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C’est le branle-bas de combat au sein de tous les états-majors de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment. La double échéance électorale, présidentielle et législative, mobilise les troupes à travers l’Hexagone. Faire circuler des messages clairs et forts, sous la forme de propositions constructives favorables à la filière, est plus que jamais le mot d’ordre. La CAPEB veut peser du poids de ses 57 126 adhérents sur les deux scrutins…

 

AUXERRE : Traditionnel vecteur de communication servant à véhiculer des messages informatifs précis et bien ciblés, à la limite de la revendication, le livre blanc refait donc surface dans le sérail du bâtiment à l’approche des élections présidentielles et législatives. Et à ce petit jeu de la transposition épistolaire de suggestions et autres idées lumineuses à adresser aux représentants de la classe politique, la CAPEB demeure une habituée de ce genre d’exercice.

Depuis peu, l’opus de la nouvelle campagne 2022 est remis en main propre aux parlementaires et élus de l’Yonne pour qu’ils s’imprègnent des idées émises par l’ensemble de la corporation qui tente de faire face à la crise. La première, sanitaire tout d’abord, qui aura perturbé quelque peu la progression des carnets de commandes, impactant les chiffres d’affaires de ses acteurs. La seconde, l’opposition belliqueuse entre la Russie et l’Ukraine et ses conséquences sur l’envolée des prix des matières premières et sur le coût de l’énergie, dont on ne connaît pas encore les retombées économiques.  

Dernièrement, Jean-Christophe REPON, le numéro un de la CAPEB, remettait à l’une des têtes pensantes du cercle rapproché de la candidate Valérie PECRESSE, Jean-Michel FOURGOUS, un expert sur les aspects économiques, le précieux document.

Finalité de la mesure : se faire entendre en qualité d’acteur prioritaire de l’économie auprès des forces en présence au plan politique. D’où la publication de ce livre blanc, qui est résolument positionné autour d’une économie plus durable et vertueuse.

 

Un livre blanc articulé autour de trois volets essentiels…

 

Côté argumentaire, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un triple constat, dans les faits, de la part de la confédération. Primo, obtenir l’équité entre toutes les entreprises du secteur, qu’elles soient petites ou grandes. Avec en filigrane, la place occupée par les TPE au sein de la représentativité patronale. Sur le principe, une entreprise égale une voix.

Secundo, un besoin plus qu’urgent de simplification, applicable au quotidien. La CAPEB souhaite davantage de lisibilité, notamment en matière de besoins administratifs ainsi que pour les dispositifs d’aides aux ménages qui concernent les travaux de rénovation et d’accessibilité. Il est vrai qu’il y a de quoi perdre son latin entre les outils MaPrimeRénov’, ECO PTZ, PTZ Accession, sans omettre tout le volet induisant la RGE et les contraintes de la CEE !

Enfin, ultime requête, celle qui se rapporte à la stabilité et lisibilité des mesures fiscales et sociales. Des règles qui ne cessent d’évoluer en permanence.

 

 

Les offres à 1 euro : l’Eldorado des pratiques commerciales frauduleuses…

 

D’autres ingrédients s’ajoutent à cet inventaire à la Prévert. Les questions inhérentes au recrutement (sempiternelles !), celles qui touchent la valorisation des déchets, l’attractivité des métiers du bâtiment ou encore l’incitation à suivre des cursus formatifs auprès des plus jeunes.

Deux items sont à observer toutefois : celui de la TVA qui pourrait être ramenée à 5,5 %, du fait de l’inflation galopante qui s’applique sur les matières premières, et le serpent de mer historique, la concurrence déloyale.

A ce propos, l’organisme fustige le gouvernement d’avoir laissé faire pour mettre en place des pratiques commerciales agressives, voire illicites, à l’origine de nombreuses fraudes et mécontentements auprès des consommateurs dans le cadre des programmes de ces fameuses offres à 1 euro, très discutables dans le landerneau !

 

Recréer un ministère spécifique à l’artisanat et au commerce ?

 

Les exigences de la CAPEB seront-elles entendues par la classe politique ? En tout cas, comme le martèle Jean-Pierre RICHARD, président de l’antenne de l’Yonne, « le poids de notre confédération n’est pas à négliger puisque nous intégrons l’U2P et quatre autres fédérations entrepreneuriales qui représentent in fine 93 % de l’économie française… ».

Le message est donc suffisamment clair à celles et à ceux qui veulent l’entendre. « Si vous ne nous écoutez pas, le taux d’abstention lors de ces deux futurs enjeux qualifiés de fondamentaux pour l’avenir de notre pays pourrait en être corrélé… ».

Et le président de la CAPEB – il est également le porte-étendard de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – de souligner que l’on ne parle pas assez de l’artisanat dans cette campagne.

« Il serait grand temps de réinstaurer un ministère de l’artisanat et du commerce qui a été supprimé sous l’ère de Nicolas SARKOZY afin que la gouvernance soit à l’écoute constante de nos besoins… ».

Cela ne semble pas être au programme des principaux prétendants au strapontin de l’Elysée. Attention, que ce livre blanc de la CAPEB ne vire pas au livre noir de la colère artisanale…

 

Thierry BRET

 

 


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Elles ou ils se prénomment Emilie, Cédric, Ludivine, Sébastien ou bien Florian. Ces deux dernières années, dans l'Yonne, ce sont eux qui ont repris les boucheries de Cravant, Gron, Ouanne, Saint-Bris-le-Vineux ou Tonnerre. Il ne s'agit pas forcément d'un épiphénomène. On peut légitimement penser que, voilà encore une vingtaine d'années, le rideau métallique serait hélas demeuré rouillé à jamais. Désormais, ces locaux appartiennent souvent à la commune, qui parfois en cas de mérité succès des artisans, se voit dans l'obligation justifiée de pousser un peu les murs, comme à Cravant. Histoire de leur permettre de mieux œuvrer au sein du bourg…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Florian DORANGE est l'un d'entre eux. Ce natif de l’Yonne, âgé de 24 ans, enfant de l'assistance publique, est titulaire de trois CAP : boucher, charcutier et traiteur. Voici quelques années, alors qu'il se trouvait en saison dans les montagnes alpines, il croisa sur un télésiège, cela ne s'invente pas !, quelques joyeux habitants de Saint-Bris-le-Vineux.

 

 

Le retour aux sources se joue à la montagne…

 

Après  les traditionnels échanges autour de  vins chauds, nos saint-brisiens lui proposèrent de revenir dans son terroir natal pour reprendre la boucherie-charcuterie du village qui était fermée depuis bien trop longtemps. « Banco » leur répondra notre Louchebem, qui dès lors, troqua  la montagne, pour les vallons vineux de ce joli village d'un millier d'habitants.

Du courage et du cœur à l'ouvrage, Florian n'en  manque pas, fier de succéder à son lointain prédécesseur Jean-Pierre ORGEUR. Ce dernier se fit  notamment connaître antan, par son bâtonnet de Saint-Bris, un délicieux saucisson sec apprécié des randonneurs, vendangeuses et des autres aussi !

Les journées de Florian commencent de bonne heure. Dès sept heures, on peut  aussi pousser la porte rougeoyante de ce commerce villageois, heureux de cohabiter avec une épicerie, mais aussi une excellente boulangerie-pâtisserie : « la maison « Paris » !

 

 

L’identité des fournisseurs éleveurs : la priorité !


Un étal artisanal, avec les fabrications charcutières maison que sont rillettes, terrines de lapin, mais aussi saucisses délicatement fumées. De belles viandes françaises, livrées par l'entreprise de Migennes « SYCAVIL » que notre boucher fait rassir comme il se doit. Le rêve de cet amateur de harengs pommes à l'huile serait un jour de travailler en direct avec un éleveur local. Un peu comme le faisait ce passionné de Gilles BOUQUET, regretté boucher de la Ferté-Loupière, un très bel exemple en la matière.

Gilles fut à la mode avant les autres, se fournissant chez des éleveurs autour de chez lui (Sepeaux, Précy-sur-Vrin...). Seule comptait la qualité pour ce grand professionnel, fier d'afficher sur son étal, l'identité de ses fournisseurs éleveurs.

 

 

 

Des boucheries charcuteries pour prolonger le plaisir commercial…

 

N'ayons garde d'oublier ses plats préparés à Florian, comme l'onctueuse blanquette de veau, ou le jambon blanc maison à la chablisienne.

La clientèle - et c'est heureux ! - répond présente à cette renaissance commerciale qui contribue grandement à la vie villageoise, qui pourrait aussi voir un de ces quatre le retour d'un p'tit restaurant. A suivre ?!

A Saint-Bris-le-Vineux, Gron et ailleurs, longue vie à nos boucheries-charcuteries qui n'attendent que le  plaisir de notre visite, pour leur pérennité commerciale.

Malgré la surabondance de grandes surfaces, souvenons-nous qu'une commune sans écoles, ni commerces devient une commune fort peu attractive…

 



En savoir plus :

 

Boucherie DORANGE

09 Rue du Dr Tardieux

89530 Saint-Bris-le-Vineux

Tel : 03.86.51.61.82.

Sauf le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Comment optimiser les téléphones portables d’ancienne génération devenus obsolètes plutôt que de les laisser croupir au fond d’un tiroir ? La réponse est simple comme bonjour : les recycler comme tout bon matériel usagé qui se respecte dans le cadre d’une opération initiée par ORANGE, il va de soi !

 

DIJON (Côte d’Or) : Que faire d’un ancien smartphone dont on n’a plus l’utilisation ? Le condamner à devenir une pièce de collection stricto sensu au fond d’un tiroir ? Oui alors lui proposer de renaître de ses cendres, en suivant le parcours de retraitement imaginé par le circuit de l’économie circulaire ?

Il y a quelques jours, Véronique MORLIGHEM, déléguée régionale d’Orange en Bourgogne, s’est rendue dans le sud de la Saône-et-Loire afin d’y entériner un partenariat qui fera date : celui qui l’unit avec la Communauté de communes de la Côte Sud Chalonnaise dans le cadre de la collecte et du recyclage de portables usagés.

Cela fait presque une décennie que l’opérateur de télécommunications procède ainsi en initiant des partenariats avec les collectivités territoriales aux quatre coins de l’Hexagone.

Partant d’un simple postulat, celui qui s’appuyait sur une étude analytique produite par l’organisme ECOSYSTEM, ORANGE collecte, reconditionne et revend ces appareils relookés au profit d’une noble cause : celle portée par Emmaüs International. Il est vrai que les données statistiques délivrées par l’organisme frisaient avec l’indigestion de ces vieux appareils ne servant plus à rien et encombrant les tiroirs des bureaux : ils sont près de 100 millions de téléphones localisés dans les placards des Français !

 

 

25 000 mobiles récupérés valent un emploi créé…

 

Se rapprocher des collectivités représente une véritable aubaine pour ORANGE. Cela lui facilite la tâche en matière de récupération desdites pièces. Une urne en carton est ainsi fournie par l’opérateur afin que les administrés déposent le précieux objet de tant de convoitise.

Selon ORANGE, 25 000 mobiles recyclés correspondent en équivalence à un emploi d’insertion crée en France ! Quant aux bénéfices de cette vente, ils sont reversés à Emmaüs International afin de financer leurs œuvres caritatives.

Gageons qu’au vu de la période trouble du moment, bon nombre de personnes éprouvent du plaisir à se débarrasser de leurs vieux portables.

La semaine prochaine, Véronique MORLIGHEM abordera lors d’un point avec la presse l’actualité de l’opérateur liée au déploiement de la fibre optique sur l’agglomération de l’Auxerrois à Chitry. En profitera-t-elle pour évoquer la tenue de cette opération recyclage lancée au sud de la Bourgogne ?

 

Thierry BRET

 

 


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« NFT », vous connaissez ? La traduction littérale de cet acronyme inspiré de l’anglais des affaires n’est autre que « Non Fungible Token ». Le jeton non fongible, pour les puristes qui rejettent d’un revers de la main l’usage de cet anglicisme trop envahissant. Serait-ce la raison d’être sémantique d’un dernier combo de rap à la mode ? Ou la désignation d’un tout nouveau jeu vidéo ? Que nenni ! « NFT » traduit la technologie émergente qui arrive à grands pas au sein de l’écosystème des crypto-monnaies. Domaine que MUGI va s’employer à vulgariser auprès du plus grand nombre…

 

AUXERRE : De la pédagogie, toujours. De la vulgarisation, encore ! Chantre des investissements en bitcoin et du rayonnement des crypto-monnaies depuis notre territoire, MUGI va une nouvelle fois se distinguer lors d’une série de causeries dont elle a la parfaite maîtrise pour intéresser le plus grand nombre à ces pratiques financières.

 

Un paradigme très prometteur que suit de très près METIS…

 

Cette fois-ci, la thématique principale qui sera abordée lors de trois rendez-vous prévus en présentiel à Nevers (le 16 mars), Dijon (le 17 mars) et Auxerre, le lendemain, sera consacrée à ces « NFT », dont la presse spécialisée se fait souvent l’écho depuis quelques temps.

Popularisée depuis 2021, cette technologie constitue de fait un nouveau compartiment d’actifs numériques avec ses caractéristiques propres. Engendrant une croissance démesurée depuis le début de cette année, qui s’amplifie de jour en jour, en suscitant beaucoup d’intérêts.

METIS, la structure mère de l’univers « MUGI », surveille de très près l’évolution de ce paradigme très prometteur qui révolutionne déjà bon nombre de circuits. Certaines industries se positionnent déjà sur ce marché. En particulier celles de l’art qui pourrait s’en trouver considérablement changé avec la possession de biens digitaux.

 

 

Un phénomène qui va voir sa valorisation exploser dans le futur…

 

Le secteur du luxe s’y engouffre également. Lançant leurs propres collections au sein de ces espaces numériques futuristes de type métavers. Même les acteurs de la GMS (grande distribution) n’y sont pas insensibles. A l’instar de CARREFOUR qui a déjà acquis une parcelle de terrain virtuel dans un jeu vidéo, « The Sandbox », afin de positionner un futur commerce en ligne dans le métavers (ce monde parallèle numérique créé par Facebook) pour la coquette somme de 300 000 euros !

« Nous pensons fortement que nous sommes au tout début d’un phénomène qui verra sa valorisation exploser dans les années à venir, confie l’équipe MUGI qui voit dans ce mouvement un nouvel axe très puissant en devenir.

Toujours prompt à prendre des initiatives, la structure développe un nouveau service, sous la forme d’un pool de liquidités. Celui-ci aura pour objet d’investir dans ce nouveau compartiment d’actifs numériques. Afin de se positionner déjà sur ce marché en début de construction.

D’où l’existence de ces trois interventions à suivre également en visioconférence qui ne se cantonnent pas au seul département de l’Yonne. Parce que la naissance de ce nouvel écosystème le vaut bien ?

 

Thierry BRET

 


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Serait-ce une réelle chance pour l’industrie hexagonale ? Au vu des nombreux items abordés qui y gagnent en efficience, nul ne pourrait en douter. La nouvelle convention collective de la métallurgie, officialisée par moult signatures le 07 février dernier à Paris, prendra effet d’ici moins de deux ans. Impulsant un élan considérable à tout un pan de l’activité entrepreneuriale de notre pays. Au nom de l’attractivité, de la compétitivité mais aussi de l’équité et de la concertation. Un réel progrès pour la filière ? Non mieux que cela : un élan fédérateur au supplément d’âme certain pour l’industrie !

 

AUXERRE : « Ce n’est pas une contrainte, ce n’est qu’une amélioration… ». La jubilation du délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de l’Yonne fait plaisir à voir. Le nouveau dispositif conventionnel, adoubé récemment par toutes les composantes de la filière, fait figure de premier pas sur la Lune. « Un petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité ! » avait lancé Neil ARMSTRONG au meilleur de sa forme en foulant le sol poussiéreux de notre satellite en juillet 1969. Simplifier la vie de la relation sociale en entreprise offrirait-elle les mêmes sensations auprès de personnes, plutôt terre à terre que sont les acteurs de l’industrie française ? Possible !

L’aboutissement de cette signature après une genèse entamée depuis le début des années 2010 est qualifié de rendez-vous « historique ». Tant par Claude VAUCOULOUX qui nous en explique les contours vu du prisme de l’Yonne, que par les communiqués de presse officiels qui abreuvent les rédactions depuis la date de ce précieux paraphe.

« Nous venons de vivre l’acte de naissance d’un nouveau modèle social pour l’industrie française, lâche dans un large sourire le porte-étendard de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM de la Nièvre et de l’Yonne, une vraie opportunité intellectuelle qui va booster ce secteur d’activité au centre de bon nombre de réflexions, suite à la très longue crise sanitaire identifiant la dépendance de la France à bien des égards.

 

 

De vrais groupes de travail, pas de comités « Théodule » !

 

Applicable au 01er janvier 2024, cette convention collective porte sur différents aspects. Essentiels à la relation sociale et à l’existence de l’entreprise. Ils ont pour dénominateurs communs la lisibilité, l’équité, la concertation, la compétitivité, l’attractivité….autant d’auxiliaires pour répondre aux enjeux de l’entreprise dans la conjoncture actuelle, qui est loin d’être un long fleuve tranquille à la suite des récents évènements belliqueux opposant Russes et Ukrainiens.

Partant du simple postulat que la plupart des textes existants avaient pour origine des applicatifs issus des années 60 et 70 (autant dire un monde devenu totalement obsolète à nos yeux !), les futurs signataires souhaitaient dépoussiérer ces écrits, les rendant de facto plus en phase avec les réalités conjoncturelles du moment. Un besogneux travail de fourmi et la constitution de différents groupes de travail dès 2012 ! Comités (qui n’avaient rien de « Théodule » !) qui se mirent à fonctionner à plein régime afin de légitimer ce vaste nettoyage de printemps nécessaire à la filière et dans lesquels Claude VAUCOULOUX eut l’opportunité de pouvoir réfléchir ! Un travail réalisé en profondeur, partagé avec les associations syndicales représentatives de la métallurgie.

Qu’en ressortira-t-il in fine ? Que du positif, de l’avis de notre interlocuteur.

« Cette convention est unique et nationale. Elle s’inscrit réellement dans l’innovation sociale. A terme, elle est amenée à remplacer 78 conventions collectives existantes qui régissent la relation sociale dans la métallurgie… ».

Jusqu’alors, une cohabitation subtile permettait de réunir sous des égides différentes une convention des ingénieurs et des cadres de la sidérurgie et de nombreuses conventions territoriales de la métallurgie concernant les personnels qui ne sont pas cadres. Dorénavant, tout ceci sera remplacé par cette convention nationale unique sur le territoire.   

« C’est simple, poursuit Claude VAUCOULOUX, des 7 500 pages de textes conventionnels avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, nous n’aurons plus que 231 pages servant de trame à ce nouveau dispositif entrant en vigueur au 01er janvier 2024. ».

 

 

Six enjeux capitaux pour répondre à ce nouvel élan stratégique…

 

Quant aux enjeux, ils reposent sur une articulation dégageant six idées motrices. Et, en premier lieu, répondre aux enjeux de l’entreprise.

« Ce dispositif, précise Claude VAUCOULOUX qui en maîtrise la moindre arcane, constitue un socle adapté à toutes les entreprises de la filière, quelle que soit leur taille et leur domaine d’activité… ».

Un socle reposant sur les valeurs intrinsèques de ces structures : le temps de travail, la santé et les conditions de l’emploi, la rémunération, la classification, la relation individuelle, la formation, la protection sociale, le dialogue social. Rien n’a été édulcoré.

Naturellement, la compétitivité reste de mise. C’est l’ADN de toute entreprise qui se respecte. Comment l’améliorer ?

« La nouvelle convention va favoriser en le simplifiant et en le sécurisant le cadre social des acteurs, ajoute le représentant de l’UIMM dans l’Yonne, par exemple, les entreprises auront toute latitude à pouvoir appliquer strictement ce que prévoit la convention collective nationale ou à l’adapter, grâce à des accords d’entreprise négociés avec pour cela la plus grande autonomie possible ».

Ce nouveau système, opérationnel d’ici deux ans, apportera davantage de lisibilité aux entreprises, souvent noyées dans l’empilement de textes complexes et hétérogènes. L’unicité de ce texte de 231 pages fera le reste. En facilitant la compréhension et l’accessible à tous.

Le volet recrutement, nerf de la guerre actuel des structures qui peinent à embaucher du personnel qualifié, figure sur le registre de l’équité. Les sociétés auront la faculté de pouvoir mieux accompagner leurs salariés dans leur gestion de carrière via un tout nouveau système de classification des emplois, transparent et équitable. Une classification devant optimiser le développement professionnel et personnel des collaborateurs et contribuer à la bonne fonctionnalité de l’entreprise.

 

 

La concertation paritaire se veut renforcée avec cette convention newlook. Les entreprises et les organisations syndicales, hormis la CGT non signataire de l’accord définitif mais qui a néanmoins suivi tout le protocole de négociations, laissent grandes ouvertes les portes à la négociation sociale.  « Une réelle avancée sociale » selon Claude VAUCOULOUX qui permet « de magnifier le secteur de la métallurgie à travers son paritarisme ».

D’ailleurs, dans l’Yonne, les partenaires sociaux s’entretiennent régulièrement depuis septembre 2021 pour décliner au mieux le mode opératoire de ce texte national devant être déployé sur le territoire.

Reste l’ultime axiome de cette stratégie à six orientations : l’attractivité. Une évidence en matière de valeur ajoutée humaine et l’indispensable montée en compétences des salariés. L’accélération des nouvelles technologies et du numérique dans les processus de production ressemble à un sérieux atout vers lequel la filière veut s’engouffrer.

Sur le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, cette convention sera opposable aux trois cents entreprises du secteur qui appliquent ces accords, celles-ci emploient l’équivalent de neuf mille salariés.

D’ici la date d’application de ce dispositif, l’UIMM Yonne disposera autour d’une task-force d’un dispositif complet afin d’accompagner ses adhérents dans ce qui ressemble à une grande révolution de palais. La révolution industrielle du XXIème siècle au plan social ?

 

Thierry BRET

 

 

 


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