Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Il a eu le privilège d’ouvrir le bal de la traditionnelle cérémonie des vœux, une séance couplée entre la CPME et la FFB 89, le nouveau président de la Fédération départementale du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIE. Installé dans le fauteuil de responsable du syndicat des professionnels de ce secteur d’activité depuis son élection en octobre dernier, le patron du groupe Icaunaise des Travaux Publics a mis l’accent sur les perspectives et la préservation des entreprises et de ses emplois dans un contexte peu enclin à l’optimisme…

 

AUXERRE : C’était son premier grand oral, à l’occasion de la traditionnelle séance des vœux, une cérémonie que la FFB 89 se plaît désormais à coupler avec celle mettant en scène les dirigeants de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Preuve s’il ne fallait le démontrer une fois de plus qu’entre les deux structures à fort potentiel d’attractivité sur notre territoire, le courant circule bien et pas de manière alternative !

Précédant d’une longueur à la tribune son homologue Baptiste CLERIN, président de la CPME 89 (voir à ce titre l’article qui lui sera consacré ultérieurement dans nos colonnes), Cyril CHARETIE, beaucoup moins connu médiatiquement que le second interlocuteur, prit soin de se munir de sa feuille de route physique, posée sur le pupitre de la scène de l’amphithéâtre refait à neuf de la Maison du Bâtiment, pour égrener les messages forts de son allocution.

Un exercice oratoire, certes, pas toujours évident à gérer devant une salle qui n’était pas, curieusement, au comble de sa fréquentation, mais que l’orateur eût tôt fait de captiver. Levant de temps à autre les yeux vers les premiers rangs des spectateurs où étaient assis son prédécesseur, Didier MICHEL, Christophe BONNEFOND, l’un des vice-présidents du Département et de l’Agglo de l’Auxerrois, le délégué général de la FFB 89 Christian DUCHET ou bon nombre de membres de la CPME, attentifs au discours.

 

Un pâle rayon de soleil dans une litanie de mauvaises nouvelles…

 

En guise de préambule, Cyril CHARETIE mit l’accent sur la dégradation économique inexorable de la profession, observée au fil de ces derniers mois. Le secteur du bâtiment est en profonde souffrance, fragilisée par une conjoncture qui est loin de lui être favorable. A l’instar de nombreux pans de l’économie hexagonale, par ailleurs. Une crise qui ne cesse de croître de manière silencieuse et sournoise au grand dam des responsables de la filière, malgré les alertes successives mais vaines lancées aux représentants du gouvernement

« J’en veux pour preuve la situation du logement neuf, explique le président de la FFB 89 un brin amer, la chute des mise en chantier s’élève à 20 % au terme de 2023. Quant aux demandes de permis de construire, elles s’effondrent de près de 30 % ! Au cours des neuf premiers mois de 2023, on ne compte que 287 000 logements commencés, rappelant le niveau proche des plus bas historiques enregistrés en 1992 et 1993… ».

Quant aux ventes, elles plongent de façon vertigineuse à moins de 39 %. La promotion immobilière n’est guère mieux lotie avec une chute de – 30 % pour l’ensemble et de – 40 % pour les ventes au détail.

Derrière cette litanie de mauvaises nouvelles à plomber le moral d’un clown, il y aura tout de même un léger rayon de soleil dans ce panorama tristounet, évoqué par Cyril CHARETIE : elle vient du segment de l’amélioration entretien, constatée au troisième trimestre 2023 avec un regain d’activité de 3 % en volume sur un an et à la rénovation énergétique qui se stabilise à 4 %. Rien à voir, en revanche, avec les doubles chiffres, précédemment évoqués qui traduisent la chute drastique des marchés ! Alors, au bout du compte, comment faire preuve d’optimisme à l’égard de ces chiffres et de cette situation qui semble irréversible ?

 

Les effets positifs du programme « Ma Prim’Renov »…

 

C’est là que le président de la FFB 89 sort de son chapeau les avantages liés au fameux programme d’aides immobilières de l’Etat, « Ma Prim’Renov ».

« Une partie de la  profession a vu ses attentes satisfaites avec cette prime, souligne Cyril CHARETIE, son enveloppe est passée de 2,4 milliards d’euros à 4 milliards d’euros. Grâce à ces aides, il aura été possible d’assurer la rénovation thermique de nos logements, tout en confortant leur accessibilité… ».

 

 

Mais, le président eut aussi une pensée pour les métiers dits oubliés de la corporation.

« Je pense notamment aux entreprises de gros œuvre, de charpente, de couverture, de terrassement, des entreprises de second œuvre (menuiserie, électricité, plaquiste, peintre, etc.), il eut été fondamental de ne pas négliger l’accession à la propriété pour tous, selon nos régions, nos revenus, nos situations et repenser ce fameux PTZ. Car, malgré les effets d’annonce du gouvernement se rapportant à la refonte de ces PTZ (Prêts  à Taux Zéro) qui allaient selon lui satisfaire près de six millions de foyers supplémentaires, ils ne seraient guère plus de 15 000 foyers à en bénéficier à l’heure actuelle… ».

La douche froide, en quelque sorte, pour l’intervenant de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne !

 

Le « plein emploi » de Gabriel ATTAL à la sauce de FUNES ?

 

Pourtant, il y a encore quelques semaines, bon nombre de chefs d’entreprise du secteur se satisfaisaient  de la bonne tenue des carnets de commandes et de la rentabilité observés sur l’année 2023. A l’unanimité, ces entrepreneurs reconnaissaient les difficultés à pouvoir recruter des salariés. Voire de pérenniser les emplois existants au sein des différentes structures. Pour d’autres, la tâche la plus ardue n’était pas de remplir les carnets de commandes mais de pouvoir les exécuter !

Puis, évoquant les informations nationales transmises par le président de la FFB Olivier SALLERON, Cyril CHARETIE se fit encore plus pessimiste quant au proche avenir, en particulier à échéance de 2024 et de 2025.

« La chute des appels d’offres auprès des collectivités ne va rien arranger, devait-il affirmer, le contexte actuel et la crise qui est devant nous risquent de rebattre sérieusement les cartes. Cela devrait générer de la casse avec la disparition de 150 000 emplois directs parmi nos entreprises, 300 000 emplois si l’on prend la totalité de nos filières et assimilées… ».

Un tacle verbal, adressé par procuration au nouveau chef du gouvernement, Gabriel ATTAL qui vise un objectif difficilement atteignable du « plein emploi » à horizon 2027 !

Une formule sémantique qui n’est pas sans rappeler celle prononcée à maintes  occasions par un Louis de FUNES au sommet de sa forme et de ses pitreries, incarnant un chef d’entreprise industriel colérique et mâtiné d’un rôle d’élu municipal dans le film « La Zizanie «  de Claude ZIDI, datant de 1978 : il ne cessait de répéter en boucle lors de sa campagne électorale face à son épouse, interprétée par l’excellente Annie GIRADOT, son credo préféré autour du « plein emploi, du plein emploi et du plein emploi » !

Visiblement, Cyril CHARETIE n’accorde guère de crédit aux gesticulations gouvernementales du moment – « il aurait fallu anticiper cette situation, bien avant ! » -, pointant de l’index l’inertie à la française et les lourdeurs éhontées de l’administration.

« J’en appelle à notre niveau local à nos pouvoirs publics icaunais, nos élus et nos décideurs : vous avez sur notre territoire un panel très large d’entreprises, de professionnels, de savoir-faire et de compétences. Ne les oubliez pas et avançons ensemble en construisant ensemble ! ».

Puis, prophétique, il ajoutera la formule suivante : «  un  territoire sans perspective et sans emploi se traduit par une fuite de nos professionnels. Je vous demande d’avoir de l’ambition pour eux… ».

Clair comme de l’eau de roche au niveau du message ! Question désormais, sera-t-il suffisamment entendu par la sphère institutionnelle et politique locale ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’y a pas d’âge pour entreprendre. Ni réaliser le rêve de son existence. Encore moins de vouloir prendre sa destinée en main ! A 34 ans, Jimmy GONDET se lance un défi de taille. Mais, pas de quoi l’affoler, lui qui pratique le football depuis bientôt deux décennies. Tout juste, est-il lucide quant à la pérennité de son projet : « j’ai misé gros et je joue ma carrière sur cette entreprise ». Un show-room de belle facture, 300 mètres carrés idéalement situé en zone commerciale à Monéteau où il propose ameublement et agencement de l’habitat sous la marque « ECOCUISINE ». C’est tout frais : les portes se sont ouvertes pour la première fois ce mercredi…

 

MONETEAU: Le vrombissement d’une perceuse altère quelque peu la qualité de la discussion avec notre interlocuteur. Logique : deux ouvriers s’affairent prestement afin de terminer la pose d’un ensemble cuisine, situé près de la porte d’entrée. Certes, tout n’est pas encore installé dans la nouvelle enseigne qui a ouvert ses portes ce mercredi à 10 heures. Mais, cela ne saurait tarder.

D’autant que d’autres corners présentent, eux, une configuration bien différente de la cuisine modèle, avec ses tiroirs offrant le rangement de nombreuses victuailles, son plan travail prêt à l’emploi et de lumineux éclairages qui donnent cette impression d’être chez soi, juste avant de se mettre à table !

Un peu plus loin, le regard se pose sur une cuisine au décorum si british et cosy. On en sentirait presque les effluves d’un breakfast éclectique à la londonienne qui viendrait titiller les narines des plus gourmands.

Prolixe dans ses explications, Jimmy GONDET, hôte de cet endroit, nous propose le tour du propriétaire, histoire de se faire une idée du concept ! Disons, une vision plus approfondie de ce nouveau show-room, terminé après quatre mois de réhabilitation avec des artisans du cru – le bâtiment accueillait à l’origine un revendeur de piscines -, aujourd’hui entièrement consacré à l’ameublement de la cuisine et à l’agencement de la maison.

 

 

Un maillage de plus de 110 vitrines commerciales à l’échelle nationale…

 

Nom de baptême de la boutique, implantée en zone commerciale près de Cora : « ECOCUISINE ». Un patronyme sobre mais explicite qui allie à la fois la double notion sémantique d’écologie et d’économie. Pas si bête ! Une marque nouvelle ? Oui à l’échelle de l’Yonne mais pas au niveau de l’Hexagone puisque cette licence de marque, apparue dans l’Est de la France en 2005, compte à date plus de cent dix vitrines de la sorte réparties aux quatre coins de notre territoire de cocagne. Jusque-là, les aficionados de ce concept novateur – des cuisines innovantes à base d’un design haut de gamme proposées à des tarifs hyper concurrentiels – devaient se rendre à Troyes ou à Dijon pour y découvrir sa philosophie.

Désormais, c’est chose faite, l’Yonne dispose d’un magasin à l’estampille de cette enseigne fondée par la famille FRANCOIS.

Ici, un terme est à soustraire d’office du vocabulaire à utiliser dans les conversations : « low cost » ! Comme s’en explique Jimmy GONDET, gérant de la boutique, à la tête d’une petite équipe de trois collaborateurs (Charlène FLEURY, chargée de la communication et du marketing, Eva BENTO, commerciale et spécialiste de la gestion et Alban LECOQ, commercial), tous férus de la vente de cuisines et d’ameublement.

« Le terme « éco » est employé pour traduire la parfaite alliance qui existe entre la notion écologique que l’enseigne est fière de mettre en avant et la notion d’économie qui permet de proposer des solutions d’aménagement à moindre coût pour les clients ».

 

 

Proposer des cuisines de qualité au juste prix…

 

Dans les faits, l’enseigne adopte une attitude plus responsable envers sa clientèle. S’intéressant à la fréquence et au panier moyen de ses courses alimentaires effectuées et au retour de la découverte client. Comme autrefois, semble-t-il.

« Notre credo est simple, ajoute Jimmy GONDET, nous souhaitons refaire des cuisines au juste prix, respectueux du budget initial des clients… ».

Des budgets qui peuvent osciller en moyenne entre 8 à 10 000 euros. Bref, de la cuisine et de l’ameublement accessibles à tous.

Pourvue d’une centrale d’achat, « ECOCUISINE » négocie ainsi ses commandes au meilleur prix auprès du principal fournisseur allemand, le groupe NOBILIA. Une structure industrielle qui sort près de 4 000 modèles de cuisine par jour de ses cinq unités de productions outre-Rhin. Précisions : l’industriel germanique va rentrer au capital du distributeur national, preuve de la confiance que le groupe accorde à son partenaire.

Quant au chiffre d’affaires prévisionnel espéré au terme de 2024, il s’élève à 1,1 million d’euros. Un sacré challenge pour Jimmy GONDET et son équipe, mais pas impossible à réaliser selon le patron de cette nouvelle structure qui veut se démarquer de la palette concurrentielle locale, opérant sur ce marché. D’ici six mois, il sera temps de tirer les premiers enseignements de cette nouvelle aventure et si possible d’accroître l’équipe avec une collaboratrice supplémentaire qui ferait aussi de gestionnaire de l’administratif.

Pour l’heure, l’équipe se réjouit de recevoir ses premiers visiteurs dans ce show-room aux allures modernistes, parfois original – il suffit d’admirer les tableaux des quatre singes aux allures rock’n’roll et humoristique pour s’en convaincre accrochés aux cimaises - et dans un univers recherché (c’est l’œuvre d’Eva et de Jimmy) et de préparer la phase inaugurale officielle de cette enseigne, prévue avec moult invités le jeudi 08 février prochain. Un esprit sain dans un corps sain : une maxime qui pourrait s’appliquer à la perfection à cette équipe…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est fait ! Parti sous d’autres cieux – il dirige depuis le 01er janvier le Conseil national du réseau à Paris -, Laurent BEURIENNE a donc un successeur à la direction générale du groupe régional, CERFRANCE BFC. Son nom : Thomas LEMAITRE. Un garçon ayant une expérience aguerrie de plus de deux décennies (23 ans) au sein de la structure, spécialiste du conseil juridique et fiscal, ainsi que du management des activités conseils…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aura peut-être un petit pincement au cœur, le jeudi 09 novembre prochain, Thomas LEMAITRE, en étrennant ses nouvelles responsabilités en terre icaunaise. Aux côtés d’Eric COQUILLE – toujours bon pied bon œil à la présidence régionale de l’entité -, le nouveau directeur général de CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté fera face aux nombreux adhérents et partenaires de la structure, à l’occasion de la traditionnelle assemblée de territoire, accueillie dans l’Yonne, à l’Espace culturel d’Appoigny.

Il y sera question de présenter et de commenter les activités et projets de CERFRANCE BFC à l’aune de 2024. Une manifestation qui offrira l’opportunité également de dresser le bilan de la saison écoulée. Et de s’intéresser de très près à la facture électronique, lors d’une conférence annexe où toute la lumière sera faite sur ce dispositif obligatoire qui entrera en vigueur de manière progressive dans les entreprises assujetties à la TVA entre 2024 et 2026.

 

Déjà directeur général dans ses précédentes missions…

 

Nonobstant, en savoir davantage sur cette facture électronique – elle serait beaucoup plus qu’un simple document comptable - devrait être très prisé par les adhérents de la structure, puisque devant transformer au quotidien la gestion des entreprises de l’Hexagone.

Exerçant la fonction de directeur général au sein de CERFRANCE Saône-et-Loire, puis du Rhône et de Lyon, Thomas LEMAITRE a effectué un saut de puce dans sa configuration septentrionale pour rejoindre la Côte d’Or au mois de juillet, et plus spécifiquement Saint-Apollinaire, aux portes de Dijon, autre lieu de la gastronomie et de la chose vineuse, siège de la « grande maison » ! Le nouveau « boss » de ce spécialiste de l’accompagnement des entreprises s’est également investi au sein du bureau du Conseil national de CERFRANCE, là-même où exerce dorénavant Laurent BEURIENNE !

Objectif de ce cadre dynamique : poursuivre et accroître l’efficience de l’accompagnement apporté à l’ensemble de ses adhérents sur le territoire, un secteur géographique qui englobe, pour mémoire, les départements de l’Yonne, la Côte d’Or, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, soit plus de 8 500 adhérents, 420 collaborateurs et 21 agences, réparties au gré de ces quatre départements.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’impensable. Comme une traînée de poudre qui s’est étendue à la plupart des villes de notre département. Quatre nuits de violences, de haine et de dégradations, juste pour le plaisir de tout détruire et de nuire à autrui. C’est-à-dire aux citoyens que nous sommes tous. Avec ses conséquences humaines, établies par la préfecture de l’Yonne qui en trace déjà un premier bilan : cinq blessés parmi les forces de l’ordre dont un policier municipal et une dizaine d’interpellations, parmi les fauteurs de troubles. Sera-ce suffisant, enfin, pour ramener le calme dans l’Yonne ?

 

AUXERRE : Moins d’une dizaine de feux de poubelles ont été constatés au cours de ces dernières heures par les services préfectoraux de l’Yonne. Après trois nuits marquées par des violences et dégradations, parfois extrêmes, observées dans plusieurs villes de notre territoire, le retour au calme semble s’amorcer, au vu du bilan de la nuit dernière, celle de samedi à dimanche. Un calme en apparence, annonciateur d’une nouvelle poussée de fièvre ces jours prochains ? Peut-être ou peut-être pas.

Côté bilan, on déplore déjà cinq blessés parmi les forces de l’ordre qui sont intervenues sur les différents lieux de ces incidents. Du côté des fauteurs de troubles, une dizaine d’interpellations ont été procédées : remettront-elles un peu de plomb dans les têtes de ces jeunes écervelés qui ont pris un malin plaisir à tout casser pour le seul plaisir de détruire ?

 

A l’heure des premiers bilans, c’est déjà édifiant…

 

Le bilan global est édifiant. La préfecture a fait les comptes en ce jour dominical : une quinzaine de commerces saccagés à Auxerre, Migennes, Sens, Saint-Florentin avec la destruction du magasin de bricolage « WELDOM ». A Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants, c’est le centre d’action social qui est parti en fumée à la suite d’un incendie. Une structure, estimée à 3 millions d’euros de budget à sa construction, selon les premiers commentaires.

Quant aux commissariats de police et aux brigades de gendarmerie, ils n’auront pas été épargnés par cette jeunesse hostile à l’ordre public qui n’a pas hésité à lancer des engins d’artifice sur les bâtiments, aussi bien à Joigny, qu’à Migennes, à Tonnerre ou à Sens.

Les particuliers, eux, ont eu à subir la destruction d’une vingtaine de véhicules personnels qui étaient stationnés au mauvais endroit. Les carcasses calcinées de deux bus traduisent le degré de violence de ces émeutes sans pareil, vécues dans le département depuis des lustres. Soixante-quinze feux de poubelles auront nécessité les sorties des sapeurs-pompiers du SDIS 89.

 

 

 

Les représentants de l’Etat se mobilisent sur le terrain…

 

Mobilisé dès les premiers mouvements de foule, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est rendu, aux côtés de Paul-Antoine de CARVILLE, le maire de Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants afin de témoigner de sa reconnaissance aux policiers nationaux et municipaux ainsi qu’aux sapeurs-pompiers qui ont fait face avec courage et pugnacité à un niveau de violence de forte intensité.

En parallèle, Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture a pu échanger avec les commerçants auxerrois du quartier Rive droite – elle était accompagnée de Crescent MARAULT, l’édile d’Auxerre – qui ont subi de sérieux dégâts dans leurs boutiques.

Un déplacement qu’elle poursuivra à Saint-Florentin, sur les lieux du sinistre du magasin « WELDOM » en compagnie du maire Yves DELOT, puis à Migennes aux côtés de François BOUCHER pour constater les dégâts subis par les commerçants du centre-ville et la municipalité. A chaque fois, elle réitèrera ses remerciements aux soldats du feu et aux représentants des forces de l’ordre, engagés dans des conditions particulièrement difficiles sur le terrain.

Signalons, pour être tout à fait complet sur ce dossier, que Rachid KACI, sous-préfet de Sens et Naïma RAMALINGOM, sous-préfète d’Avallon, se sont rendus respectivement à la brigade de gendarmerie de Joigny et à celle de Tonnerre en soutien aux élus respectifs et aux forces de l’ordre ayant subi ces attaques.

Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour les choses s’améliorent en cette fin de week-end et que le calme reprenne enfin ses droits…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La cagnotte s’est avérée fructueuse au terme de l’opération. Une tombola, certes rien de plus classique sur le papier. A la différence près que les oboles collectées devaient être attribuées à une association de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est là qu’entre en jeu le CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles). La structure est bénéficiaire en bout de course d’une somme de 423 euros !

 

AUXERRE : Les motardes (et plus généralement leurs homologues masculins) savent être en colère pour défendre bec et ongles de nobles causes dans ce pays ! Elles et ils n’hésitent jamais à revêtir le cuir, à s’emparer du casque et à chevaucher leurs grosses cylindrées pour mieux protester dans la rue contre une décision qui leur est indigeste.

A contrario, elles et ils savent aussi se montrer généreux et avoir de l’empathie pour des causes justes qui méritent un coup de pouce. C’est le cas des actions menées au quotidien par le CIDFF de l’Yonne, le Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles, en faveur des victimes féminines subissant des violences.

 

 

Lors d’une récente manifestation favorisant le rassemblement de nombreux adeptes des deux-roues, l’association départementale « Toutes en Moto » a organisé une tombola, dotée de très nombreux lots, dont les gains seraient reversés au trois quart au profit d'une structure associative de lutte contre les violences faites aux femmes. Cible désignée : le CIDFF 89 !

En préambule de la dernière assemblée générale – un compte rendu à découvrir prochainement dans nos colonnes -, Simone PARIS, présidente du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, s’est vu remettre par Amélie AMIOT-FERRE, la jeune et souriante responsable de « Toutes en Moto », un chèque de 423 euros.

Preuve que les motardes savent faire preuve de largesse pour des causes défendables…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil