une centaine de jeunes gens, pour certains accompagnés de leur famille, s’était engagés à respecter lors de cette troisième édition d’un événement organisé par la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais et ses partenaires. Une fois n’est pas coutume, la halle couverte de Sens accueillait dans une aile du premier étage une quarantaine d’acteurs institutionnels, associatifs et entreprises, concernés par la pratique de l’alternance. Satisfaits de la réussite de cette opération, les organisateurs n’excluent pas de la reproduire dès la rentrée prochaine…
SENS : « Des contacts utiles, qualifiés de très intéressants…». Ce sont à chaud les premiers commentaires que l’on pouvait entendre au terme de cette manifestation, au demeurant plutôt réussie. L’ensemble des partenaires associatifs et institutionnels de la formation par l’alternance s’était mobilisé pour cet évènement. Il se soldait par des échanges nourris entre les jeunes gens en quête d’une solution concrète et les spécialistes.
Il est vrai que ce troisième rendez-vous consacré à cet exercice de relation directe entre les parties possédait les ingrédients nécessaires à son succès. Puisque trois cents offres d’emploi à optimiser par le biais d’un contrat de professionnalisation étaient à pourvoir. Chose peu courante, d’ordinaire. Cela eut l’effet escompté. De l’avis de Clarisse QUENTIN, chargée de l’emploi et de la formation à la Ville de Sens et élue de la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais, « la fréquentation de cette édition 2018 s’avéra supérieure aux deux précédentes campagnes de sensibilisation ».
Une prochaine édition dès l’automne ?
Satisfaite de la tournure des événements, l’élue icaunaise a laissé entendre qu’une suite serait donnée à ce processus pragmatique de mise en relation entre les jeunes gens en quête d’emploi et les acteurs de la formation. Sans doute, dès la rentrée prochaine. Sans que cela soit encore officialisé, un prochain job dating de l’alternance pourrait être programmé dans les agendas en septembre.
« En toute logique, déclara la conseillère départementale, il devrait rester un reliquat de poste aux trois cents offres d’emploi proposées aujourd’hui ».
Quant au choix du lieu, il a fait l’unanimité par ses qualités fonctionnelles et de neutralité auprès des différents partenaires organisateurs (Pôle Emploi, Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, PEIP-une combinaison structurelle unissant le PLI et la Mission Locale, Communauté d’agglomération du Grand Sénonais, Cap Emploi…).
Précisons, enfin, que plusieurs entreprises (OXO 89, La Poste, le groupe POMONA, SOIGNON, Maison Familiale Rurale…) occupaient des stands qui ne devaient jamais désemplir. Preuve tangible de l’intérêt de cette animation auprès du jeune public et de leurs parents.
Occupant la fonction de directeur technique au lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle de Reims, le successeur de Gabriel ANDREI s’installera à Auxerre au terme de la période estivale afin de préparer sa première rentrée en Bourgogne Franche-Comté. En visite de courtoisie il y a quelques jours dans l’Yonne, Marc BESANCENEZ a pu se présenter au corps enseignant et au personnel administratif, en toute simplicité. Un contact qui s’est avéré judicieux pour ce professionnel âgé de 46 ans dont la motivation professionnelle repose sur le développement du bien commun et du bien individuel…
AUXERRE : Devant une salle très attentive à la formulation de ses propos, le futur directeur du groupe Saint-Joseph La Salle, Marc BESANCENEZ, a tenu à remercier chaleureusement, tout en y incluant un zeste d’humour, son prédécesseur, Gabriel ANDREI.
Pilier emblématique de la vénérable institution pédagogique chrétienne, Gabriel ANDREI quittera entre-temps le département de l’Yonne. Il y avait officié avec brio depuis huit ans. A l’automne, il reprendra les rênes d’un établissement lassalien de l’Ile de France, à la périphérie de Paris.
Se voulant rassurant quant à la manière dont il appréhendera l’avenir de l’école des Frères auxerroise, Marc BESANCENEZ a relaté son parcours professionnel.
Cet ingénieur des Arts et Métiers, passionné par la technologie, a accompli un brillant cursus scolaire en obtenant un DEA. Féru de vibro-acoustique, il est à l’origine du BTS de maintenance industrielle, ouvert à Reims.
Membre du directoire et directeur délégué du groupe La Salle, sa venue devrait coïncider avec la mise en exergue d’une stratégie ne bouleversant pas ce qui a été réussi au cours de ces récentes années.
Faisant montre de qualité d’écoute et d’ouverture relationnelle, le futur responsable du groupe scolaire auxerrois (l’un des plus importants de la région Bourgogne Franche-Comté en termes de fréquentation et de taux de réussite aux examens) veut très vite s’intégrer parmi la communauté éducative de son nouveau point d’attache.
AUXERRE : Le spécialiste de la maîtrise des risques techniques, humains et environnementaux dans les milieux professionnels procède à l’heure actuelle au renforcement de son effectif dans l’Yonne.
Implantée à Auxerre, l’agence départementale APAVE vient de recruter deux nouvelles personnes afin de grossir les rangs de ses équipes de techniciens. La première des deux embauches concerne un poste en électricité et mécanique.
La seconde offre d’emploi se rapporte à une fonction d’ingénieur susceptible d’intervenir sur des machines qualifiées de « dangereuses ».
Les deux nouveaux postes à pourvoir de suite seront complétés dès le mois de septembre par une arrivée supplémentaire au sein de l’entreprise.
En effet, Jean-Luc VIET, chef d’agence d’APAVE Auxerre, a confirmé son besoin d’une assistante commerciale. Cette dernière viendrait compenser un départ à la retraite survenue dans cet intervalle.
Enfin, le quatrième emploi est, quant à lui, programmé au cours de l’automne. Il s’agira d’un poste d’électricien qui lui aussi se substituera à un départ volontaire d’un collaborateur désireux de profiter de son inactivité légitime.
L’effectif se renforcera à l’amorce de la nouvelle saison. Cela permettra au nouveau responsable de l’agence icaunaise de décliner une politique stratégique efficiente. Celle-ci s’articule entre le contrôle et la vérification des risques parmi les milieux professionnels mais aussi le développement de cycles de formation.
Rappelons que l’entité APAVE Auxerre s’est dotée d’un centre spécifique, créé il y a trois ans. Un investissement que le dirigeant de la société qualifie d’opportun car très opérationnel depuis sa mise en service.
La charte départementale de la promotion de l’apprentissage a été paraphée par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON aux côtés des représentants de l’Education nationale et des présidents des chambres consulaires il y a quelques jours à Auxerre. Lever les freins d’accès à l’apprentissage en valorisant cette filière mais aussi faciliter l’intégration des apprentis dans l’entreprise et le monde du travail constituent deux des points essentiels déclinés par cet engagement que le préfet souhaite pérenne…
AUXERRE : Parfois associé à certaines typologies de métiers, l’apprentissage souffre d’une carence de notoriété en matière d’image. La plupart des parents regardent avec défiance ce parcours pédagogique, pouvant apporter cependant bon nombre de motifs de satisfaction du côté de celles et ceux qui s’y aventurent.
Avec 70 % d’accès à l’emploi dans les sept mois qui suivent le terme de la formation, l’apprentissage est synonyme d’une insertion professionnelle réussie. En légère augmentation par rapport à l’année antérieure, 1 469 contrats ont ainsi été signés dans le département de l’Yonne en 2017.
Il est vrai que l’apprentissage offre aux jeunes gens des opportunités d’accès à une qualification qui sera validée par un diplôme ou un titre ouvrant vers une expérience professionnelle.
Vers un renforcement de la coordination des actions…
Objectivement, ce cursus est plutôt le bienvenu au niveau des entreprises. L’apprentissage leur donne la possibilité de former aux métiers dont elles ont besoin et de transférer leurs compétences et savoir-faire.
Favorable à engager le service public de l’emploi dans une démarche promotionnelle et valorisante vis-à-vis de l’apprentissage, Patrice LATRON, préfet de l’Yonne, n’a pas hésité à proposer l’officialisation de cet engagement via la signature d’une charte départementale de promotion.
Les présidents des trois chambres consulaires (Etienne HENRIOT, pour la Chambre d’agriculture, Alain PEREZ, au nom de la Chambre de commerce et d’industrie, et Jean-François LEMAITRE, pour la Chambre des métiers et de l’artisanat) ont apposé, eux-aussi, leurs paraphes au bas de ce document. Il en a été de même de la part de la directrice départementale des services de l’Education nationale.
Grâce à cette mobilisation de ces acteurs, un renforcement de la coordination des actions pour faciliter l’accès des jeunes à l’alternance professionnelle est à prévoir au cours de ces prochaines semaines.
Du 21 au 23 juin, la filière bois et forêt se retrouvera avec toutes ses composantes professionnelles et structurelles en Saône et Loire, à Saint-Bonnet de Joux. Le septième rendez-vous de ce concept EUROFOREST aura à cœur de démontrer à l’ensemble des observateurs que cette filière a fait de l’innovation un vecteur essentiel de son développement et de sa modernisation…
SAINT BONNET DE JOUX (Saône et Loire) : Créé par les professionnels de la filière, le salon EUROFOREST demeure une animation incontournable pour les acteurs économiques évoluant sur le marché du bois et de la forêt en France.
Alors que les objectifs de cette corporation sont de développer les emplois de solutions novatrices et performantes, cet évènement qui fonctionne sur un rythme biennal, confirmera que l’innovation est constante sur ce segment de l’activité économique nationale.
Les enjeux sont importants pour les organisateurs. Il s’agira d’accueillir autant de visiteurs et d’exposants sur cette nouvelle édition que lors des précédents rendez-vous.
Mais, l’autre intérêt développé par ce salon grandeur nature, localisé dans cette commune au cœur du Morvan, sera de proposer aux entreprises des outils à forte potentialité opérationnelle pour exploiter les forêts dans les conditions les plus rentables et les plus respectueuses de l’environnement. Tout cela devant s’appliquer dans le respect du confort de travail de la ressource humaine et de la sécurité.
Interrogé sur l’état d’esprit qui résulte de cette nouvelle concentration de professionnels, le président d’EUROFOREST, Jean-Philippe BAZOT, a souligné que « cette septième édition sera l’occasion de prouver que les gains de compétitivité, de sécurité, de réduction de la pénibilité au travail, permis notamment par la mécanisation et la robotisation galopante des activités forestières, contribuent largement au développement global de la filière forêt bois… ».
Un rendez-vous que les professionnels de Bourgogne Franche-Comté ne devraient manquer sous aucun prétexte.