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C’est un cap n’ayant rien de fatidique fort heureusement qui vient de tomber ces jours-ci ! La barre des 300 000 sociétaires a été franchie, fin mars, au sein de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. L’information, divulguée par son président Jean-Yves REMILLET, lui a procuré de la joie. Logique ! « C’est pour nous une très grande fierté ! ». Une belle preuve d’utilité, en tout cas, pour les clients, qui sont ainsi engagés dans le soutien aux actions concrètes menées par la Banque Verte sur le terrain…

 

DIJON (Côte d’Or) : Trois cents mille ! Bing ! Voilà un chiffre qui résonne dans les oreilles ! Un brin abrupt, il a été annoncé par le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Jean-Yves REMILLET, lors d’une rencontre avec la presse il y a quelques jours dans la capitale des ducs de Bourgogne.

Il correspond au nombre de sociétaires qui composent désormais et ce, depuis le mois de mars, l’ossature mutualiste de l’entité bancaire régionale. L’une des premières de sa zone de chalandise puisque finançant 30 % de l’économie locale, à cheval, rappelons-le sur la Champagne avec deux de ses départements (Haute-Marne et Aube) et la Bourgogne, avec la Côte d’Or et l’Yonne.

Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! Trois cents mille sociétaires ne signifient pas systématiquement autant de clients ! Ces derniers sont bien plus élevés encore en nombre, sur les quatre territoires de prédilection travaillés par la structure financière. On en dénombre plus de 605 000 aujourd’hui ! Plutôt révélateur de l’état de bonne santé d’un Crédit Agricole CB en belle progression à l’issue de l’exercice 2023 !

 

Le Crédit Agricole, première coopérative au monde ? Certes !

 

D’ailleurs, ce premier palier franchi de 300 000 sociétaires n’est pas une finalité en soi. Comme devait le rappeler le président de la caisse régionale, très satisfait des résultats et ému par cette mobilisation mutualiste. « Tout client a pour vocation d’être un jour sociétaire de notre établissement, justifia-t-il, nous allons donc continuer sur cette voie… ».

Des sociétaires qui jouent un rôle très important dans ce modèle économique solide que représente la banque. S’ils sont plus de 15 000 nouveaux sociétaires à avoir dépassé le Rubicon au terme de l’exercice 2023, il n’en demeure pas moins que les clients (sociétaires ou non) contribuent à faire vivre l’écosystème de leur contrée à leur manière.

« De cela, ajoute Jean-Yves REMILLET, on ne peut que les remercier ! Une banque comme le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne qui est détenue par 300 000 sociétaires qui en sont les propriétaires, c’est unique ! ».

Pour mémoire, ils sont aujourd’hui, aux quatre coins de l’Hexagone, près de 12 millions (11,8) à être dans la même position stratégique, ce qui fait du Crédit Agricole la première coopérative au monde !

Du côté du nombre de nouveaux venus à avoir choisi le réseau « vert », la tendance est également à la hausse avec 21 834 contacts certifiés de plus à ajouter dans les registres de la clientèle régionale.

« C’est grâce à cette manne de clients, anciens et nouveaux, que l’établissement de Champagne-Bourgogne est aujourd’hui une banque solide, dans un environnement soumis à de nombreux chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, économiques, sociétaux… ».

Un environnement néfaste qui se répercute par la hausse de l’inflation et la remontée des taux, comme chacun le sait.

 

 

Une progression du résultat net de + 4,7 % !

 

Nonobstant ces aléas, la caisse régionale affiche pourtant un résultat net de 91,1 millions d’euros, soit une progression de 4,7 % sur un an. Son PNB (produit net bancaire) tutoie les 360 millions d’euros (358,6 exactement), fruits de la vente de produits d’assurance (24,9 %), de services bancaires (19,1 %), de collecte et de crédits (34,9 %), de titres (2,1 %) et de revenus financiers (19 %).

Directeur général de la structure, Emmanuel VEY apporte ensuite des compléments d’information, notamment sur les résultats de l’exercice écoulé.

« La caisse montre sa résilience et voit ses chiffres augmenter, souligne-t-il, grâce à la dynamique commerciale du réseau et de ses équipes, nous avons pu maintenir nos parts de marché dans le domaine de l’habitat et de l’immobilier, à 29,02 % tout en enregistrant une belle progression sur la collecte monétaire pour atteindre 28,93 % ».

Mais, ce n’est pas tout ! Les bonnes nouvelles tombent comme à Gravelotte pour l’établissement ! Du côté des nouveaux financements, le CACB a pu réaliser en 2023 et malgré les contours tarabiscotés de la conjoncture, plus de 2,2 milliards d’euros dans des opérations diverses et variées.

Ce qui permet à Emmanuel VEY de renchérir : « même si l’année a été marquée par le ralentissement du marché immobilier, nous avons réalisé 1,1 milliard d’euros de crédits dans le domaine de l’habitat : l’accès à la propriété occupant une place importante dans la vie de nos clients… ».

Dans les faits, ce sont plus de 22 300 foyers qui ont ainsi financé leur projet de vie en bénéficiant des crédits de la « Banque verte ». Quant à la collecte, elle aussi aura profité de cette poussée haussière, avec une progression de 2,1 %, soit 21,3 milliards d’euros.

 

 

Etre en soutien de « toutes les agricultures »

 

Pourvu de 84 caisses locales et de 930 administrateurs, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne décline via des pactes territoriaux un certain nombre d’actions où élus de l’institution et collaborateurs (1 755 salariés) agissent en symbiose en se rendant « utile » au territoire. Ce qui en fait la deuxième plus grande caisse régionale de France. Les exemples se multiplient tant dans le domaine de la santé que du tourisme, que celui de la jeunesse ou de l’environnement.

Evoquant le dixième anniversaire de la Fondation AGIR, Jean-Yves REMILLET parla du succès de la structure à travers les 84 projets financés en 2023, soit une enveloppe budgétaire de 380 000 euros et un total de 675 réalisations depuis les débuts de l’entité. Des opérations qui sont de plus en plus axées vers la jeunesse, grâce à des ateliers pédagogiques sur la tenue d’un budget ; une nouvelle génération devenue le cœur de cible prioritaire de la fondation au fil du temps.

La ligne « mécénat » 2023 se traduit, quant à elle, par un soutien de 1,2 million d’euros de la part de la banque régionale, dispatché sur de « très belles choses » dira en substance le président de la caisse régionale.

Il fit une parenthèse, naturellement, sur le volet de l’agriculture. « Au-delà du sociétariat, je souhaitai conclure mes propos sur ce monde agricole avec cette situation complexe où le mal être s’est installé… ».

Principale banque du milieu agricole, l’établissement « vert » finance à l’installation neuf jeunes sur dix qui désirent embrasser la filière. « Nous sommes très attentifs au renouvellement des générations, observe Jean-Yves REMILLET, c’est pourquoi nous avons lancé le prêt à taux zéro pour les jeunes agriculteurs en phase d’installation… ».

Un accompagnement qui concerne aussi la transition énergétique, il va de soi, de « toutes les agricultures » !

Récemment, les premiers Cafés de l’installation et de la transmission agriculture/viticulture ont été lancés dans deux départements de la zone de chalandise de la banque. Un modèle qui s’inspire des fameux Cafés de la Création/Reprise d’entreprises ayant fait florès, avec succès, au sein du groupe bancaire depuis pas mal d’années déjà.

 

Thierry BRET

 


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Menées dans le cadre des opérations « Place nette XXL », lancées par le ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, visant à renforcer la lutte contre la délinquance et plus particulièrement le trafic de stupéfiants, les actions engagées depuis le 26 mars dans l’Yonne ont bénéficié d’une mobilisation exceptionnelle d’effectifs et de moyens. Elles s’inscrivent dans le cadre du plan « Sécurité de proximité en ruralité » mis en œuvre depuis septembre dernier par le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Celui-ci se félicite du premier bilan des opérations conduites par le groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne, sous les ordres du colonel Nicolas NANNI.

AUXERRE : L’heure était au bilan samedi matin à la préfecture de l’Yonne, suite aux opérations menées sur le terrain du 26 mars au 09 avril dernier. Une action, rappelle Pascal JAN, « qui s’inscrit dans un mouvement au long cours et n’est pas une opération coup de poing, mais pensée depuis plusieurs mois et qui se traduit par une présence continue et régulière des forces de l’ordre sur le territoire… ».

Si la cible première est bien le trafic de stupéfiants, l’objectif visé induit d’autres actions à destination des violences intra familiales ou de l’insécurité routière, considérées depuis longtemps par le représentant de l’Etat comme prioritaires sur le département. D’autant, souligne le colonel Nicolas NANNI, qu’elles sont souvent liées à des conduites addictives : « des addictions qui tuent et mutilent sur les routes icaunaises et représentent la deuxième cause de mortalité. Elles nourrissent aussi les violences interfamiliales, avec 30 % des faits alimentés par des conduites addictives… ».

 

Des renforts extérieurs particulièrement efficaces…

 

Entamée le 01er octobre dernier avec une trentaine de gendarmes dédiés à une phase de planification visant à analyser l’état des lieux et des besoins, la démarche s’est traduite sur le terrain ces deux dernières semaines, par une mobilisation exceptionnelle. Soit 237 militaires engagés du 26 mars au 09 avril pour des opérations de police judiciaire, renforçant l’action quotidienne des unités territoriales de gendarmerie dans la lutte contre la délinquance,197 militaires et 7 contrôleurs de la DREAL engagés le 10 avril sur l’A6 pour des contrôles routiers, ainsi que 432 gendarmes du groupement départemental mobilisés les 11 et 12 avril pour des opérations de sécurisation.

Ce dernier volet ayant bénéficié du renfort de moyens spécialisés, comme des équipes cynophiles avec des chiens formés à la recherche d’armes et stupéfiants, mais aussi de trois pelotons de l’escadron de gendarmerie mobile « Guépard », basée à Clermont-Ferrand. Des renforts dont la présence s’est avérée particulièrement bénéfique souligne le préfet de l’Yonne, qui pour autant, se félicite de ce que 80 % des effectifs opérationnels soient icaunais : « ce sont des militaires qui connaissent le terrain et d’autant plus précieux qu’ils sauront poursuivre le travail entamé depuis plusieurs jours et la stratégie mise en place au niveau départemental… ». 

 

Habiter, travailler, s’épanouir : le triple objectif de « France Ruralité »

 

Il y a plusieurs années déjà que les trafics liés aux stupéfiants se sont « mis au vert » et envahi les campagnes. Un phénomène que les autorités ont su prendre en compte, par le biais notamment du plan départemental « Sécurité de proximité en ruralité » mis en place à l’automne dernier, mais la tâche est difficile, reconnaît le colonel Nicolas NANNI, compte tenu d’un territoire épars : « l’Yonne est le onzième département en terme de superficie, avec une surface de plus de 7 000 km2. Au national, la gendarmerie est compétente pour 98 % du territoire et 50 % de la population ; dans l’Yonne, on passe à 70 % de la population, d’où une certaine difficulté mais c’est pour cela aussi que nous adoptons nos modes opératoires… ».

Avec pour finalité, insiste Pascal JAN, « de rendre ce territoire attractif et faire que les questions de sécurité ne soient pas prégnantes… », rappelant le triple objectif fixé dans le cadre du plan « France ruralité » : « habiter, travailler, s’épanouir ». Et tout sera mis en œuvre pour y parvenir prévient-il, quitte « à changer de braquet ».

 

 

 

Maintenir la présence des forces de l’ordre sur la voie publique

 

Au final, ponctue le préfet, des résultats « que l’on peut qualifier d’excellents au vu d’un bilan encore provisoire », mais pas question pour autant de s’en contenter : « les équipes ont extrêmement bien travaillé, mais ce n’est qu’une étape, que l’acte 1 de la stratégie mise en place… ».

Même tonalité dans le discours du commandant du Groupement de Gendarmerie départementale qui, se félicitant du travail mené de concert par ses troupes avec celles de la police nationale, adresse ce message aux délinquants actuels ou en devenir : « j’ai une capacité redoutable à mailler notre territoire et à maintenir cette présence sur la voie publique même si, je le rappelle, les renforts ont été extrêmement précieux. Je n’ai aucune crainte, aucune peur de l’après « Place nette ». Nous étions présents et nous serons encore présents… ».

A bon entendeur, salut !  

 

 

En savoir plus :

Faits et chiffres clés au 13 avril 2024

3 opérations judiciaires

1 opération « mobilités »

4 opérations d’ordre public sous forme de sécurisations et contrôles dont une en zone police en soutien de la Direction Départementale de la Police Nationale 89

24 individus interpellés

126 743 € d’avoirs criminels saisis

75 kg de résine de cannabis

1 171 gr de cocaïne

74 kg de cuivre

19 armes saisies

2 598 personnes et 1 992 véhicules contrôlés

11 véhicules saisis

14 véhicules mis en fourrière

6 commerces contrôlés, 12 infractions relevées

17 infractions de 4e et 5e classe et 3 délits liés à l’organisation du travail constatés par la DREAL

 

Dominique BERNERD

 


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Positif. Voire très positif malgré un contexte économique atone et incertain. C’est en substance les premiers enseignements à tirer de la fréquentation touristique dans l’Yonne en 2023. Radieuses et souriantes, les deux dirigeantes de l’agence de développement Yonne Tourisme pouvaient d’entrée de jeu afficher un large sourire au moment de présenter le bilan de la saison écoulée, l’un des temps forts de l’assemblée générale. Sachant que ce secteur d’activité équivaut à 55 % du PIB de notre territoire, de belles perspectives se présentent ainsi en 2024 pour ce segment économique, l’un des plus importants de la Bourgogne septentrionale…

 

SEMENTRON : Une constatation faisant office d’évidence en guise de préambule : l’Yonne ne deviendra jamais un département à pure vocation industrielle. Lucide dans ses analyses, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’agence de développement Yonne Tourisme et conseillère départementale de l’Yonne estime que le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté possède, a contrario, bien des atouts dans son jeu, celui de l’attractivité, notamment sur les métiers de service et surtout sur l’un des secteurs de prédilection de l’avocate d’affaires, le tourisme dont elle défend bec et ongles les intérêts à chaque prise de parole en public.

« J’y crois, martèlera-t-elle à plusieurs occasions lors de sa prise de parole, dans le cadre de l’assemblée générale ordinaire de la structure. Un événement accueilli sous un joli soleil printanier dans un cadre champêtre tout aussi rayonnant, « L’Abîme », havre de paix et de tranquillité, à quelques encablures de la commune de Sementron.

 

+ 6,4 % de progression en 2023, l’Yonne a la cote !

 

Il est vrai que le bilan de fréquentation de la saison écoulée, celle de l’année 2023, tente à lui donner raison à bien des égards. Ce qui est fort prometteur pour le début de saison qui s’amorce dès avril dans cette zone géographique.  Avec ses 8,1 millions de nuitées touristiques, réalisées en hébergement marchand et non marchand, le territoire icaunais n’a pas à rougir de son résultat, loin s’en faut !

Par rapport à 2022, la progression de visiteurs est significative : + 6,4 % !

Tant du côté de la clientèle hexagonale (+ 7,1 %) qu’étrangère (+ 4,5 %). Un bon point donc pour le département. Tout commence effectivement dès le grand week-end pascal, poursuivi par le mois de mai qui en règle générale est propice avec ses nombreux déplacements touristiques,  imputables aux ponts (ou aqueducs selon la configuration calendaire !) et permet aux touristes de se mouvoir aux quatre coins de la France en quête de détente et de loisirs.

Le pic de fréquentation survient à partir de juillet où le volume de nuitées icaunaises est alors en hausse. Mention spéciale également en septembre, un mois bénéficiant souvent d’une arrière-saison de qualité, au niveau de la météo.  

Même la période des vacances d’automne (la Toussaint) et de Noël est favorable en termes de nuitées sur notre territoire. Ce qui est plutôt encourageant.

« C’est logique, explique Isabelle FROMENT-MEURICE, la campagne promotionnelle « l’Automne en Bourgogne » incite fortement à venir découvrir notre territoire à ce moment de l’année. C’est l’une des rares destinations hexagonales à le faire sur cette période… ».

Une démarche marketing astucieuse, sans aucun doute, dont le résultat paie !

 

 

Une carence de reconnaissance de l’appellation « Yonne »

 

Le bémol, car il y en a un, évidemment, se situe au niveau de la durée moyenne de séjour : 1,83 pour cette année 2023. Soit 62,6 % des touristes qui nous rendent visite, certes, mais qui ne s’attardent pas trop longtemps, malheureusement. Ils ne sont que 3,1 % à consacrer plus d’une semaine de présence dans le département bourguignon alors qu’il existe pléthore de possibilités touristiques, culturelles et gastronomiques à découvrir. Sans omettre les hébergements hôteliers et gîtes !

« Non seulement, il est nécessaire d’allonger la durée des séjours, précise la présidente de l’agence Yonne Tourisme, mais en outre, il faut inciter les touristes à revenir ! ».

Chacun de constater que les pépites de ce territoire ne manquent pas. Mais, elles souffrent d’une reconnaissance avérée malgré la stratégie déployée par les professionnels du tourisme.

« Il faut surfer sur cette appellation « Yonne », ajoute Isabelle FROMENT-MEURICE, en profiter, notamment cette saison, avec la concordance des Jeux Olympiques de Paris. En développant la marque « Yonne 2024 », portée par le Conseil départemental et ses 120 partenaires des milieux institutionnels et économiques… ».

Preuve que la dénomination « Yonne » ne résonne pas vraiment dans les oreilles des touristes, sans doute les moins érudits, c’est que beaucoup d’entre eux ne savent même pas où situer Chablis ou Vézelay en France !

 

 

Le retour des Américains se confirme après la COVID…

 

Concernant la provenance de la clientèle hexagonale (5,8 millions de nuitées en 2023), elle vient principalement des régions limitrophes de la Bourgogne. Avec une très nette domination des visiteurs de l’Ile-de-France (44,3 %), du reste de la Bourgogne Franche-Comté hors Yonne (9,7 %) ou d’Auvergne Rhône Alpes (8,5 %). L’analyse du profil socio démographique est révélatrice également  avec 48 % de CSP + (les catégories à potentiel financier) devant les CSP en croissance (32 %).

Reste la clientèle internationale. L’Yonne est un département très prisé des Néerlandais (11,3 % des visiteurs étrangers en 2023, une hausse de + 6,3 % par rapport à 2022), des Allemands (10,6 %), des Britanniques (7,8 %), des Belges (6,9 %) et des…Américains (5,2 %). Sans doute leur appétence à la découverte de la gastronomie locale et à ses excellents crus, chablis oblige !

On notera en sus une stabilité des Suisses, et une légère poussée de la part des Espagnols et des Italiens. Au total, la présence de la clientèle internationale sur notre sol se sera traduite l’année dernière par 2,3 millions de nuitées. Des chiffres qui ne demandent qu’à progresser avec la saison nouvelle !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.

 

VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !

C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.

 

Un souvenir à Jacques CHANCEL ?

 

Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?

Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.

« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».

 

Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…

 

Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.

« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».

On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.

Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».

S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !

 

Thierry BRET

 


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Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


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