Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Réaffirmant sa liberté de ton et son indépendance d’esprit dans l’échiquier actuel de la politique française, le député des Républicains de la première circonscription de l’Yonne s’est montré fédérateur en invitant les deux parlementaires de l’UDI, la sénatrice Dominique VERIEN et son homologue André VILLIERS à le rejoindre lors de la cérémonie des vœux. Ne cachant plus ses intentions de s’aligner au départ des prochaines municipales en 2020 à Auxerre, l’homme fort de la droite bourguignonne plaide en faveur de la mobilisation d’un large rassemblement au service de la créativité et de l’enthousiasme, vecteurs de l’attractivité économique d’un territoire. Cette force de frappe élargie aurait à réfléchir d’ici l’été sur un nouveau dossier, « Yonne Avenir », mettant en exergue les priorités à développer vis-à-vis du transport…

AUXERRE : On connaissait l’appétence intellectuelle de Guillaume LARRIVE pour la thématique des transports collectifs et ses nécessaires améliorations sur le territoire de l’Yonne. Une fois de plus, l’élu des Républicains n’a pas failli à ses idées et a inscrit ce sujet parmi les axes essentiels de la stratégie qu’il souhaite coordonner en cette année 2018, vide de toute échéance élective, et de facto propice à la réflexion collective.

L’inexplicable absence du TGV dans l’Yonne…

« Pourquoi le département de l’Yonne ne bénéficie-t-il pas de la présence d’une gare TGV alors que les lignes reliant Paris à Lyon existent ? ». Une interrogation que posera tout haut le député gaulliste à une assistance silencieuse et dans l’écoute.

« Si on ne tente rien, on n’obtient rien ! » clamera ensuite volontaire le député des Républicains, toujours sur la même rhétorique. « Je propose de lancer ce dossier « Yonne Avenir » qui nous permettra peut-être de résoudre enfin cette réelle difficulté qui nuit au développement de la mobilité des populations et à l’essor économique de notre territoire…».

Soucieux de sensibiliser l’ensemble des acteurs institutionnels ayant un lien direct avec les transports (Réseaux ferrés de France, SNCF, Conseil régional Bourgogne Franche-Comté mais aussi celui de l’Ile de France ainsi que les sociétés d’autoroute), Guillaume LARRIVE n’hésitera pas à s’adresser à l’Europe pour essayer de démêler les fils ténus de cet imbroglio qui perdure depuis plusieurs années dans le landerneau.

« Il nous faut assumer nos responsabilités en tentant de faire évoluer le dossier qui s’est enlisé et montrer ainsi les véritables ambitions de l’Yonne… ».

Toutefois, le transport ne constitue pas l’unique cheval de bataille du chef de file des Républicains Icaunais.

« On pourrait ajouter le volet sanitaire avec l’avenir du centre hospitalier d’Auxerre qui ne doit pas devenir une annexe périphérique du CHU de Dijon. Que dire du volet éducatif et celui de la formation ? Il est clair que l’on ne peut pas tout régionaliser aujourd’hui dans notre société ! ».

Identifier les forces économiques du territoire…

Prolongeant son intervention sur scène, l’orateur politique affirma tout de go, « qu’il n’était ni le prisonnier d’un clan ou d’un système ni le porte-parole d’un camp ». Se montrant à l’aise dans son rôle de rassembleur de la droite et du centre, le député de la première circonscription envisage néanmoins de restructurer la formation politique dont il est le leader emblématique. Tout en maintenant le cap de l’union de la majorité départementale.  

Il invita dès la clôture de son discours la nouvelle sénatrice Dominique VERIEN et l’ancien président du Département, aujourd’hui député, André VILLIERS, à gravir les quelques marches pour l’accompagner sur la scène.  

Insistant sur son amour de la France (« mon premier parti en vérité… »), Guillaume LARRIVE devait poursuivre en énumérant les atouts de notre territoire. Ceux, identifiés au plan industriel, agricole et viticole. Avant d’y ajouter d’autres exemples.

« Je salue l’excellent travail du Conseil départemental qui intervient avec beaucoup de sérieux dans ces domaines spécialisés définis par la loi. Même si les mesures législatives ont restreint le budget. Je soutien les initiatives du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) en faveur de la construction des pylônes de téléphonie mobile. Dix-neuf structures ont été érigées en 2017 : douze sont d’ores et déjà prévues en 2018. Ce programme efficient nous permettra de ne plus connaître de zones blanches en matière de téléphonie. Soyons imaginatif et sortons enfin du statu quo pour que l’Yonne devienne un territoire attractif… ».

Se définissant tel un acteur mais pas un spectateur de ce qui se passe localement, Guillaume LARRIVE ne pouvait pas se projeter dans un avenir proche sans faire référence aux futures échéances, sous-entendues celles de 2020 et les municipales : « toutes les options sont ouvertes en rassemblant les compétences et en accueillant de nouveaux talents. Cela se fera au service du collectif… ».

Ne pas prendre de manière systématique une posture négative…

Concluant par ses vœux exprimés à la France, le député auxerrois s’inquiéta de l’assombrissement de la situation. « Le terrorisme s’est mondialisé, la résurgence des impérialisme à l’Est s’est renforcée tandis que les Etats-Unis prennent des positions de plus en plus erratiques. L’Europe, elle, demeure immobile et inerte. Conséquence de la sortie de la Grande-Bretagne et du léger recul de l’Allemagne dans le leadership européen. Précisant qu’il avait une analyse très contrastée de la politique gouvernementale, Guillaume LARRIVE se refuse cependant de « prendre la posture renfrognée de ceux qui s’opposent à tout en permanence… ».

Puis, de terminer : « Il est important de savoir se donner du temps en attendant d’autres échéances et préparer de nouvelles propositions pour assurer le succès de la France… ».


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le vingtième événementiel porté par l’association Femmes Egalité Emploi (FETE) s’adresse plus particulièrement aux jeunes filles en âge de fréquenter les établissements scolaires du second cycle ainsi que les femmes en quête de projet professionnel. Concocté ce samedi 20 janvier avec la présence et le soutien de nombreux partenaires du territoire de l’Yonne, ce rendez-vous annuel montre par le biais de témoignages concrets que d’autres filières sont empruntables dans le choix de l’orientation afin de déboucher vers des métiers qui valorisent aussi les représentantes de la gent féminine. Marraine de la manifestation, Annie PARTOUCHE, inspectrice d’académie et directrice académique des services de l’Education nationale de l’Yonne, encourage fortement cette politique de mixité qui redonne une réelle ambition aux jeunes filles…

APPOIGNY : Entre 9h30 et 12h30, l’Espace culturel d’APPOIGNY au nord de la capitale de l’Yonne ne devrait pas désemplir. Comme à l’accoutumée depuis plusieurs éditions, Femmes Egalité Emploi (FETE) y organisera son fameux Carrefour des Carrières au Féminin, l’un des premiers rendez-vous intéressants en ce début d’année côté orientation et formation.

Manifestation départementale ayant pour objectif de présenter aux jeunes filles scolarisées et étudiantes mais aussi aux femmes en recherche d’emploi toute la panoplie de possibilités existantes en matière de métiers, ce salon offre un regard opportun sur des filières auxquelles le public féminin ne penserait pas de prime abord.

Il s’agit en règle générale de professions recouvrant divers domaines scientifiques ou techniques, y compris ceux des nouvelles technologies. Statistiquement, les jeunes filles s’orientent pour l’essentiel vers un nombre restreint de métiers. Si la santé tient toujours la corde dans le choix exprimé en fin de classe de troisième, que dire de la coiffure, de l’enseignement, du social ou encore du secrétariat !

Ce temps-là est révolu et l’association FETE, pilotée dans l’Yonne par Claire DUCHET, entend bien le faire savoir. Une conférence de presse a permis cette semaine à la marraine de ce vingtième événement de réagir à son organisation.

Annie PARTOUCHE, inspectrice d’académie et directrice académique des services de l’Education nationale de l’Yonne, devait souligner, « qu’il y avait encore beaucoup à faire pour les jeunes filles car certaines ne s’autorisent pas tout à fait à ouvrir leurs esprits dans cette direction favorable à l’uniformisation des métiers ».

Pas d’ostracisme sur les filières professionnelles en France

Tous les métiers sont ouverts aux filles et aux garçons dans notre pays. Et ces derniers utilisent grandement le spectre des possibilités offertes par des kyrielles de corporations. C’est loin d’être le cas chez les jeunes filles. Une situation complexe qui induit des conséquences logiques sur l’insertion professionnelle des femmes dans la vie active puisqu’elles y connaissent davantage de périodes de chômage que les hommes, voire dans certains cas la déqualification de leurs métiers strictement féminins. Un état de fait qui ne peut manquer d’interpeller l’inspectrice d’académie.

« En termes de sociologie où il est important d’insuffler de nouvelles ambitions professionnelles, il y a un vrai travail à mener auprès des jeunes filles. C’est par le biais de ce type d’opération publique que nous allons montrer la dynamique de ce département qui regorge de ressources et de personnes impliquées. Il y a une véritable qualité relationnelle et de partenariat dans la réalisation de ce carrefour des carrières... ».

Travailler sur une ambition choisie et non subie…

Parmi la cinquantaine de métiers présentés au public, plusieurs d’entre eux offriront une porte de sortie inéluctable aux stéréotypes habituels et aux clichés. Ainsi, une surveillante pénitentiaire, une œnologue, une biologiste, une menuisière, une conductrice de train, une militaire ou encore une dirigeante d’entreprise de construction expliqueront dans le moindre détail ce quotidien qui les passionne.

Cet évènement concret où les parents peuvent se rendre car il y a un vrai besoin d’encouragement des familles se conçoit chaque année avec le concours de la Région, la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité, l’Education nationale, le Conseil départemental et le Fonds social européen.

Comme devait le préciser en guise de conclusion l’inspectrice d’académie de l’Yonne, « il est nécessaire de travailler avec les jeunes sur une ambition choisie et non subie, de leur permettre de rêver, de se projeter, et se dire qu’il est possible de tout faire dans le monde professionnel… ».

Des paroles à propager autour de soi dans certains cénacles quand on sait en Bourgogne que trois-quarts de la population active féminine est concentrée sur douze types de métiers alors que la même proportion d’hommes se répartit sur une quarantaine de filières…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La capitale de l’Yonne septentrionale sera le théâtre d’un évènement majeur en cette journée du vendredi 19 janvier. Près de 2 000 élèves, issus des classes de première et de terminale des établissements publics et privés de la ville convergeront vers le gymnase des lycées JANOT et CURIE à Sens pour y découvrir l’alléchant programme de ce rendez-vous destiné aux scolaires en quête d’inspiration mais aussi aux familles. Deuxième du nom, il aura pour objectif de présenter un panel éclectique de cursus pédagogiques pouvant être suivis dans le département. Un concept singulier qui aura favorisé l’union sacrée entre l’Education nationale, le monde de l’économie et les élus pour affirmer l’attractivité du territoire à travers la formation…  

SENS : Plutôt que de s’expatrier comme par le passé vers Paris, Troyes ou Dijon, pourquoi ne pas poursuivre des études supérieures sur le territoire qui vous accueille, en l’occurrence celui de l’Yonne ?

Partant de ce simple postulat, et en intégrant le paramètre que les jeunes générations ne sont pas forcément les plus informées des possibilités pédagogiques existantes au plan local, la Communauté d’agglomération du Grand Sénonais, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne et les Lycées de Sens ont pris la sage décision d’unir leurs efforts. Et de mutualiser ainsi leurs moyens afin d’organiser cet événement unique qui devrait apporter son lot de réponses concrètes à ses participants.

Un copieux programme en perspective pour les premières et les terminales

Si cette animation adoubée par Marie-Louise FORT, présidente du Grand Sénonais et maire de la ville, Alain PEREZ, président de la CCI de l’Yonne et Armand RIQUIER, proviseur des Lycées JANOT et CURIE s’adresse en priorité aux lycéens des établissements scolaires traditionnels qu’ils soient publics et privés, soucieux de se doter des renseignements les plus aboutis sur l’offre existante, elle permettra aussi d’accueillir 80 élèves de terminale de la Maison familiale rurale de GRON et du lycée professionnel privé Sainte-Colombe.

Une cinquantaine de formations post-bac bénéficieront de la présence de leurs promoteurs pédagogiques et de leurs formateurs pour faire toute la lumière sur les débouchés envisageables une fois les jeunes gens insérés dans la vie active.

La matinée favorisera l’accès aux classes de première. Une option qui s’est avérée indispensable pour le proviseur des lycées JANOT et CURIE, Armand RIQUIER. Il souhaitait offrir davantage de temps aux élèves dans le cadre de leur choix d’orientation.

Quant à la présence de professionnels, venus parler de leurs corporations, elle confère à l’événement un intérêt supplémentaire. Des industriels de la plasturgie, des experts-comptables et des représentants du secteur bancaire iront à la rencontre des futurs étudiants. Notons aussi la présence des responsables d’établissements d’enseignement supérieur situés à Troyes : une participation qui prend toute sa légitimité dans le cadre du pôle métropolitain mis en exergue avec la Ville de Sens depuis peu. Le CIO proposera en parallèle un focus explicatif sur l’une des préoccupations estudiantines du moment : l’évocation de « PARCOURSUP » et de son mode opératoire au niveau des choix d’orientation.

« Supprimons les murs et bâtissons des ponts… »

Observant les timides effets de la reprise économique, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Alain PEREZ, insista cependant sur l’inadéquation chronique entre l’offre et la demande.

« Désormais, il nous faut anticiper les besoins des structures professionnelles en essayant de vaincre les vieux tabous habituels au niveau de l’enseignement. Cela passe par la valorisation des métiers manuels et de leur gratification aux yeux de tous ».

Ponctuant d’un exemple, il devait évoquer les dernières Rencontres régionales de l’industrie (RIDY) du mois d’octobre où in situ plus de 90 offres d’emploi avaient été proposées par les sociétés exposantes au cours de cette seule journée.

Appelant à « supprimer les murs tout en bâtissons des ponts », le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie s’est dit très satisfait d’être associé à la conception de ce deuxième Forum de l’enseignement supérieur. Et pourquoi pas de réfléchir lors d’une édition future de clôturer ledit événement en présence de l’ensemble des industriels du Sénonais à l’instar des fameuses « Nuits de l’Orientation » que la chambre consulaire a su décliner avec succès durant plusieurs saisons au Village d’entreprises de Sens ?

Pour conforter les propos optimistes du président PEREZ, soutenus également par l’édile de Sens Marie-Louise FORT, le proviseur des deux lycées de Sens confirmait qu’à ce jour, toutes les sections professionnelles de ses établissements étaient pleines y compris les filières techniques et industrielles dont la chaudronnerie et la maintenance.

« N’oublions jamais qu’un jeune qui est aujourd’hui pourvu d’un BTS industriel possède deux fois moins de chance de se retrouver au chômage lors de son intégration dans la vie active que celui qui ne détient qu’un BTS traditionnel… ». Des partenaires qui étaient vraiment à l’unisson au terme de leur conférence de presse…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Afin de garantir la pérennité du système de protection sociale, la bataille contre les comportements abusifs et frauduleux intègre les priorités essentielles de la CPAM de l’Yonne, engagée dans des actions préventives aux côtés de différents partenaires qui travaillent ensemble au sein du CODAF. Détection rapide des malveillances, plus ou moins volontaristes, concertation efficace entre les organismes sociaux et mise en place d’actions judiciaires répréhensibles au pénal constituent le panel de poids de ces possibilités qui s’offrent désormais aux responsables de la Sécurité sociale dans leur combat annuel contre les fraudeurs. Quant au montant du préjudice subi et évité pour 2017 : il s’élève à 931 450 euros au lieu de 657 000 euros lors de l’exercice antérieur, soit une recrudescence très nette de 29 % au niveau des montants engagés...

AUXERRE : Evoluant parmi une typologie de quatre publics différents les uns des autres (les assurés sociaux, les employeurs, les professionnels de santé et les établissements de soins), la Caisse primaire d’assurance maladie est plus que jamais vigilante contre les comportements excessifs, voire abusifs qui portent atteinte régulièrement au système de protection sociale français.

« Stop aux fraudes » est le slogan très incitatif et sans appel qui barre de manière significative les grandes affiches de la campagne de communication qui a fleuri ces dernières semaines dans les halls d’accueil de l’organisme social à la vue évidente du public.

Un véritable travail d’enquêtes et d’investigation…

Employant la force de la méthode dissuasive, la CPAM qui peut faire l’objet de réquisitions dans le cadre d’enquêtes de la part des autorités compétentes souhaite mettre en garde ses quatre publics sur l’existence de ces dérives inacceptables qui représentent chaque année un véritable détournement de fonds des caisses de l’organisme de protection sociale solidaire.

Pour y faire face, celui-ci s’appuie sur le professionnalisme d’un service dédié qui prend en charge tous les signalements, c’est-à-dire les manquements au respect de ces règles éthiques qui induisent des suspicions de fraude. Un agent supplémentaire a même été affecté en 2017 dans ce service spécifique dont l’aspect opérationnel est tangible depuis le 01er juin 2006.

Cette cellule de cinq personnes traite les signalements de suspicion de fraudes, les fautes ou les abus commis, mais dans un cadre juridique strict défini par les textes réglementaires issus du Code de la Sécurité sociale, entre autres. Provenant de sources internes ou externes, ces signalements résultent le plus souvent de courriers, de témoignages, d’études, de contrôles, de requêtes. Parfois, ils émanent de choses rapportées spontanément. Comme par exemple à l’occasion d’actes fictifs qui auraient été établis par un professionnel de santé.

« Recherches et investigations constituent le lot quotidien de cette activité, précise Etiennette BERROUET, sous-directrice de la CPAM de l’Yonne, mais attention, il n’y a pas fraude à chaque fois ! Néanmoins, à partir d’une suspicion avérée, nous menons systématiquement une enquête avec l’ensemble des services de la CPAM en lien avec les grands thèmes nationaux comme les arrêts de travail… ».

Différentes formulations de fraudes…

Intentionnelles ou pas, actes pouvant engendrer une volonté manifeste de nuire à l’organisme : la reconnaissance d’une fraude en tant que telle suppose des capacités d’investiguer de manière plus approfondies de la part de l’équipe en poste.

En 2016, une entreprise de taxi s’est vu notifier un indu de 46 234 euros pour exercer son activité sans carte professionnelle valide. Dans le même laps de temps, une infirmière s’est vu demander plus de 69 000 euros par la CPAM en raison de la non-application de la nomenclature des actes et du non-respect des textes conventionnels. Enfin, un médecin a reçu, quant à lui, une notification de plus de 145 000 euros suite à un non-respect répété de la réglementation. Cette année, d’autres praticiens ont même fait l’objet de dépôts de plainte auprès des deux parquets de l’Yonne : les procédures se poursuivent à l’heure actuelle…

« Aujourd’hui, renchérit Etiennette BERROUET, les dépenses de santé annuelles représentent un milliard d’euros pour notre département, uniquement pour le régime général. Au 30 novembre, la CPAM de l’Yonne justifie un montant de préjudice global (subi et évité) au niveau des fraudes de l’ordre de 931 450 euros. Certes, nous sommes loin des deux cents millions d’euros observés sur le plan national, mais cela reste néanmoins modeste par rapport à l’ensemble des dépenses de santé qui se rapprochent des 167 milliards d’euros pour le régime général… ».

Des chiffres qui se décomposent ainsi si l’on y regarde de plus près à 779 695 euros de préjudice subi et 151 755 euros de préjudice évité. Cette répartition vise prioritairement les établissements de soins à 66 %, les transporteurs (12 %), les assurés (13 %) et les infirmiers (5%).

Des sanctions considérables comme l’interdiction d’exercer et des peines de six mois de prison ferme…

Quant au volume de dossiers frauduleux, il conserve une relative stabilité malgré une légère tendance haussière : 91 dossiers en 2015, 96 traités en 2016 et 98 établis au 30 novembre 2017.

« Depuis 2006, la CPAM de l’Yonne n’a perdu aucun procès au pénal. Nous avons réalisé plus de 61 plaintes ou signalements auprès du procureur de la république depuis cette date…confirme Pascale QUICLET, responsable du service Animation Santé ».

Des pénalités qui font l’objet d’une décision validée par une commission paritaire de la caisse qui comprend cinq représentants de la filière professionnelle concernée ou des assurés. Grâce à l’amélioration des moyens de détection, la Caisse primaire d’assurance maladie et son service spécial d’agents assermentés ont permis des sanctions importantes comme cinq années d’interdiction d’exercice en libéral pour un professionnel de santé, voire six mois de prison ferme pour un assuré social. L’organisme social applique une politique impitoyable en ce sens puisqu’il est nécessaire de ramener le déficit des dépenses de santé dans des proportions honorables à échéance réduite.

Le message est donc clair : la fraude n’a pas sa place dans le système et les fraudeurs ne peuvent demeurer impunis…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Evoluant dans sa zone territoriale de prédilection, l’assureur mutualiste régional a suscité beaucoup de questionnements, d’intérêt et de réponses nourries de réflexion lors de séances publiques orchestrées à Orléans et à Blois en décembre. Evoquer les projets de méthanisation à travers la maîtrise des risques, tout en réunissant un panel d’intervenants experts, aura mobilisé un public d’institutionnels et d’élus mais aussi d’agriculteurs désireux d’en connaître davantage sur ces pratiques naturelles qui intègrent désormais le paysage de la transition énergétique…

BLOIS (Loir et Cher) : Un plateau de professionnels qualifiés en la matière a abordé le 12 décembre dernier de façon concise lors d’une conférence ouverte au grand public cette thématique si particulière qui agrémente bon nombre de discussions et de points de convergences auprès des milieux agricoles.

A travers des énoncés explicatifs et des exemples englobant les aspects juridiques, techniques et pratiques de ce processus de développement durable encore bien deçà de ses réelles possibilités d’exploitation en France, les représentants du monde agricole du Loir et Cher ont constaté la frilosité de l’Hexagone sur ce dossier, comparativement avec le réalisme coutumier de nos voisins allemands.

Dans ce pays, plus de 8 000 installations sont déjà opérationnelles. Un chiffre qui est loin d’atteindre ce niveau en France avec seulement 530 unités de production existantes. D’ailleurs, les pouvoirs publics français n’envisagent que l’ouverture de 1 500 centres de méthanisation d’ici 2020 !

D’ici 2020, 800 000 foyers alimentés en électricité renouvelable issue du biogaz

Pourtant, la méthanisation n’est autre qu’un procédé microbiologique, certes complexe et fragile, mais terriblement efficace qui permet à la fois de traiter des déchets et effluents organiques adaptés aux filières agricoles et aux industries agroalimentaires. Ce processus engendre aussi la production d’énergie inhérente au biogaz qui peut, en fonction des contraintes locales, soit être transformé en électricité, en chaleur ou biocarburant, voire même être injecté directement dans le réseau du gaz naturel. Au moment où la facture de gaz risque de faire flamber un peu plus le budget des ménages dès le 01er janvier (+ 6,9 %), la connaissance de ce procédé mérite que l’on s’y attarde avec clairvoyance !

En 2020, le biogaz pourrait alimenter l’équivalent de 800 000 foyers en électricité renouvelable et produire l’équivalent de 550 000 tonnes de pétrole en chaleur renouvelable.

Ce secteur, même s’il n’est encore que très peu popularisé auprès des agriculteurs, connaît néanmoins une phase de développement. Si le département du Loir et Cher n’enregistre à l’heure actuelle que trois installations fonctionnelles, il existe en revanche de nombreux projets de développement à brève échéance.

Les risques et les moyens de prévention expliqués par GROUPAMA…

A titre comparatif, le département de l’Yonne possède six centres de méthanisation dont certains bénéficient des services préventifs et assurantiels de GROUPAMA Paris Val de Loire qui s’est déjà positionné de manière stratégique sur ce concept évolutif de la transition énergétique. Huit autres projets constituent la nouvelle donne à venir…

A Blois, deux spécialistes de la question, rattachés à l’assureur mutualiste, insistaient sur l’évitement des risques techniques et les moyens de se prémunir de ces derniers en cas de sinistre. Des renseignements précieux pour la centaine d’agriculteurs présents dans la salle, qui demeurent attentifs à ces changements de paradigme se présentant sous la forme de solutions diversifiées dans leur modèle économique. La méthanisation agrégée à sa production d’énergie représente-t-elle le nouveau défi à relever par le monde agricole à l’avenir ? Beaucoup d’observateurs s’accordent à le penser…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil