C’est fait ! Parti sous d’autres cieux – il dirige depuis le 01er janvier le Conseil national du réseau à Paris -, Laurent BEURIENNE a donc un successeur à la direction générale du groupe régional, CERFRANCE BFC. Son nom : Thomas LEMAITRE. Un garçon ayant une expérience aguerrie de plus de deux décennies (23 ans) au sein de la structure, spécialiste du conseil juridique et fiscal, ainsi que du management des activités conseils…
DIJON (Côte d’Or) : Il aura peut-être un petit pincement au cœur, le jeudi 09 novembre prochain, Thomas LEMAITRE, en étrennant ses nouvelles responsabilités en terre icaunaise. Aux côtés d’Eric COQUILLE – toujours bon pied bon œil à la présidence régionale de l’entité -, le nouveau directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté fera face aux nombreux adhérents et partenaires de la structure, à l’occasion de la traditionnelle assemblée de territoire, accueillie dans l’Yonne, à l’Espace culturel d’Appoigny.
Il y sera question de présenter et de commenter les activités et projets de CERFRANCE BFC à l’aune de 2024. Une manifestation qui offrira l’opportunité également de dresser le bilan de la saison écoulée. Et de s’intéresser de très près à la facture électronique, lors d’une conférence annexe où toute la lumière sera faite sur ce dispositif obligatoire qui entrera en vigueur de manière progressive dans les entreprises assujetties à la TVA entre 2024 et 2026.
Déjà directeur général dans ses précédentes missions…
Nonobstant, en savoir davantage sur cette facture électronique – elle serait beaucoup plus qu’un simple document comptable - devrait être très prisé par les adhérents de la structure, puisque devant transformer au quotidien la gestion des entreprises de l’Hexagone.
Exerçant la fonction de directeur général au sein de CERFRANCE Saône-et-Loire, puis du Rhône et de Lyon, Thomas LEMAITRE a effectué un saut de puce dans sa configuration septentrionale pour rejoindre la Côte d’Or au mois de juillet, et plus spécifiquement Saint-Apollinaire, aux portes de Dijon, autre lieu de la gastronomie et de la chose vineuse, siège de la « grande maison » ! Le nouveau « boss » de ce spécialiste de l’accompagnement des entreprises s’est également investi au sein du bureau du Conseil national de CERFRANCE, là-même où exerce dorénavant Laurent BEURIENNE !
Objectif de ce cadre dynamique : poursuivre et accroître l’efficience de l’accompagnement apporté à l’ensemble de ses adhérents sur le territoire, un secteur géographique qui englobe, pour mémoire, les départements de l’Yonne, la Côte d’Or, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, soit plus de 8 500 adhérents, 420 collaborateurs et 21 agences, réparties au gré de ces quatre départements.
Thierry BRET
L’impensable. Comme une traînée de poudre qui s’est étendue à la plupart des villes de notre département. Quatre nuits de violences, de haine et de dégradations, juste pour le plaisir de tout détruire et de nuire à autrui. C’est-à-dire aux citoyens que nous sommes tous. Avec ses conséquences humaines, établies par la préfecture de l’Yonne qui en trace déjà un premier bilan : cinq blessés parmi les forces de l’ordre dont un policier municipal et une dizaine d’interpellations, parmi les fauteurs de troubles. Sera-ce suffisant, enfin, pour ramener le calme dans l’Yonne ?
AUXERRE : Moins d’une dizaine de feux de poubelles ont été constatés au cours de ces dernières heures par les services préfectoraux de l’Yonne. Après trois nuits marquées par des violences et dégradations, parfois extrêmes, observées dans plusieurs villes de notre territoire, le retour au calme semble s’amorcer, au vu du bilan de la nuit dernière, celle de samedi à dimanche. Un calme en apparence, annonciateur d’une nouvelle poussée de fièvre ces jours prochains ? Peut-être ou peut-être pas.
Côté bilan, on déplore déjà cinq blessés parmi les forces de l’ordre qui sont intervenues sur les différents lieux de ces incidents. Du côté des fauteurs de troubles, une dizaine d’interpellations ont été procédées : remettront-elles un peu de plomb dans les têtes de ces jeunes écervelés qui ont pris un malin plaisir à tout casser pour le seul plaisir de détruire ?
A l’heure des premiers bilans, c’est déjà édifiant…
Le bilan global est édifiant. La préfecture a fait les comptes en ce jour dominical : une quinzaine de commerces saccagés à Auxerre, Migennes, Sens, Saint-Florentin avec la destruction du magasin de bricolage « WELDOM ». A Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants, c’est le centre d’action social qui est parti en fumée à la suite d’un incendie. Une structure, estimée à 3 millions d’euros de budget à sa construction, selon les premiers commentaires.
Quant aux commissariats de police et aux brigades de gendarmerie, ils n’auront pas été épargnés par cette jeunesse hostile à l’ordre public qui n’a pas hésité à lancer des engins d’artifice sur les bâtiments, aussi bien à Joigny, qu’à Migennes, à Tonnerre ou à Sens.
Les particuliers, eux, ont eu à subir la destruction d’une vingtaine de véhicules personnels qui étaient stationnés au mauvais endroit. Les carcasses calcinées de deux bus traduisent le degré de violence de ces émeutes sans pareil, vécues dans le département depuis des lustres. Soixante-quinze feux de poubelles auront nécessité les sorties des sapeurs-pompiers du SDIS 89.
Les représentants de l’Etat se mobilisent sur le terrain…
Mobilisé dès les premiers mouvements de foule, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est rendu, aux côtés de Paul-Antoine de CARVILLE, le maire de Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants afin de témoigner de sa reconnaissance aux policiers nationaux et municipaux ainsi qu’aux sapeurs-pompiers qui ont fait face avec courage et pugnacité à un niveau de violence de forte intensité.
En parallèle, Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture a pu échanger avec les commerçants auxerrois du quartier Rive droite – elle était accompagnée de Crescent MARAULT, l’édile d’Auxerre – qui ont subi de sérieux dégâts dans leurs boutiques.
Un déplacement qu’elle poursuivra à Saint-Florentin, sur les lieux du sinistre du magasin « WELDOM » en compagnie du maire Yves DELOT, puis à Migennes aux côtés de François BOUCHER pour constater les dégâts subis par les commerçants du centre-ville et la municipalité. A chaque fois, elle réitèrera ses remerciements aux soldats du feu et aux représentants des forces de l’ordre, engagés dans des conditions particulièrement difficiles sur le terrain.
Signalons, pour être tout à fait complet sur ce dossier, que Rachid KACI, sous-préfet de Sens et Naïma RAMALINGOM, sous-préfète d’Avallon, se sont rendus respectivement à la brigade de gendarmerie de Joigny et à celle de Tonnerre en soutien aux élus respectifs et aux forces de l’ordre ayant subi ces attaques.
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour les choses s’améliorent en cette fin de week-end et que le calme reprenne enfin ses droits…
Thierry BRET
La cagnotte s’est avérée fructueuse au terme de l’opération. Une tombola, certes rien de plus classique sur le papier. A la différence près que les oboles collectées devaient être attribuées à une association de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est là qu’entre en jeu le CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles). La structure est bénéficiaire en bout de course d’une somme de 423 euros !
AUXERRE : Les motardes (et plus généralement leurs homologues masculins) savent être en colère pour défendre bec et ongles de nobles causes dans ce pays ! Elles et ils n’hésitent jamais à revêtir le cuir, à s’emparer du casque et à chevaucher leurs grosses cylindrées pour mieux protester dans la rue contre une décision qui leur est indigeste.
A contrario, elles et ils savent aussi se montrer généreux et avoir de l’empathie pour des causes justes qui méritent un coup de pouce. C’est le cas des actions menées au quotidien par le CIDFF de l’Yonne, le Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles, en faveur des victimes féminines subissant des violences.
Lors d’une récente manifestation favorisant le rassemblement de nombreux adeptes des deux-roues, l’association départementale « Toutes en Moto » a organisé une tombola, dotée de très nombreux lots, dont les gains seraient reversés au trois quart au profit d'une structure associative de lutte contre les violences faites aux femmes. Cible désignée : le CIDFF 89 !
En préambule de la dernière assemblée générale – un compte rendu à découvrir prochainement dans nos colonnes -, Simone PARIS, présidente du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, s’est vu remettre par Amélie AMIOT-FERRE, la jeune et souriante responsable de « Toutes en Moto », un chèque de 423 euros.
Preuve que les motardes savent faire preuve de largesse pour des causes défendables…
Thierry BRET
Structurer et développer une filière bancaire spécifique au marché viticole dotée d’une marque ? Il fallait y penser ! Eux, ils l’ont fait ! Mais, attention, dans les règles de l’art avec le supplément d’âme en plus. S’appuyant sur une décennie d’expériences et de vécus, basés sur un savoir-faire millimétré au cordeau – cela tombe bien quand on évoque le monde de la vigne ! – et de partages concrets, glanés aux quatre coins de l’Hexagone. Car, que l’on ne s’y méprenne pas : il s’agissait bien d’un évènement national, proposé là dans l’agence beaunoise de la Caisse d’Epargne, accueillant ce point presse…
BEAUNE (Côte d’Or) : En un mot comme en cent – le terme sera par ailleurs répété à maintes reprises au cours de cet exercice oratoire se déroulant à la minute près, compte tenu des impératifs horaires de la presse parisienne venue par la voie ferroviaire -, tout le procédé justificatif de cette filière 100 % viticole, portée sur les fonts baptismaux d’un lancement officiel par la Caisse d’Epargne, repose sur la passion.
Celle des fruits (de la passion), en l’occurrence quand on exerce son métier dans les vignobles de la côte de Beaune ou celle de Nuits, qui restent le raisin. Il en sera beaucoup question lors de cette conférence de presse plutôt bien suivie par les médias agricoles/viticoles spécialisés mais aussi ceux de la dimension économique pur jus – sans jeu de mot ! – à l’instar des « Echos » ou de « L’Agefi ». Sans omettre les territoriaux de cette étape en Côte d’Or ensoleillée et chaude !
L’intérêt que porte la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, à l’instar des autres caisses régionales, envers le milieu viticole ne date pas d’hier, à vrai dire. On le sait, parmi ses credo, l’établissement financier – il arborait fièrement l’image de l’écureuil comme symbole de l’épargne et des économies il y a déjà des lustres – aime se positionner comme une banque de proximité, à l’écoute de sa clientèle qui est croissante et selon ses typologies professionnelles ou pas. Dans une zone de chalandise où le secteur viticole est très important (Saône-et-Loire, Côte d’Or, Jura, Yonne, Nièvre…), il est clair que les fins stratèges du groupe ne pouvaient louper le coche en ignorant ce pan économique si capital.
Une filière bancaire destinée à la viticulture ? De la pure logique, en somme…
En soi, créer une filière spécifique ouverte à ces professionnels de la terre, baptisée sobrement « Vitibanque », ne représente qu’une demi-surprise. Par contre, qu’elle s’articule sur les acquis et ses expériences passés, sur un positionnement national l’est davantage. On connaissait de longue date la banque agricole aux couleurs vertes de surcroît, voici désormais la banque viticole qui se distingue par l’apport d’un autre code chromatique !
Lors de son préambule introductif, lui permettant d’ouvrir la rencontre avec la presse, Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, devait le rappeler en insistant : « cette nouvelle filière est née d’une relation de confiance et de partenariat qui nous permet de proposer une offre sur mesure qu’elle soit bancaire ou assurantielle avec l’appui du groupe BPCE à cette filière d’exception que représente la viticulture dans notre région… ».
Bien vu ! Le président du directoire poursuivra son explication de texte en apportant de l’eau à son moulin, côté arguments qui plaident en faveur d’une telle réalisation.
« Nous souhaitions apporter notre pierre à l’édifice dans le paysage économique régional, précise Jérôme BALLET, naturellement, la viticulture est l’un des secteurs de pointe où la filière « Vitibanque » a un rôle à jouer prépondérant, selon trois solutions que nous préconisons : la proximité, l’adaptabilité et la qualité de la relation humaine qui est incarnée par la présence de chargés d’affaires expérimentés sur ce segment professionnel… ».
Un message qui s’adresse en priorité aux 5 000 exploitants/négociants viticoles de la contrée régionale, qui souhaitent tester les offres de service et prestations déclinables désormais par cette filière dont seront les porte-étendards les six chargés d’affaires à l’estampille de « l’Ami Financier » - autre souvenir empreint de nostalgie côté appellation de ce réseau bancaire – sur le terrain.
Six cents propriétaires de domaines de la région sont déjà suivis par le groupe bancaire et il est à parier que ce chiffre devrait progresser – à l’identique de la croissance à deux chiffres de ce segment en pleine expansion pour la banque – à l’avenir grâce à ce dispositif d’accompagnement novateur.
Thierry BRET
Deux cents grands patrons de multinationales étaient réunis il y a quelques jours au château de Versailles pour la sixième édition de « Choose France », marquée par un montant record de 13 milliards d'euros d'investissements annoncés. Un sommet ayant pour thème : «investir pour un avenir durable». C’était l’occasion de nouvelles annonces d’investissements et de création d’emplois sur l’ensemble du territoire», avait fait savoir le palais présidentiel.
TRIBUNE : Après avoir accueilli 400 acteurs du monde de l'industrie à l'Elysée pour détailler les grandes lignes de la loi « industrie verte » et une visite à Dunkerque pour indiquer l'implantation d'usines dans la région, Emmanuel MACRON a poursuivi sa séquence « ré-industrialisation » avec la sixième édition du sommet « Choose France » le 15 mai à Versailles. Objectif: décrocher de nouveaux investissements étrangers dans l'Hexagone.
La France compte 16 800 entreprises étrangères sur son sol. Elle est le pays le plus attractif d’Europe avec 1 259 nouveaux projets d’investissements recensés en 2022 (+ 3 % par rapport à 2021). Ce record historique est significatif d’une politique économique volontariste d’attractivité et de ré-industrialisation menée par le président de la République depuis 2017.
Une brochette d’acteurs économiques reconnus était donc présente au château de Versailles. On cite Robert IGER, directeur général du Walt Disney Company, Nicolas DUFOURCQ, directeur général de Bpifrance, Yasir Al-RUMAYYAN, gouverneur du Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite, ou encore Mansoor bin EBRAHIM AL-MAHMOUD, directeur général du Qatar Investment Authority. On note au passage, des investisseurs reconnus uniquement pour leur puissance financière et non pour leur qualité dans l’industrie et les services… Va-t-on encore se soumettre aux dictats des grands argentiers ?
Un florilège de projets importants annoncé…
Ces investissements doivent redonner une indépendance industrielle à la France. Une parfaite illustration : l’implantation d’une usine de production de panneaux photovoltaïques à Sarreguemines, en Moselle. Pour le ministre de l’Industrie Roland LESCURE, cet investissement d’une valeur de 700 millions d’euros doit représenter 1 700 emplois : « Pendant des années, on a subventionné des panneaux photovoltaïques qui étaient faits au bout du monde, là on va avoir des produits made in France». L'usine de production de cellules photovoltaïques doit entrer en service en 2025 et disposer d'une capacité de cinq gigawatts à terme.
Le plus gros des projets annoncés cette année a d'ores et déjà été dévoilé par Emmanuel MACRON lors d'un récent déplacement à Dunkerque : 5,2 milliards d'euros pour une gigafactory de batteries de nouvelle génération du taïwanais Prologium, avec 3 000 emplois à la clé. Dans la même ville, le chinois XTC construira avec le français Orano une usine de composants et de recyclage de batteries pour 1,5 milliard d'euros. Mais, où est l’indépendance industrielle ?
L'exécutif mettra aussi en exergue des mesures contenues dans le projet de loi « Industrie verte » qui sera présenté en conseil des ministres, comme l'accélération des procédures d'autorisation pour les implantations de sites industriels ou la préparation de cinquante sites clés en main pré-aménagés. Nos généreux investisseurs sont-ils intéressés par le coûteux tapis rouge déroulé par nos gouvernants ?
Parmi les autres projets, le géant suédois de l'ameublement Ikea annonce 906 millions d'euros d'investissements en France d'ici 2026, dont la création d'un centre logistique près de Toulouse. Dans le secteur pharmaceutique, Pfizer injecte, comme l'an passé, 500 millions d'euros supplémentaires. L'américain explique dans un communiqué que grâce à ce nouvel investissement, il va « renforcer les capacités en matière d'essais cliniques en oncologie et de recherche traditionnelle ». A qui va profiter les découvertes ?
De son côté, le britannique GSK annonce 240 millions d’investissements sur trois sites de production à Évreux, Mayenne et Saint-Amand-les-Eaux, et plus de 150 millions pour la R & D (Recherche & Développement). Au total, les 28 projets annoncés devraient permettre la création de 8 000 emplois.
Les investissements présentés dans le cadre de « Choose France » ne représentent toutefois qu'une petite part des investissements directs étrangers (IDE) réalisés chaque année dans l'Hexagone. Selon l'agence Business France, 1 725 projets à capitaux majoritairement étrangers se sont implantés sur le territoire l'an dernier.
L’arbre « effet d’annonces » cache- t-il la forêt des « effets pervers » ?
La France est très attractive, en témoigne cette pluie de milliards investis et ces milliers de créations d’emploi à la clef ! Bien entendu, il faut attendre la réalisation concrète de tous ces projets mais l’histoire montre que depuis de nombreuses années les projets aboutissent.
Cependant, on est en droit de se demander pourquoi nos grandes entreprises continuent à se développer prioritairement hors de France, pourquoi elles n’interviennent pas dans les projets de ré-industrialisation nationale, pourquoi l’Etat Français ne favorise-t-il pas nos entreprises en jouant la carte d’un protectionnisme à l’américaine ? Les 5 285 multinationales françaises représentent plus de 45 200 filiales hors de France pour 2 368 milliards de chiffre d’affaires consolidé ! De facto, la double peine : moins de PIB pour la France et aggravation du déficit commercial par les importations provoquées !
Les multinationales françaises privilégient clairement l’implantation dans les pays étrangers aux dépens de la production en France et des exportations, à l’inverse des multinationales allemandes. Les implantations à l’étranger ont démontré l’amélioration de la productivité et conforté les actionnaires dans la perception des dividendes. Les coûts salariaux, les tentions sociales, un « Droit du travail » hypertrophié, les contraintes technocratiques imposés par l’Europe et surtout une fiscalité assez lourde ont irrémédiablement scellé le divorce entre nos grandes entreprises et l’Etat Français.
Mais, d’autres questions légitimes se posent : nos « gentils » investisseurs étrangers vont-ils rapatrier l’essentiel des bénéfices hors de France ? Quid des transferts technologiques de la France vers l’étranger ? Quid de la nationalité des équipes dirigeantes ? En cas de problème, quel avenir pour les sociétés françaises devenues des filiales étrangères ? En cas de liquidation des sociétés, exigeons-nous le remboursement de toutes les aides financières accordées ?
Si nous étions « mauvaise langue », nous pourrions nous demander si cette politique ne couvre pas une stratégie plus manichéenne. En effet, les intérêts financiers des multinationales profitent directement aux grands stratèges de la haute finance, comme la Banque Rothschild. N’existe-t-il pas une corrélation qui permettrait de supposer que notre Président ne prépare pas son avenir ? Mais nous ne le dirons pas…
A Versailles, la fête a eu lieu ! On peut aussi légitimement penser que ces grands patrons ne paieront pas les 2 700 euros requis pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024, puisqu’ils seront nécessairement invités…
Jean-Paul ALLOU