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Le rendez-vous annuel de la Caisse primaire d’assurance maladie  de l’Yonne, ce jeudi 23 novembre au 89 à Auxerre (20 heures), se consacrera à l’une des problématiques fondamentales qui frappe à l’heure actuelle les milieux de la santé en province : à savoir la paupérisation de l’offre de soins en zones urbaines et rurales toutes disciplines confondues. Plusieurs intervenants dont ceux de la DREES s’interrogeront sur la photographie exacte de cette situation complexe à l’aune de 2018 tant au niveau des patients et leurs besoins de recherche d’un médecin traitant que vu du prisme des professionnels de santé (les perspectives offertes par les filières médicales, l’essor de la télémédecine, les Maisons de Santé ou le rôle des pouvoirs publics). Une conférence qui s’annonce passionnante avec néanmoins la volonté pour ses organisateurs de délivrer des messages clairs et positifs vers le grand public. Et plus largement aux 250 000 assurés sociaux que compte le département…   

AUXERRE : Un quart des assurés sociaux français renoncent aujourd’hui à bénéficier de soins par manque de moyens. Une réalité tangible à laquelle font face eux aussi les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne. L’absence d’interlocuteurs de proximité (les généralistes) conduit à cette situation ubuesque alors que paradoxalement les progrès de la médecine n’ont jamais été aussi aboutis en matière de performances technologiques et thérapeutiques.

Pourtant, les chiffres avancés par l’ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et aux services) traduisent ce profond malaise que vivent les représentants de l’organisme institutionnel. Sans être dans une phase de revendication contestataire contre un système qui a fait ses preuves par le passé, ils constatent néanmoins cet état de fait qui ne correspond plus à leur éthique première : permettre aux assurés sociaux de profiter d’une offre de soins facilitée et accessible à tous…

Un nouveau dispositif mis en place par la CPAM dès 2018…

« A ce titre, devait préciser le directeur de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, Patrick KAZANDJIAN, lors de la conférence de presse annonciatrice de l’événement, dès avril 2018, la CPAM assurera la promotion d’un dispositif visant à éradiquer le non-recours aux soins, imputable à la précarité sociale et économique du territoire…Nous identifierons les cas les plus aigus afin de les accompagner vers une démarche honorable…».

En revanche, il n’en dira pas davantage sur le mode opérationnel choisi à cet égard. Par contre, le dirigeant de l’établissement de réaffirmer ensuite qu’il était anormal que « les gens paient des cotisations sociales quand ils travaillent mais qu’ils ne puissent pas bénéficier de médecins en cas de nécessité »…

Institué depuis 2004 vis-à-vis des assurés sociaux et des professionnels de santé en quête d’informations, le Conseil public de cette édition 2017 aura le mérite de poser les bonnes interrogations autour de ce sujet ô combien délicat de notre société. Comment trouver un médecin traitant alors que bon nombre de praticiens généralistes font valoir leurs droits à la retraite ou quittent les campagnes faute de motivation ? Comment accompagner les patients en déshérence médicale avec quelles aides pour résoudre l’ensemble de ces difficultés ? Les conférenciers d’un soir auront fort à faire pour apporter des arguments solides qui ne permettent pas au public de sombrer dans une profonde mélancolie faite de souvenirs emprunts de nostalgie lorsque la médecine des villes et celle des champs étaient encore au diapason des réalités sociétales…   

Le rôle de conciliateur de la Caisse primaire d’assurance maladie

Bien sûr, il sera question de préciser le rôle de la conciliatrice de la CPAM à l’écoute 24/24h des assurés sociaux. Naturellement, il sera question de la venue de nouveaux praticiens dans l’Yonne. L’avis du président du Conseil de l’Ordre des médecins, le docteur Alain MIARD, devrait être prépondérant à ce sujet.

L’évolution de la pratique médicale, du développement de la pluridisciplinarité, voire du comportement des patients envers la chose médicale constitueront d’autres pistes de réflexion devant être explorées.

Au-delà de ces aspects de fond, les organisateurs du Conseil public auront aussi pour mission de rappeler les prérogatives essentielles de la Caisse primaire d’assurance maladie. Outre l’accompagnement des professionnels de santé, l’organisme informe à travers de nombreux moyens de communication l’assuré social afin que ce dernier ne soit pas pénalisé sur le ticket modérateur, et dans sa quête de recherche médicale.

« Imposer un médecin traitant n’est pas concevable en soi, devait ajouter le président de la Caisse départementale, Paul GIRARD, néanmoins, nous renouvelons notre demande auprès de la CNAM de pouvoir constituer une brigade de médecins en les salariant et de les envoyer dans certaines zones sensibles où la raréfaction médicale se fait jour… ».

Faudra-t-il développer le principe des médecins salariés pour répondre aux besoins des patients ?

Depuis décembre 2015, le dossier qui a été à plusieurs occasions discuté avec les représentants de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) n’a malheureusement pas eu de suite heureuse. Pourtant, on recense une cinquantaine de zones déficitaires sur le département de l’Yonne dont celles de Pont sur Yonne, Migennes, Vermenton…Or, les statistiques, elles, ne trompent pas : en juin 2013, 270 médecins généralistes exerçaient encore leur art sur le territoire. Quatre ans plus tard, les effectifs ont été amputés d’une trentaine de professionnels pour s’établir à 239 praticiens. Les raisons évoquées correspondant à des départs à la retraite…

Rappelant que la CPAM ne pilotait pas la répartition des soins et que celle-ci demeurait à l’apanage du ministère de la Santé, le président de l’organisme institutionnel insista sur l’excellent mode opératoire de son outil qui fonctionne très bien.

« Certes, devait-il renchérir, la demande de salariat au niveau de la médecine ne représente pas la tendance actuelle dans les approches en haut lieu ; mais indéniablement c’est une piste de réflexion vers laquelle nous devons réfléchir à l’instar du département de Saône et Loire qui lance un recrutement d’une trentaine de médecins salariés pour combler ses manques territoriaux… ».

Quant à la présence de médecins d’origine étrangère (Roumanie, pays de l’Est, Espagne, Afrique…), elle peut être opérationnelle en cas d’intégration réussie. Ce qui est le plus souvent le cas.

Maisons de Santé : un développement essentiel à l’offre thérapeutique pluridisciplinaire

La médecine actuelle est aussi confrontée aux orientations spécifiques de ses étudiants malgré un numérus clausus déjà restrictif quant au nombre de praticiens à qualifier chaque année. En fait, trop peu se dirigent vers les spécialités en occultant les aspects généralistes du métier.

Reste le bien-fondé des Maisons de santé qui ne cessent d’augmentent dans le département selon les bassins de vie. En Puisaye, plusieurs d’entre elles fonctionnent de manière très positive et le phénomène est en train de s’étendre à l’ensemble du territoire avec l’aval et le soutien du Conseil départemental.

Quant au développement de l’ambulatoire sur courte durée, il constitue aussi une alternative appréciable à la résolution de bon nombre de problèmes sur lequel s’appuie la Caisse primaire d’assurance maladie qui soutient l’initiative en l’accompagnant de son programme spécifique : PRADO. A condition que la présence des médecins traitants se renforce pour en assurer un suivi rigoureux. Un cercle vertueux vers lequel il faudra nécessairement se conformer à l’avenir pour que les mesures prises en ce sens deviennent efficientes…


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Accompagner les exploitants agricoles et les salariés en situation de fragilité constitue l’un des axiomes essentiels que la Mutualité Sociale Agricole régionale développe dans le cadre d’un plan d’action sanitaire et sociale jusqu’en 2020. L’objectif visé étant simple : repérer et traiter les situations les plus délicates parmi une population qui souffre au plan économique. S’appuyant sur un moyen-métrage « Oser ! La MSA à vos côtés », dont il a assuré la production avec l’appui technique de la CARSAT, l’organisme poursuit à l’heure actuelle un cycle de rencontres départementales avec ses nombreux partenaires afin d’expliquer le bien-fondé de cette démarche sociale et solidaire. La Saône et Loire accueille cette animation ce jour ; le tour de l’Yonne viendra ensuite à la date du 21 novembre…

DIJON (21) : Avoir le sentiment que l’on n’y arrivera pas tout seul. Se sentir dépassé par les évènements, notamment ceux ayant attrait à la gestion. Accumulé les retards des dossiers administratifs ou encore ne plus savoir faire face aux difficultés de trésorerie qui conduisent indubitablement à demander de délais de paiement ou à ouvrir un crédit…Ce sont autant de signes d’alerte qu’il sera nécessaire désormais de prendre compte afin d’analyser la situation professionnelle d’un exploitant agricole.

Les crises répétitives ont bouleversé l’environnement de cette filière en souffrance depuis 2008. Alertes sanitaires et climatiques (en cela l’épisode vécu en 2016 aura eu des répercussions catastrophiques pour beaucoup dans notre région), effondrement du marché : de manière récurrente et menaçant l’équilibre, voire la viabilité des entreprises, les aléas agricoles se succèdent laissant de plus en plus de professionnels sur la touche et en plein désarroi.

Or, pour la Mutualité Sociale agricole, dont la mission est de protéger l’ensemble de cette corporation, il est nécessaire de prioriser les interventions d’accompagnement en faveur des agriculteurs et de leurs salariés qui vivraient des situations d’extrême fragilité.

Un film à base de vrais témoignages comme fil d’Ariane…

Travaillant en partenariat avec de nombreux acteurs institutionnels, la MSA Bourgogne a réalisé un film afin de faire connaître les dispositifs d’aide qu’elle propose. « Oser ! La MSA à vos côtés » compile le témoignage de cinq exploitants ou salariés agricoles, confrontés aux dures réalités existentielles. D’une durée de trente minutes, cet opus est diffusé en guise de préambule lors des quatre débats introductifs à ces difficultés auxquelles font face avec plus ou moins de réussite les agriculteurs les plus fragiles.

Face à cette crise profonde, le Conseil d’administration de la caisse régionale a voté un plan d’actions qui s’articule autour de trois axes : accompagner les exploitants agricoles en difficultés socio-économiques ; favoriser le maintien dans l’emploi des salariés confrontés à des problématiques de santé et prévenir les risques psycho-sociaux des actifs agricoles.

Pour ce faire, et déployer ses actions au plus près du terrain, la MSA s’appuie sur la présence de 24 travailleurs sociaux sectorisés, répartis équitablement sur l’ensemble du territoire bourguignon. Leurs missions se composent de détection en amont des exploitants en difficulté, de propositions concrètes en vue d’assurer un accompagnement social adapté et de contribuer à la prévention du mal-être en milieu rural.

De nombreux partenaires aux côtés de la MSA…

Pour traiter les risques psycho-sociaux, la MSA Bourgogne s’est même dotée d’une cellule de prévention.  Pluridisciplinaire, elle est constituée d’un médecin du travail, d’un conseiller en prévention des risques professionnels, d’un travailleur social et d’un psychologue. Ce dernier formalisera le plan d’accompagnement après une analyse partagée de la situation entre professionnels. Mais, la MA peut aussi bénéficier du total soutien de ses 1 400 délégués élus. Ils sont missionnés pour détecter les situations complexes dans un exercice de veille régulière et peuvent en conséquence saisir à tout moment le service de l’action sanitaire et sociale de la MSA.

Dans un souci d’optimisation des repérages des personnes vulnérables, la MSA Bourgogne s’entoure de son réseau de partenaires. Celui-ci rassemble les chambres d’agriculture, les syndicats professionnels, les Conseils départementaux mais aussi les Directions départementales des territoires (DDT), voire les experts-comptables, les banques et les coopératives.

Des mesures financières pour accompagner ces démarches…

Quant aux aides opérationnelles, elles constituent le socle d’intervention de l’organisme et de ses équipes de travailleurs sociaux. Lutte contre l’épuisement professionnel avec un dispositif de répit où l’agriculteur peut se faire remplacer pendant quelques jours afin de s’oxygéner ; création vertueuse du « Pass’Agri » (un référent pédagogique pour passer le cap des crises agricoles) ; développement du concept « Agri’Ecoute », créé depuis octobre 2014 et accessible à tout moment ou encore élaboration d’un réseau de bénévoles qui peuvent encadrer l’exploitant intègrent ces outils fondamentaux dont la MSA Bourgogne assure la promotion au quotidien.

A travers l’intensification d’actions collectives telles que la présence de groupes de parole initiés à l’échelon local, il existe d’autres moyens fonctionnels pour endiguer le mal-être latent vécu par de nombreux professionnels. D’ailleurs, l’accès des agriculteurs aux prestations sociales sera facilité dans le cadre du projet de Loi de Finances pour 2017. Un geste financier fort de la part de l’Etat qui se traduira aussi par un assouplissement des règles d’attribution concernant la prime d’activité ou le revenu de solidarité active (RSA). Ces mesures sont entrées en vigueur depuis quelques mois…


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Samedi 18 novembre, le complexe du Pantographe à VENAREY les LAUMES (Côte d’Or) accueillera en journée ce rendez-vous annuel porté par l’Association française des diabétiques de Bourgogne. Plusieurs centaines de personnes, victimes de cette pathologie sournoise, participeront à ces travaux de belle facture, en présence de nombreux spécialistes de la médecine et experts…ainsi que les professionnels des milieux sanitaires qui dévoileront leurs dernières nouveautés en matière d’aides et de soutiens aux malades.

DIJON (21) : Les chiffres sont proprement révélateurs d’une situation atypique pour la région Bourgogne. Plus de 85 000 personnes, atteintes de diabète, sont prises en charge chaque année sur l’ensemble des quatre départements du territoire, avec des taux record enregistrés dans la Nièvre (le département le plus touché par cette maladie) et son voisin, celui de l’Yonne.

Même la Côte d’Or avec plus de 2 8000 patients, demeure un département qui ne déroge pas à la règle. Avec un indice de prévalence de 5,1 %, force est de constater que la Bourgogne représente une des régions françaises les plus concernées par ce fléau.

Président régional de l’Association française des diabétiques, Robert YVRAY nous livre quelques explications : « Les deux principaux types de diabète sont les diabètes de type 1 et 2. Ce sont des maladies différentes, mais elles sont toutes les deux caractérisées par un excès de sucre dans le sang.  L’hérédité reste la première cause du diabète de type 2. Celui-ci, qui représente 90 % des personnes diabétiques, a pour autres causes principales le surpoids, l’obésité, une mauvaise alimentation, la sédentarité et une activité physique trop faible. En résumé, la pathologie doit être pris très au sérieux et traité efficacement avant que les complications annexes ne surviennent… ».

Informer sur les complications de cette maladie pas banale…

Parce que le diabète demeure un problème de santé publique qui ne cesse de croître d’année en année, l’association régionale, aidée en cela par ses antennes départementales au niveau logistique, décline à chaque automne ce colloque contenant pléthore d’informations.

L’objectif de ce rendez-vous devenu une institution dans le paysage de santé est de renseigner la population sur les méfaits de cette maladie qui nous concerne tous. « Il nous faut lutter contre la banalisation de cette pathologie, ajoute Robert YVRAY, et sensibiliser sur la réelle gravité engendrée par les possibles complications… ».

C’est en 1964 que les régimes d’assurance maladie commencent à prendre en charge le diabète à la suite de nombreuses opérations de lobbying. Première maladie chronique, le diabète est la première cause de cécité avant 65 ans, la seconde des maladies cardiovasculaires, la première cause d’amputations hors accidents (8 000 personnes par an).

Des dépenses qui ne cessent d’augmenter chaque année…

Plus de 3,5 millions de diabétiques sont diagnostiqués et traités en France (3,6 % de la population) tandis que 400 nouveaux cas apparaissent chaque jour. Plus grave : les enfants ne sont pas épargnés par les souffrances physiques occasionnées par la maladie.

Vingt mille d’entre eux sont ainsi concernés par un mal qui ne cesse d’empirer si l’on n’y prend pas garde. Enfin, et pour clore cette série de statistiques affolantes, il faut savoir que 18 milliards d’euros sont dépensés à destination de ces malades et un milliard d’euros de dépenses supplémentaires l’est chaque année pour l’assurance maladie.

Gérard RAYMOND, président de la fédération nationale, sera également de la partie lors de cette journée particulière en terre de Côte d’Or. Il présentera d’ailleurs lors d’une conférence le parcours de santé pluri-professionnels des patients chroniques. Un aperçu passionnant de la réalité thérapeutique de ces milliers de personnes, toujours en quête de l’information la plus pertinente…


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A peine désigné par le suffrage électif, à l’occasion des Journées fédérales de Dijon les 12 et 13 octobre, le nouveau président national de la puissante fédération des professionnels de l’immobilier a rendu une visite plus que de politesse aux représentants de la FNAIM de l’Yonne, un département qui est rattaché au groupement Paris Ile de France. Une manière de prendre la température de la base et de se préparer à exercer ce futur mandat où il succèdera pour une durée de cinq ans au Dijonnais Jean-François BUET en poste jusqu’au 31 décembre…

AUXERRE : Très en verve au cours de son allocution officielle, le nouveau président de la FNAIM, Jean-Marc TOROLLION, s’installera dans le fauteuil national dès le 01er janvier 2018, avec un credo bien ancré dans la tête : il souhaite « bâtir la fédération des professionnels de l’immobilier de l’avenir ». Offensif, mais également ouvert au monde économique qui l’entoure, le successeur du bourguignon Jean-François BUET est diplômé d’une maîtrise de droit notarial et de l’ICH. Il exerce depuis 1987 à Grenoble en qualité d’agent immobilier et s’est investi dès le début de sa carrière dans le syndicalisme.

Le poids du numérique fera la différence dans le réseau du « Cube Jaune »

Profondément attaché aux métiers portés par la filière, l’ancien président régional de la FNAIM Rhône Alpes (2009/2012) a ensuite brigué un mandat national en 2013, s’imprégnant du rôle de président délégué de la fédération française. Le tremplin idoine pour gravir le dernier échelon, devant le conduire au poste suprême avec 58,40 % des votes obtenus à Dijon.

D’un naturel optimiste et plein d’espoir, Jean-Marc TORRILLION n’en est pas moins un garçon vigilant qui n’accorde pas de confiance particulière au gouvernement qui réfléchit à la refonte de la loi de 1955. Celle qui régit l’ensemble de la filière…

Evoquant la nécessité d’instaurer la démocratisation du bail numérique qui deviendrait un vrai service de l’Etat, le président de la FNAIM rappelait à l’assistance, composée d’une centaine de professionnels exerçant sur le territoire de l’Yonne, dont le président Stephan SIMPSON et son prédécesseur, Guy BRUGGEMAN, que « nul ne pouvait échapper désormais à la mutation numérique indispensable au modernisme de notre pays ».

S’arrêtant quelques instants sur la stratégie de communication qu’il souhaite initier dès sa prise de fonction, Jean-Marc TORROLLION a indiqué à son auditoire attentif que la mise en place d’un compte Facebook professionnel devenait inévitable. « Nous posséderons ainsi une force de frappe exceptionnelle qui ne cessera de se démultiplier par ricochet… ». Surtout, insista-t-il, « n’ayez pas peur de le faire ! ».

Le titre d’agent immobilier nous appartient et pas aux autres !

Dans un souci de stabilité, le président sortant Jean-François BUET poursuivra sa mission en dirigeant la structure nationale jusqu’au terme de l’année civile. Mais, signe d’ouverture et de transition sereine et efficace, son successeur sera aidé pour prendre plus facilement possession de ses nouvelles fonctions et bénéficier ainsi de ses conseils.

Le nouvel homme fort de la FNAIM s’attachera également à défendre mordicus le titre d’agent immobilier, parfois dévoyé. « Ce titre professionnel est à nous et pas aux autres ! », déclarera-t-il péremptoire, avant de confirmer qu’il fera tout pour protéger ce titre distinctif par rapport aux mandataires qui exercent une concurrence parfois exacerbée sur la filière.

Quant à la loi ALUR, qui sera mise en place, Jean-Marc TORRILLION a bien rappelé qu’il n’était pas question que le gouvernement impose une masse de règles complexes sans l’aide d’une réelle protection.

Syndicat patronal pesant plus de 50 % sur le marché de l’immobilier en France et ayant un poids considérable auprès des pouvoirs publics, la FNAIM souhaite accélérer le processus d’intégration de jeunes recrues motivées et compétentes.

« La formation, c’est un marqueur essentiel pour notre corporation, c’est aussi une question d’image qualitative. Les jeunes qui nous rejoignent doivent éprouver de la fierté à l’idée d’exercer leur métier sous le sceau du « Cube jaune », le logo identifiant la FNAIM… ».

Devant conclure ses propos sur les valeurs intrinsèques de l’organisme, le futur responsable de la FNAIM rappela que « cette profession d’agent immobilier est réglementée au même titre que l’ordre des experts-comptables ». Argument de référence dont il faudra se souvenir au cours de la prochaine mandature…


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L’organisme de tutelle des professionnels de l’agriculture a organisé une journée de travail vécue sur le terrain afin de leur faire découvrir ou redécouvrir, grâce aux conseils prodigués par un expert de Haute-Marne, les bienfaits salvateurs du semis direct et ceux de l’agriculture de conservation. Ce fut aussi l’occasion pour le nouvel embauché, Louis GABAUD, conseiller en productions végétales, et animateur de ce nouveau groupe, d’expliquer les pratiques évolutives de cette agriculture résolument environnementale et économe…

 

LIGNY LE CHATEL : Alors que les discussions allaient bon train en préambule de cette journée de travail sur les nuisances occasionnées par la prolifération accrue des corbeaux et des corneilles au-dessus des champs (des espèces considérées par ailleurs comme nuisibles), la cinquantaine d’agriculteurs (céréaliers et éleveurs) invités à cette manifestation devaient se montrer très attentifs aux propos parfois techniques tenus autour de ce double thème, consacré aux semis directs et à l’agriculture de conservation.

Dans la pratique, deux sous-groupes se constitueront au terme de la première journée de mise en route de ce programme didactique qui appellera d’autres rencontres. L’un proposera un cycle complet aux côtés des experts et spécialistes de la question ; l’autre se focalisera plutôt, pour celles et ceux des professionnels ayant déjà quelques connaissances, à des visites approfondies parmi les plaines où le retour d’expérimentation s’effectuera via l’analyse des parcelles servant aux essais.

Comme devait l’expliciter Antonio PERREIRA, technicien expert de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, l’agriculture de conservation des sols et le développement des couverts végétaux (les fameux semis directs) facilitent la reconstitution des agrosystèmes, indispensables à la recherche de la performance des sols.

Mais, avant de parvenir à l’excellence de ces résultats, il s’agira pour le professionnel de faire face à un certain nombre de difficultés notoires, à commencer par la répartition équitable de la paille sur les sols cultivables. Chose peu aisée manifestement avec l’utilisation de machines ayant des grandeurs de coupe très disparates les unes des autres.

Haro contre les campagnols, mais présence bénéfique des vers de terre…

Nonobstant ce point de vue technique, le véritable ennemi, désigné par l’expert de Franche-Comté, n’est autre que le campagnol, petit rongeur extrêmement prolifique qui double sa population tous les deux mois et occasionne de sérieux dégâts parmi les plantations. La seule alternative à cette pullulation de l’espèce se présente sous la forme du travail des sols. Mais, en prenant certaines précautions afin de favoriser la fertilité du terrain. Il est nécessaire de développer l’élevage des précieux vers de terre, auxiliaires indirects de la réussite du développement de ces agrosystèmes si vertueux et bénéfiques à l’optimisation des sols.

« Le poids de vers de terre est un excellent indicateur de la biologie d’un terrain et de sa santé positive, commenta l’expert, il est impératif de préserver cette vie biologique mais cela demande de nombreuses compétences. Car, le système de production doit nourrir tout ce système. Sans le respect de ce processus, ce sera un échec cuisant… ».

Remplacer l’acier par des racines et le fuel par la photosynthèse…

Multipliant les exemples, Antonio PERREIRA s’incriminera contre les effets dévastateurs d’un travail réalisé trop en profondeur dans les sols. Celui-ci doit être appréhendé de manière superficielle avec l’appui du couvert végétal. Même s’il restera toujours à traiter la gestion des mauvaises herbes avec l’aide de produits chimiques tant qu’ils seront autorisés par l’Europe, la rotation des cultures ou la présence des couverts végétaux, pouvant les réduire à néant.

« Aujourd’hui, devait déplorer le représentant de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, 70 % de la destruction des vers de terre est imputable à un travail de sol trop profond induisant l’usage abusif des outils mécanisés… ».

Un autre attrait de l’agriculture de conservation et du développement des couverts végétaux reste le stockage du carbone et de l’azote dans les sols. Un enjeu environnemental essentiel à l’heure du développement durable tous azimuts.

La Politique agricole commune (PAC) européenne encourage l’essor de la pratique des couverts végétaux puisqu’elle s’inscrit dans la démarche des surfaces d’intérêt écologique (SIE). Les textes officiels sont formels : tout agriculteur doit dorénavant posséder  5 % de ses terres en SIE.

« La philosophie de ce concept se veut simple, devait conclure Antonio PERREIRA au terme de son intervention, il est nécessaire désormais de remplacer l’acier et l’abondance d’engins mécaniques par des racines et le fuel trop polluant par l’usage de la photosynthèse. Cela générera aussi de sérieuses économies en matière de consommation énergétique avec la diminution du fuel dépensé au quotidien dans les cultures… ».


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