Leader sur le marché des entreprises, l’établissement bancaire déploie depuis quelques jours une application de conseils qui devrait révolutionner les échanges et préconisations avec les responsables de PME/PMI. Disponible sur tablette, cet outil digitalisé a pour objectif de guider et personnaliser la conduite des entretiens entre le chargé d’affaires et le dirigeant de société. Interactifs, simples, conviviaux et efficients, ces moments de partage privilégiés ont la particularité de ne plus se dérouler en face à face mais côte à côte…
AUXERRE : Imaginée pour créer de la valeur ajoutée en temps réel lors des entretiens entre les acteurs de l’économie et ses chargés d’affaires, la nouvelle application de conseils « ALLIANCE Entreprise » de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté offre une présentation dynamique, synthétique, voire ludique, des principaux services et ingénieries déclinés par l’établissement bancaire.
Grâce à des contenus informatifs sans cesse réactualisés, le chargé d’affaires de la première structure bancaire à intervenir auprès des entrepreneurs de PME/PMI en France peut apporter des réponses concrètes et personnalisées à son interlocuteur. Testé auprès de 500 entrepreneurs, « ce concept numérique représente un indéniable atout pour réaffirmer les engagements de la banque vis-à-vis des entreprises », selon Jean-Yves COGNARD, directeur du marché des entreprises.
Des choix d’accompagnement judicieux pour décliner des stratégies adaptées…
Avec le concours de ce nouvel organe de prise de décision, la Banque Populaire entend confirmer son statut de partenaire idoine auprès des PME avec un taux de pénétration global de 41 %. Taux qui s’est d’ailleurs renforcé de plus de 3 % sur l’exercice 2017 selon l’étude KANTAR TNS, dédiée aux milieux bancaires et à leurs approches du traitement de la gestion des petites et moyennes entreprises.
« Nous soutenons les initiatives de l’économie territoriale en accompagnant les entrepreneurs dans leurs projets de croissance externe ou à l’international, explique Jean-Philippe BEZIN, directeur de centre d’affaires de l’Yonne, aujourd’hui, trois entreprises sur cinq de Bourgogne Franche-Comté sont clientes de notre établissement… ».
Soit 85 000 clients issus des entreprises sur la région, ce qui permet à ce groupe d’intégrer le clan très hermétique des banques leader avec 66 % de taux de pénétration. Quant au marché de l’Yonne, il représente plus d’1,5 million d’euros de chiffre d’affaires au niveau des PME pour un portefeuille de 700 entreprises qui sont suivies au quotidien par le centre d’affaires départemental. Parmi les secteurs dominants, citons l’agro-alimentaire avec ses composantes de l’agriculture, de la viticulture, la coopérative et les entreprises de transformation.
Forte de cet enracinement régional, la banque dévoilait l’année dernière sa nouvelle structure d’accompagnement personnalisé, « BFC Corporate », un concentré d’expertises dédiées aux entreprises dans les domaines de la croissance, de la performance, de la rentabilité et de l’optimisation. Cette marque est complémentaire de « BFC Croissance », autre filiale du groupe BFC, ayant pour but de prendre des participations au sein des entreprises en croissance jusqu’à un million d’euros.
Cette présence de tout premier plan s’illustre également à travers le milliard d’euros de crédits accordé chaque année aux entreprises et aux professionnels.
Une approche dynamique de la relation professionnelle dédiée à l’entreprise…
Le second groupe bancaire français, BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne), n’hésite pas à dévoiler ses propres chiffres lors de ces entretiens avant-gardistes avec ses interlocuteurs au cours de ces rendez-vous. Avant de débuter l’échange avec l’entrepreneur qui s’articule autour de l’analyse approfondie des chiffres remis en amont par ses soins, le chargé d’affaires s’assied aux côtés de la personne, innovant ainsi avec les protocoles habituels.
« Avec eux, nous allons parler de leur activité globale, de l’évolution de leur chiffre d’affaires, des deux derniers exercices, de leur marge, tout cela avec des questionnements et des explications pour une meilleure compréhension financière de la vie de leur société, explique Jean-Philippe BEZIN, l’utilisation de ce support tactile donne du rythme à cet entretien et de l’originalité… ».
Les principaux chiffres du bilan de la société seront présentés sous la forme de tableaux et de camemberts. Introduisant ensuite les commentaires avisés du chargé d’affaires qui peut s’appuyer sur une foultitude de services permettant de mieux structurer les attentes de l’entrepreneur.
Au terme de deux heures d’entretien, uniquement sur rendez-vous, les chargés d’affaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté espèrent aussi conquérir de nouveaux marchés, tant en taux de pénétration (conquérir de nouvelles entreprises) qu’au niveau des parts de marché avec la croissance du crédit.
Alors que le Conseil d’administration du centre de formation déplore la non-mobilisation récurrente des parents d’élèves, phénomène constaté depuis plusieurs assemblées générales, la structure pédagogique réaffirme, en revanche, sa profonde volonté de s’ouvrir plus largement vers les milieux professionnels et les entreprises en vue de favoriser le soutien de ses opérations. Il est vrai qu’avec son potentiel et ses dix-sept salariés, la MFR du JOVINIEN entend jouer les rôles de premier plan dans l’accompagnement des jeunes générations en proie aux incertitudes professionnelles…
VILLEVALLLIER : « Nous devons nous placer dans un schéma offensif pour obtenir des résultats ! ». La tonalité du propos est sans ambages et traduit la volonté de l’équipe directionnelle de cet établissement du Centre Yonne à se surpasser afin d’engranger une nouvelle dynamique, porteuse d’effets à court terme. Et même si la désaffection des parents d’élèves inquiète quelque peu (bien qu’elle ne soit pas si surprenante que cela en règle générale), le cap semble tracé tout droit pour la Maison familiale et rurale de VILLEVALLIER à l’aune de 2018.
Nonobstant cet état de fait, Sylvie LOGETTE, présidente de la structure, met en garde contre cette raréfaction préjudiciable de la cellule parentale. De moins en moins de représentants familiaux désirent intégrer le conseil d’administration, un outil essentiel et démocratique associé à la bonne gouvernance de cette entité. Or, à l’heure actuelle, ce conseil n’accueille que dix-sept personnes alors qu’il pourrait en recevoir davantage, jusqu’à 24 selon les statuts prévus à cet effet. En dessous de dix membres, le quorum ne serait alors plus atteint et pourrait mettre en péril les aspects fonctionnels de l’institution, avec le risque de bloquer totalement son mode opératoire si l’engouement venait à faire défaut aux personnes de bonne volonté. Hormis cela, côté chiffres, la MFR ne peut se plaindre de l’exercice écoulé.
Des bénéfices, certes, mais une trésorerie malmenée par les obligations sécuritaires…
« Cette année, nous avons réalisé d’excellents bénéfices, à hauteur de 98 000 euros, annonce Yannick VILLAIN, directeur du centre de formation spécialisé dans les métiers agricoles et ceux de la restauration collective, ce bon résultat s’explique en partie grâce à l’action formation due à Pôle Emploi qui nous ramène un chiffre d’affaires s’élevant à 60 000 euros. Cela facilite la croissance de notre activité tout en stabilisant les charges… ».
Néanmoins, il subsiste un bémol de taille dans ce bilan flatteur présenté devant une assistance attentive : la trésorerie qui s’enlise parmi les remboursements d’emprunts réguliers et les investissements nécessaires à la remise à flot d’un bâtiment vétuste du XIXème siècle, devant s’absoudre de ses défauts imputables au temps tout en faisant une cure de jouvence au niveau de ses atouts sécuritaires. Sur deux ans, une enveloppe de 350 000 a été consentie aux améliorations de la sécurité du site qui accueille près de 120 apprenants, de la plus jeune des générations du niveau 4ème et 3ème jusqu’aux élèves des classes de terminale. Sans omettre les professionnels bénéficiant de formations continues dispensées in situ.
Face à cette situation paradoxale, alors que les résultats au niveau de sa pertinence pédagogique se confirment d’année en année, la Maison familiale et rurale demeure de santé fragile malgré ses nombreux projets ambitieux. L’établissement, fort heureusement, ne livre pas une bataille en solitaire contre les aléas de l’existence et de la conjoncture économique. La Région contribue à 70 % à son budget de fonctionnement. Le Département intervient pour 20 %. Des financements proviennent aussi du ministère de l’Agriculture. Pourtant, ces subsides indissociables à la tranquillité opérationnelle du lieu taraudent les esprits de ses dirigeants : comment trouve-t-on l’équilibre au niveau de la trésorerie à terme quand on sait que les enveloppes s’amenuisent ?
« La résolution de l’équation ne passe que par l’adoption de nouvelles stratégies, ajoute Yannick VILLAIN, où il faudra nous adosser sur l’intervention et l’appui de partenaires privés avec des soutiens visibles des entreprises... ».
Référencer le positionnement de la structure auprès des partenaires économiques…
Dès l’année prochaine, la MFR de VILLEVALLIER entreprendra un audit analytique très affiné de ses forces et de ses faiblesses dans le cadre d’un DLA, dispositif local d’accompagnement. Conçu par les Foyers Ruraux, cette étude financée par la Région Bourgogne Franche-Comté occupera des diagnostiqueurs sur l’ensemble de l’année avant qu’ils ne rendent leur verdict décisif. Autre piste de réflexion palpable : le positionnement d’acteur incontournable de la formation agricole sur le territoire de l’Yonne. Mais, aussi sur le secteur de la restauration collective, autre cheval de bataille prégnant du centre.
« Notre objectif est de devenir un véritable laboratoire d’idées, un creuset où les expérimentations techniques soient enfin reconnues par l’ensemble de ces filières professionnelles. Tout en y incorporant des approches actuelles liées à l’environnement comme la déclinaison des aléas climatiques…Demain, nous ne formerons plus des dizaines d’élèves vers les métiers de l’agriculture. Pour diverses raisons et surtout celles qui trouvent leurs explications dans la crise conjoncturelle que vivent ces filières. Par contre, la MFR répondra aux problématiques des professionnels pour recevoir davantage de formations. Nous deviendrons un pôle de ressources agricoles avec notamment le développement de nouvelles formes d’exploitations à l’instar de l’agriculture de conservation… ».
Ce changement d’axe telle la Terre qui assurerait la bascule de ses pôles avec les conséquences que l’on pourrait entrevoir n’est plus un concept aléatoire dans la vision stratégique de la gouvernance de la Maison familiale du JOVINIEN. Au contraire, les responsables du centre ne veulent pas se faire rattraper par le quotidien avec des lendemains qui déchantent. Ils veulent ardemment exprimer leurs réelles ambitions. En se créant de nouveaux enjeux…
Son chemin de vie ne lui aura pas permis de croiser le vénérable personnage de manière physique malgré ses attaches originelles avec le département de l’Yonne. Pourtant, le chanteur Icaunais GERARD-ANDRE, poète et digne interprète de Louis ARAGON, eut un jour l’incroyable opportunité de pourvoir s’entretenir de longs instants au téléphone avec l’immortel académicien qui vient de nous quitter si brusquement à l’âge de 92 ans. Une conversation que l’émule de Jean FERRAT et de Jean-Roger CAUSSIMON n’oubliera jamais…
ETAIS LA SAUVIN : « La disparition de Monsieur Jean d’ORMESSON me touche. Beaucoup diront mieux que moi qu’il était un très grand homme de lettres. J’appréciais énormément l’entendre parler de littérature car je crois qu’il savait dépasser son MOI.
Mais au-delà de tout ce que l’on va dire sur son œuvre immense, je veux témoigner, à titre personnel, pour dire que c’était aussi un homme de cœur et de parole. Un jour, avant mon arrivée dans l’Yonne, j’ai eu l’honneur de lui parler au téléphone.
L’histoire est simple, très simple, diront certains, mais pour moi (saltimbanque), elle reste indélébile et m’a porté jusqu’à ce jour. Il faut savoir que Monsieur Jean d’Ormesson était un très grand « aragonien ». Je venais de sortir un opus de douze poèmes d’Aragon que j’avais mis en musique. À ma grande surprise (nous ne nous étions jamais rencontrés), il m’appela pour me dire, avec beaucoup de gentillesse et de conviction, de belles choses sur mes choix de poèmes et sur ma mise en musique. La conversation fut assez longue mais peu importe sa durée puisque pour moi elle restera éternelle…
Il récidiva en octobre 2013 pour me dire qu’il regrettait de ne pouvoir assister à ma création, « La Voix des siècles Victor Hugo Louis Aragon » au Théâtre d’Auxerre. Merci Monsieur Jean d’ORMESSON…».
Thierry BRET et GERARD-ANDRE
Nouvel ouvrage de la collection « Best of » édité chez « Ducasse édition », le livre de recettes du chef de l’établissement étoilé de Saulieu figure parmi la liste de cadeaux potentiels à offrir au moment des fêtes de fin d’année à tous les épicuriens et esthètes de la gastronomie française. Accessible aux adeptes d’un travail culinaire raffiné, l’opus dévoile en près de 120 pages les conseils et astuces du chef de Côte d’Or sous la forme de cours de cuisine déclinés en pas-à-pas et abondamment illustrés. Au fil de cette lecture appétissante, les dix plats incontournables de Patrick BERTRON, emblématique toque du patrimoine gastronomique national à la renommée planétaire qui officie depuis plus de trente ans au Relais Bernard LOISEAU (hôtel 5 étoiles, spa et restaurants), s’expliquent avec aisance et méthode…
SAULIEU (Côte d’Or) : Les secrets de la cuisine si exquise de l’une des références patrimoniales de la gastronomie française se découvrent au fil des nombreuses pages de ce livre à placer entre de bonnes mains chez les cordons bleus passionnés. Oscillant à dose équitable entre héritage et modernité, Patrick BERTRON aime s’inspirer de ses origines bretonnes pour concocter de savoureuses recettes spectaculaires qui égayent les papilles des amateurs de bonne chère fréquentant avec la régularité d’un métronome les restaurants du Relais Bernard LOISEAU à Saulieu. Mais, ce personnage talentueux derrière les fourneaux n’en oublie pas pour autant l’amour sans bornes qu’il témoigne à sa Bourgogne d’adoption !
Dix recettes d’exception à découvrir dans cet ouvrage
Soucieux de valoriser les produits que la nature lui offre, il a décidé de soumettre à la sagacité de chacun d’entre nous la conception de dix recettes faisant partie intégrante de son répertoire de référence. Parmi lesquelles, les huîtres à l’étuvée avec le jus marin et concombre, agrémentées de tapioca préparé à l’identique d’un risotto ; la pièce de bœuf Charolais tartare au poivre de cassis sur un jus au foin ; les noix de Saint-Jacques au caviar d’Aquitaine avec jus d’oignon doux mousseux ou encore l’escalope de foie gras de canard poêlée avec ses navets croquants acidulés et relevée grâce à un jus composé à base de gentiane…
Agréable à la lecture, cet opus explique l’élaboration de ces recettes, en y adjoignant l’énoncé liminaire, la présentation des ingrédients et surtout les techniques de réalisation. Le tout est agrémenté de magnifiques visuels explicatifs. La sensibilité gustative du chef trouve à travers ces lignes son aboutissement. Entre fraîcheur et exactitude du goût, Patrick BERTRON livre son regard par recettes interposées sur ces deux terres que sont la Bretagne et la Bourgogne qui ont marqué de leur empreinte son existence de chef surdoué.
Une ode à la cuisine festive et généreuse dont le lecteur ne pourra se lasser en consultant cet ouvrage…
« Best Of Patrick BERTRON », Relais Bernard LOISEAU
Paru le 05 octobre 2017 chez Ducasse Edition
Auteur : Patrick BERTRON
Photographes : Aimery CHEMIN et Stéphane de BOURGIES (couverture)
Disponible en librairie au prix de 14 euros et au format numérique au prix de 5,99 euros…
Dès le mois de janvier, une vingtaine de circonscriptions bénéficieront de nouveaux dispositifs et de méthodes de travail innovantes au niveau de la sécurité dans le paysage national. Qu’il s’agisse de zones urbaines ou de secteurs ruraux. Cette police, qualifiée de sur mesure par le Ministère de l’Intérieur, devrait apporter à chacun des territoires les réponses appropriées pour restaurer la tranquillité et le retour à la confiance. Histoire de rappeler que le Gouvernement ne demeure pas insensible aux préoccupations essentielles de nos concitoyens, notamment sur le volet sécuritaire. Une explication de texte que le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, a fourni, aux côtés du directeur départemental de la sécurité publique, Thomas BOUDAULT, et du colonel Rénald BOISMOREAU, commandant du groupement de gendarmerie de l’Yonne, aux forces de l’ordre ainsi qu’aux partenaires des instances locales dans un souci de concertation et d’échange…
AUXERRE : Alors que le nombre de cambriolages suscite les plus vives préoccupations chez les forces de l’ordre du département du fait de leur recrudescence, le représentant de l’Etat, Patrice LATRON, a exposé à une centaine de responsables du tissu institutionnel, judiciaire, associatif et de l’entrepreneuriat les contours du nouveau programme en faveur de la police de sécurité du quotidien. Un exercice que le préfet réitèrera par deux fois : devant les policiers du commissariat d’Auxerre (la réunion a eu lieu le 21 novembre) et face aux militaires de la gendarmerie nationale le 06 décembre prochain…
La PSQ repose sur la mutualisation de grands objectifs…
La constitution de cette police de sécurité du quotidien (PSQ) a été définie par le président de la République Emmanuel MACRON durant la campagne électorale au printemps dernier. S’appuyant sur une meilleure connexion entre les forces de police et celles de la gendarmerie, elle reposera sur l’articulation optimisée de ces structures afin de gagner en efficience tout en étant recentrée sur ses missions premières. Cette police de demain sera mieux équipée, mais aussi mieux protégée, et exercera son travail avec l’ensemble des acteurs publics ou privés, et non côte à côte comme c’est encore le cas à l’heure actuelle…
Bref, ce lifting ô combien nécessaire arrive à point nommé pour renforcer l’efficacité des forces de l’ordre dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes, et surtout lui restituer ses lettres de noblesse. D’ailleurs, Emmanuel MACRON avait formulé son intention dans un discours datant du 18 octobre, « d’agir efficacement pour redonner la confiance aux Français sur la capacité de l’Etat à les protéger et à réduire ce sentiment d’insécurité ressentie par les concitoyens face à la menace terroriste mais aussi vis-à-vis des infractions commises journellement… ».
Par ce dernier terme, il faut englober tout ce qui fait naître un sentiment d’insécurité chez les Français : les infractions routières, les cambriolages, mais aussi les implantations et campements illicites, les rodéos sauvages, les occupations de halls d’immeubles, les incivilités dans la rue et les transports, et naturellement, afin d’être raccord avec les soubresauts de l’actualité, le harcèlement des femmes dans la rue.
Une visibilité des forces de l’ordre qui va se renforcer…
Au cours de cet exercice de concertation, le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, a souhaité donné la parole à l’ensemble des participants. Mais, il écoutera avec grand intérêt dans le même temps les représentants des forces de l’ordre pour s’assurer que l’évolution de leurs missions sur le terrain soit au plus proche de leurs besoins et de leurs attentes.
Cette modernisation de la sécurité quotidienne en France passe par cette réflexion entre tous les acteurs même si des choses se pratiquaient déjà en fonction du bon sens et de l’intérêt général. Mais, cette fois-ci, avec le programme PSQ, les représentants des forces de l’ordre (policiers et gendarmes) ont envie d’inscrire durablement dans le marbre ces prérogatives.
Comme le précisait en aparté lors de la conférence de presse, le commissaire Thomas BOUDAULT, « la police est déjà engagée dans la concertation et un travail de proximité avec les représentants des forces économiques, tels que les artisans et les commerçants ».
L’apport de nouveaux outils numériques, on pense à la tablette digitale « NEO » qui équipe les forces de l’ordre, est un précieux auxiliaire pour mener à bien ces diverses missions. Mais, d’autres pistes existent à l’instar des unités équestres sur les lieux à forte concentration ou les forces circulant en VTT : mais, pour l’heure, ces dispositifs ne sont pas encore programmés dans l’Yonne.
On ne sait pas également si le département du nord de la Bourgogne Franche-Comté intègrera la liste de cette vingtaine de circonscriptions nationales devant servir de test expérimental dès janvier prochain.
Des expérimentations citoyennes observées dans les communes…
Une chose est sûre : les contrevenants ne connaîtront plus de répit dans un avenir proche car les forces de l’ordre intensifieront leur présence sur le terrain dès 2018. Notamment dans le domaine des infractions imputables au Code de la route. Quant aux effectifs, ils devraient croître puisque 10 000 nouveaux fonctionnaires, candidats à l’embauche, ont été programmés durant le quinquennat dont 1 800 dès 2018.
Enfin, sur le volet des cambriolages, des efforts supplémentaires et le renforcement de la coordination police/gendarmerie occuperont les esprits des cadres des forces de l’ordre au cours de ces prochaines semaines. Des propositions seront également faites auprès des élus des municipalités afin de susciter la mise en place de moyens à vocation citoyenne (signalement des voisins, auto-surveillance…). Une quarantaine de communes ont adopté ce processus de partenariat civique avec beaucoup de réalisme et efficacité : le nombre de cambriolages a ainsi diminué de plus de 70 % dans ces bourgades de l’Yonne.