AUXERRE : Originaire des Bouches du Rhône dont il possède encore une pointe d’accent chantant, ce jeune homme de 25 ans vient de rejoindre la Chambre d’agriculture de l’Yonne à Auxerre en qualité de conseiller et animateur du nouveau groupe dédié à l’agriculture de conservation et des semis directs. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en spécialisation de production végétale et agrobiologie, obtenu brillamment à l’ESA d’Angers, Louis GABAUD s’est déjà distingué en assurant l’animation d’une réunion importante à LIGNY LE CHATEL sur le développement des couverts végétaux et la fertilisation des sols. Un prélude à une dizaine d’autres rencontres qui l’attendent cette saison sur son nouveau territoire de prédilection…
L’organisme de tutelle des professionnels de l’agriculture a organisé une journée de travail vécue sur le terrain afin de leur faire découvrir ou redécouvrir, grâce aux conseils prodigués par un expert de Haute-Marne, les bienfaits salvateurs du semis direct et ceux de l’agriculture de conservation. Ce fut aussi l’occasion pour le nouvel embauché, Louis GABAUD, conseiller en productions végétales, et animateur de ce nouveau groupe, d’expliquer les pratiques évolutives de cette agriculture résolument environnementale et économe…
LIGNY LE CHATEL : Alors que les discussions allaient bon train en préambule de cette journée de travail sur les nuisances occasionnées par la prolifération accrue des corbeaux et des corneilles au-dessus des champs (des espèces considérées par ailleurs comme nuisibles), la cinquantaine d’agriculteurs (céréaliers et éleveurs) invités à cette manifestation devaient se montrer très attentifs aux propos parfois techniques tenus autour de ce double thème, consacré aux semis directs et à l’agriculture de conservation.
Dans la pratique, deux sous-groupes se constitueront au terme de la première journée de mise en route de ce programme didactique qui appellera d’autres rencontres. L’un proposera un cycle complet aux côtés des experts et spécialistes de la question ; l’autre se focalisera plutôt, pour celles et ceux des professionnels ayant déjà quelques connaissances, à des visites approfondies parmi les plaines où le retour d’expérimentation s’effectuera via l’analyse des parcelles servant aux essais.
Comme devait l’expliciter Antonio PERREIRA, technicien expert de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, l’agriculture de conservation des sols et le développement des couverts végétaux (les fameux semis directs) facilitent la reconstitution des agrosystèmes, indispensables à la recherche de la performance des sols.
Mais, avant de parvenir à l’excellence de ces résultats, il s’agira pour le professionnel de faire face à un certain nombre de difficultés notoires, à commencer par la répartition équitable de la paille sur les sols cultivables. Chose peu aisée manifestement avec l’utilisation de machines ayant des grandeurs de coupe très disparates les unes des autres.
Haro contre les campagnols, mais présence bénéfique des vers de terre…
Nonobstant ce point de vue technique, le véritable ennemi, désigné par l’expert de Franche-Comté, n’est autre que le campagnol, petit rongeur extrêmement prolifique qui double sa population tous les deux mois et occasionne de sérieux dégâts parmi les plantations. La seule alternative à cette pullulation de l’espèce se présente sous la forme du travail des sols. Mais, en prenant certaines précautions afin de favoriser la fertilité du terrain. Il est nécessaire de développer l’élevage des précieux vers de terre, auxiliaires indirects de la réussite du développement de ces agrosystèmes si vertueux et bénéfiques à l’optimisation des sols.
« Le poids de vers de terre est un excellent indicateur de la biologie d’un terrain et de sa santé positive, commenta l’expert, il est impératif de préserver cette vie biologique mais cela demande de nombreuses compétences. Car, le système de production doit nourrir tout ce système. Sans le respect de ce processus, ce sera un échec cuisant… ».
Remplacer l’acier par des racines et le fuel par la photosynthèse…
Multipliant les exemples, Antonio PERREIRA s’incriminera contre les effets dévastateurs d’un travail réalisé trop en profondeur dans les sols. Celui-ci doit être appréhendé de manière superficielle avec l’appui du couvert végétal. Même s’il restera toujours à traiter la gestion des mauvaises herbes avec l’aide de produits chimiques tant qu’ils seront autorisés par l’Europe, la rotation des cultures ou la présence des couverts végétaux, pouvant les réduire à néant.
« Aujourd’hui, devait déplorer le représentant de la Chambre d’agriculture de Haute-Marne, 70 % de la destruction des vers de terre est imputable à un travail de sol trop profond induisant l’usage abusif des outils mécanisés… ».
Un autre attrait de l’agriculture de conservation et du développement des couverts végétaux reste le stockage du carbone et de l’azote dans les sols. Un enjeu environnemental essentiel à l’heure du développement durable tous azimuts.
La Politique agricole commune (PAC) européenne encourage l’essor de la pratique des couverts végétaux puisqu’elle s’inscrit dans la démarche des surfaces d’intérêt écologique (SIE). Les textes officiels sont formels : tout agriculteur doit dorénavant posséder 5 % de ses terres en SIE.
« La philosophie de ce concept se veut simple, devait conclure Antonio PERREIRA au terme de son intervention, il est nécessaire désormais de remplacer l’acier et l’abondance d’engins mécaniques par des racines et le fuel trop polluant par l’usage de la photosynthèse. Cela générera aussi de sérieuses économies en matière de consommation énergétique avec la diminution du fuel dépensé au quotidien dans les cultures… ».
Le siège de l’entreprise artisanale à la renommée internationale sera le théâtre d’une cérémonie protocolaire très particulière, et sans doute emplie d’émotion, le 24 novembre prochain. Issu d’une famille de bouchers et d’éleveurs sur plusieurs générations, l’artisan de Sens, Jean DENAUX, recevra les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite des mains de la vice-présidente départementale de la célèbre institution, Odile LEPAPE, devant un aréopage de personnalités des milieux institutionnels et économiques de Bourgogne Franche-Comté. Un juste retour sur investissement pour ce professionnel d’un autre sérail, humble et respectueux des valeurs humaines, qui fournit aujourd’hui les plus belles tables gastronomiques de la planète grâce à ses viandes de sélection si extraordinaires au palais et affinées avec tant de succulence gustative…
SENS : Auréolé d’un « Coq d’Or », référence de belle facture dans le milieu des métiers de bouche en 2016, le chef d’entreprise de Sens bénéficiera de nouveaux honneurs ce vendredi 24 novembre en recevant une nouvelle distinction, amplement méritée pour sa quête perpétuelle de l’excellence professionnelle dans son métier de prédilection : la boucherie et l’affinage de viandes de grande qualité.
Entouré de sa famille, de ses proches et de ses nombreux amis, Jean DENAUX dont la réputation professionnelle est reconnue dans le monde entier auprès des chefs et grandes toques qui régalent les épicuriens de la planète de viandes labellisées à la française, intègrera un nouveau pallier de sa méritoire carrière : en devenant de facto Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Une récompense honorifique qui traduit les vertus de l’excellence professionnelle en France.
Plébiscité par un ouvrage de référence sur les meilleurs bouchers de France…
Il était légitime que l’entrepreneur de l’Yonne choisisse le cœur habituel des opérations de sa réussite, c’est-à-dire les locaux de son entreprise artisanale zone des Vauguillettes à Sens, pour recevoir ce titre d’exception.
Connaissant toutes les subtilités de la viande sous ses aspects qualitatifs, ses origines ou ses finesses si délicates au palais, Jean DENAUX est intarissable sur la culture de la viande en France.
En début d’année, les journalistes Franck RIBIERE et Vérane FREDIANI lui avaient consacré d’élogieuses pages dans leur magnifique ouvrage à la gloire de ce monde si caractéristique des artisans bouchers incontournables de l’Hexagone. Paru aux éditions de La Martinière, l’opus, « Steak in France », est devenu depuis une véritable bible pour les amateurs de produits carnés avertis à la recherche de la viande d’exception à la sublime qualité en bouche…
Mais, l’humilité de Jean DENAUX et son sens profond de la relation à l’autre favoriseront aussi les remerciements que l’heureux bénéficiaire de la précieuse distinction destinera à son épouse et à ses filles, fidèles d’entre les fidèles aux côtés du responsable de ce projet entrepreneurial incroyable, et à l’ensemble de ses collaborateurs (une vingtaine de personnes) qui ont contribué au succès de cette entreprise peu ordinaire dans le paysage bourguignon.
Des spécialistes en salaison et affinage de fromages pour construire son unité de production…
Moderne et pourtant attentif au respect des traditions de l’élevage et de l’affinage des produits, Jean DENAUX vit avec le souci de préserver un environnement malmené en réduisant la consommation énergétique grâce à un concept de bâtiment annexé à l’esprit du développement durable.
Affineur exclusif de la viande de bœuf de Charolles et de viandes d’appellation aux origines certifiées (AOC, Label Rouge, IGP…), l’artisan a conçu en 2013 un site de production exceptionnel de 1 400 mètres carrés à l’image de son talent et de ses ambitions.
Pour la réalisation de ce site hors normes, il s’est appuyé sur les conseils avisés d’experts en salaison et affinage de fromages. La présence de chambres froides, destinées à préserver une température, l’hygrométrie et la ventilation idoines à la maturation allant jusqu’à six mois, justifiait ces choix. En développant pour la première fois en France cette méthodologie, Jean DENAUX, avec son âme et tempérament de précurseur, a pu ainsi améliorer la tendreté de ses viandes de 40 %, tout en évitant la perte de poids du produit et en restant respectueux des qualités microbiologiques naturelles.
Rien d’étonnant qu’une quarantaine de pays de par le monde dont ceux de l’Asie du Sud-Est raffolent tant des vertus gustatives et qualitatives savoureuses de cette viande qui confine à l’excellence...
Détentrice à quatre reprises du plus prestigieux des trophées nationaux (1994, 1996, 2003 et 2005), l’AJ Auxerre entame la nouvelle campagne 2017/2018 avec certaines ambitions. Tout en considérant le réalisme de l’instant, compte tenu d’une multitude de blessures. Néanmoins, le moral est au beau fixe. Le club de Chamalières, pensionnaire de Nationale 3 (6ème), en fera peut-être les frais ce samedi 11 novembre dans une rencontre sans doute disputée dans des conditions climatiques plutôt hivernales selon les prévisions. Mais, l’accueil musclé du public, chauffé à blanc, et les velléités combatives des joueurs auvergnats n’altèrent en aucune mesure les motivations du coach bourguignon, Francis GILLOT, qui croit en la victoire…
AUXERRE : Entre l’AJ Auxerre et la Coupe de France, c’est une longue histoire d’amour. Auréolée de quatre valeureux succès obtenus face aux meilleures équipes de France. Bon nombre de supporters bourguignons se souviennent de ces instants magnifiques, gardant en mémoire le fruit des exploits sportifs de ces belles années vécues sous l’ère de Guy ROUX.
Ne pas sous-estimer l’adversaire et rester humble…
Or, à quelques heures d’un premier tour, qui emmènera l’équipe première à la périphérie de Clermont-Ferrand, Francis GILLOT qui a déjà soulevé le trophée avec les Girondins de Bordeaux en 2013, se prépare à vivre face aux footballeurs du FC Chamalières une rencontre délicate.
Il n’est jamais simple d’évoluer à l’extérieur, contre une équipe réputée plus faible sur le papier et qui donnera toutes ses tripes pour créer l’exploit retentissant, imputable à la « magie » et à la grandeur patrimoniale de l’épreuve.
« Ce match s’annonce complexe, analyse le coach bourguignon, avec ses chausse-trappes qu’il faudra savoir déjouer, un stade propice à l’effervescence chez les supporters adverses, et pourquoi pas des conditions météo dont il faudra s’accoutumer. Bref, nous avons à nous méfier, de ne pas sous-estimer l’adversaire et de rester dans l’humilité… ».
Malgré un effectif un peu décimé pour cause de blessures, le retour de BARETTO ne pourra se faire d’ici Noël, l’entraîneur de l’AJ Auxerre comptera cependant sur le retour expérimenté de quelques valeurs sûres qui ont fait beaucoup d’efforts pour revenir à leurs meilleurs niveaux et intégrés le onze de départ. On pense notamment à DIALLO et à Mikaël TACALFRED.
« Ils devraient saisir leurs chances et essayer de se distinguer en marquant des buts : c’est l’essentiel aujourd’hui pour notre équipe. Peu importe la manière, il faut privilégier le résultat et gagner cette rencontre qualificative pour la prochaine échéance… ».
Le dilemme auvergnat du président…avec une préférence pour Auxerre !
Aller le plus loin possible dans cette mythique épreuve est pour l’heure le premier des objectifs de Francis GILLOT qui ne s’impose aucune contrainte psychologique sur le sujet. « L’importance du score m’est tout à fait égal : il faut l’emporter et poursuivre notre route, un point c’est tout ! ».
Reste que cette rencontre que l’on souhaite plaisante à suivre occasionne peut-être un petit dilemme pour le président de l’AJA, Francis GRAILLE, auvergnat pure souche. Sa connaissance de Chamalières montre que ce club est résolument sympathique et que le staff a d’ores et déjà prévu un après-match des plus conviviaux. Autour d’une potée ou d’un aligot ?
Présenté au Salon de Francfort, le nouveau Duster du constructeur DACIA confirme l’audace de la marque, initiée six ans plus tôt avec l’avènement de Logan sur le marché de l’automobile. Petit à petit, l’enseigne devient la référence d’un nouveau mode de consommation qui bouscule les archétypes habituels. Notamment sur le segment très prisé des SUV, cédés au prix d’une berline. Avec plus de deux millions d’unités commercialisées dans une centaine de pays depuis son lancement, par les réseaux RENAULT et DACIA, ce véhicule stylisé a conquis une clientèle à la typologie diamétralement opposée des premiers acheteurs des véhicules de la marque. Signe de son adaptabilité aux attentes des consommateurs…
PARIS : Dès 2010, le constructeur change de stratégie pour imposer sa nouvelle création, ce SUV audacieux, vendu au prix d’une citadine. Le phénomène DACIA est alors lancé à grand renfort de marketing et d’arguments chocs autour de la petitesse des tarifs pratiqués. Trois ans plus tard, DACIA écoule plus de 450 000 exemplaires de ce modèle qui connaît un regain populaire en 2016 avec la campagne de publicité audiovisuelle qui s’inspire de la musique du groupe QUEEN. Mais, la réussite de Duster ne peut s’expliquer uniquement par rapport à son prix attractif. Le design du véhicule, ses qualités évidentes de tout terrain contribuent au net succès de cette ligne qui le rapproche d’un véritable 4X4.
Le poids de Renault pour apporter une notoriété planétaire…
L’intérieur ne laisse pas indifférent avec un habitacle moderne, fonctionnel et modulable. Sans omettre la qualité des équipements biens supérieurs à ceux déclinés sur des modèles concurrents du même segment. Ce qui facilite sa courbe ascendante en matière commerciale auprès d’une clientèle en phase avec un achat à juste prix. La force de DACIA, grâce à ce positionnement très réfléchi au niveau du prix, résulte de l’incitation faite aux clients généralement enclins à l’achat de véhicules d’occasion de venir tester et comparer avec le marché du neuf très accessible. Les aficionados de la marque se reconnaissent et n’hésitent pas désormais à constituer une véritable communauté qui donne naissance à des retrouvailles épiques lors de pique-niques qui peuvent fédérer chaque année plusieurs milliers de personnes dans de nombreux pays où est implantée la marque. Les plus inconditionnels font figure d’ambassadeurs de poids pour DACIA et restent très actifs sur les réseaux sociaux.
A partir de 2011, Duster est également vendu sous la marque RENAULT en Amérique Latine (Brésil, Argentine, Mexique, Chili, Colombie…) où il enregistre d’excellentes performances mais aussi en Russie et en Inde, des marchés importants à cette conquête planétaire.
Des résultats intéressants obtenus sur le terrain de la compétition…
Grâce à l’image offerte par RENAULT, le véhicule va alors connaître un très net engouement. Il s’adresse à une clientèle plus éclectique en quête d’un SUV ayant de vraies capacités de franchissement.
Le projet Duster est né d’un simple constat : un réel besoin existe dans le monde pour y développer des 4X4 habitables et robustes. Dans les pays en croissance, les classes moyennes aspirent à acquérir des véhicules modernes, illustrant leur réussite sociale. Mais, aussi qui puissent résister aux contraintes climatiques et à des conditions d’utilisation parfois ubuesques avec des routes escarpées, voire impraticables. En Europe, le succès obtenu par DACIA traduit le besoin d’une clientèle à la recherche de véhicules modernes, fiables et abordables…D’où la proposition faite par la marque de le commercialiser non pas en une mais en deux versions : le 4X4 destiné à une clientèle qui recherche un véhicule offrant de réelles capacités tout terrain au quotidien, et la formule 4X2 qui concerne des clients en quête de polyvalence d’un tout terrain agrémenté d’une position de conduite haute. Régulièrement, les capacités de maniabilité et de franchissement de ces automobiles sont mises à rudes épreuves lors de compétitions internationales à forte visibilité à l’instar du Trophée Andros, du Rallye des Gazelles au Maroc, de la Pikes Peak Hill Climb aux Etats-Unis. Quelques jours avant sa commercialisation officielle, le Duster s’était distingué brillamment au Rallye des Gazelles dans la catégorie crossover, en remportant la compétition.