MIGENNES : Le 16 avril 1960, le jeune Jean-Philippe SMET, alias Johnny HALLYDAY, effectue une première apparition timide mais déjà insolite sur la scène du cabaret de l'Yonne. Ce sera le prélude à la carrière exceptionnelle qui suivra très vite. Entre souvenirs et hommage, et avec la complicité de nos confrères de Radio Triage FM et du journaliste audiovisuel Claude ROUTHIAU à la caméra, PRESSE EVASION tenait à saluer la mémoire de l'artiste le plus populaire de France qui fera cruellement défaut à notre quotidien culturel et sociétal...Salut Johnny, repose en paix !
Cinq des plus grandes structures professionnelles inféodées au poids lourd mondial du bâtiment et des travaux publics dont a célébré les 350 ans en 2015 ont répondu favorablement à l’invitation de leur partenaire régional, le distributeur BIG MAT GOURMAND ce vendredi 08 décembre à Auxerre. Mêlant l’utile à l’agréable puisque cet évènement VIP se déroulait au club Europe de l’AJ Auxerre, les responsables commerciaux et promotionnels de ces marques phares sur ce segment d’activité ont apporté un éclairage très précis sur la stratégie de leurs enseignes à l’aune de 2018, dévoilant au passage quelques innovations techniques d’importance dont ont pris bonne note la soixantaine d’artisans et entrepreneurs réunis pour la circonstance…
AUXERRE : Exercice de communication et de relations publiques réussis pour le président directeur général de l’entité, BIG MAT GOURMAND, Frédéric GOURMAND qui devait accueillir plus d’une soixantaine de prestataires et clients en cette fin de soirée du 08 décembre dans l’enceinte du stade de l’Abbé Deschamps. En qualité de soutien indéfectible du club de football icaunais, le responsable de cet incontournable distributeur de produits et matériels du gros et second œuvre profitait du cadre sportif de la 17ème journée de Ligue 2, avec la rencontre opposant l’AJA à la Berrichonne de Châteauroux, pour concocter ce premier événementiel VIP qui d’après lui, en appellera d’autres à l’avenir.
« Ensemble, nous sommes plus forts pour développer les projets… »
Négociant en matériaux de construction, BIG MAT GOURMAND intègre la catégorie privilégiée des gros faiseurs dans les domaines de la couverture, de la zinguerie, de l’isolation, de l’étanchéité. Depuis ses origines, l’entité travaille aux côtés des leaders de ce marché avec succès. Son chiffre d’affaires excédant 30 millions d’euros l’atteste avec un effectif de plus d’une centaine de collaborateurs et un ancrage territorial bien identifié qui se renforce sur le territoire nord-bourguignon.
« La force des indépendants, devait rappeler Frédéric GOURMAND, lors de son propos introductif, c’est justement d’être à l’écoute de sa clientèle en optimisant sa disponibilité… ».
Cette manifestation relationnelle de belle facture répondait à une priorité majeure pour le dirigeant de la société : associer au développement de l’entreprise de l’Yonne un ensemble de partenaires industriels incontestables sur son secteur d’activité. Frédéric GOURMAND visait plus particulièrement ceux intervenant dans le monde des enduits, de la colle, de la façade, des isolants, des plaques de plâtre, de la laine de verre, de l’univers des faux-plafonds…
« Ensemble, nous sommes plus forts, assénait-il à plusieurs reprises, il est donc nécessaire de nous rencontrer et d’échanger en direct avec les professionnels du bâtiment pour qu’ils puissent identifier chacun d’entre nous et connaître les évolutions techniques de notre ingénierie… ».
Un tour de table pour mieux connaître les nouveautés techniques…
Successivement, les responsables commerciaux, évoluant sur le quart Grand-Est de la France, pour le compte des enseignes PLACOPLATRE, ISOVER, WEBER, ISONAT et EUROCOUSTIC, exposaient sur leurs mini-stands leurs atouts techniques prévus en 2018.
Laurent WISSON, directeur du développement client de PLACOPLATRE, leader national sur les systèmes de plâtre et isolation, rappelait les vertus bénéfiques en matière de résistance et d’adaptabilité de la nouvelle plaque « HABITO », plus endurante aux épreuves des chocs. Avec en guise de complément d’information un focus détaillé sur une gamme d’enduits à forte performance.
Les nouveautés sur la laine de verre, produit vedette de l’isolation thermique, furent présentées par Nicolas MORIM, responsable de secteur au sein du groupe ISOVER, l’une des filiales essentielles de l’hydre SAINT-GOBAIN, dans l’environnement industriel. Composée à 40 % de verre recyclé, la gamme « PAR PHONIC » suscita bon nombre de commentaires autour des valeurs environnementales puisque le produit est recyclable à 100 %. Ces arguments s’ajouteront à la gamme « IBR » déjà présente sur le marché de l’isolation.
Entreprise centenaire, dépassant les 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel pour 10 000 collaborateurs immergés dans une soixantaine de pays, WEBER, par la voix de l’un de ses cadres commerciaux, Antoine ROSSIGNOL, fut mis à l’honneur en sa qualité de leader mondial des solutions à base de mortiers. Ce spécialiste de l’isolation par l’extérieur des bâtiments propose de nouveaux enduits projetés pour les façades ainsi qu’une gamme de colles destinées à la pose de carrelages pour les revêtements de sol.
Ayant rejoint l’immense empire de SAINT-GOBAIN depuis quelques mois, ISONAT, filiale de l’entité ISOVER, se définit comme un fabricant de produits isolants bio-sourcés à base de fibre de bois. « C’est un concept éco-responsable qui ne cesse de gagner en puissance au plan marketing, devait confier Clément LABORDE, responsable commercial de la structure, dont l’unité de fabrication se situe aux abords de Roanne (Loire) à MABLY. C’est là que les essences de douglas, issues des forêts voisines des monts du Forez ou du Beaujolais sont transformées à des fins utiles pour l’isolation thermique principalement destinée aux maisons à ossature bois.
La conclusion de ce tour d’horizon passionnant fut apportée par Xavier SEN, responsable commercial de la structure EUROCOUSTIC, concepteur de faux-plafonds destinés à l’isolation acoustique. Après un explicatif sur le bien-fondé de sa gamme de produits (« Minerval »), le représentant de cette structure évoquera les vertus de « Tonga », un concept dont l’appellation fleure bon l’exotisme et ses antipodes, pouvant être posé dans des univers aussi disparates que les salles de restauration, les salles blanches en milieu hospitalier ou chez certains commerces (« Ultra Clean HP »).
La judicieuse initiative devait se clore après une heure d’exercice par des retrouvailles sportives avec le monde du football, et le suivi dans les tribunes de la partie mettant en présence les protégés de Francis GILLOT, coach de l’AJ Auxerre, à la solide formation de Châteauroux. Avec une défaite (1 à 2) dans la besace des locaux. Mais, cela est une autre histoire qui n’aura pas altéré l’esprit convivial de ce rendez-vous professionnel…
Le module « Montez votre boîte ! » s’est posé dans la capitale de l’Yonne ce vendredi 08 décembre au matin, en réunissant une quinzaine de partenaires institutionnels et consulaires du Crédit agricole Champagne Bourgogne à l’écoute des futurs créateurs/repreneurs d’entreprise du bassin d’Auxerre. Le rythme de ces rendez-vous n’est pas encore arrêté de manière définitive. Mais, d’autres initiatives seront réitérées au cours du prochain semestre dans le département…
AUXERRE : Dès potron-minet ce vendredi 08 décembre, les plus courageux et téméraires des porteurs de projets d’entreprise se sont précipités malgré un froid humide dans une arrière-salle, mise à la disposition des organisateurs, par la Brasserie La RENAISSANCE.
Ils ont pu bénéficier des précieux conseils de partenaires consulaires et institutionnels qui travaillent au quotidien avec les collaborateurs du Crédit agricole Champagne Bourgogne, réunis à cette occasion, dans le cadre de ce nouveau cycle des « Cafés de la Création ».
Cette première rencontre avec les futurs créateurs et repreneurs d’entreprise du bassin auxerrois aura permis à ses participants de profiter des consignes d’usage devant conforter le lancement de leur projet.
Experts-comptables, avocats, notaires, juristes mais aussi membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ou de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat occupaient chacun une table, qui facilitait ainsi les échanges directs avec leurs interlocuteurs avides de renseignements précis.
Accueillis par deux des acteurs de l’établissement bancaire régional, Etienne BERGERE, coordinateur Innovation et RSE ainsi que son collègue, Anthony SISTERNAS, directeur des agences du Grand Auxerrois, les porteurs de projets ont eu tout le loisir de pouvoir s’entretenir avec les incontournables spécialistes de l’entreprise au cours de cette matinée instructive.
Initiative nouvelle ayant déjà été mise en place dans l’Aube et la Côte d’Or, deux des territoires bénéficiant de la couverture professionnelle du Crédit agricole Champagne Bourgogne, le concept des « Cafés de la Création » a été préalablement testé à Avallon il y a quelques semaines. Une vingtaine de personnes en quête d’informations pratiques y avaient participé.
Confirmant par ce biais son ancrage territorial au plus près de l’économie, le Crédit agricole Champagne Bourgogne souhaite initier à travers un écosystème relationnel favorable une dynamique constante autour des apporteurs de projets. Avec un seul credo à l’esprit : le soutien sans bornes à l’attractivité du territoire et à son développement.
Partenaire privilégié des créateurs et des dirigeants de PME/TPE, les juristes du cabinet d’expertise comptable CERFRANCE ont décortiqué jeudi soir les principes fondamentaux des ordonnances MACRON face aux représentants de la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne (CPME). Conférant une sécurisation optimale des accords collectifs, ces textes ont été adoptés le 24 septembre dernier par les législateurs. Ils régissent aujourd’hui, après quelques modifications, l’univers du travail en France. Leur contenu méritait une explication de texte approfondie au plan juridique, selon le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON...
AUXERRE : « Ces ordonnances répondent à un seul objectif : faciliter le dialogue social au cœur des entreprises à l’avenir... ». Sybille BOURGEOIS, responsable des agences d’Auxerre, de Saint-Fargeau et de Toucy, pour le compte du cabinet d’experts-comptables CERFRANCE, résume en guise de préambule avec ces quelques mots les principes vertueux de ces fameuses ordonnances impulsées par le Président de la République, Emmanuel MACRON. Des écrits vedettes au centre de tous les intérêts de cette soirée conférence qui a été organisée au bénéfice des membres de la CPME de l’Yonne.
Ecouter les préconisations et les conseils d’un cabinet spécialiste du droit…
Alors que les thèmes des futures conférences furent très succinctement esquissés par le leader du syndicat patronal, Olivier TRICON, lors de son propos liminaire (le bitcoin, la gestion du stress…des sujets évoqués dès le premier trimestre 2018) ; les participants de ce rendez-vous pratico-pratique s’immergèrent très vite dans le dossier du jour : les subtilités applicatives des ordonnances MACRON avec leurs cas particuliers.
Certes, les deux cents adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises ne s’étaient pas mobilisés en nombre pour assister à cette intervention instructive et néanmoins vulgarisée mais la plupart des personnes présentes annotaient beaucoup d’informations sur leur bloc-notes dès qu’un renseignement précis trouvait grâce à leurs oreilles.
Spécialistes du droit du travail, gestionnaires de 30 000 bulletins de paie délivrés à l’année, les professionnels du cabinet, se confortant également sur l’analyse avisée de Me Fabien KOVAC, avocat, ont ensuite point par point passé au crible l’ensemble des aspects applicatifs de ces ordonnances. Un exercice de valeur ajoutée qui devait traduire le bien-fondé de cet accompagnement et des conseils prodigués aux entrepreneurs.
Découverte de nouveaux outils pour les représentants de la CPME…
Tour à tour, les trois juristes de CERFRANCE expliqueront cet enchaînement de textes dont chacun des chefs d’entreprise doit s’approprier dorénavant au quotidien. Ces ordonnances, facilitatrices dans le cadre de négociations des accords d’entreprise, engendreront l’avènement du CSE, le Comité social économique. Un autre outil, l’observatoire sur le dialogue social et la négociation pour les PME, opérationnel depuis la fin novembre, devrait progressivement s’étendre à l’ensemble des départements de l’hexagone. Son rôle est d’optimiser les négociations au cœur des petites entreprises, avec un secrétariat général exercé par la DIRECCTE.
Quant à l’intérêt de ces accords d’entreprise, il aura suscité de longs commentaires des participants à cet échange constructif désireux d’en connaître davantage sur l’évolution du Code du Travail en France. Reste que la qualité du dialogue social existant dans l’entreprise demeurera un axiome primordial à la réussite de ces accords…
Loin des idées reçues, les contrôles de la CAF connaissent une recrudescence sur notre territoire tout en étant mieux ciblés et plus efficaces. D’ailleurs, dès 2018, 150 opérations supplémentaires seront organisées avec la perspective d’une nouvelle embauche dès le mois de janvier. Un effectif de 3,5 collaborateurs sera ainsi opérationnel pour tenter de dissuader les réfractaires aux principes d’égalité et du droit. Chaque année, un allocataire sur deux est soumis à un contrôle de la part de l’organisme. Quant à 2016, grâce à un système qui évalue les risques en fonction de l’allocataire, ce sont 170 personnes qui ont été rattrapées par la patrouille pour une enveloppe globale de 1,278 million d’euros…
AUXERRE : « La politique de contrôle de la Caisse d’allocations familiales, c’est tout autant favoriser l’accès aux droits que de lutter contre la fraude ». En réalisant 33 000 contrôles l’année dernière sur le département de l’Yonne, la structure a voulu apporter une réponse claire et sans ambages au respect de la règlementation. Procédant par croisements de données et appels de pièces justificatives, la CAF a aussi dépêché ses trois agents assermentés chez les allocataires afin de clarifier un certain nombre de dossiers. Dans 90 % des cas, le contrôle a conduit à une régularisation immédiate avec un impact moyen par dossier s’élevant à 1 950 euros.
Mais, la suite de l’opération réserve encore quelques surprises. 170 dossiers seront qualifiés de frauduleux pour une conséquence financière qui atteindra 1 217 865 euros dont 672 000 euros au préjudice du RSA. Soit une moyenne de 7 164 euros par dossier !
Quatre dépôts de plainte pouvant conduire à de la prison ferme…
Mais, comme devait le préciser Olivier DELISLE, agent comptable de la CAF, « la première fois, et sous condition du droit à l’erreur, le litige se résoudra avec un simple avertissement ». En revanche, si la fraude est caractérisée, des pénalités avec des amendes administratives s’abattront sur l’allocataire malveillant. Ce dernier aura toujours la possibilité de contester la sanction.
Cependant, celles-ci s’alourdissent selon la gravité des faits. L’an dernier, 4 dépôts de plainte ont été réalisés. Quant aux pénalités prononcées, elles furent au nombre de 48 pour un montant total de 32 256 euros contre 11466 euros en 2015. L’année 2017 s’avère être déjà un grand cru au niveau de la fraude avec 175 dossiers frauduleux pour un préjudice dépassant le million d’euros, soit 1 060 266 euros…
« L’allocataire doit accepter les contrôles, ajoute le directeur de la CAF Pierre ROUGE, les refuser, ce serait l’exposition aux sanctions pouvant conduire jusqu’au pénal. Sur les dépôts de plainte de l’exercice antérieur, il y a eu trois jugements dont deux avec sursis et un cas avec un an de prison ferme… ».
Précisons par ailleurs que le Conseil départemental applique ses propres sanctions depuis 2016 pour toutes les infractions commises sur le RSA, sous formes d’amendes ou de plaintes. Quant à la nature des fraudes, elle provient de la falsification des informations apportées sur la vie maritale (58 dossiers), la situation professionnelle (105 cas) et le niveau de ressources non déclarés.
Frauder n’est pas jouer…
« Notre message se veut pédagogique auprès des allocataires qui seraient tentés par la tricherie, ajoute le président de l’organisme, nous devons faire comprendre à ces derniers que ces contrôles ne sont pas anodins car nous avons la faculté de pouvoir remonter les vérifications sur les trois dernières années avec des pénalités qui peuvent atteindre 6 000 euros. Celles-ci venant s’ajouter aux sommes à rembourser ! ».
L’inscription au registre national des fraudes, en cas de récidive, peut être lourde de conséquence car l’effacement de la dette est impossible en cas de surendettement.
Si la CAF de l’Yonne verse 365 millions d’euros à l’année à destination de 58 400 allocataires, cela n’empêche pas ses services d’être vigilant et de cerner le profil type du fraudeur. Certains allocataires intégrant les catégories dites à risque, avec la multiplication de fraudes alimentaires, sur la consommation d’eau, sur les revenus.
Membre du CODAF, la structure diligentée par la préfecture afin de lutter efficacement contre les excès de toute sorte, la CAF travaille en étroite osmose avec de nombreux partenaires institutionnels et associatifs. Même si le souci prioritaire n’est pas de perturber la vie des allocataires.
« Nos campagnes de communication balancent entre dissuasion et prévention, précise le président ROUGE, mais notre volonté est de leur rappeler à tous que « frauder n’est pas jouer » ».
Restent les actes de délation pour la plupart anonymes. Une à deux recommandations « bienveillantes » aboutissent au quotidien sur le bureau des trois agents assermentés : ces gestes à la morale douteuse ne sont heureusement pas traités par le personnel de la CAF.