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A fond la forme, les élus et institutionnels de l’Yonne, au lendemain d’une importante échéance électorale ! Exit le stress du dimanche soir, place aux réjouissances physiques (ou presque) du lundi matin, lors de la cérémonie inaugurale de l’incontournable « Yonne Tour Sport », 17ème édition, qui a pris son envol dès 10 heures près de la salle polyvalente de Chevannes ! C’est un Dominique CHAMBENOIT, costumé et cravaté malgré la chaleur naissante de cette journée estivale qui a coupé le ruban tricolore aux côtés du premier vice-président du Département, l’édile de Pont-sur-Yonne, Grégory DORTE…

 

CHEVANNES : Voilà l’été, enfin l’été avec le retour de la énième caravane du « Yonne Tour Sport » ! Un rendez-vous que, petits et un peu plus grands, attendent avec impatience dès les vacances estivales revenues chaque année, et ce depuis dix-sept ans, déjà ! Cette année, c’est la commune située en périphérie d’Auxerre qui a eu les honneurs de la phase inaugurale, avec la cérémonie de la découpe du ruban, la visite des officiels sur la trentaine de stands démonstratifs et les discours protocolaires, servant de clôture à la réception, se terminant autour du verre de l’amitié.

Incontournable manifestation portée par le Conseil départemental de l’Yonne, le « Yonne Tour Sport » accueille à chaque belle saison des enfants et adolescents, âgés de 6 à 17 ans, dans une vingtaine de localités afin d’y pratiquer de manière gratuite des activités sportives originales encadrées par des professionnels.

Cet été, ces communes seront au nombre de vingt-deux et elles recevront cette animation itinérante chaque jour de la semaine jusqu’au 09 août.

 

 

 

Une manifestation gratifiante pour découvrir des activités sportives

 

Pour les débuts de cette nouvelle tournée, les suiveurs de l’évènement disposaient d’un plateau de choix, au niveau des officiels, afin de déambuler parmi les différents ateliers où les petits suivaient précautionneusement les indications des adultes encadrants les activités, parfois plus ludiques que physiques.

Habillés de t-shirts au coloris bleu azuréen floqués au nom de l’opération, la plupart des VIP du cortège profitèrent de cette accalmie ensoleillée – il faisait même un peu chaud sous le coup de midi et le maire Dominique CHAMBENOIT en profita pour se délester de sa cravate ! – parmi les stands de tir au pistolet ou carabines laser, le tir à l’arc, les parcours de course à réaliser à pied ou à vélo, parfois en mini karting à pédales, pour apprécier au plus près la pertinence de ce concept qui aura attiré près de sept cents gamins, dès la première journée ! Une entrée en matière des plus réussis…

On doit aux équipes de la direction des Sports et de la Jeunesse du Conseil départemental de l’Yonne cette initiative gratifiante pour la découverte d’une activité physique. Des activités qui symbolisent le respect, l’unité, la cohésion sociale, autant de valeurs à encourager par les temps qui courent ! Longue vie, à « Yonne Tour Sport », devait résumer Dominique CHAMBENOIT au terme de son allocution…

 

Thierry BRET

 

 


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Ses yeux sont immensément tristes. Assise, seule, sur l’un des bancs de bois qui ornementent la salle des pas perdus du bâtiment préfectoral, la candidate écologiste, concourant sous l’égide du Nouveau Front Populaire (NFP), semble perdue. Le regard fixant le vide, à l’annonce du résultat définitif qui vient de tomber aux alentours de 21H30. Comme en 2022, Florence LOURY a échoué de peu, à conquérir ce poste de député de la première circonscription qui lui glisse entre les doigts. Il s’en est fallu de 1 277 voix. Une paille à l’échelle de l’arithmétique. Un gouffre, un soir de scrutin électoral où elle doit s’avouer vaincue…

 

AUXERRE: La déveine ? La malchance ? La scoumoune ?...La colère, aussi ! Intérieurement, elle fulmine, la candidate écologiste, ralliée à la bannière du Nouveau Front Populaire (NFP). Une fois de plus, le scénario s’est rejoué avec la même conclusion pour celle qui espérait tant prendre sa revanche sur l’adversité et mettre un terme définitif à la carrière de député, de son rival de Puisaye, le parlementaire sortant, le Rassemblement National Daniel GRENON.

Les ultimes réunions publiques de ces derniers jours, les soutiens inconditionnels à sa cause de militante verte, sociale et pro-environnementale n’auront donc pas suffi à infléchir la tendance : le couperet est donc tombé, au soir de cette journée dominicale du 07 juillet, au goût amer pour ses partisans.

Ne réalisant que 48,62 % des suffrages, Florence LOURY a donc connu une deuxième défaite de rang face à un Daniel GRENON que l’on n’aura pas aperçu beaucoup sur le terrain, hormis une conférence de presse collégiale à Auxerre avec l’ensemble des cadres et candidats départementaux du parti mariniste.

 

 

Le difficile jeu de la démocratie

 

Longtemps en tête de cette course à l’échalote législative où il n’y a in fine qu’un seul lauréat à féliciter – il atteindra même facticement 56 % des voix après 72 % des bulletins dépouillés, ceux de la Puisaye-Forterre notamment -, Daniel GRENON perdit quelque peu de sa superbe, en termes de pourcentage, lorsque les résultats de la ville d’Auxerre furent enfin, et après une interminable attente, communiqués aux services de la préfecture qui en assurèrent le relais informatif auprès des suiveurs.

Perdant au passage cinq points sur le summum obtenu de 56 % ! Oui, mais, voilà : si les scores enregistrés par la conseillère communautaire et municipale d’opposition d’Auxerre suscitèrent de l’enthousiasme parmi ses fidèles par leur aspect plus que prometteurs, cela n’aura pas suffi en définitive à renverser la vapeur et prendre le meilleur sur le député sortant de la formation souverainiste.

Avec 48,62 % des suffrages exprimés, l’écologiste dut se résigner une nouvelle fois à baisser la garde et à céder, à contrecœur, mais c’est le jeu de la démocratie, cette dure bataille malgré des soutiens venus d’obédiences plus élargies qu’à l’accoutumée. On se remémorera la présence, notamment de Victor ALBRECHT, le candidat malheureux de la majorité présidentielle, qui à la tribune, face à un auditoire exalté du Nouveau Front Populaire, aura apporté son soutien sincère à la candidate verte, dans un souci de front républicain.

 

 

Les votes « blanc » ont été fatals à la candidate écologiste

 

Un peu plus tôt, la soirée avait commencé entre espérance et inquiétude pour Florence LOURY dès l’annonce des résultats nationaux, égrenés par le téléviseur placé dans le vaste hall de l’hôtel de la préfecture. Si le score inattendu du NFP fit éclater de joie les nombreux aficionados de la candidate écologiste – le premier fédéral du Parti Socialiste Mani CAMBEFORT avait enfin retrouvé le sourire et se permit même de se saisir de la zapette afin d’augmenter le volume sonore de l’appareil ! -, le doute s’installa très vite dans les esprits lorsque les résultats des zones rurales apparaissaient sur l’écran dédié à retranscrire les choix des électeurs de l’Yonne. D’autant que Daniel GRENON prenait très vite le large, menant la course en tête avec un réel confort de voix et en pourcentage.

Puis, tout s’interrompit, ou presque, après 72 % des suffrages exprimés durant des minutes qui n’en finissaient pas et avant que ne soient remontés les résultats de la Ville d’Auxerre. C’est à croire que les bureaux de vote de la capitale de l’Yonne fonctionnent encore avec des bouliers pour le comptage du nombre de voix tant l’attente paraissait interminable ! Un cas d’école étrange et pour le moins curieux en termes de réactivité qui nous revient d’ailleurs à chaque élection !

 

 

Forcément, cette attente rajouta du stress et de l’angoisse pour les principaux intéressés par ce duel entre le RN (il n’y avait pas l’ombre d’un représentant officiel concernant la première circonscription de l’Yonne ?!) et le NFP. Les visages se figèrent, les mines s’allongèrent, les bouches se crispèrent. Bref, durant une bonne heure avant que la délivrance du verdict ne mit un terme à ce suspense, il y avait comme une chape de plomb dans l’entrée de la préfecture et les suiveurs qui prenaient leur mal en patience en avalant vite fait une gougère au passage. Arrosée d’une petite coupe de crémant.

On connaît la suite. Point de miracle donc pour Florence LOURY qui aura été aussi la « victime » collatérale du nombre de votes blanc, soit quatre mille bulletins placés dans les urnes sur cette seule circonscription ! A croire que les adeptes du « ni, ni », quant à eux, avaient bien rempli leur mission…En condamnant la candidate écologiste à ne pouvoir siéger, cette fois-ci encore, au Palais Bourbon.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est devenu une habitude. Mais, le public en redemande d’une édition à l’autre de ce rendez-vous estival qui lance la saison des festivités culturelles dans le village au célèbre château moyenâgeux. Logique : l’Ecole de Musique, Danse et Théâtre de Puisaye à Toucy (EMDTPF) possède une notoriété, faisant tâche d’huile un peu partout sur le territoire. Notamment, sa formation spécialisée dans la reprise de standards et de morceaux plus méconnus de jazz, le « Small Band ». Dirigé par l’excellent saxophoniste François CANARD, le groupe n’a pas déçu les amoureux de Count BASIE, réunis au pied du castel…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il n’y aurait pas ce petit vent frisquet qui ébouriffe les cheveux, on se serait vraiment cru aux meilleures heures de l’été, côté atmosphère ! Le cadre, tout d’abord. La scène, devant accueillir les instrumentistes des deux formations de la soirée, est placée juste devant la muraille de cet édifice massif et chargé d’histoire qui fait la renommée touristique de ce merveilleux village, à l’appellation si « druidique » !   

Mais, ne nous plaignions pas : les conditions météo auraient pu être pires ! L’astre diurne est bel et bien au rendez-vous, occulté de temps à autre par un nuage couleur albâtre filant dans le ciel. Le soleil darde de ses rayons couchants un public encore un peu timide et sur la réserve – elle n’est pas parlementaire celle-là !-, en ce début de soirée d’un samedi marqué par le lancement des animations d’été à Druyes.

Cela sent bon les vacances à plein nez même si les organisateurs de l’association éponyme, « Jazz à Druyes », ne chôment pas derrière le petit espace faisant office de buvette et de point d’accueil, positionné dans l’herbe.

En guise de mise en bouche de la soirée, avant que le guitariste prodige, Jean-Baptiste HARDY, ne vienne produire ses notes de musique aux connotations orientales ramenées d’un séjour de plusieurs mois en Turquie, l’EDMTPF ouvre le bal !

 

 

Un standard de Count BASIE en guise de hors d’œuvre !

 

Côté jazz-rock, on se remémore les appellations à rallonge des groupes cultes et dinosaures de la spécialité musicale ayant éclos au début des années 1970 et de réputation mondiale, CTA pour « Chicago Transit Authority », devenu un peu plus tard tout bonnement « Chicago » ou encore « BS&T », à savoir « Blood Sweat & Tears ». Des références inégalées en la matière, cinq décennies plus tard !

Bon, là, avec l’EDMTPF, on est certes un cran plus modeste dans la notoriété à titre comparatif avec les deux autres formations américaines ! Toutefois, l’excellent professeur et saxophoniste, hors pair lui-même, François CANARD a su démontrer à ce public de férus que la valeur n’attend pas le nombre des années.

 

 

Embarquant à ses côtés des musiciens jeunes et moins jeunes, possédant tous cette fibre commune et viscérale de la passion du jazz, le chef d’orchestre et métronome de ce combo encore à l’état pédagogique, de par son appellation, nous a prouvé qu’il y avait de belles perspectives dans l’air et des talents à la pelle dans cette Ecole de Musique, Danse et Théâtre de Puisaye, dont le siège social est, faut-il le rappeler, à Toucy !

L’interprétation du fameux « Blues in Hoss Flat » du non moins talentueux chef d’orchestre et pianiste Count BASIE (il a co-écrit ce titre en 1957 avec son complice Franck FOSTER) fut une excellente entrée en la matière pour donner le tempo et le « la » de cette soirée de belle facture jazzy ! Un morceau qui devait illustrer en guise de bande son en 1961 le long métrage du désopilant et génial Jerry LEWIS, « Le Zinzin d’Hollywood » !

 

 

Un des airs universels du jazz servi sur un rythme chaloupé : « Lil’Darlin » !

 

Puis, la formation enchaîna après quelques explications sommaires du maître à penser François CANARD par le trépidant « Cornbread », du méconnu Lee MORGAN, trompettiste américain qui enregistra ce morceau de près de dix minutes en 1967. Sur l’album de l’époque, on notait la présence d’un certain… Herbie HANCOCK au piano !

Moment de grâce avec l’interprétation de « Lil’Darlin », que l’on doit à Neal HEFTI, l’un des trompettistes accueilli au sein du Count BASIE Orchestra, publié en 1957 ! L’une des références très mélodieuses et universelles des standards du jazz construit sur un tempo très lent. On connaissait jusque-là les versions d’Oscar PETERSON ou de George BENSON, voici désormais celle toute en finesse et en virtuosité qui nous a été livrée par les instrumentistes experts de « l’EDMTPF » !

Pour les puristes, signalons que le regretté Henri SALVADOR en avait assuré une adaptation à la française, rendant hommage au roi des rois des «big bands », sobrement intitulé, « Count Basie » en 1963 !

Ce fut un délicieux rendez-vous pour mélomanes avertis ou néophytes en soif de découvertes initiatiques ! Il se poursuivit au pied de ce château plusieurs fois séculaire…jusqu’en début de soirée. C’est sûr, vivement la saison prochaine !

 

Thierry BRET

 

 


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Ils prennent tout deux du plaisir à être immortalisés sur le cliché. L’œil vif et toujours pétillant de l’un, la réelle complicité de l’autre ! Des amis de plus de soixante-ans ! Suffisamment rare pour être mentionné ! Durant toutes ces décennies qui nous séparent de leur première rencontre, datant de 1963 sur un complexe sportif à vocation footballistique, à aujourd’hui, ils ont nourri de véritables liens affectifs. Logique, alors, que l’emblématique figure de l’AJ Auxerre soit le témoin d’honneur de la cessation de toutes activités du docteur Serge TCHERAKIAN au sein de la vénérable association, « TAB’AGIR » !

 

AUXERRE : Leur amitié n’a pas pris une ride. Inexorable, face au temps qui passe. Alors, à chaque occasion où ils se rencontrent, les retrouvailles n’en sont que plus savoureuses. Presqu’un clin d’œil succulent à déguster avec délectation, lors de ces moments agréables que l’existence peut nous réserver ! 

Deux poids lourds de la vie associative auxerroise, ensemble. Que dis-je, deux monuments ! Les retrouver cote à cote le temps d’une cérémonie évènementielle n’aura été que pur bonheur pour celles et ceux qui auront eu la chance d’y participer. C’était il y a quelques jours, dans cet antre de la convivialité et de la qualité de la réception que représente cette belle maison qui se nomme « Le Normandie ». Un établissement familial à la tenue parfaite…

 

Une complicité au service des actions altruistes

 

Le cadre idoine, donc, pour cet instant de félicité que n’oublieront jamais les composantes de cette association, « TAB’AGIR », à commencer par sa directrice, Françoise AMELOT. Mais, de cela, nous reparlerons !

Là, dans l’immédiat, c’est ce duo de « magiciens » (chacun à leur manière, l’un au service de la santé de nos concitoyens, l’autre pour nous enchanter à partir d’un ballon rond) qui nous importe !

Guy ROUX et Serge TCHERAKIAN ! Serge TCHERAKIAN et Guy ROUX ! L’un qui ne va pas sans l’autre, sur l’échelle de l’altruisme, de la solidarité, de l’entraide et de l’humanisme. Combien de manifestations caritatives ont-ils organisé ensemble pour venir en aide aux malades du cancer ou pour rappeler que le tabac n’est pas vertueux pour l’humain ?

Toujours alerte et prolixe dans le fil de ses pensées, Guy ROUX narrera quelques anecdotes croustillantes dont il aime livrer la teneur en société.

« Ils nous arrivent de nous retrouver pour faire des facéties en essayant de gagner un peu d’argent pour une noble cause, se souvient l’homme au célèbre bonnet bleu – il ne le portait pas ce jour-là ! -, on a vendu mes vélos et on a fait une grosse réussite en termes de gains comme si on était des professionnels de la vente aux enchères ! ».

 

 

 

La chasse à la cigarette parmi les joueurs…

 

Puis, avec un brin de pudeur, l’ex-coach de l’AJJ Auxerre avouera avoir fumé. Mais, il rectifiera très vite ses propos : « en fait, j’ai fumé deux cigarettes dans ma vie, rassura-t-il, le jour de mes 14 ans avec les Américains dans les camps militaires. Cela ne m’a pas plu et cela m’a guéri pour la vie ! ».

Pourtant, dès les débuts de sa glorieuse carrière d’entraîneur dans cet univers du football qu’il chérit tant, Guy ROUX est alors confronté entre 1961 et 1963 à la prolifération du tabac parmi les sportifs. « Tous les joueurs fumaient ! ». Malgré la morale que le coach pouvait apporter à ses protégés.

« Il était interdit de fumer dans les lieux de vie où les joueurs se retrouvaient ensemble… ».

Mais, des regrets ont refait surface à l’amorce de cet échange que l’invité d’honneur a relaté devant un public à l’écoute studieuse. Des remords pour une catégorie de joueurs que Guy ROUX avouera avoir lui-même un peu négligé dans ce contrôle strict au tabagisme sportif : les gardiens de but.

« Parmi les cinq grands gardiens de but de classe internationale qui ont transité par l’AJA, j’en ai perdu deux à cause du tabac, souligne d’une voix triste Guy ROUX, Bruno MARTINI, décédé d’une crise cardiaque et Marian SZEJA (champion olympique pour la Pologne en 1972) qui fumait beaucoup en arrivant de son pays… ».  

 

La fierté d’avoir mené des campagnes de sensibilisation communes

 

Une erreur que regrette encore Guy ROUX, avec profonde humilité. Un Guy ROUX qui se sera beaucoup investi aux côtés du docteur Serge TCHERAKIAN alors président de la Ligue départementale contre le Cancer.

« Je suis fier d’avoir aidé le docteur à partager un peu de ses campagnes de sensibilisation, conclut l’éternel coach de l’AJA, cela va m’aider quand je me présenterai en haut avec un petit bagage ! ».

Une ultime note d’esprit que ne manqua pas de relever l’assistance en riant à gorge déployée ! Y compris le complice de toujours, un docteur Serge TCHERAKIAN, ému sans doute jusqu’aux larmes…

 

Thierry BRET

 


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En lice pour le second tour après les résultats de dimanche dernier, face au député sortant Daniel GRENON, la candidate du NFP dans la 1ère circonscription, Florence LOURY, a de nouveau réuni ses sympathisants au Silex, mercredi soir, appelant à la mobilisation la plus large possible pour faire barrage au Rassemblement National. Dans la salle, près de 400 personnes dont plusieurs soutiens venus d’horizons divers, au premier rang desquels le président de « Renaissance Yonne », Victor ALBRECHT, arrivé 3e au premier tour, qui a, sans ambiguïté aucune, appelé à voter pour la représentante du Nouveau Front Populaire.

AUXERRE : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… ». Porté par la voix chaude et profonde de Gérard-André, le « Chant des Partisans » s’envole par-delà les cintres de la grande salle du Silex, donnant le ton à la soirée… Pour l’élue municipale d’opposition Sophie FEVRE, si les 33,14 % de suffrages remportés par la formation de Jordan BARDELLA confirment son rang de première force politique du pays, pas question de se résoudre à l’indicible : « on n’essaie pas l’extrême droite ! Dimanche, un seul parti, la France, un seul programme, la République ! ». Au fil des différentes interventions, les mêmes mots d’ordre : « rassembler, mobiliser, faire barrage », martelés tel un mantra, pour persister à croire que rien n’est joué et que tout reste possible. 

Par-delà les interventions des représentants des différentes composantes du Nouveau Front Populaire, plusieurs jeunes se sont exprimés pour faire part de leurs colères, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs. Témoignages émouvants et salutaires, de la part de ceux à qui nous laissons un triste monde en héritage. Une jeunesse « plurielle et invisibilisée dans les discours politiques, ignorée, souvent délaissée et caricaturée », regrette la candidate dans leur présentation : « leur parole nous bouscule et nous oblige à être à la hauteur de leurs idéaux. Ne les décevons pas et offrons-leur un futur désirable… ».

 

 

Un point commun avec Victor ALBRECHT : la République !

 

Autre intervention attendue, celle du candidat macroniste Victor ALBRECHT, arrivé troisième dimanche dernier, qui sans aucun état d’âme s’est désisté en faveur de la candidate écologiste. Une position claire et sans conditions, devait-il souligner : « contrairement à certains concurrents du premier tour, je sais où est mon devoir… Si je suis avec vous ce soir, c’est que je crois profondément que ce qui nous sépare est insignifiant par rapport à ce qui nous différencie du RN… Nous avons en commun quelque chose de plus important, c’est la République, c’est de vouloir encore être fiers d’être Français dimanche soir… ». Tout en revendiquant envers et contre tout, un soutien sans faille à Emmanuel MACRON, ce qui lui a valu quelques sifflets et lazzis de certains, bien vite étouffés sous les applaudissements. Avec une dédicace personnelle au candidat sortant, Daniel GRENON, dont les propos recueillis la veille, dans le cadre d’un débat organisé par « L’Yonne Républicaine », ont soulevé l’indignation dans toute la classe politique : « un député fantôme absent depuis deux ans, qui n’a jamais porté aucun projet, ni localement, ni à l’Assemblée Nationale et qui a soudain révélé sa vraie nature….».

 

 

Nicolas SORET appelle à la mobilisation…

 

Venu en voisin, « un voisin défait mais un voisin débout », le maire de Joigny et vice-président du Conseil régional, Nicolas SORET, battu dimanche dernier dans le duel qui l’opposait à Julien ODOUL, a lui aussi apporté un soutien sans faille à Florence LOURY, usant de la maîtrise de l’art oratoire sans pareil qu’on lui connaît. Avec cette supplique à l’adresse des électeurs du RN, qu’il se refuse à diaboliser, persuadé de l’importance à entretenir le dialogue : « certains d’entre eux d’ailleurs, ont longtemps été nos compagnons de combat avant de basculer vers d’autres opinions et à celles et à ceux qui ont fait ce chemin, je veux leur dire : nous ne vous jugeons pas et nous retrouverons, mais n’oubliez pas ! Lisez ! Informez-vous ! Tentez de sortir du matraquage médiatique auquel on vous a livré… ». Un discours humaniste, « on n’arrive jamais plus haut en enfonçant son voisin », pour tenter de comprendre les raisons ayant conduit à ce qui paraissait hier encore relever de l’impossible : l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir : « je pense au plus profond de moi-même que nous portons chacune et chacun d’entre nous, une petite part de responsabilité de ce grand désastre, mais le moment n’est pas venu de faire le tri entre les petites lâchetés, les grands renoncements, les petits calculs et les grands reculs. L’heure est aujourd’hui à la mobilisation ! ».

Avec ce tacle à l’attention des Républicains et en particulier concernant Céline BÄHR, défaite dimanche dernier avec seulement 14,4 % des suffrages, partisane de la politique du « ni-ni » et refusant tout appel à voter pour la candidate du NFP : « lui rappeler qu’elle est l’héritière d’une famille politique qui a vu le président Chirac réélu parce que nous, peuple de gauche, l’avons aidé à l’être… ».

Rappelant aussi à l’attention des électeurs macronistes que par la suite, lors des deux dernières élections présidentielles, pareil soutien fut accordé à Emmanuel MACRON, « en sachant pertinemment que nous n’adhérions pas à son programme… ». D’ironiser également sur la position prise par Crescent MARAULT n’appelant pas à faire de choix entre les deux candidats restant en lice, pour cause de « crime de lèse-majesté », à savoir les entraves de la conseillère municipale d’opposition aux projets du maire, à l’image de celui concernant le camping : « Mais on s’en fout du camping ! Ce n’est pas le sujet le camping ! Le sujet, c’est la République, ce sont les droits, c’est l’égalité, c’est la liberté, c’est la fraternité ! ». Celui qui fut longtemps l’opposant principal au département, d’André VILLIERS, alors président du Conseil départemental, « je ne lui pardonnerai jamais d’avoir fermé Bienvenu-Martin », se fait fort aujourd’hui, d’appeler sans retenue aucune à le soutenir dans le combat qu’il mène lui aussi dans la deuxième circonscription, face à une candidate du RN « gougérisée » : « il m’a toujours respecté comme opposant, parce que c’est ça la démocratie, c’est ça la République, avoir encore la capacité de laisser parler ceux qui ne sont pas d’accord et c’est précisément ce que nous pouvons perdre dans quelques jours… ».

 

 

« Le vote vers le RN c’est logique, les gens sont déçus ! »

 

Figure emblématique de Puisaye-Forterre et maire de Saints, Jean MASSÉ le confesse : « c’est un exercice difficile de passer après de brillants orateurs ! Je n’ai rien préparé, j’ai fait comme Nicolas, je vais voir ce qu’ils vont dire et m’ajuster… ». Mais nul besoin de se forger un discours quand on parle avec le cœur. A bientôt 71 ans, intéressé par la chose politique depuis ses 16 ans, de gauche depuis toujours, Jean s’interroge : « est-ce qu’il ne faudrait pas un peu plus de « mayonnaise » entre la droite et la gauche pour contrer le RN ? Mettre un peu d’huile… ». Il se souvient de l’époque où le Front National ne dépassait pas les 3 % et a sa petite idée sur les origines de la percée de l’extrême droite dans les campagnes : « c’est parce que les gens sont déçus ! Bientôt plus d’agriculteurs, plus d’artisans, plus de commerçants, plus de service public, mais on va où ? C’est ça la vérité, c’est ça la campagne, pas de paysans, plus de vie ! ». Une désertification rurale source de tous les maux : « comment voulez-vous après, que les gens ne votent pas RN… ! ». Misant sur un sursaut de ses administrés pour empêcher Jordan BARDELLA d’arriver au pouvoir : « on croise les doigts ! ». 

Un sentiment de déclassement partagé par Florence LOURY, dans son discours de conclusion, « lié au désengagement progressif de l’Etat dans ses missions de protection et de maillage territorial. Les souffrances s’expriment aujourd’hui dans le vote extrême avec un grand nombre d’habitants ayant perdu espoir dans ce monde déstabilisé… » Pour la candidate qui rêve de revanche face à son adversaire de 2022, l’heure n’est plus aux querelles partisanes, mais bien au rassemblement républicain : « ce qui hier n’était qu’une hypothèse farfelue est devenu dimanche dernier une réalité palpable… ». Avec là encore quelques mots doux à l’encontre du député sortant, « rhabillé » pour l’hiver : « absent à l’Assemblée comme dans sa circonscription, au bilan colossal de deux poteaux électriques implantés pendant son mandat ! Allez-vous laisser élire cet homme qui a montré son incapacité, son vrai visage raciste, au long de cette campagne ? ».Misant elle aussi sur un sursaut républicain de ses adversaires : « nous attendons qu’ils prennent leurs responsabilités et se montrent dignes de leur mandat. Nous les attendons dans le front républicain… ». Le message est passé !
Il y a une semaine, c’est par le chant de lutte « Bella ciao » que se ponctuait le premier meeting de campagne. Ce mercredi soir, c’est une Marseillaise énergique et résolue qui a réuni sur scène l’ensemble des intervenants de la soirée, entourés de militants. Dans les oreilles de la salle, résonnaient encore ces vers de l’hymne de la résistance, chantés quelques heures plus tôt par le barde et poète d’Etais-la-Sauvin : « il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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