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L’entité créatrice du coussin multifonctionnel « VIKTOR », concept révolutionnaire dans l’amélioration de la gestion du quotidien des seniors et des personnes atteintes de handicap, poursuit sa quête aux côtés de KUB pour accroître son potentiel de partenaires. Après Auxerre, son dirigeant, l’entrepreneur Alain TIXIER, rencontrera ce jeudi 20 mai dès midi les investisseurs du Sénonais. Objectif : les convaincre de rejoindre le capital de la société…

 

SENS : La règle du jeu de ce futur rendez-vous, ouvert sur simple inscription aux investisseurs potentiels, se veut très élémentaire. Réunis à l’heure du déjeuner dans l’une des concessions automobile du territoire, en l’occurrence celle du groupe PANEL BMW/MINI implantée à Sens, les invités auront tout le loisir de découvrir l’univers atypique de la structure FINGERTIPS.

Juste avant d’en apprécier la praticabilité de son produit vedette, le fameux coussin multifonctionnel qui a obtenu les grâces du jury lors du concours LEPINE et des Trophées de l’Innovation des Centres E.LECLERC.

Il est vrai qu’il y a de quoi être surpris par ce désormais célèbre « VIKTOR » qui ne cesse d’interloquer celles et ceux qui en apprécient la découverte. Ce coussin ne présente pas la même physionomie ni les particularismes rudimentaires qu’un simple ustensile de confort posé sur un canapé.

Agrémenté de diverses technologies qui offrent à son possesseur une kyrielle d’opportunités heureuses dans les loisirs mais aussi les besoins prioritaires, à l’instar de la sécurité et de la médicalisation, le produit se veut être à la pointe de l’ergonomie et de l’intelligence artificielle.

Tout ce dont ont besoin aujourd’hui à leur domicile ou en établissements d’accueil les seniors ; mais également les personnes atteintes d’un handicap, les privant de la pleine jouissance de leurs possibilités.

 

 

Une mise de fonds possible dans le projet dès 1 000 euros…

 

La réussite commerciale de ce coussin connecté n’est donc pas un doux rêve pour le porteur du projet qu’est Alain TIXIER. L’essai s’est mué en succès plus que d’estime avec un chiffre d’affaires qui excède désormais les 500 000 euros et de multiples partenariats à la clé. Ce qui au vu des perspectives commerciales est loin d’être achevé.

Le responsable de FINGERTIPS recherche aujourd’hui des partenaires financiers qui viendront s’agréger à la seconde levée de fonds engagée depuis peu pour booster le développement commercial et la stratégie communication de la jeune structure entrepreneuriale.

C’est là qu’entre en ligne de compte l’association Kick Up Business (KUB), entité fédérant des investisseurs de plusieurs départements de notre territoire. L’organe gère ce jeudi 20 mai cette rencontre avec le chef d’entreprise chez l’un de ses partenaires.

Occasion pour elle de rappeler les fondamentaux de la défiscalisation au travers de l’investissement au capital, apport financier pouvant s’élever dans le cas présent sr un seuil minimal à partir de mille euros : une broutille pour les dirigeants d’affaires habitués à injecter de précieux subsides servant à l’épanouissement de projets.

 

En savoir plus :

Inscription sur le lien Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ce n’est pas encore le Nirvana propice aux grandes embrassades. Mais, à défaut de grives, on se contentera des merles comme le précise l’adage. Alors que le variant à l’origine britannique monopolise toutes les attentions des spécialistes du fait de sa large présence sur notre territoire (près de 90 % des cas de contamination), le nombre de personnes admises dans les centres hospitaliers de l’Yonne décroit légèrement. Enfin, le reflux ?

 

AUXERRE: Tiendrait-on enfin le bon bout, cette fois-ci, dans la gestion de la crise sanitaire à l’aune de la sacro-sainte période estivale, synonyme de départs en vacances et de retrouvailles festives jusqu’à plus soif ? On ne peut que l’espérer !

Ou du moins y croire un peu plus après l’intervention passionnante de la déléguée de l’Agence régionale de Santé (ARS) pour l’Yonne, Eve ROBERT. Invitée à venir s’exprimer lors de la conférence de presse ce lundi 03 mai tenue dans les salons de la préfecture, la jeune femme a présenté un tableau optimiste, à défaut d’être idyllique, du contexte sanitaire qui préoccupe les esprits depuis plus d’un an.

Un mot prononcé par la représentante de l’agence régionale aura résumé tout l’intérêt de cet exercice oratoire faisant office de repère : « embellie » ! Les signes avant-coureurs de ce nouvel état de fait ne se contentent pas d’être signalés, ils se corroborent à travers les exemples chiffrés qui ont parsemé ces explications.

Primo, le taux d’incidence pour cent mille habitants d’ordinaire très élevé dans notre département est de 166 à date. Seuls trois départements de la couronne francilienne (Val-de-Marne, Val d’Oise et Seine-Saint-Denis) dépassent encore allègrement le taux d’incidence, soit 400 !

Secundo : le nombre de personnes hospitalisées dans les établissements de soins icaunais régresse. Elles ne sont plus que 228 à recourir aux soins pour se sortir de cette mauvaise passe. Confirmant ainsi ce mouvement de décrue, certes sensible, mais qui redonne espoir.

 

Un recul moins progressif dans l’Yonne qu’ailleurs…

 

Toutefois, Eve ROBERT n’aura pas manqué d’insister sur le fait que l’épidémie recule moins vite dans l’Yonne que dans d’autres territoires de l’Hexagone. Cependant, la progression rapide du nombre de décès constaté en si peu de temps relativise l’ensemble de ces informations moins pessimistes. Pour mémoire, 539 décès viennent ternir le bilan de cette crise depuis ses débuts.

Si près de 1 800 personnes se soumettent volontiers à un test quotidien dans l’Yonne, précisons que le taux de positivé demeure à la hausse, affichant 10 % des cas enregistrés.

Côté réanimation, la situation reste tendue. Surtout dans le Sénonais, zone plus affectée que d’autres secteurs du département. Au total, vingt personnes y sont traitées avec moult précautions par les services hospitaliers.

Quant à l’origine du coronavirus qui circule dans le nord de la Bourgogne, elle est très majoritairement issue de sa variante britannique (une dominante à 90 %). Les souches originaires du Brésil et d’Afrique du Sud ne représentent que 3,4 % des cas, bien inférieures à ce que les scientifiques observent sur l’ensemble du territoire national.

 

Thierry BRET

 


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Lors de sa conférence de presse le vendredi 16 avril, le préfet de Bourgogne-Franche-Comté Fabien SUDRY a dressé un premier bilan à l’échelle régionale du plan de relance national. Un dispositif mis en œuvre il y a six mois. Sur l’enveloppe globale de 4 milliards d’euros dédiés à notre territoire, près du tiers a déjà été engagé. Que ce soit auprès des entreprises, des collectivités, des associations ou des particuliers. Une mobilisation tous azimuts et sans précédent décrite dans le détail par les différents intervenants.

 

DIJON (Côte d’Or) : L’objectif est fixé et le ton est donné : « Passer de la riposte à l’attaque !». C’est en ces termes, à la connotation volontairement martiale et engagée, que le préfet de région Fabien SUDRY a rappelé les enjeux et les montants du plan de relance annoncé par Emmanuel MACRON le 03 septembre dernier. Un plan global de 100 milliards d’euros, qui s’articule autour de trois axes : la transition écologique, la compétitivité de l’économie et la cohésion sociale.

Concernant le premier volet et la rénovation thermique des bâtiments publics de l’Etat, 95 millions d’euros ont déjà été engagés en Bourgogne-Franche-Comté, pour 267 bâtiments, dont 55 M€ dédiés aux seuls établissements d’enseignement supérieur.

Le dispositif « MaPrimeRénov » visant à réduire l’empreinte carbone des logements a pour sa part conquis plus de 6 000 particuliers, qui pourront ainsi bénéficier de 29 millions d’euros de subventions gouvernementales.

Dans l’Yonne, 1 040 particuliers ont eu recours au dispositif, aidés à hauteur de 4,4 M€ sur les 12,6 M€ de travaux engagés. La lutte contre le réchauffement climatique passe aussi par la rénovation d’une partie du parc de logements sociaux et 6 M€ de subventions ont déjà ainsi été orientées, pour un total de près de 600 logements répartis sur toute la région. Autant de marchés potentiels pour les artisans, PME et TPE.

 

 

 

 

La transition écologique n’a pas été omise des enveloppes budgétaires…

 

 

La relance aura permis également d’accélérer la structuration de la filière hydrogène, avec deux projets au programme, dont la station de production d’hydrogène qui s’installera à Auxerre afin d’en développer l’usage dans les bus et trains, réduisant d’autant l’impact carbone.

Dans le cadre de la transition agricole, alimentaire et forestière, enjeu majeur pour la région, l’enveloppe territorialisée est de 17 M€, dont 4,9 M€ consacrés à des projets liés aux abattoirs.

 

 

Là encore, le département icaunais est directement concerné, puisque l’on compte parmi les huit lauréats retenus, la SICAREV à Migennes, pour l’amélioration de la prise en compte du bien-être animal sur son site d’abattage.

Les enjeux du volet transition écologique sont multiples et 500 M€ ont ainsi été identifiés sur l’ensemble du territoire régional, avec des premiers résultats concrets, comme l’a rappelé Natacha VIEILLE, sous-préfète à la relance.

 

 

L’aide à l’activité industrielle favorisée tout comme le soutien aux précaires…

 

 

La Bourgogne-Franche-Comté est la première région de France en nombre d’emplois industriels dans l’économie (17 %). Près de 140 projets d’investissements des entreprises ont déjà été soutenus jusqu’ici, visant notamment les secteurs automobiles et aéronautiques, pour près de 95 M€ d’aides publiques.

Un plan de relance industriel, qui passe également par une modernisation des outils de production et une relocalisation de l’emploi. Il est à noter que les appels à projet du plan de relance industriel sont encore ouverts jusqu’au 01er juin prochain.

C’est aujourd’hui l’ensemble du secteur culturel qui souffre des mesures de confinement mises en place pour lutter contre la pandémie. Une enveloppe régionale de 28 M€ lui a été attribuée, afin d’accompagner les secteurs les plus fragilisés depuis un an, qu’il s’agisse de la préservation du patrimoine, du soutien aux filières ou de l’aide apportée au spectacle vivant et à la création.

La crise sanitaire a un fort impact sur les personnes les plus vulnérables de la région, où l’on dénombre « 36 500 personnes sous le seuil de pauvreté », comme l’a souligné Maurice TUBUL, commissaire régional à la lutte contre la pauvreté.

A ce titre, 2,2 M€ ont été mobilisés pour accompagner 27 projets sur la période 2021/2022. Avec pour objectif de faciliter l’insertion sociale et professionnelle en levant les freins à l’emploi, mais aussi, de lutter contre la précarité alimentaire en favorisant l’accès aux biens essentiels.

Parmi les exemples cités, le soutien apporté à la Banque alimentaire à hauteur de 100 K€ pour adapter son parc de camions frigorifiques.

 

En savoir plus :

 https://www.relance-bfc.fr/

 

Dominique BERNERD

 


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COVID oblige, c’est par visioconférence que l’agence Yonne Tourisme a tenu son assemblée générale vendredi 09 avril. L’occasion pour sa présidente Anne JERUSALEM, sa directrice Bénédicte NASTORG-LARROUTURE et toute l’équipe de présenter à une quarantaine d’acteurs du tourisme icaunais le bilan de l’année 2020 et les actions initiées pour 2021. Dans un contexte pandémique lourd et anxiogène, l’Yonne possède de nombreux atouts en adéquation avec les nouvelles attentes de la clientèle touristique. L’instance départementale s’est fixée pour défi de le faire savoir au plus grand nombre…

AUXERRE: Au plan national, l’impact de la COVID-19 sur le tourisme se chiffre en milliards d’euros, le secteur ayant perdu entre 70 et 80 % de son chiffre d’affaires l’an passé en raison de l’épidémie.

Une crise sans précédent qui perdure en ce printemps 2021, avec l’arrêt des voyages dans le monde et l’absence de visiteurs étrangers sur notre territoire. A l’échelle départementale, les conséquences ne sont pas anodines avec notamment, pour les prestataires icaunais visant la clientèle « groupes », un manque à gagner de 350 K€ de retombées financières en 2020.

Si la convalescence s’annonce longue, l’agence Yonne Tourisme veut profiter de l’opportunité et surfer sur le nouveau paradigme des Français privilégiant des vacances de proximité et un besoin d’authenticité, loin du tourisme de masse.

Une mosaïque diversifiée de paysages, de grands espaces verts, des hébergements indépendants offrant plus de garantie sanitaire, des activités de nature ouvertes à tous, des lieux de visite ou évènements de taille modeste accessibles au plus grand monde, circuits courts et achats de proximité…

 

 

Un département qui présente autant d’atouts : une bénédiction !

 

La liste des atouts du département en la matière est longue. Bénédicte NASTORG-LARROUTURE, directrice de Yonne Tourisme, s’en félicite : « L’on s’aperçoit qu’en intention de voyages pour 2021, les gens continuent à plébisciter tout ce qui est nature, authenticité, rencontres avec les habitants. Ils recherchent des séjours offrant sources de découverte et tourisme expérientiel. Un retour à l’essentiel, aux vraies valeurs, de plus en plus recherché par nos visiteurs et pour Yonne Tourisme, un département avec autant d’atouts, c’est vraiment une bénédiction ! ».

Un nouveau défi à relever toutefois pour l’agence et les acteurs de l’économie touristique icaunaise, avec la tendance qui se confirme en 2021, à des réservations « d’extrême dernière minute ». Il n’est plus rare désormais, que des clients se manifestent quelques heures avant d’arriver, ce qui n’est pas sans conséquence sur la gestion des hébergements ou des stocks. Cela réclame une souplesse accrue des professionnels.

En soutien à la filière touristique icaunaise, Yonne Tourisme a déployé depuis juin dernier un plan de relance ambitieux d’un montant de 340 K€. Il se traduit par une campagne de communication multiformes et multi-cibles, avec pour finalité de soutenir et amplifier l’attractivité du territoire.

Notamment en direction des départements limitrophes, des grandes villes voisines et de l’Ile-de-France. Selon une enquête menée par VVF Ingénierie, 79 % des vacanciers envisagent de rester en France pour leurs vacances en 2021. C’est tout le département de l’Yonne qui les attend de pied ferme !

 

Dominique BERNERD

 


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La Journée nationale contre le sexisme s’est tenue sur Zoom en cette année 2021. Elle aura vu la participation de nombreuses femmes, représentant toute la richesse des mouvements féminins en France. Quant au thème initial retenu, il évoquait « l’argent et les violences économiques subies par les femmes… ». Un phénomène très peu connu mais ô combien en phase avec l’actualité…

 

TRIBUNE : Depuis un an, la crise sanitaire et économique a aggravé les inégalités femmes/hommes, en France, comme dans le monde entier. Concernant les violences domestiques, toutes les données disponibles montrent une forte augmentation en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique.

En France, on constate 30 % d’appels supplémentaires sur les numéros de téléphone dédiés aux violences physiques.

Le chemin est long et difficile. Et si, dans l’Hexagone, des mesures ont été prises sur le plan social, l’accent reste à mettre en œuvre pour les violences économiques que subissent au quotidien les femmes.

Sur le plan de la vie privée, 20 % d’entre elles qui appellent le 3919 parlent de contrôle de l’argent du foyer par le conjoint violent, et 55 % des femmes victimes sont salariées.

L’autonomie financière est déterminante pour l’égalité dans le couple. Les outils économiques actuels, pensés par des hommes pour une société dirigée par des hommes, ne permettent pas d’intégrer l’égalité. Beaucoup de réformes restent donc à faire, pour favoriser l’émancipation économique des femmes, notamment sur le plan des aides sociales, voire du système fiscal…

 

Des disparités dans les aides financières au détriment des femmes…

 

Le « violent économètre » recense les risques économiques aux différents âges de la vie d’une femme. Dès dix ans, c’est un outil de prise de conscience pour les femmes et pour tous les parents.

« Pouvoir décider, par un choix éclairé, afin d’être actrice de son autonomie financière et économique, garantit la liberté » selon Corinne HIRSCH, Vice-Présidente du Laboratoire de l’Egalité, membre du club Femmes Ici et Ailleurs.

Sur le plan professionnel, l’accès aux financements reste difficile pour les femmes. On constate deux fois plus de rejets de demandes de prêts bancaires venant d’entrepreneures au féminin. Les réponses positives le sont pour des montants sensiblement moins importants que les prêts accordés aux hommes.

Quelques chiffres dans le domaine de la création de musiques actuelles : 17 % de femmes auteures, compositeures à la SACEM, 14 % de femmes directrices de labels de musique, 20 % des demandes de financements de projets présentés par des femmes (et dans lesquels on trouve 80 % d’hommes !).

« La solution aujourd’hui, c’est, comme je l’ai fait, de monter son propre label, avec, dans mon cas, 99 % de femmes. Cela permet de rééquilibrer la tendance, sans violences sexistes » témoigne Katel, artiste, productrice et Interprète

Il existe fort heureusement des pistes : des bonus d’aides à la production d’albums présentant une parité femmes/hommes, des programmes de mentorat au féminin. Sachant enfin qu’au niveau de l’éducation et de la formation, 55 % des filles sont dans les conservatoires de musique, pour seulement 5,4 % de femmes instrumentistes !

 

Sur 87 familles de métiers, 13 sont considérées comme mixtes…

 

C’est le cas pour les métiers du secteur de la Tech, où le niveau de sexisme est particulièrement élevé. Cela est décourageant pour beaucoup de jeunes filles d’étudier dans ces filières. En France, il n’y a que 25 % de femmes diplômées alors que ce pourcentage est en diminution ces dernières années, contrairement à l’Europe où la progression est de 23 %.

Dans les premières années de l’exercice de la fonction, beaucoup de femmes diplômées quittent les entreprises du secteur pour se réorienter.

C’est une prise de conscience qui se pose que cette non-mixité dans ces entreprises. Comme l’exemple des logiciels de reconnaissance faciale, fiables à 99 % pour reconnaître les hommes contre 35 % de taux d’erreurs pour reconnaître les femmes … Cela demande à être suivi d’actions concrètes.

Là aussi, il existe des pistes : le classement des formations scientifiques et techniques selon la proportion de femmes diplômées. 15 % seulement des directeurs d’écoles d’ingénieurs sont des femmes, un score à améliorer notamment avec la loi Sauvadet et la loi Copé-Zimmerman. L’émergence de réseaux de femmes se fait jour dans les entreprises et pour les TPE/PME dans les territoires.

Les médias et la culture ne sont pas en reste avec les disparités. Un exemple flagrant concerne la « disparition » des femmes de 50 ans et plus à l’écran… alors que 52 % de la population féminine majeure est cinquantenaire, voire plus !

Dans les fictions, en 2016 sur l’ensemble des films, seuls 6 % des rôles concernent des actrices de 50 ans et plus. Les rôles de pouvoir sont incarnés par des hommes de 50 ans et plus, à l’âge où les femmes sont, elles aussi, à l’âge de leur puissance et de leur maturité.

 

L’argent public doit être un moyen de promouvoir l’égalité...

 

Venons-en à la sphère publique, et à la distribution de l’argent public, d’une façon générale. Encore plus particulièrement en cette période de crise économique, et sur le concept de l’EGACONDITIONNALITE.

Il repose sur l’idée fondamentale que l’argent public n’est pas neutre, et qu’il doit être un moyen de promouvoir l’égalité.

Il s’agit de conditionner l’attribution de financements publics, ou d’autorisations administratives, au respect d’un certain nombre de principes égalitaires, soit en termes de parité, soit en termes d’égalité.

Brigitte GRESY, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes, rappelle que « le HCE recommande d’appliquer ce principe depuis 2014, et qu’en raison de la crise sanitaire, des montants considérables d’argent public ont été alloués, sans avoir étudié l’impact différencié sur les hommes et les femmes de ces sommes allouées ».

Les périodes de crise ont souvent aussi permis de faire de grands progrès dans certains domaines.

Et si, c’était l’occasion aujourd’hui, d’agir concrètement, pour réduire les violences économiques faites aux femmes !

D’intégrer l’EGACONDITIONNALITE dans l’attribution des financements publics, y compris dans ceux attribuées par les instances locales, départementales, régionales ?

« Ne demandez pas aux femmes de s’adapter au monde … demandez au monde de s’adapter aux femmes » citait Gloria STEINEM. Alors, messieurs, à méditer !

 

Claire DOUTREMEPUICH

 


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